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FrancoisCarmignola - Page 6

  • La vérité sur H.

    On a lu (1). Isabelle Thomas-Fogiel est une redoutable simplificatrice avec un point de vue Kantien intéressant et surtout une épée anti H. redoutable. Son explication du maitre nazi est lumineuse et simplificatrice. De la vulgarisation, de la vraie. 

    En gros, la mode en philosophie au début du siècle, c'était de critiquer Kant pour son non traitement de lui même: il fallait donc compléter la philosophie, disons la reconstruire pour inclure la "facticité", la vie même, donc, dans la réflexion. Toute une époque. 

    H. encore jeune se démarque: il faut "détruire" le concept et la distinction sujet/objet, et pour cela se mettre dans un lieu particulier. Il choisit non pas la religion (comme Pascal) mais le quotidien: c'est le dasein et hop. 

    Ainsi une position existentielle spéciale se trouve derrière ou dessous les parties non originaires de la pensée. Cette stratégie de discours va caractériser tout le XXème siècle qui sera pénétrant dans ses pensées en l'utilisant systématiquement. Concret contre concept, soi contre sujet, expérience facticielle de la vie contre ... philosophie. 

    Cette histoire de "facticité" d'origine "fichtéenne" (parait-il, mais c'est à préciser) introduit aux idées de "es gibt" , de "donation", éléments perceptifs introduisant l'objet "avant" (c'est le plus important) le concept.

    Tant qu'on y est, on redéfinit la vérité, qui est la chose montrée et non pas la validité de la proposition. Bref tout ce que déteste Jean Yves (Girard) car c'est en gros la position de Frege: "X" est vrai et pi c'est tout.  

    H. introduit alors la grande légende (et il y en a qui étaient contre les mythologies) de l'histoire de l'être, assumée conceptuellement (on devrait dire "pré-conceptuellement) comme une vérité conçue comme "occultée" (le savoir de H. est une gnose) et son histoire comme l'histoire de sa dissimulation derrière... le concept. Le tout étant nature des choses, bien entendu. 

    Cette histoire de "montrer" plutôt que "démontrer" est la grande affaire de Thomas-Fogiel, disons de I. (pour Isabelle), ce qu'elle dénonce avec insistance avec toute la "post philosophie" qui pourrait bien cesser d'en être, précisément. En gros, elle dénonce un certain "réalisme", devenu à la mode. Au passage elle élucide et précise cette histoire de réalisme contre idéalisme (2), part importante des faux débats issus des lumières. 

    Idéalisme et réalisme. 

    En fait c'est Diderot qui fait le contre sens: l'idéalisme au départ strictement Platonicien (il n'y a de réel que dans les idées, le reste étant apparence) devient la thèse qu'il n'y a pas de monde extérieur avec comme limite "horreur absolue" l'égotisme, doctrine d'une secte parisienne dont les écrits sont perdus, et qui font d'un certain Jean Brunet la seule personne qui existe... Un homme de paille universellement dénoncé en permanence et contre qui on construit un matérialisme (celui de Diderot et des lumières françaises) qui précisément nie l'attribution de l'être aux idées pour le donner exclusivement à la matière. ll n'y a plus de monde idéel et la métaphysique devient une psychologie.

    Le pendant allemand des lumières française fut le "sens commun" qui ne comprend rien à la critique et la recense faussement ce qui provoque la fureur de Kant: on considère la critique, et son "idéalisme transcendantal" comme un "idéalisme"... Alors que Kant tout au contraire veut fonder une objectivité de la métaphysique.

    Alors que les idéalistes (platoniciens) affirment que l'expérience n'est rien et l'apparence trompeuse, Kant veut rendre l'expérience support de la connaissance. Et la I. compare Kant et Descartes de manière géniale. Descartes distingue sens interne (sur) et externe (trompeur) et se trouve donc un réaliste transcendantal (son assurance d'être) au contraire de Kant, idéaliste transcendantal. De même, Kant est réaliste empirique (il reconnait la réalité derrière les phénomènes) alors que Descartes lui est un idéaliste empirique... Mieux, Kant ne voit de réalité QUE à travers l'expérience...

    I. situe tout ça à la phénoménologie, qui pour Husserl aurait été la "vraie" science (I. est spécialiste de Fichte, l'homme de la "doctrine de la science") celle qui étudie ce qui apparait, les "choses mêmes", en fait ce qui est au-delà du logos et échappe à la "science" cette chose affreuse qui prive le monde de "sens" (et qui en plus, d'après H., ne "pense pas"). 

    Le phénoménal va donc s'attacher à ce qui au delà de l'objectivé bébête: l'art (au delà de sa production) , autrui (au delà du corps, Lévinas), chair (Merleau Ponty), donné (Marion). 

    Par contre, alors que Husserl restait un idéaliste transcendantal, attaché à la validation, ses successeurs veulent les choses, et se trouvent "réalistes", ils veulent montrer et non plus démontrer... Kant est coperniquement renversé: il expliquait comment le sujet comprenait le phénomène, on décrit comment le sujet est construit par le phénomène, le phénomène est libéré (levée d'écrou) et le sujet devient sujet du donné.

     

     

    (1) l'originalité de Heidegge https://www.cairn.info/revue-philosophique-2017-2-page-195.htm

    (2) réalisme et idéalisme https://www.cairn.info/revue-de-metaphysique-et-de-morale-2017-3-page-393.htm

  • Le retour de Todd

    Todd parle (1). Comme d'habitude il trouve l'exceptionnel à dire. 

    Qui plus est, il se fend de pédagogie, et gentiment explique, même aux plus tarés... 

    Résumer la très grande intelligence de son point de vue est absolument nécessaire.

    - la symbolique des chars allemands dans les plaines d'Ukraine pourrait rendre les Russes dingues. Tous obsédés par la grande guerre patriotique, celle-ci est de retour: faudra-t-il reprendre Berlin encore une fois? 

    - Les sanctions économiques sont plus importantes que toute guerre. Or elles ont échoué. C'est l'échec du blocus continental et donc la victoire de la Russie, en fait, déjà. Le militaire est accessoire et n'est que morts inutiles. Et 75% du monde ne sanctionne pas la Russie. 

    - Les USA sont en déclin, Todd le prévoit depuis 2003. La chose se confirme et au combien. Comme tous les ingénieurs US sont chinois, le déclin démographique chinois va donc concerner les US en premier. Il fallait y penser. En tout cas, sa mortalité infantile est supérieure à la Russe et son espérance de vie diminue. Todd le note. 

    - La Russie a mené son agression avec une force bien trop faible, ce qui fut motivé par le souci de ménager son opinion.  Poutine est critiqué pour cela, et poussé à la guerre par bien des Russes. Il est en fait un modéré, agissant sous contraintes. 

    - La Russie s'est considérablement développée sous Poutine. Mortalité, corruption, criminalité, prospérité globale, la terrible situation des années 90 a été largement résorbée, et la population en sait gré à Poutine. 

    - Le soft power russe (il faut en parler) est débarrassé du communisme et se trouve devenu un conservatisme en développement économique qui séduit ce qui n'est pas l'Occident (75%  du monde). Il devient progressivement la seule image viable de l'Occident.

    Todd évoque Jean Dominique Merchet (2), éditorialiste de l'Opinion, petit barbichu docte, enfiévré d'Ukraine et qui recommande à la France, de toute sa compétence, son jugement, sa science et sa valeur humaine, d'être "dans le camp des vainqueurs" et DONC de livrer des chars Leclerc à l'Ukraine... Il insiste ! 

    Trois remarques, d'abord celle du bon sens et de la culture. Peu exporté, le Leclerc n'est plus produit et les 200 chars dont disposent l'Armée (nous avions plus de mille chars en fonctionnement dans les années 80) font, il faut le dire, pitié: on annonce leur modernisation pour qu'ils tiennent jusqu'en 2040. Les rendre "utile" (selon Merchet) en en donnant dix (pourquoi pas tous?) à l'Ukraine parait débile, insensé et profondément malsain. Comment peut-on être assez con pour imaginer une telle décision ? 

    Ensuite que l'exploitation de chars de combat suppose un système complet de logistique, depuis leurs transports, leurs réparations, possiblement sur place et bien sûr un système complet de communication les mettant en réseau avec les autres véhicules blindés qui l'accompagnent dans le cadre d'une exploitation, disons, "militaire". Rien de tout cela ne peut être mis en place avant des mois, voire des années. La dizaine de chars de combat à livrer a vocation à faire poum poum brièvement sous les obus d'une artillerie longue distance. Le cout unitaire d'un char est de 15 millions d'euros (estimation citée par Wikipedia). Vite dépensé. Tout comme les mille chars ukrainiens détruits cette année. Comment peut-on être assez con pour négliger ces réalités-là? 

    Pour finir, c'est la Russie qui est en train de gagner la guerre. Définitivement rangée dans le camp des ennemis de la Russie pour avoir livré les fameux canons César qui tuent des russes, et aussi des civils russes, la France mettra des dizaines d'années à se faire pardonner l'écrasement inutile de l'Ukraine mené dans le camp des loosers. Comment peut-on être assez con pour souhaiter à ce point être dans cette lamentable position ? 

    J'avais parlé de la pédagogie de Todd. Et je me chauffe ici en bavant de rage, contre l'abominable connerie qui gangrène mon pays maintenant à l'agonie et dont un déchet humain est l'éditorialiste taré. 

    On finira par remercier Todd de mettre un peu d'humour dans la déploration de cette agonie, et un peu de sagesse dans la période qui va consommer la fin de ce monde là.

    Il est pourtant extrêmement inquiet: les USA sont menacés et le sentent: si l'échec des sanctions conduit à la destruction du pétro dollar ce qui pourrait entrainer un affaiblissement considérable de sa puissance, les Américains pourraient mettre en oeuvre des moyens extrêmes pour défendre leur existence même. C'est l'Amérique qui devient donc dangereuse.

    Note post discours: la question serait effectivement en discussion, un désaccord existant au sommet de l'Etat US. Une proposition à la Russie et l'Ukraine d'arrêter les frais sur la base de la reconnaissance du démembrement actuel de l'Ukraine aurait été refusée par les DEUX. La Russie voudrait donc "plus"... D'un autre coté, ce "plus" serait refusé par les USA qui continueraient donc, (contraints et forcés?) à vouloir une défaite de la Russie. Dangereux, et encore plus... 

    En tout cas, du point de vue Russe, l'arrêt des combats ne pourra être accepté qu'après une sécurisation complète de l'Ukraine. L'annonce récente de la possible livraison de munitions à longue portée que les US pourrait livrer aux Kyéviens signifie que la Russie est maintenant obligée d'aller jusqu'au bout. L'État Ukrainien actuel devra être détruit. Delenda est et pour les mêmes raisons. 

    Post Note: Todd chez Berruyer (3). Carrément : la Pologne semble offensive. Si les Russes y pilent les armes en transit, l'article 5 s'applique-t-il ? Ben non. Todd y va donc carrément et évoque l'évidence (je l'avais trouvé celui là) : un bombardement à l'hypersonique classique n'importe ou dans le monde (Allemagne, Pologne et pourquoi pas UK). 

    Objectif: faire céder l'Allemagne, ce qui fut illustré par la comédie en N actes de la livraison des chars de combat, avec la Pologne en pointe, qui se permet en prime de réclamer des dédommagements pour la guerre mondiale! Organisé par les US, cette vente de chars scelle définitivement l'inconciliabilité définitive entre Allemagne et Russie, but de guerre fondamental des USA. L'Europe devient bien pire qu'un protectorat : une zone asservie forcée à oeuvrer contre ses intérêts. 

    Todd rajoute à son inquiétude une identification de l'ivresse belliciste nihiliste à la "défense de nos valeurs" et s'inquiète de ce monde occidental, Russie comprise, en déclin démographique, qui se lance dans la guerre pour passer le temps, comme s'il s'achetait un chien... 

    Sa classification des systèmes politiques entre oligarchie libérale et démocratie autoritaire est par ailleurs savoureuse et se complète par un échange entre liberté/oppression à l'intérieur/extérieur des nations assez brillante: la Russie, nation libre et souveraine vous punit si vous dites du mal de Poutine, alors qu'asservie et paralysée, la France vous laisse traiter Macron de crétin... Et puis la venue d'un populisme fasciste, sans doute inéluctable, se traduira-t-il encore par ces hurlements contre le manque de démocratie en Russie ?  

    Dans (4), le brillant essayiste vieillissant nous parle des femmes, la féminitude en matière d'Ukraine étant évidemment corrélée au bellicisme (il traite même la hyène de folle, c'est dire ! ).  Pour en rajouter une couche il met en avant une problématique inévitable: nos dirigeants sont ils vraiment complètement cons ? 

    Et puis le plus sinistre, au sujet de l'effacement des opinions publiques que la réforme des retraites va soumettre encore davantage à une terreur professionnelle accrue: il y eut à la fin du Moyen Âge un deuxième servage, introduit à l'Est de l'Europe dans des populations atomisées. Plaisant de voir l'ouest de l'Europe s'abaisser à ce point, à cause de la Russie !!!

    Todd et Gaino expriment tous deux leur désespoir au sujet de l'actualité, de la presse abaissée, des hommes politiques faibles, de la situation absurde... 

    (1) le podcast du 22 Janvier 2023 https://youtu.be/sNQbR_mM63g

    (2) Jeando parle: https://www.lopinion.fr/edito/la-france-doit-desormais-armer-lukraine-plus-et-plus-vite

    (3) Berruyer Elucid Todd https://youtu.be/oAUD1gxEWxE

    (4) Berruyer encore et avec Gaino ! https://youtu.be/RpLxmp9_skM

  • Les Occidents

    Début Aout 14, l'Europe issue de la colonisation totale du monde, Chine et Afrique comprise (cela venait d'être fait) décide de se suicider. Issue de sa science et de sa culture supérieure, les deux dominations fondamentales qui font les civilisations, l'économique et la militaire règnent absolument. Un royaume, trois empires et une république dominent absolument. Après 4 ans de boucherie, un royaume et une myriade de républiques continuent leur suicide. 

    98 ans plus tard, le désastre est entériné et de deux manières. Partant d'un statut tout sauf brillant en 2019 (science, armée et économie totalement inférieures à celles de leur libérateur d'il y a 80 ans) la chose se resuicide deux nouvelles fois mais de manière originale: en remettant en cause quasiment explicitement les fondements de sa supériorité passée (et plus que passée): la raison elle même, base et invention européenne, se trouve abolie et livrée à un mélange complexe de corruption et de connerie, mélange en tout cas assez massif et puissant pour arrêter ce qui reste d'une économie décadente, d'abord autoritairement, aux frais du prince, puis tout aussi autoritairement, mais cette fois aux frais de l'avenir tout simplement. L'économique et le militaire soumis et détruits au nom d'une raison, c'est-à-dire d'une culture et d'une science déficientes et devenues stupides, c'est ce qui explique le reste de l'effondrement. 

    Il faut bien comprendre que le mal est profond, et que pourtant, des voix se sont levées pour expliquer le monde en défaisance avec des accents rationnels convaincants. Didier Raoult, Jacques Baud eurent l'occasion très tranquillement, d'expliquer un réel à la fois évidemment bien décrit et en contradiction totale avec tout ce qu'expliquaient dirigeants politiques et journalistes tous unis dans une même symbiose: vaccination obligatoire et Ukraine à défendre. Le contraire doit être soutenu car prouvé. Que dire ? 

    Si encore ces voix minoritaires et cachées étaient le propre de cénacles secrets inconnus que l'on pourrait tranquillement se partager entre happy fews enviés tenus à l'écart. Elles sont violemment dénoncées comme frauduleuses et mensongères, doctement évoquées comme à combattre et l'on s'interroge sur les moyens de les faire taire... Procès, interdictions, banissements et insultes variées allant de l'accusation de folie jusqu'à la complicité criminelle avec des sectes meurtrières traitres à la nation, tout y passe. 

    Il faut comprendre que si on met de côté la corruption, qui bien qu'évidente ne suffit pas à expliquer les choses, c'est bien la raison qui est en cause, c'est-à-dire les principes fondamentaux qui permettent d'exposer et de réfléchir le réel et la vérité. Celle-ci vient d'être subordonnée au bien ou plutôt au bien vouloir, et cela dans les deux domaines de l'affirmation publique et de la conviction nécessaire: car l'affirmation gouvernementale, non soumise au débat contradictoire, est prise au nom de l'évidence collective et de l'affirmation de l'évidence partagée par tous sans doute, et donc privée de toute symbolique d'acquiescement. Arrêt un an de l'économie au prix d'un endettement doublé, quasi déclaration de guerre rompant toute diplomatie et tout intérêt économique, l'évidence de l'intérêt national et de son futur s'est trouvé subordonné à une considération absolue du bien et de la moralité, sans aucun calcul ni aucune discussion. 

    Une telle soumission religieuse à des forces telluriques incontrôlables n'a pas d'équivalent dans l'histoire, et correspond en fait à l'inverse de la construction de la raison elle même quand les grands équilibres géopolitiques européens se sont constitués à la fin du Moyen Âge. Même s'ils furent perturbés par des conflits épouvantables, de nature religieuse, d'ailleurs, ils conduisirent, au nom d'une raison qui se trouva confortée voire construite, à la création d'ensembles stables ou à chaque fois, une interruption raisonnable des conflits se traduisit par des longues périodes d'expansions pacifiques qui permirent précisément de construire cet ensemble appelé "Occident" dont on chercha l'origine dans le lointain mythologique, alors que fut créé exclusivement à cette occasion un ensemble très supérieur à l'ancêtre romain. Westphalie, Utrecht, Vienne, Berlin furent ces accords fondateurs et provisoires qui marquèrent la progression globale de cet Occident... Puis vint Versailles et Yalta et l'Europe disparut pour toujours comme puissance, tout en prétendant rester "occidentale" en vivant du tourisme venu visiter ses monuments et ses universités. On y pratique désormais non seulement la haine de soi et la barbarie artistique folledingue africanisée, mais et cela vient de se traduire officiellement, la déraison organisée au nom du sacrifice à la folie bienfaisante. 

    Un point au sujet de cette histoire ukrainienne, dont la situation historique, complexe et riche, aurait pu faire partie du cursus de bien des "intellectuels" sans parler des journalistes. Décérébré et détruit de fond en comble, le système éducatif et universitaire occidental en charge de la gestion des humanités et de l'histoire n'est tout simplement plus capable de former politiques, diplomates et bien sûr, enseignants: ignorants du passé, les "zélites" se précipitent, ignorant de tout, vers le massacre. 

    On peut imaginer se déclarer occidental au nom des États-Unis d'Amérique, maintenant seuls dépositaires du flambeau, et donc parler "des" Occidents, celui le plus à l'ouest restant seul. Il manifeste pourtant, malgré les apparents profits gagnants de ses laboratoires pharmaceutiques et de ses entreprises gazières, toutes les caractéristiques d'une folie bien plus grande, car animée par une volonté de puissance gagnante capable pour se maintenir avant sa destruction de bien des bêtises. On passera sur le woke, qui démontre que la connerie pure est capable de dérapages cognitifs et culturels hallucinants, sans parler du reste d'une culture, traditionnellement critiquée avec raison, qui actuellement s'éloigne des rivages du supportable à grande vitesse. 

    Une échelle s'est tirée et c'est maintenant. 

     

    (1) https://www.heidi.news/articles/les-methodes-de-l-espion-suisse-jacques-baud-pour-disculper-la-russie-en-ukraine

     

     

     

  • Les masculinismes

    Effrayé par un sondage donnant 25 % des jeunes hommes français adeptes d'un peu de violence pour se faire respecter et hésitant à attribuer cette horreur à l'immigration, on réalisa vite que la castration nécessaire se devrait d'être donc relancée, études à l'appui. 

    On en profitera pour redéfinir le féminisme comme ce qui permet et constitue les discours sur les hommes que les hommes ne peuvent tenir symétriquement sur les femmes sans se faire traiter de masculiniste...

    Le football féminin, sport mineur médiocre et peu suivi est pratiqué par des sous hommes faiblards sans élégance ni force qui s'il pourrait à la limite écraser des amateurs mâles médiocres, devrait pour cela engager des transgenres africains, c'est dire... Il fallait la faire celle-là, et la dénonciation de la violence sadique intrinsèque des porteurs de bite la vaut bien, c'était un exemple. Suppression, donc, de la prescription pour les meurtres de femmes de plus de 10 ans, la pédophilie n'étant que garçonnière et les meurtres rituels de petites filles commis par des femmes qui plus est algériennes, ne comptent pas. etc, etc. 

    On pourrait élaborer sur la différence sexuelle, qui même si elle sépare des humains par une coopération nécessaire, celle que doivent cultiver toutes les espèces de mammifères, au moins pour s'accoupler, nous y reviendrons, différence donc qui doit bien se traduire par quelque chose. On sent la femelle ourse grizzly, nantie de ses 3 oursons à nourrir seule, qui maugrée contre les mâles solitaires qui viennent convoiter le plus petit d'entre eux (pas pour le baiser, mais pour le manger). Une fois les 3 lardons éduqués, elle acceptera de se faire saillir pourtant, et par le plus gros et le plus (brillant) d'entre eux. 

    Voilà le sort qui attend notre civilisation en devenir, c'est ce que je prévoyais de dire. En vigueur dans les banlieues et les cités du tiers monde, partout où il s'établit (le tiers monde), la stricte séparation entre mâles et femelles, retranchés derrière les préjugés et les haines et mépris sordides, ne s'interrompt que le temps de la fraie, les bordels et autres distractions communes ne comptant que comme remplacement du refus progressif de l'asymétrie existentielle fondamentale, élément clé de tout le sociétal moderne (le refus).

    Autrefois soupape d'une coopération biologique civilisationnelle, forçant à une raisonnable fidélité partagée avec celle de ses voisins, et surtout de la fixation familiale nécessaire à la survie, la misogynie "ordinaire" qui pouvait faire pousser des hauts cris et surtout différencier les vrais gentlemen, souvent mieux récompensés qu'on ne croit, ne portait pas à grand chose et les allusions de mon grand père, homme adoré par ma grand mère, avaient intérêt à rester sous contrôle sauf à être reprises au nom des évidences par des êtres dont le statut, même avant la guerre de 14, était tout sauf vraiment bas, malgré l'absence de droit de vote, refusé comme on le sait par la gauche française au nom de la lutte contre la religion... 

    Car la femme est religieuse, c'est même à cela qu'elle doit son statut civilisationnel depuis l'antiquité, qui malgré les différences entre nations, resta globalement en Occident dans des limites honorables: le christianisme est une religion de femmes de l'antiquité finissante, c'est même pour cela que l'empire guerrier s'effondra, laissant à la barbarie mille ans de travail pour refaire un autre monde... 

    La nouvelle religion est du même type, et les mille ans qui viennent vont être pénibles pour certains, je vous le garantis. 

    Revenons à la différence niée par quelques uns, la folie d'une bande en érection de petits trous du culs maquillés dotés d'anneaux dans le nez poussant à affirmer que "avoir des menstrues" et "accoucher" est évidemment à la portée d'ex queutards convenablement fourrés de coke et d'œstrogènes: si, si, ils y croient et vous obligent à y croire. 

    Il faut savoir qu'elle a un côté sympa. En effet, la continuité sexuelle entre les prénoms en nombre infini peut finir par qualifier un pourcentage d'enculage dans le mixe sexuel qui peut devoir être exprimé par plusieurs décimales... De fait, la mémé hystérique à gros seins à qui on ne peut pas le dire devient minoritaire, voire inaudible: le féminisme à papa est maintenant ruiné et c'était le but. Le complot transgenre, animé par d'ignobles masculinistes, les vrais, vient de tuer et l'image de la femme et son existence même. Car nier le sexe au nom de la pudeur et de la vaginoplastie est un féminicide, et le plus puissant de tous. 

    Comme la natalité s'effondre, le besoin en femelles devient nul et la conséquence est immédiate: mort aux filles. 

    Comme par hasard, le transgenrisme concerne aussi les femelles, celles-ci se dépêchant de rejoindre le bon camp avec l'allure garçonne qui le fera se faire sodomiser à loisir. Nous y voilà. La grande variété des phantasmes masculins va pouvoir se déployer ab infinitum. Enfin. 

    Le côté sympa est renforcé par la grande liberté de choix qui s'annonce, les gammes disponibles infinies étant appelées à former de longues queues, et on devrait pouvoir retrouver dans le foutoir, et pour pas cher, les mœurs du Moyen Âge si on en a le loisir. Comme expliqué plus haut, la chose en plus d'être scandaleuse, n'en demeure pas moins possible, voire inéluctable, rien absolument rien ne semblant en mesure de s'opposer à la chose, le masculinisme traditionnel, caricatural, dénoncé par la loi commune, et bientôt criminalisé ne servant que de repoussoir à la grande banalisation, dont il n'est que l'un des fétiches, on en trouvera toujours que ça excite... Possible, donc, et en cours. 

    Face à un comportement massifié qui se déroule tel un tapis, nul besoin d'imaginer fonder un parti qui le retournera (en plus), ni même de vouloir cacher une petite graine quelque part: le début du trias inaugure une longue période, et il faut voir grand ! 

     

  • Les pink floyd

    Au même moment, sur le même palier, les Beatles enregistraient "Sgt. Pepers" tandis les Pink Floyd eux, forgeaient dans le fer et le feu "The piper at the gates of dawn" (1). Parfois, on croisait un Beatles, c'était "comme rencontrer un membre de la famille royale"...

    Voilà qui a splitté une génération. La guitare électrique alliance du luth et du n'importe quoi manifestait son potentiel. Incroyable comme la musique occidentale éparpillée entre l'orgue et le luth, recommençait son explosion stylistique. 

    Là on plongeait dans le grandiose et le cosmique, désolé, mais ce n'est pas le pop. Au prix du sacrifice de la sexualité gnan gnan , on inventa l'internet !!! 

    Et puis il y a eu "Ummagumma" et "Meddle". Bon, là c'est moi, (j'ai complètement raté Syd Barret, j'étais trop jeune). Mais ce qui s'est inspiré du maitre était pas mal non plus (2). "One of this day" fut important. 

    "Saint Tropez" pourtant ultra connu, et "main stream" ne compta pas, enfin si, en fait... 

    L'incroyable puissance de ce flot, on s'en souvient.

     

    (1) https://www.qobuz.com/fr-fr/album/the-piper-at-the-gates-of-dawn-pink-floyd/5099902985053

    (2) https://www.qobuz.com/fr-fr/album/meddle-pink-floyd/5099902983851

     

  • Les entropies

    On revoit l'entropie...

    Bon en gros, tout vient de Clausius, un Allemand, qui tout en comprenant et propageant les théories de Carnot, invente le concept d'"entropie" en 1865. 

    En gros, on a la formule bien connue  

    dW = P dV    qui exprime que la pression relie un changement de volume dans le piston à l'énergie produite. 

    La question de l'énergie est aussi la question de la chaleur. Alors que l'énergie se conserve (premier principe), la chaleur aussi ou du moins il en reste toujours quelque chose, seule la différence de chaleur produisant de l'énergie. On a alors une formule équivalente: 

    dQ = T d ???      la grandeur qui change ici étant la mystérieuse "entropie" forgé par Clausius à partir du grec "transformation", et qui ne peut varier que dans un sens. 

    On peut le formuler en disant que la production d'énergie ( de travail) dépend d'une passage de chaleur entre deux sources, dont l'une est chaude et l'autre froide, et que la quantité moindre de chaleur rendue à la source froide est relative à sa température, les deux quantités Q_chaud/T_chaud et Q_froid/T_froid  étant égales. 

    En fait, ce qu'on appelle la thermodynamique tire sa complexité de l'expression de son second principe, exprimé avant toute statistique par Carnot puis Clausius, et qui exprime que la variation d'entropie INTERNE à un système est toujours positive. Un système isolé, sans variation EXTERNE, et du fait de son évolution INTERNE,évolue donc vers un état d'entropie maximale. 

    Tout est dû bien sûr à la température et à la chaleur, la physique statistique, élaborée en fin de siècle donnant les clés du mystère, et encore, il fallut attendre Boltzmann pour que l'entropie soit identifiée à des configurations en nombres si grands que l'on ne peut qu'y être, l'entropie étant alors une mesure du désordre résultant de cette accumulation d'états équivalents. 

    .S = K log O

    K est la constante de Boltzmann (1,38 10-23), O étant le nombre de configurations (vitesses, positions, dénombrées de manière spéciale).

    L'entropie est nulle au zéro absolu ou tout est gelé, il n'y a qu'une seule configuration possible.

    Cette évolution identifiée à un "temps" effectif, matérialisé, est due en fait à une inhomogénéité dans l'espace. La flèche du temps et donc d'abord une flèche de l'espace (héhé), c'est à dire un adoucissement progressif des gradients d'espace qui décrivent l'homogénéité de l'ensemble de particules en évolution. 

    C'est le paradoxe fascinant source non pas de chaleur, mais de considérations variées de bien des gens. 

    On rappellera la loi d'Avogadro (Ampère aussi) qui dit qu'à température, pression donné, un volume de gaz contient toujours le même nombre de molécules, quel que soit le type de gaz "parfait" considéré, et donc quelque soit la masse de gaz considéré. Le nombre Na, le nombre d'Avogadro, fut longtemps le nombre d'atomes contenus dans 12 grammes de carbone 12 : Na = 6,0 10^23, constante devenue conventionnelle et donc fixe depuis 2019.

    Bien sur, le nb d'atomes dans 12 g de carbone 12, continue d'être mesuré de plus en plus précisément, mais cela ne change rien à l'affaire. 

    La constante des gaz parfaits qui relie tout ça avec le nombre de "moles" considéré (une mole, c'est Na particules)  utilise comme multiplicateur la constante de Boltzmann: 

    k = 1,38 10-23.

    R = k * Na, et bien sur,

    PV = NRT (N nb de moles). 

    On évoquera alors ici la question du moteur à vapeur, décrit en détails par Carnot. Le gaz refroidi pour fournir de l'énergie a changé de volume (le piston poussé travaille) MAIS AUSSI de pression, car évidemment pendant que ça pousse on est resté à la même température (on passe de A en B). Se pose alors la question du cycle du moteur: il faut bien revenir à l'état initial d'une manière ou d'une autre pour faire un deuxième tour de roue... Et bien pour cela, on doit comprimer, pour que le piston revienne en position. Le problème est qu'on ne peut pas comprimer en restant à la même température, cela reviendrait à consommer toute l'énergie qu'on vient de produire !!! 

    On doit donc être malin et commencer par refroidir le gaz (de B vers C), afin de passer de C en D, ce qui consommera une énergie inférieure à celle produite ! Il suffit alors de chauffer (monter en température, en brulant quelquechose) pour revenir à l'état initial... Le rendement du moteur sera alors positif, égal à : (Q1 - Q2 ) / Q1  soit: 1 - Q1/Q2

    Il faut noter que le moteur à explosion fonctionne suivant un cycle différent, dit de Beau de Rochas, à quatre temps, également, mais qui inclut des mouvements de soupape pour faire entrer le mélange d'air et d'essence... 

     

    Parmi les généralités oiseuses qu'on peut faire au sujet de l'entropie, j'aime bien celle qui me vient à l'esprit et qui considère que la sexualité (c'est l'histoire du piston qui m'y fait penser)  comme irruption massive d'externalité dans des systèmes qui pourraient se prétendre isolés, est bien une source de néguentropie. Prends ça dans ta gueule, théorie du genre ! 

     

     

  • Les points de vue

    Plus que jamais fasciné par l'incroyable distance qui dorénavant clive les perceptions en Occident, et surtout entre Occident et reste du monde, je glose, je glose... 

    Ecoutant Todd (1), on rêvasse. En gros, et comme anticipé, la question LGBT et disons le post féminisme fait que le monde occidental (25% de l'humanité) se trouve maintenant distingué nettement des 75% restant. En fait la schize c'est plutôt la patrilinéarité, qui fait que la socialisation de l'enfant dépend du père, et non pas comme dans les systèmes nucléaires des deux parents... L'asymétrie explique le féminisme, le patriarcat n'existant pas en Occident, donc, (relativement) et le statut élevé des femmes dans le monde Russe n'empêche rien de ce qu'on dit... 

    La conjonction du géopolitique et du familial se redouble donc avec le LGBT, le changement transhumain de sexe devenant l'indicateur d'un occident en crise qui est en train de se redéfinir avec un idéal, un point de fuite... On pourrait bien sûr parler "planète", et la tentative rêvée de changer le cours des choses d'un réchauffement pourtant inéluctable d'après ce qu'on sait pourrait avec ses métastases devenir aussi un idéal, et un idéal "positif" de réussite d'une action volontariste sur le monde. Bien sûr, les buts dérivés radicalement différents mais en liaison et qui sont les divers moyens de s'adapter à l'inéluctable, plutôt que de l'empêcher peuvent être considérés et constituer un horizon, mais de fait, tout cela sent une confusion incroyable: pourquoi vouloir empêcher ce qui va rendre nécessaire le souhaitable ? 

    Sans parler du caractère géopolitique (également) de cette histoire de climat. La Chine fait feu de tout bois, construit du nucléaire bien sûr, mais brûle du charbon avec l'énergie qui réchauffe le climat au delà de toute prédictions pessimistes: le monde autoritaire en développement n'a strictement rien à foutre du réchauffement  et crame son pétrole pour la bonne cause: le bien être des populations entreprenantes. Le sommet du marrant étant bien sûr qu'au nom du LGBT meurtri par l'ennemi idéologique russe, on réouvre maintenant le charbon partout en Europe, et cela au nom de l'anti nucléaire...

    Restons en au féminisme: l'Europe en guerre est entièrement dirigée par des femmes, depuis Brigitte Macron qui soutient l'uniforme à l'école, jusqu'à Ursula la hyène en passant par la ministre de la défense allemande qui parle avenir dans ses voeux animés par des feux d'artifices, de la ministre de la défense espagnole, qui se plaint des réticences suisses à autoriser le transfert de munitions destinées aux armes que l'Espagne souhaiterait envoyer en Ukraine, et bien sur Viktoria Nuland, organisatrice du Maidan, des labos de guerre biologiques en Ukraine, connue pour son "fuck the UE". Il faut aussi évoquer Angela Merkel, qui cracha le morceau: les accords de Minsk avaient vocation à donner à l'Ukraine le temps de s'armer pour attaquer le Donbass... Les ministres finlandais, lettons, moldaves, et aussi Liz Truss, météore en forme de poufiasse, autoproclamée capable d'appuyer sur le bouton nucléaire... L'occident a bien une crise sexuelle, Todd a raison. 

    On mentionnera le jugement de la ministre espagnole de la défense au sujet de la guerre en Ukraine menée par la Russie et qui serait "injuste, illégale et cruelle". On notera la gradation en forme de "^", l'injustice et la cruauté caractérisant moralement le principal: cette guerre est "illégale". 

    On évoquera quelques chiffres, et qui en fait devraient minimiser la puissance US: 30% d'ingénieurs américains en moins que de russes (on ne sait si c'est relatif au total ou non), 7% des machines outils produites au monde contre 30% en Chine et 14% en Allemagne... La mortalité aux US augmente et la mortalité infantile y est supérieure à celle de la Russie. La Russie méprisée qu'on pensait "totalement" écraser de sanctions reste le 1er exportateur de blé du monde (2 fois ce qu'exporte la France) etc etc. 

    Et puis, il y a les fulgurances de Todd dont le splendide 2ème choc mondial après le climat, l'arrêt démographique mondial, déjà sensible dans le monde avancé (0,8 enfant par femme en Corée), et qui pourrait bien être déjà ce qui fait se contracter la population active... Le peuple ne "nait" plus, et la gestion adaptative des effets du climat se fera en Occident avec moins de gens. Cela fait DEUX chocs. Alors que produit par l'expansion démographique du XXème siècle, le réchauffement climatique va s'accentuer et rendre inhabitable les zones qui actuellement sont en explosion démographique (Todd a pourtant admis le choc démographique à l'envers au Maghreb, et ne parle jamais du Niger). 

    On notera la contradiction entre l'affectation traditionnelle aux hommes de la gestion du collectif (y compris le racisme, l'homophobie et les grands travaux) et l'émancipation féminine : les femmes sont pourtant en pointe dans la guerre contre la Russie comme on l'a dit plus haut. Cette absurde militarisation montre bien l'influence des comportements archaïques malgré l'émancipation trop récente historiquement: il y a bien grave dommage à une matridominance trop rapide des sociétés, dont l'"avancement" pourrait donc plutôt signifier la ruine prochaine, par incapacité, et effective faiblesse virile des hommes occidentaux. 

    La victoire de la Russie, pays dont le communisme faisait horreur au monde musulman ou africain et qui désormais se trouve candidat au nouvel impérium blanc sur le monde, pourrait signer le maintien nécessaire d'un conservatisme anthropologique nécessaire. 

    On se finira par la définition effective du mot patriarcat au sens moderne comme désignant le pouvoir des hommes comme persistance jugée révoltante par une petite bourgeoisie féminine de la présence masculine dominante dans les hautes classes de la société... De là à aller faire tuer un peuple entier de pauvres types... 

    (1) Todd à Gavroche https://youtu.be/mCVsoYjihdE

  • Les scénarios

    Au fait (et au combien) de l'actualité et lecteur compulsif, on pourrait se demander, en ces périodes de voeux, quels sont les scénarios plausibles qui peuvent se réaliser dans l'avenir proche, disons cette année et qu'elles pourraient en être les conséquences.

    Tout d'abord, on se permettra d'écarter toute victoire militaire de l'Ukraine, malgré l'enthousiasme de nos commentateurs en France, pays le plus marqué par l'Ukrainophilie fanatique, au point de ne plus dépendre, comme source d'informations que du gouvernement ukrainien, cela y compris pour des choses bénignes par exemple les communiqués du gouvernement, et la réforme des retraites, manifestement entièrement gérées (je parle de l'essentiel, la communication) depuis Kiev. 

    Pas d'extension du conflit

    Considérons d'abord l'extension du conflit. Marqué par la domination matérielle absolue des Etats Unis, tous les canons français sont actuellement en réparation et le Crotale (système conçu à la fin des années 60) promis pour se défendre des missiles russes n'est pas encore à poste, bien qu'ayant fait ses preuves en 1987 en abattant un TU 22 Lybien. Bon.

    Les USA n'ont clairement pas l'intention de s'engager directement dans le conflit. La conséquence en est que l'OTAN non plus, et que tout sera fait, malgré les mensonges, les débordements et les anicroches variées pour que l'état de conflit avéré effectif entre Russie et OTAN ne s'installe pas, les conséquences en terme d'engagement américain étant imprévisibles et notamment par les porteurs de la vraie responsabilité, l'atomique, les USA.

    On a en effet, à la base de l'arrangement qui est à l'origine de la formation de l'OTAN une double incertitude. D'abord celle, soulevée par le Général De Gaulle en son temps et qui est que l'Amérique pourrait ne pas s'investir en cas d'attaque d'un petit pays de l'Alliance: le soupçon est réél, et pourquoi ruiner le monde pour un confetti d'empire ? Libre de décider, le pouvoir suprême a trop de responsabilité et surtout en a l'exclusivité. De même, la chose fonctionne dans l'autre sens: comment laisser à un confetti d'empire, par ses provocations ou ses délires belliqueux, le droit de déclencher l'apocalypse du seul fait d'une "alliance" ? Et puis, cerise sur le gâteau, comme c'est l'Amérique qui décide, comment se laisser soi même entrainer dans un conflit mal maitrisé structurellement, on le voit bien, sans avoir son mot à dire ? 

    Toutes ces réflexions à la base de l'alliance, furent menées bien sûr lors de la décision en 54 de ne pas faire l'Europe de la défense, et on se contenta du parapluie, confortable moyen de ne pas financer un sang impossible à verser, ce fut la stratégie de l'Allemagne. 

    On en vient aux projets militaires de Scholz pour cette année, allant jusqu'à monter de toutes pièces dans l'urgence et sans la France, un gigantesque projet de dôme de fer européen avec matériel américain destiné à nous protéger (le Portugal aussi) des attaques russes. On se prend à rêver au niveau de connerie et de nullité morale, politique et surtout intellectuelle à l'annonce de telles stupidités dispendieuses, de la part d'un connard de chauve, assez taré pour se faire détruire ses pipelines de gaz par son allié et prêt pour remerchier le doigt qui l'encule, à dépenser des milliards pour du gaz bien plus cher que celui qu'on lui a interdit, mais en plus pour des armes inutiles qu'il renonce à produire lui même. Le lamentable et le méprisable comportement de la première puissance européenne, désormais ruinée est ahurissant et stupéfiant. 

    Mais qui suis je, moi le haineux pour éructer de la sorte ? Un zombie ? Un courant d'air ? 

    Pour enfoncer le clou les deux paragraphes précédents sont reliés: l'Allemagne, du fait de son appartenance à l'OTAN n'a pas besoin de se protéger de missiles qui pourraient provoquer une intervention de toute l'alliance et donc des USA. À moins que comme De Gaulle, elle songe à se protéger seule... Dans ce cas, elle commencerait à vouloir se doter de l'arme atomique, seul moyen de se méfier vraiment de son grand allié. Bref, inconséquence et communication débile à l'égard d'ignorants et d'ignorantes, n'oublions pas que l'Allemagne est à parité et que la Défense c'est la chasse gardée des femmes, Van Der Lyen, conseillée par son fils employé de McKinsey a géré, et a dépensé en son temps. La ministre actuelle, une juriste, ex ministre de la justice, ex ministre des personnes âgées doit disposer d'une vision de ces sujets qui doit dépasser l'entendement de beaucoup, notamment des russes, ces violeurs compulsifs historiques que la femme allemande délurée donc en 1945, se doit de combattre. 

    Cette parenthèse à la fois misogyne, raciste et haineuse, faite, revenons à l'essentiel: il n'y aura pas d'attaque de l'Allemagne par les Russes, mais la question de la Pologne doit être examinée. Exigeant de l'Allemagne une réparation pour les dommages causés lors de la 2ème guerre mondiale, vous voyez on y revient toujours, les Polonais donc s'arment et on dirait qu'ils en demandent le financement à l'Allemagne elle même. Totalement inconséquents  de ce point de vue, on pourrait imaginer que les boches se mettent à financer à l'aveugle ceux qui les menacent afin de mieux assurer la fin de leur modèle économique basé sur un gaz en provenance de l'ennemi héréditaire de leur ami, celui-là même avec qui ils partagèrent, telle une dépouille de chèvre, le démembrement d'icelui et cela 4 fois dans l'histoire.  Disons 4 fois et demi, car le démembrement de 1945 ne lui profita pas... 

    Le centre europe sent la merde et l'oubli, l'inconséquence, la bêtise, l'inculture et la méchanceté y règnent absolument, justifiant d'ailleurs les haines nécessaires qui conduisirent à l'abaissement de ce faux empire écrasé à raison par l'histoire: Pologne Lituanie, faiblesses hargneuses et prétentions insupportables, plus la forfanterie débile: cela a justifié cela. En effet, on le voit bien la charmante Pologne opprimée des années 80 reste bien ce qu'elle a toujours été: insupportable, bavarde, prétentieuse, et surtout incapable. 

    Au passage, un bout de Pologne fut pris par la Russie, et donné à l'Ukraine: c'est là que se forgeât un racisme anti polonais et anti sémite qui arme les fanatiques d'aujourd'hui. La gerbe ! Dommage que le conflit nucléaire nécessaire qui aurait fait justice de ces territoires peuplés de cons et de salauds n'ait pas eu lieu...

    En tout cas, l'Allemagne est en train de bouger et tout en étant à l'heure actuelle en plein délire stupide, se met à faire preuve de hargne publiquement: à l'égard de la Pologne en refusant toute réparation, et aussi à l'égard de la France avec qui on prend de moins en moins de gants, l'évidence de la spoliation électrique en forme de vol pur et simple et de pillage digne des guerres mondiales étant ce qu'elle est. Hélas, malgré l'ampleur des rapines, le mal est bien trop grand: l'industrie Allemande s'arrête progressivement et on n'attend plus que les violeurs russes à Berlin pour se consoler... Une fois l'ampleur du désastre réalisé, il faudra qu'une réaction ait lieu et elle sera violente, cela est sûr, d'abord en interne et en externe on verra. Un coup d'Etat vient d'avoir été tenté. Quel Mein Kampf va être rédigé sans qu'on le sache ? 

    Retour au sujet: l'OTAN ne peut pas s'impliquer dans un conflit à risque nucléaire. Cela d'autant plus que celui ci pourrait bien commencer par des frappes d'introduction conventionnelles (ayant vocation à introduire des négociations d'urgence évidentes) qui pourraient faire mal. Incapable d'arrêter des missiles sur des concentrations d'hommes et de matériel situées en Pologne, il serait dommage de se faire humilier pour rien si la tension montait trop, l'équivalent en retour, orchestré par les USA, ne pouvant être engagé sans riposte nucléaire. 

    De fait, la frappe conventionnelle sur l'OTAN préalable à l'escalade mortelle que personne ne pourra accepter, est entre les mains de la Russie. Les USA doivent donc gérer l'engagement encore masqué des mercenaires polonais, dont la présence, régulièrement signalée par les russes (qui ne se gênent pas pour les massacrer préférentiellement)  joue comme une manière d'énerver... L'attaque vicieuse non déclarée de la Russie par un OTAN qui s'engagerait de plus en plus, du fait de la défaillance ukrainienne, d'abord en armes, et maintenant en hommes, est dangereuse et le discours sur "les négociations" mené actuellement en Occident ressemble à un début de gestion des perceptions en faveur d'une soumission à l'inéluctable: la victoire russe. 

    L'ampleur de la victoire Russe

    La question est de savoir son ampleur. 

    Mais essayons de voir la situation stable qui devra prévaloir "à la fin". Elle sera marquée, et cela la Russie l'exige, par une absence de conflit gelé à la disposition des démagogies ukrainiennes: démilitarisation ET dénazification doivent absolument être obtenues, et avec des garanties effectives. 

    Les conséquences de cet objectif (qui sera réalisé, cela est indubitable) forment notre présent: une guerre d'attrition systématique qui organise la destruction du militaire ukrainien (armes et hommes). Saignée à blanc, la génération ukrainienne qui s'est précipitée pour mourir afin de récupérer des terres russes qui ne lui appartenaient pas, et qu'elle n'obtiendra jamais, est en train de disparaitre pour rien, bercée par des promesses insensées qui ne signifient rien. On admire le courage ukrainien; ne faudrait il pas plutôt plaindre l'insondable bêtise, voir la désespérante connerie ? Ou bien, ce qui est encore plus triste, une frénésie de vengeance pour les morts, auto entretenue et orchestrée par une dictature impitoyable qui impose une propagande crypto nazie abrutissante ? 

    Une sorte d'extermination silencieuse et héroïque. Bien sûr les pertes ne sont pas de 100%, mais disons d'un minimum de 15 % (celles de 14-18 en France), suffisantes pour dissiper toute envie guerrière pour longtemps. À 30% , ce qui pourrait être le cas en fait au rythme actuel, tout peut se produire: en tout cas, le sentiment "tout ça pour le Donbass?" devrait, selon toute hypothèse, finir par passer le mur des propagandes. La stratégie russe est claire: attrition maximale prudente, pas d'offensives et du grignotage derrière l'artillerie, le plus longtemps possible. 

    Simultanément les destructions majeures d'infrastructures, et qui opèrent sur un pays qui est déjà privé de sa partie la plus industrialisée, précisément, condamnent l'avenir économique du pays, déjà en passe d'être incapable militairement... À moins qu'ils ne se voient, ce qui n'est pas impossible, comme une Allemagne d'après 45, libérée enfin des pesanteurs des vieilles infrastructures, et prêt à dominer le monde, en ayant eu la chance de redémarrer de zéro et de tout reconstruire. Merci à la Russie de foutre toute cette merde en l'air... Notons tout de même que cette "stratégie allemande" s'arrêta brutalement à la mort d'Hitler, comme si l'envie de sacrifice avait des limites. D'ailleurs bien leur en a pris, les américains avaient des trucs en magasin pour réduire leurs pertes... Tout tiendrait-il au maintien en vie de Zelensky, le clown cauchemardesque qui maintient les ukrainiens en état de stupeur terrorisée ? 

    Dénazification

    Pour ce qui concerne la dénazification, on espère d'abord qu'elle ne nécessitera pas une extension aux opinions polonaises et allemandes, qui pourraient bien être saisies de fureur quand elles réaliseront l'ampleur de la catastrophe que la connerie de leurs dirigeants a organisé. Je me met à leur place, et rêve (sinistrement) à ce qui arriva dans les camps de concentrations nazis du tout début du règne de Hitler: le martyre des sociaux démocrates, communistes et opposants de tout poil, juifs ou pas, fut extrêmement cruel et à la hauteur de la haine idéologique et historique qu'on leur vouait. Simultanément, des rêves de recouvrement des anciens pouvoirs magiques pourraient se faire jour, et comme il est devenu licite chez un prétendant à l'Europe, d'organiser défilés aux flambeaux et cultes d'idoles barbares au nom des légitimes traditions nationalistes, et bien on pourrait s'y mettre tous et tous contre la Russie !!! Après tout Macron n'en est pas loin, et ses refondations perpétuelles pourraient aller jusqu'à recréer la division Charlemagne ! Un beau rune tatoué sur le front et chantons donc le chant du diable (1). A la française, hélas, et donc bien moins frappant que l'original (2). Quand on est allé jusqu'à se faire insulter par un clown drogué porteur de l'insigne de la division das Reich, on peut tout se permettre ! 

    Le voilà le nationalisme ukrainien ! Et bien moi, je soutiens son contraire (3).

    Les 80 ans de paix que nous a donné l'Europe, 30 ans pour l'est de l'Europe ont accumulé certains ressentiments, dont la frénésie woke nous donne une idée. Il y a dans l'autre sens une colère encore rentrée qui devrait faire des dégats, je la ressens moi même. Ce mépris là est aussi celui de la "Russie éternelle", encore trop récemment entrée dans la modernité,  et avec un souvenir très vif des bons sentiments européens capables par hypocrisie d'innocenter les pires souffrances des pires truands. Car le "nazisme" ukrainien est d'abord celui des gangsters corrompus qui gèrent le pays, tout comme les tatars le faisaient à la grande époque et comme la mafia russe enfin débarrassée d'un Etat fort a pu le faire dix ans. Une caractérisitique de l'Etat Russe est sa sauvagerie à l'égard de l'ignoble indiscipline des grandes plaines. Pour eux les nazis étaient des barbares autant que les mongols. N'oublions jamais les deux têtes d'aigle du blason: puissance "centrale", la Russie fut créée et se défend contre les deux directions. 

    La dénazification concerne donc, et assez logiquement en fait, tout ce qui vient de l'occident. Il est assez surprenant de réaliser que le LGBT est pour eux aussi nazie que la pédérastie des SA ou que le racisme anti slave des allemands: une manière de se faire mépriser racialistement que n'apprécie pas du tout, mais alors pas du tout, un peuple qui se voit comme garant de la civilisation, et seul vrai héritier du miracle grec, alphabet et religion compris. 

    La défaite européenne

    La ruine en cours de l'Europe Occidentale, on ne sait pas pour l'Amérique, devrait se manifester brutalement dés cette année. La baisse de niveau de vie va être phénoménale en France et en Allemagne, cela avant toute tentative politique pour y réagir ou y pallier. A la fois profondément atteinte par le mal  et profondément engagée dans son renforcement, l'Union Européenne et ses élites ne peut pas réagir et ne le fera pas. Il faudra une autre génération de politiques pour cela.

    En attendant, la Russie isolée avec le reste du monde, va représenter seule l'impérium blanc et devra manifester sa puissance. Il n'y aura pas de négociations, cela est maintenant certain, et la détestation pour la "barbarie" occidentale qui va se manifester devrait nous surprendre. Un point important est la révélation par Merkel confirmée par Hollande de la duplicitié des "garants" des accords de Minsk: il s'agissait de gagner du temps pour permettre à l'Ukraine de mieux se préparer militairement. Piétinant avec mépris les 8 ans d'avertissements à bas bruit que le pauvre Poutine cocu nous envoya patiemment, elle est pour tout spectateur et surtout pour l'acteur Russe, la justification de la guerre et de l'absence à venir de tout traité qui ne reposerait pas sur l'imposition de la force brutale. Merkel violenda est.

    Bien trop lente à réaliser l'inéluctable de son affaiblissement et de sa décrédibilisation, l'Europe s'enfonce dans son déni et l'ampleur de sa punition à venir s'accentue. 

    Deux scénarios, suivant la vitesse de l'effondrement militaire et la volonté pressée de la Russie de le provoquer.

    1) Une victoire "rapide" qui permettrait à la Russie d'occuper la mer noire, Kherson et disons Dniepropetrovtsk, Kharkiv étant en balance. Un glacis au delà des terres annexées (l'oblast d'Odessa étant bien sur annexé, avec la bessarabie ) de plusieurs dizaines de kilomètres, défendu par un no mans land à la coréenne sera instauré et augmenté de terres riches et précieuses rendues inutilisables. La Russie s'engagera, sur les ruines de la confiance perdue de l'Occident, dans un développement propre qui commencera par encourager une immigration rendue nécessaire par la situation, et qui viendra aussi bien de l'Ukraine ruinée que du reste de l'Europe (pourquoi pas?). La course de vitesse portera sur la vitesse de décroissance de la population chinoise qui devrait ou non tempérer ses ardeurs, sachant que pour la Chine, l'heure sera à gérer une évolution industrielle majeure basée sur l'exploitation des machines et donc des matières premières russes maintenant entièrement redirigées et à bas prix vers la première économie du monde. 

    2) Une victoire "lente" basée sur le maintien d'un front ultra violent qui repousse progressivement les forces de l'OTAN tout en les détruisant progressivement. Le no mans land peut alors se situer au delà de n'importe quelle ligne, le glacis se stabilisant progressivement ou pas, et l'attrition maitrisée par la Russie dégénérant progressivement vers un conflit plus dur qui sera d'abord marqué par une migration massive de la population ukrainienne. Cela fait environ deux mois que la vie devient vraiment pénible en Ukraine et les réfugiés doivent augmenter en nombre... L'irritation polonaise est d'ailleurs en rapport, et les gesticulations glapissantes et terrorisées du gouvernement polonais semblent liées au problème. Un grand silence des médias sur la question, l'heure étant encore à la victoire militaire ukrainienne. De dix à vingt millions d'Ukrainiens vivent hors d'Ukraine... 

    L'attention se trouvera ainsi détournée par des accidents variées, dont le moindre devrait être l'invasion de Taiwan ou du moins une escalade notable concernant les évènements en rapport, en passant par l'excitation turque, le bruit des bottes stimulant toutes les volontés d'expédients et la Russie jouera dans tous les cas tout ce qui peut permettre davantage de confusion et de discorde dans les attitude de ses ennemis. Au final, épuisée et démembrée aussi par ses alliés polonais, l'Ukraine abandonnée de tous s'effondrera complètement et les nazis seront chassés et poursuivis, le seul moyen de manger étant d'amener à la police des paires de leurs couilles. Stratégie patiente, attendant que l'ennemi épuisé accomplisse lui même ce qu'on lui demande, elle peut prendre deux ans, le temps que l'Europe entière, de guerre lasse, se convertisse à l'orthodoxie... 

    On pourrait alors parler d'ailleurs ici de "stratégie du chaos", le dernier point en forme d'espoir étant que la duplicité russe est en fait ancienne, au point d'avoir provoqué ce qui arrive. La théorie du complot est donc que c'est bien Poutine et ses propagandistes qui ont inventé le woke, l'espoir fou d'une Chine démocratisée par son inscription à l'OMC, et pour finir le nazisme ukrainien, toutes choses provoquant la folie occidentale dont elle a l'intention de profiter maintenant. 

    Répétons tous en coeur: c'est la faute à Poutine, c'est la faute à Poutine. 

    (1) https://archive.org/details/division_charlemagne_-_le_chant_du_diable

    (2) Teufel lied: https://archive.org/details/waffen-ss-marschiert-in-feindesland

    (3) guerre sacrée: https://youtu.be/ggwGTJC_XLk

  • Les guerres de 14

    Quelques chiffres. 

    La guerre de 14 mobilisa 7,8 M Français (20% de la population) dont 70 K pieds noirs. La mortalité fut de 16,5% dans les deux populations. 

    1,3 M morts. 

    400 K indigènes issus des colonies furent mobilisés (5% des effectifs et 2% de la population totale) à part égale entre afriques du nord et sub saharienne (200 K chaque). Les pertes furent partout de 16,5% soit 35K africains noirs et 35K maghrébins. 

    Les ressources importées pendant la guerre de 14-18 furent réparties de la même manière: l'empire colonial apporta 5% des ressources nécessaires. 

    Quel que soit le courage glorieux manifesté, les hommes des colonies n'apportèrent pas une aide décisive et surtout ne furent en aucun cas utilisés comme chair à canon, en tout cas pas plus que ceux de métropole. 

     

     

     

    (1) l'article de Lugan : https://www.soldatsdefrance.fr/La-France-n-a-pas-gagne-la-Premiere-guerre-mondiale-grace-a-l-Afrique-et-aux-Africains-Mise-au-point-de-Bernard-LUGAN_a1089.html 

  • Les bouddhismes

    Greco Buddhist Art Gandhara Civilization

    Lire la suite

  • Les énergies

    Les auditions des PDG d'EDF successifs (Gadonneix, Proglio (1)(2), Levy) de l'ex Areva (Lauvergeon) de celui de Total (Pouyanne) sont passionnantes et accablantes. 

    Crépuscule d'une gouvernance globale, déclin irrémédiable et terminal de la dernière tentative de maintenir la France comme ce qu'elle fut dans le monde et qu'elle aspire à être, désormais complètement à tort. 

    Cela concerne ces dirigeants eux mêmes, et leur chefs, actionnaires majoritaires de leurs groupes,  les dirigeants politiques élus et leur chef suprême, le président français, lui même soumis à son extérieur, on ne parlera pas du couple franco-allemand, le comportement énamouré vacillant de la femme de ce couple, image choisie par Henri Proglio pour en parler ayant été vigoureusement dénoncé par une femme présente dans la salle, qui choisit cette voie là pour prendre en compte ce qui était l'injonction finale de l'intervention et qui était "je ne vois pas pourquoi la France ne prend pas l'initiative de sortir du marché européen de l'énergie" (1) : plaidoyer essentiel, au sujet de ce qui ruine EDF et la France au service de la folie écologiste allemande et qu'une écologiste chtrarbée, arc boutée sur sa chagatte faisandée de moeuf tarée, interrompt, elle a trouvé un prétexte. 

    https://youtu.be/D3T0bAsUBXE  1.25.37

    Les 3 PDG d'EDF, unanimes se prononcent contre ce qui a détruit leur entreprise en vingt ans: la loi NOME, l'ARENH, qui la fait vendre à perte à ses concurrents ce qu'elle est seule à produire efficacement. Comme l'évidence le montre, il ne peut y avoir de marchés organisés en situation de monopole à moins de le détruire. Complètement. C'est fait: affirmé pour des raisons politiques, que ce soit la destruction de l'avantage français ou la destruction du bon sens mené au nom de l'écologisme allemand puis mondial, le nucléaire a été éradiqué. Nous aurons bientôt froid. Nous qui vendions nos excédants il n'y a pas dix ans... 

    Et nos bonnes âmes, retraités millionnaires dont le chauffeur et le secrétariat restent payés, on n'a pas été président pour rien, sourient aux anges: on va pouvoir revenir, après dix ans de destruction (moi) le déluge de la reconstruction qui commence aujourd'hui, si vous le voulez messieurs (et mesdames) les députés.  Ben voyons. 

    Le brouhaha qui accompagne la réponse véhémente de Pouyanné aux accusations d'avoir exproprié 100 000 africains pour faire passer un ignoble pipeline demandé à genoux par les rois nègres montre la nature du problème. Il furent 800 expropriés et l'assemblée européenne, décisionnaire sur l'énergie et  qui règne sur nos destinées a tout de même voté une résolution solennelle sur la question sans vérifier les rumeurs qu'elle régurgite en permanence. 

    Bande de tarés corrompus, bavards et débiles, incultes et manipulés, connards méprisables à conchier: je vous maudis et vous serez punis. Le tribunal de Nuremberg des cons, suivi d'une rangée de pendaisons, vous attends. En tout cas, ce parlement de débiles doit être fermé et Lisbonne... Ah Lisbonne ! 

    Quelques faits.

    Lorsque l'ARENH fut négociée, le cout du nucléaire était de 55 E, et sur la base d'un cout affirmé de 35, on fixa finalement le prix de vente aux concurrents d'EDF à 42E, tout en refusant à EDF d'augmenter( ses tarifs. C'est ce qui fit que lors du débat présidentiel de 2022, Bruno Lemaire (3)  affirma qu'il était impossible d'être contre l'ARENH qui modérait le prix de l'électricité pour les consommateurs. A pleurer. Tout comme l'évidence, dés 2014 de la folie éolienne contre quoi et contre qui on ne fit rien. Le désespoir démocratique est maintenant complet, et prouvé. 

    (1) audition de Proglio 2022 https://youtu.be/D3T0bAsUBXE voir sur la loi NOME 1.14 cout 55E, vendu ARENH 42 !!!

    (2) Ne pas oublier l'audition de 2014 de  Proglio : https://youtu.be/3UcJYiYpovU

    (3) Le Maire Zemmour https://youtu.be/YRLczRL4iiE  sur l'ARENH 57:59

  • Les récupérations politiques des faits divers

    Une partie du débat public tourne autour du commentaire de faits divers extraits de l'actualité courante et aussi du commentaire autour du commentaire mettant en oeuvre des accusations politiques générales en rapport avec les faits divers commentés. 

    L'exemple le plus fameux, Malik Oussékine, mort d'une crise d'angoisse après avoir reçu une gifle pour avoir participé, diabétique, à une manifestation violente interdite. Je retire la "gifle" (il fut frappé violemment) et la "participation" (il ne manifestait pas) mais sa mort reste accidentelle. Il est absolument scandaleux qu'un projet de loi essentiel au devenir de l'université française, depuis laissée en déshérence ait pu être abandonné à l'occasion, consacrant l'inefficacité et la paralysie d'une société vermoulue incapable de se réformer, et fabriquant une carrière à de minables apparachiks socialistes qui s'étaient fait les dent à organiser des manifestations violentes où les coups échangés bien plus nombreux et violents que ceux reçus par Oussekine ne provoquèrent aucun mort ! 

    Les délirantes pleurnicheries antiracistes qui ont déferlé après ce lamentable fait divers, non content de paralyser les répressions policières envers tout "jeune" (les gilets jaunes éborgnés ne furent pas, eux, considérés "jeunes" et leurs souffrances ne furent pas récupérées, pas du tout), paralysèrent, on l'a vu toute réforme de l'université pendant 40 ans, sans parler du millions de migrants et autres édudiants en goguette dont il fallut payer le pétage de plomb policier de cette soirée là. Ce malheureux accident mortel (on comptait 16 000 morts sur la route par an à l'époque) récupéré, je dirais "à mort" eut des conséquences politiques gigantesques parfaitement dommageables. Université, violences non réprimées des manifestations, immigration : ces domaines politiques sont marqués, on dirait à jamais, par le petit Malik dont le caractère christique de la mort me parait à moi, tout à fait exagéré. Le film récent qui sort à son sujet est absolument désolant. 

    On alignera les équivalents tirés au bénéfice de la "gauche" en général, spécialistes victorieux incontestés de l'exploitation hors normes, et hors bon sens du moindre fait divers exploitable pour conscientiser les jeunes âmes et les âmes impressionnables, légions à orienter pour toujours leurs vies dans l'axe de la réparation de ces tragédies pour l'honneur du monde et de l'humanité. 

    Le cas du géant défoncé au phentanyl trop bourré pour comprendre qu'il doit se soumette à des policiers et qui meurt en provoquant des émeutes gigantesques dans la première démocratie du monde du fait de la récupération insensée qui eut lieu à son propos est tellement grotesque, infamant et ridicule (tous ces policiers blanc, un genou en terre, mimant vicieusement le crime en prétendant s'humilier fut le sommet de cette lamentable comédie).

    Torturée ignoblement par une tarée même pas folle, une petite fille de 12 ans fut alors violentée et assassinée par une algérienne exécutant un rituel maghrébin macabre alors que sous injonction de quitter le territoire. Sa famille tout en piétinant en silence le pavé lors d'une "marche blanche" ( le deuil se faisant traditionnellement en noir, la couleur du rituel, illustrant les sinistres odes à la virginité menés en l'honneur de victimes expiatoires me répugne totalement) se dresse contre les responsables d'une "exploitation politique" à leurs yeux "indigne" de l'horrible fait divers. Quand je dis "la famille", je veux dire les proches de la victime, sans doute terrorisés de pouvoir, par inadvertance, se plaindre en généralisant et donc exprimer un avis "politique" qui serait l'expression d'une opinion basée sur des faits: l'Etat français, en n'appliquant pas ses propres lois, laisse libre dans ses rues des étrangers barbares déjantés qui commettent au hasard des crimes abominables.

    Le reste de la "gauche", constatant que l'autrice du crime, en plus d'être une femme, n'était ni policière, ni d'extrême droite, ni même de souche européenne s'est résolue, au lieu d'imposer au gouvernement une réforme ou un arrêt d'une réforme, à exiger le silence total, toute personne évoquant en terme navré l'existence de la criminelle étant complice de Zemmour, c'est dire l'opprobre. La récupération donc fut faite, et dans les grandes largeurs, toujours dans le même axe, l'original, le seul, le vrai. 

    Car imaginer que l'on puisse déduire du fait divers que 1) l'immigration de masse en cours est excessive 2) est cause d'une partie importante de la criminalité courante 3) n'est pas contrôlée par les lois non appliquées, est impensable et se trouve tout entier contenu dans une inadmissible "récupération politique" à rejeter à tout prix.

    On remarquera pourtant la double récupération dans le fameux axe (comme le qualifier? du mal, du bien, du pourri ?), l'accusation permettant de discréditer du même coup tout un camp politique mais aussi toute critique politique que celui-ci pourrait porter, ce qui justifierait son existence. Essentiellement et pratiquement ennemi, tout soutien en personne ou en parole à la critique de cette fameuse immigration de masse est donc condamnée au nom de la morale, et cela en des termes supérieurs en violence et en indignation à ceux qui pourraient exprimer une désapprobation du crime, somme toute moins grave... 

    Voilà, j'ai commis ma petite analyse de facho désespéré. J'aurais pu vomir sur les tirs de mortier marocains aux Champs Elysées (comment récupérer cela dans le bon Axe, sinon en dénonçant la critique qu'on pourrait en faire, les supporters heureux exprimant leur joie nous enrichissant par leur cosmopolitisme tout en étant "français"). 

    Le fond de l'affaire est pourtant clair, et cela sera la vraie leçon de tout cela: un fait divers ne peut pas et ne doit pas être interprété. S'il l'est, cela ne peut l'être que dans un axe unique, celui du mensonge et de l'ignoble manipulation de l'opinion en faveur de la sensiblerie pourrie, de l'indulgence envers la violence et de l'insulte aux lois, au bon sens et au respect de l'Etat. Il faut se refuser à exploiter la dépouille d'un chien écrasé, dans tous les cas. 

    La conclusion est nette, triste et silencieuse. Une feuille morte sur une tombe. 

  • Les histoires des années 80

                           

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  • Les Histoires

    On pourrait imaginer une nouvelle manière de faire de l'histoire, en suivant deux axes parallèles exclusivement et simultanément. 

    D'abord que l'histoire c'est d'abord un discours de légitimation de ce qui s'est passé: justification, explication, description, il s'agit de dire "pourquoi" cela s'est passé comme cela et pas autrement. Le discours produit ne peut être que celui-là car toute prétention à la rationalité du producteur de ce discours tomberait s'il se contentait de supposer que tout évènement historique n'est que le résultat d'un hasard inconcevable, d'une loterie globale insensée. Il faut bien que les intentions, les volontés et les plans à long terme jouent un rôle, sans parler des tendances lourdes et des accumulations de ressources prêtes à servir... 

    Expliquer cela c'est légitimer. Point barre. De plus, cette histoire-là sert. Immédiatement ou à long terme pour légitimer des décisions prises AVANT la suite de l'histoire. L'histoire influe sur l'histoire, je dirai bien sûr. 

    On pourrait alors considérer que cette légitimation a elle même une histoire, car ces histoires-là changent, figurez-vous, et se consacrer à l'histoire de l'histoire, comme élément moteur de l'histoire elle même devrait être le but affiché de cette production intellectuelle et scripturaire. Si tant est qu'elle veuille enfin être rigoureuse... 

    Ensuite que l'histoire comme évènementiel acquis et effectif ne peut in fine être que le résultat direct de l'application de forces pendant un certain temps, en d'autres termes que l'application d'un travail, c'est-à-dire d'une énergie qui se trouve consommée pour produire les effets visibles de ce qu'on veut décrire: victoires militaires, construction de pyramides, cela a couté, et l'histoire du déploiement de ces couts, face à une adversité que l'on peut qualifier de "frottement", est juste l'essence de toute description possible des évènements. 

    On se placera donc complètement à l'écart du funeste concept de "domination", la notion étant à la fois d'origine guerrière (le dominant est fort) et d'origine littéraire (la domination c'est pas bien). Séparer en deux l'ambigu concept c'est faire du scientifique, ou tout du moins du rigoureux, l'utilisation du mot, qui fait bien rire dans les chaumières sado maso n'étant qu'une allusion fine, soit aux bordels que fréquentaient les contemporains de Weber ou de Foucault, soit tout simplement à l'éternelle forme de plaisir que prennent partout, mais pas toujours, les humains excités. 

    D'autre part, on remarquera que la domination est légitimante des deux côtés du manche, alors que les forces qui sont d'action et de réaction sont bien égales quand elles s'annulent en un point d'équilibre qui, décrit, se trouve une image du réel et c'est bien ce qu'on veut. L'histoire n'est pas l'étude de la méchanceté ou de l'oppression, sauf bien sûr si on a "un cadavre de nègre à vendre" suivant l'expression consacrée... 

    Voir le monde comme expression de forces est bien sûr amoral en un sens plus que nietzchéen sauf que l'étude des discours de légitimation associés, et surtout, de la totalité d'entre eux, devrait permettre de faire la part des choses. 

    Justifier un écrasement militaire au nom de l'essentialité inférieure non pas du dominé mais de l'assassiné mis en esclavage, quand c'est un discours produit dont les effets traversent les siècles et justifient d'autres esclavages sans guère de transformation sémantique véritable est un discours de légitimation dont la description froide doit pouvoir en faire ressortir les côtés "forcés", et on en revient à l'autre thème sous un angle capable d'éveiller le côté moral, dont il n'est pas question de nier ni l'existence ni l'intérêt. La force qui se manifeste peut fasciner ou exciter, elle n'en est pas moins motrice et productrice d'effets. La contempler lucidement est le devoir du sage. 

    Les conséquences de ce beau programme sont multiples et variées et devraient avoir un intérêt en bien des endroits. En particulier pour éclairer ce que peut bien vouloir dire l'historien trop subtil:  ces choses sont elles réélles et peut on appliquer à notre époque l'énergie logique et législatrice d'un Péricles à moins que nous n'en soyons, légitimation oblige, à jamais obligé de célébrer ce qui a une histoire, qui a été différent et qui pourrait changer si nous le voulions vraiment. 

    Je ne parle pas des considérations sur les grandes forces implicites qui meuvent l'histoire du monde, comme l'Esprit, la volonté divine ou la victoire toujours repoussée du prolétariat, sans parler du marché omniscient ou du pouvoir bourgeois de se reproduire: elles ne sont que d'obscures divinités foireuses évoquées par des prêtres qui se sont toujours moqués du monde, tout le monde le sait bien. 

    La seule force c'est la force elle même et encore, elle n'est rien que vecteur et son intérêt (comme concept) est d'être appliquée sur une certaine distance, c'est à dire à une certaine vitesse un certain temps, pour produire ce que j'appellerai des "étincelles", du feu, de l'action divisée par du temps, de l'ENERGIE, source véritable de tout ce qui se meut dans notre monde. 

    On introduira à ce propos le critère fondamental du choix de toute politique destinée à optimiser l'usage de cette énergie, et qui est de décider d'appliquer une force supérieure un court instant, ou bien une force inférieure pendant longtemps. Dilemme d'Achille et choix fondamental que tout être vivant applique sans cesse et en tout temps, image de l'option éternelle de la survie, il est essentiel à comprendre et à utiliser. Il caractérise et oriente, et constitue l'axe essentiel de toute description. On pourrait dire qu'il module l'axiologie, toute volonté orientée effectuant ce choix-là, toujours. 

    On pourrait dire que ce qui oriente ce choix est la situation essentielle de l'acteur, le petit rapide choisissant bien sûr ce qui va l'avantager. Mais qu'en sait on vraiment ? Le plus petit, humble et persévérant va travailler longtemps pour construire sa monstrueuse termitière... etc etc. L'histoire est d'abord diverse, et même si prise au hasard, les décisions sont d'abord des productions de forces qui s'affrontent et qui finalement "décide" du sort du monde, sa réalité. 

    Toute considération morale ou esthétique qui permettrait de se départir de la considération de ce calcul là dans l'appréciation de l'histoire est une distraction, un faux semblant, une tromperie et on vous aura prévenu. 

    On appliquera cette histoire d'énergie aux jugements actuels concernant l'Ukraine, avec toutes les stupides considérations qui concernent la victoire de l'Ukraine, jugée souhaitable ET possible, voire certaine, par un grand nombre d'experts télévisuels dont l'absolue bêtise et décrédibilisation passe en ce moment par un pic que je vous dis pas. 

    Tous les discours sur l'"histoire" que l'Ukraine gagnerait militairement du fait de sa "force", en fait de sa motivation nationaliste  (en plus, alors que celle-ci, proprement nazie est construite sur une "histoire" rien moins que troublée), très supérieure à celle d'une armée de moujiks dégénérés, alcooliques et barbares, est parfaitement ignoble et lamentable, indigne de cette civilisation prétentieuse qui ne mérite plus de survivre, et dont je souhaite la mort, voilà une conception axiologique déterminée... 

    Plus que jamais, la force brute, la vraie, va prendre ses droits, encore hélas. Mort aux cons... 

  • Les Natures, deux

    Après un brillant (...) essai sur "les natures" (1), il convient d'en faire un complément à partir d'une lecture édifiante (2), parlant de cette histoire d'arraisonnement qui semble marquer les bons esprits. Au passage, on conceptualise et cela est précieux, et bien sur délectable. 

    La métaphysique condamnable il faut le savoir, c'est H. LA métaphysique toute entière, l'occident étant coupable dés le début. Phénoménologie, destruktion, déconstruction, tout cela introduit un être antérieur au langage, hors de l'objectivité, destituant le fameux sujet transcendantal, nocif et inutile: "je suis un champ" dit Merleau Ponty. 

    En gros, le "maitre et possesseur de la nature" est un pêcheur (cartésien et donc condamnable) et il convient pour assumer sa modernité d'abjurer le crime, le sujet transcendantal devant être expié. La nature appropriée doit être libérée de l'homme et celui-ci réduit, la taille relativiste des crânes animistes étant une métaphore adaptée. 

    Naturellement, la chose est contradictoire, car la Nature sacralisée se trouve un grand tout, et là paf! On se retrouve avec l'hypostase holistique d'une métaphysique à dépasser: celle du tout précisément. En voulant faire la théorie du tout abandon, on "lâche prise" complètement, quitte, et oui, à se chier dessus. 

    Pourtant, le concept est plaisant, l'écologie est d'abord la pensée DES écosystèmes, l'holistisation n'apparaissant qu'à partir de la conception de la "biosphère", somme de tous ces petits milieux... Le fait est que dans le monde globalisé, on parle de la planète entière, alors que seules les zones tropicales trop peuplées seront rendues inhabitables, sans parler de la faute aux chinois, nombreux certes, mais localisés en Chine, ce qui ne fait pas le monde entier tout de même. 

    Cette contradiction, local/global, exprimée par le tri des ordures assumé personnellement, chacun doit prendre sa part, et c'est bien ce vieux kabyle débile, par ailleurs partiellement escroc, qui nous agite son colibri dans le trou de nez pour nous faire réfléchir... Cela veut-il dire qu'il faut s'ancrer dans son sol et faire la chasse au migrant? Non bien sûr, et là on danse, avec force roulade pour détourner le coup: le pauvre Latour est mort de ses dernières arguties à ce sujet. 

    On en vient à l'art: il existe un art des paysages, qui transforme, habille et peint en rouge, afin de remplir le rôle de l'art contemporain: "sensibiliser le public". 

    Il existe une littérature, le romantisme ayant été la première fois où l'on sortit de soi pour éprouver la vraie émotion: le sujet romantique échappe ainsi à lui même.

    On parlera "poésie" en différenciant "poesis" et "mimésis" (la fierté des littérateurs, et aussi des musiciens). La poésie c'est le pacte pastoral ancien, le "versus" étant le "sillon" du laboureur. Fallait le savoir. 

    On parlera alors d'écologie quand on accordera une valeur au naturel hors de toute utilité ou de tout service qu'on pourrait en tirer. Belle définition et on en vient à valoriser l'être suivez mon regard. 

    Pour persifler encore davantage, on dira que l'impuissance du sujet, à moins que cela ne soit son refus, à sortir de ce qu'il est, après tout, on ne se refait pas, et cela est logique, peut ne pas être si frustrant que ça. Que diable veulent tous ces sauvages, à vouloir à toute force se sentir exister en violant le principe de contradiction ? 

    Qu'en ai-je à foutre de ne pas être "dans" la nature, moi qui y suis assez dans l'orgasme, ou dans la souffrance, pour ne pas dire dans le plaisir infini des amours en tant que non pas "être" extérieur, mais "être" tout simplement, et puis il y a la musique. 

    Étrangement absente de la nature, elle est le summum de l'inintelligible et donc de l'extérieur et aussi du conventionnel : quelle est cette source ? Le pépiement d'un clavecin la décrit bien mieux... Plus que jamais, l'art suprême règne majestueusement sur les consciences troublées. 

     

     

     

    (1) http://francoiscarmignola.hautetfort.com/archive/2018/06/16/les-natures-6059917.html

    (2) https://www.actu-philosophia.com/michel-collot-un-nouveau-sentiment-de-la-nature/

  • Les variations Goldberg

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  • Les réinformations

    Alors que déferlent sans nuances les pires absurdités de la part des médias "officiels", ceux qu'on avait pris l'habitude de consulter régulièrement, la lecture du journal étant en fait le substitut offert par les lumières à la prière matinale (Hegel), mais plus maintenant (sigh!), il existe des moyens (sur l'internet) de disposer d'avis qui semblent éclairés (1).

    On y apprend ce qu'on subodorait, et qu'on redoutait.

    Par exemple, que tous les militaires qui dans leurs carrières, présentes ou passées, ont fréquenté les instances de l'OTAN, ont acquis "naturellement"  un gène particulier qui leur a fait perdre le sentiment essentiel de tout militaire qui se respecte, et qui est celui de l'instinct du chien de garde attaché à sa niche: la défense de SA nation. Promené trop longuement dans les lieux où puent des odeurs étrangères, en l'occurrence américaine, le clébard a changé de maitre. Il jappe alors dans ce qui lui semble à lui la bonne direction: contre l'Ukraine. Goya, Yakovlev, etc etc : l'horreur. Fasciné par la science militaire livrée nue à leur assentiment, les journalistes de toutes obédiences se proposent alors d'interdire de parole toute personne qui critiquerait les ganaches et nous voilà rendus à ce drame honteux et puant qui me désespère: mon pays livré à la gestapo et surtout, ce qui est le plus vexant, à la connerie, sans parler de la traitrise pure et simple.

    La réintégration de la France dans la direction de l'OTAN, menée par Sarkozy (et avec mon approbation, qu'est-ce que j'ai été con) a effectivement vérolé les généralissimes, ramenés tous au printemps 1940: nulle nuance et l'OTAN c'est bon, la Nation française a disparu, il faut des F35, c'est le seul moyen de vaincre. Le message, délivré à l'assemblée par un militaire de haut rang, m'avait ébranlé. Alors qu'il s'agit de logiciel dont les rafales peuvent être équipés... 

    Corrompus comme les autres politiciens, les responsables militaires des pays sans nationalisme ni souveraineté se couchent devant leur pâtée. Leur haine délirante et irraisonnée du russe ne s'explique pas autrement, et il suffit de le réaliser en pleurant pour enfin comprendre ce qui nous arrive. 

    Au passage on félicitera Badinter au Kosovo et Carcassonne en Afghanistan pour leurs propositions démocratiques faites à des peuples dans le malheur, mais bon on verra plus tard, c'était du temps des socialistes. On se méfiera des américains qui ont abandonné tous leurs alliés, en commençant par la Pologne, et en finissant par l'Afghanistan. 

    On finira par l'évidence: l'Europe unie contre la Russie est surtout maintenant gravement déstabilisée voire en voie d'éclatement, l'Allemagne étant en train de partir dans une politique qui va maintenant se préoccuper entièrement de ses intérêts, au détriment d'un couple imaginaire dont la femelle dépensière, que déjà l'on méprise depuis longtemps, pourrait bien se retrouver, comme d'habitude, battue. L'essentiel est ailleurs: l'Europe se déshonore par sa honteuse vassalité suicidaire qui ébahit le monde entier (2), et tout l'Occident se trouve déconsidéré définitivement. Haï dans sa puissance, il sera méprisé dans sa défaite, et la tristesse que l'on éprouve est infinie. 

    Au moins en est-on informé. 

     

     

    (1) Galacteros chez Castelneau https://www.vududroit.com/2022/11/guerre-en-ukraine-video-n-17/

    (2) Geopragma https://geopragma.fr/le-calme-avant-la-tempete/

     

  • les échelles de grandeur

    Pour être au clair des grandes unités. 

    Donc ronna et quecca (ronto et quecto) sont ajoutés ce mois-ci. 

    Rappelons nous que après péta, il y a "exa" ! (avant yotta et zetta). 

     

    Prefix Symbol Power
    quecca Q 1030
    ronna R 1027
    yotta Y 1024
    zetta Z 1021
    exa E 1018
    peta P 1015
    tera T 1012
    giga G 109
    mega M 106
    kilo k 103
    milli m 10–3
    micro μ 10–6
    nano n 10–9
    pico p 10–12
    femto f 10–15
    atto a 10–18
    zepto z 10–21
    yocto y 10–24
    ronto r 10–27
    quecto q

    10–30

     

  • Les europes

    La charge la plus terrible contre l'Union Européenne qu'il m'a été donné d'entendre est celle-là (1).

    On commencera pas le plus simple: les deux guerres mondiales ne furent pas le fait des nations mais de la volonté impériale européenne, assumée tour à tour par la Prusse, l'Autriche Hongrie, puis l'Allemagne nazie. Nous voilà maintenant dans une "union" qui est d'abord une nation en devenir, empire attrape tout vorace mais soumis à un maitre qui le manipule. Il n'y a pas l'"empire", mais un méta-empire... 

    Car même le nazisme n'est pas un nationalisme, mais un racialisme, auquel voulaient se rattacher tous les sous hommes dévoyés belges, français ou ukrainiens. Un racialisme impérial, qui voulait "une" Europe. Poussée aussi par des milieux patronaux internationalisés dans toute l'Europe, la collaboration avec l'Allemagne nazie avec comme justification la lutte finale contre le communisme, fut suivie après la victoire américaine par sa continuation directe dans un cadre libéral et démocratique, mais avec les mêmes objectifs : construire un empire dominé par une oligarchie qui commence par abolir les nations afin de gérer commodément la question sociale. 

    A ce propos, vient ici toute l'argumentation antieuropéenne sur le concept de "réforme" dont la signification est précisément celle de l'abolition douce des programmes sociaux trop généreux, santé, chômage et retraite accordés trop généreusement lors des périodes de communisme trop menaçant. "Au nom de l'Europe" au double sens de "je décide" et "j'ordonne" devient le prétexte et la justification de la fameuse réforme. 

    A ce propos, on rappellera toutefois que l'assistance sociale ne fut néanmoins pas déconstruite dans tous les pays d'Europe. Italie et France, paralysées par ses usages, la démagogie nécessaire pour échapper à l'extrême droite honnie et aussi la corruption sensible de ses populations on accumulé des dettes effroyables rendues possibles par le par ailleurs excessif excédent commercial allemand. L'Europe ici ne s'est justifié par rien, son développement n'étant qu'assujettissement par la bourse (...) et mise en esclavage volontaire. 

    Cette histoire des nationalismes à déconstruire pour construire l'Empire, en fait une nation européenne fictive car personne n'en veut, à part les européistes, centristes corrompus liés aux grandes industries internationalisées, c'est-à-dire dominées ou capitalisées par l'Amérique esclavagiste. 

    Contradictoire dans les termes l'idéologie identitaire européenne nationaliste, pourtant officiellement ennemie des nationalismes, projette un désir collectif basé sur la soumission de pays en développement (ou en voie de sous développement, ce qui revient au même, voir la France ou l'Italie) envers des subventions ou des capacités d'emprunt hors limites. Le voilà le "désir d'Europe", la voilà la "souveraineté européenne" désormais affichée sans mystère par un Macron.

    Il est paradoxal, et pourtant en fait assez naturel que ce désir d'une Europe économique globale, sans frontières, pour un libre échange qui n'oublie jamais d'être aussi transatlantique soit le fait de "socialistes" en fait cette partie du catholicisme saisi par le social quand il a cessé de croire en Dieu. Il n'avait pas abandonné son désir réactionnaire d'utiliser le religieux pour défendre l'Etat, cette fois transformé en nécessité impériale: le  moralisme effréné et hypocrite des salopards vient de là.

    Schuman le démocrate chrétien, vota les pleins pouvoirs à Pétain, fut président du conseil après l'indignité nationale et signa tous les traités. Monnet, lui fut simplement américain, d'ailleurs on a dit de lui que "pour un américain, il n'est pas tant que ça anti français" (Burin des Roziers), De Gaulle l'appelait "l'inspirateur". 

    Car les pères fondateurs eurent des origines peu pures... 

    On parlera aussi du ministre des finances de la rupture mitterandienne avec le capitalisme, qui s'illustra à la commission européenne, celle qui géra, avec l'entregent que l'on sait mais non sans aides, la crise yougoslave. 

    On parlera de ses successeurs portugais ou luxembourgeois corrompus, et bien sur de Wanda, la hyène putride, qui acheta les vaccins et déclara la guerre. Lancée sans concertation ni réflexion contre la Russie au nom d'un moralisme ukrainophile immotivé, l'Europe c'est, et comme toujours... La Guerre !!! 

    Revenons à la question sociale. À ce sujet, nul ne peut douter que cette fameuse question, en fait celle du gouvernement socialiste ou communiste qui en découle et qui en profite pour instaurer ses funestes directions économiques fondamentalement inefficaces, ne put être réglée sans habileté. La lutte contre la révolution soviétique fut acharnée et finalement victorieuse, mais par abandon pour faiblesse de la part de l'adversaire. Nous voilà alors avec une Russie "misérable", punie par dix ans d'humiliations avant la venue de Poutine, et la réinitialisation de la lutte séculaire.  Cette fois, l'adversaire est debout, affirme sa souveraineté et sa force militaire restaurée, et surtout est un exportateur de premier rang de toutes les matières premières dont a besoin l'Europe. Le grenier à hydrocarbures et  à engrais d'une Europe logique, celle dont les USA veulent absolument empêcher l'avènement. 

    Pour le bien de l'Europe, en fait au nom de ses intérêts, l'Amérique gère la géopolitique eurasienne. Commode pour éviter la désastreuse gestion impérialiste soviétique, l'hégémon est devenu une gestion impérialiste ruineuse. Quel sera le nom du général Russe qui investira en Europe ? Marshallovsky ? 

    Le Kosovo.

     Scandale absolu, l'histoire de Haschim Thaçi, le criminel de guerre mis au pouvoir par les USA lors des accords de Rambouillet et démissionné seulement en 2020 pour passer devant la justice internationale est absolument révoltante. 

    Un état mafieux crée de toutes pièces pour de sombres manipulations géopolitiques au coeur de l'Europe gérée par les US et reconnu par l'Europe aux ordres. Plus que jamais soumise aux USA, l'empire "nationaliste" européen a une nouvelle fois failli à instaurer un fédéralisme respectueux des nations (c'est toute l'histoire de la destruction de la fédération yougoslave, puis serbe) au nom de son incapacité et de son hypocrisie.

    L'histoire de l'Ukraine est la même: on privilégie l'état mafieux fragile et dominé arraché à un empire décomposé... Cela car c'est l'intérêt des USA, sa domination sur l'ouest de l'Eurasie se devant de disposer de bases militaires et de contrôles direct des régions centrales, ici les balkans et bientôt l'Ukraine, c'est en cours quoi qu'il arrive à moins que. 

     

    La conclusion

    À la faveur de la guerre en Ukraine apparait ainsi la nécessité absolue de la destruction de l'échafaudage hypocrite et bancal et d'ailleurs ruiné qui a nom "Union Européenne". Monnaie de singe et construction impériale bidon doivent disparaitre de l'histoire, pour permettre aux nations d'y entrer à nouveau. Le plus tôt sera le mieux. 

    De ce point de vue, ainsi et quitte à reprendre les pires interprétations imaginatives des pires propagandistes pro russes, je dirais que les objectifs de Poutine (démilitarisation, dénazification et neutralisation) concernaient non pas l'Ukraine, mais bien l'Europe elle même. De mèche objectivement avec les US... Car ceux-ci, en tout cas d'après un rapport secret de la RAND corporation étant affaiblis par le covid, doivent phagocyter l'Europe (attirer ses talents, ses capitaux et aussi son industrie) en la ruinant. Ayant consommé tous leurs armements peu nombreux, couteux et fragiles, sans industrie de défense à l'échelle capable de produire des munitions qui n'existent pas en stock, les européens vont s'effondrer sous le poids de leurs terribles et cruelles sanctions, étant réduits à abandonner l'Ukraine à son triste sort. L'échec militaire, idéologique et diplomatique est entier et aura les conséquences auquelles on doit s'attendre. 

    L'histoire de l'Europe vient de s'infléchir. 

     

     

    (1) Interview d'Olivier Delorme https://www.youtube.com/watch?v=AYPOHC1_9TM

  • Les émissions

    Le défake en général, toujours abominablement fécal est en fait une référence, les informations "redressées" n'étant que faux arguments pour un jugement de valeur truqué qui justifie l'odeur de la mauvaise foi, méphitique et méthanière. 

    On a lu (1). 

    Bon la France émet 0,8% des émissions totales de CO2  (300 millions de tonnes), argument repris par l'extrême droite pour ne rien foutre sur le sujet... Tout est dit, il faut déféker, allons y. Deux contre tirs de batteries, à se pincer pour leur médiocrité et leur connerie. 

    1) il faut compter les émissions importées et exportées. À part qu'on ne sait ce que cela veut dire précisément, à part qu'il convient sans doute d'augmenter le score français de ce dont les citoyens ont consommé de biens dont la production faite par d'autres a émis de CO2  et aussi sans doute du CO2 produit par les biens qu'on a exporté. Tout compte fait, cela double notre empreinte carbone, en baisse depuis 2005: 1,6%. Dérisoire et stupide, le chiffre confirme donc la chose: la France ne compte pour rien dans le réchauffement de la planète. Les petits trous du cul paniqués qui roulent à l'électrique ne font que se masturber pour rien. 

    2) Il faut compter par tête. Les 300 000 quataris sont champions du monde de la culpabilité et les chinois et indiens, vrais responsables de la catastrophe faute de se ligaturer trompes et canaux déférents en bouffant ce qu'on leur a produit grâce à nos progrès en chimie, ne comptent pour rien. Hypocrite et débile l'argument de la responsabilité par tête (plus on est productif alors qu'on diminue notre production, précisément grâce à notre productivité, que les enfoirés de pisseux imitent en nourrissant leur pléthore de lardons, plus on travaille donc, plus on est "responsable").

    Bref, la responsabilité du "par tête" tient à notre organisation collective, alors que l'irresponsabilité individuelle de la démographie galopante, obligeant à une organisation collective ultra polluante, lui est inférieure. Les deux responsabilités sont pourtant incomparables, l'occidentale étant vertueuse et modérée, l'orientale malorante et délirante, et effectivement cause directe des émissions du fait de leur propention à imiter le mal dans des volumes très supérieurs.

    Je refuse donc absolument l'accusation et le proclame, chiffres produits par les tarés écologistes que je méprise et conchie   au passage: nous ne sommes pour rien dans ce drame. Il faut nous débarrasser des écologistes et de tout ce qui ressemble à l'écologie ! Mort aux cons ! 

     

    https://www.tf1info.fr/environnement-ecologie/pollution-1-des-emissions-mondiales-de-co2-dioxyde-de-carbone-dues-a-la-france-pourquoi-cet-argument-a-des-limites-2238674.html(1) 

  • Les manières de dire

    Le ministre hongrois de la Justice accuse l'UE de transformer le conflit ukrainien en problème mondial

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  • Les éditorialistes

    Marianne du 3 novembre 2022. Y éditorialisent Jacques Julliard et Emmanuel Todd. Et d'autres. 

    Julliard

    Merci le pluralisme et commençons par Julliard. 

    Le "Poutinien" se reconnait à ce qu'il parle d'une Russie incontournable et de négociations inévitables. Or alors que négocier en 45 est normal (il n'y eut aucune négociation, mais une capitulation sans conditions aucune), le faire en 41 c'est collaborer, car la lutte se fait jusqu'au bout.

    Contradictoire et débile au dessus d'un point godwin inapproprié: la Russie a l'arme atomique et le point de vue exprimé mise tout sur un coup d'Etat en Russie mené par les services américains, on espère personne d'autre car sinon la situation resterait la même... Un gros con, d'emblée, et pour toujours. 

    On continue: Poutine en 2022 ressemble à Hitler: cynisme, mensonge, cruauté froide et au bout du compte barbarie. Quelle horreur, le diable en personne! La merde gluante qui exsude du porteur de ce jugement conjugue bêtise, superficialité, aveuglement et pour finir une horrible, désespérante et puante connerie. En fais-je trop ? Et lui ? 

    La question de l'identité de l'agresseur. Le poutinien croit que l'action a pour auteur celui qui en profite et donc ce sont les USA, et l'OTAN qui s'est reconstitué. Mais c'est absurde, car en fait ce sont les membres de l'OTAN plus que les USA qui en ont le plus besoin et qui le montrent. Mieux: ce jugement rend impossible toute condamnation "morale"...

    La merde gluante qui exsude de ce jugement... etc. 

    Seuls vrais financiers et dirigeants de l'OTAN dont ils contrôlent armes et stratégies depuis toujours, les américains imposent à l'Europe son asservissement à leur stratégie hégémonique et au détour d'une guerre quasiment imposée, ruinent le modèle économique d'un concurrent dont ils tuent l'industrie par les armes (le sabotage de Nord Stream 2) en imposant que leurs vassaux paient, enfin. 

    Car le poutinien se croit gaulliste il n'est que maurassien...  Car De Gaulle fut le plus fidèle allié des Américains pendant la crise de Cuba et que l'antiaméricanisme est le socialisme des imbéciles... Le pire: le poutinien relativise les droits de l'homme et observe que le camp des dictatures se constitue. 

    Les droits de l'homme dans une Ukraine corrompue devenue une impitoyable dictature gérée par des mafieux nazis sont évidemment une chose à défendre. Organisée par l'Amérique, cet état voyou terroriste ne le cède en rien à l'Afghanistan qu'on vient d'évacuer, avec l'assentiment de De Gaulle bien sûr. Quant au socialisme des imbéciles on s'en souviendra, pour qualifier à jamais le socialisme du monsieur, celui des gros enculés de connards mitterandiens de la "deuxième" gauche. 

    La merde gluante qui exsude de ce jugement... etc. 

    Pas si vite ! Si le camp des dictatures se renforce c'est qu'il y a partout une aspiration aux libertés ! Héroïques iraniens ! Salut à ces martyrs de la liberté ! Le poutinien n'a pas la clairvoyance face au monde en train de se faire... 

     

    Le poutinien t'encule sale merde ! Il souhaite l'écrasement des larves dans ton genre et la disparition de ton monde, qui a cessé d'avoir le droit d'exister. Crève salope ! 

    ... etc. 

    Nous sommes le 10 Novembre et le gros fat continue: avec Poutine, "un Adolf Hitler a surgi"... En sort une Europe réconciliée qui existera grâce à lui... Alors que déjà ruinée, l'Allemagne se débat lamentablement, exige qu'on lui donne du gaz, et surtout ignore et méprise ouvertement la France et Macron, on ne peut qu'être surpris de ce qui apparait comme du gâtisme. 

    Todd 

    On passe à Todd. Le contraire. Le peuple de ceux qui mélangent esprit bisounours et vénalité a un diable: Poutine.

    Mais ce n'est pas Poutine qui va violer la bourgeoise, c'est l'histoire ! Celle des armes, des ouvriers qui les fabriquent, des soldats qui meurent, du 49.3 contre Poutine... L'inflation arrive. 

    Quelle confusion ! Quel pessimisme ! Quelle obscurité ! 

    On continue avec un débat avec Olivier Roy et Julia de Funes (...). Roy est l'homme de l'islamisation de la radicalité un artiste et on débat d'"identité". Ecartelée entre ce qui est commun à beaucoup et propre à un, la notion rien moins que bizarre, est selon Roy nulle en ce que chacun ramenant son soi dans le collectif, il ne reste rien au point que chacun se croit en minorité, l'identité étant elle chétive de la solitude. Au point que même les adeptes du grand remplacement se voient minoritaires, déjà... Quand à la brave dame, petite fille de, elle se réfugie dans l'universalisme des droits républicains, ce qui est l'identité la plus vague qui soit, pouvant aller même jusqu'aux confins du monde ! 

    Reprenons tout depuis le début: l'identité est incluse, et se trouve effectivement être un résidu, mais constituant, c'est-à-dire ce qui permet de souscrire et d'accéder à l'identité nationale avec quelque chose à donner. Nul ne peut se résoudre à se soumettre à la volonté nationale sans l'avoir préalablement déclaré. Né quelque part, avec une histoire familiale, l'identitaire, acteur de l'histoire grâce à la nation, se doit de réaffirmer dans le national ce qu'il a renoncé à exprimer seul, ou dans une autre nation. S'il n'est qu'homosexuel, par exemple, et bien qu'il nous dise que cela n'est pas grave et qu'il est minoritaire doté de droits et libre de son corps ! 

    L'aporie identitaire se résoud donc dans celle du don individuel déclaré à la collectivité volontaire et agissante. Elle est donc double, privée et publique et ce n'est que la publique qui permet de maintenir la privée. 

    Où est le problème ? 

    En passant voici la carte des lignages patrilinéaires du monde (en rouge) l'explication de la guerre des mondes: 

    Capture d’écran 2022-11-11 à 16.48.30.png

     

     

  • Les indécences

    L'accusation de "récupération politique" à ce qui regrette la non-application de la loi à l'assassin préalablement au crime, ce qui aurait évité le drame fut largement reprise par le gouvernement. Le premier ministre (la crevette grisonnante à langue de bois qui nous sert de) utilisa plusieurs fois, envers divers opposants, le terme d'"indécent". 

    Le comble de l'ignoble au sujet de cette indécence fut pourtant bien la qualification par le garde des sceaux du cercueil d'une petite fille assassinée de "marche pied politique". C'est celui qui dit qui l'est: indécent. Voire plus. 

    Qu'est-ce que l'indécence ? C'est l'obscène: le lien avec le côté sexuel du crime est implicite, en arrière plan, comme une sinistre menace sur ce qui révèle le crime. Mais c'est surtout la métaphore pour ce qu'il ne faut pas dire, à cet instant.

    Pourquoi ne faut-il pas dire cela, au point que cela confine à l'obscène? Parce que cela dévoile ce dont on ne peut parler: le non renvoi de personnes dont la justice demande à ce qu'ils soient renvoyés. Obscène ? Certes: en France, la loi n'est pas appliquée et cela a des conséquences graves pour les personnes ordinaires. Le dire est obscène. Effectivement. 

    Bon, dans le cas qui nous occupe, l'OQTF (obligation de quitter le territoire français) n'incluait pas l'obligation de le quitter immédiatement. Qualifier d'obscène un tel jugement addressé à un futur criminel est il indécent ? oui. 

    En cela, les accusations d'indécence sont parfaitement justifiées. Cela fait-il de moi un macroniste ? Pas vraiment. 

    En parlant de macroniste, Macron lui même aurait (parait-il) réussi à affirmer successivement deux choses: d'abord que la moitié des crimes en ile de France étaient dus à des étrangers, puis, qu'il ne pouvait être fait de lien en criminalité et immigration. Montrer et cacher successivement son sexe en public est-il indécent ? 

    Mais l'indécence a d'autres aspects, tous liés en fait à célèbre comparaison entre paille et poutre dans son oeil et dans l'oeil du voisin. Tout est à moi et ce que tu as, tu me le donnes. Cette univocité scandaleuse est souvent revendiquée au titre de la sincérité de l'engagement : demander moins serait émettre un doute quand à la véracité de son combat, dont l'absolu ne peut souffrir de limites.

    Exiger que tous les policiers de mettre en genou en terre pour célébrer l'étranglement avec son genou d'un drogué qui se débat est doublement indécent, voire obscène. 

    Interdire à la Russie de vendre ses engrais par la route utilisée par l'Ukraine pour vendre des grains, non pas aux tiers monde mais à l'Europe pour payer ses dettes est doublement indécent. S'attaquer aux navires de guerre en charge de sécuriser cette route est indécent, refuser absolument qu'en retour la Russie interdise tout ce trafic là est indécent encore plus, à la puissance on pourrait dire. La dénonciation américaine de la rétorsion est ainsi de cet ordre.

    Bombarder des zones civiles, une centrale nucléaire et un barrage possédé par son ennemi en affirmant que c'est lui qui le fait est indécent aussi. L'Ukraine, ses dirigeants, l'Amérique, les états et médias occidentaux sont affreusement indécents. 

    Déboulonner dans toute l'Europe de l'est les statues de tout russe héroïque et interdire l'étude de Dostoievsky et Tchaikovsky tout en célébrant encore et encore le très cool organisateur du pogrome de Lvov, nazi déclaré, fondateur de la nation ukrainienne est affreusement indécent. 

     

     

     

     

  • Les discours de Poutine

    Diabolisé au point qu'émettre un doute sur l'inéluctable victoire de l'Ukraine revient à se faire qualifier de "pro poutine", et et naturellement de "collaborateur", le pouvoir russe étant (évidemment) hitlérien au sens de la volonté (louable) de ne pas, à aucun prix, refaire "Munich" (on en avait parlé), Vladimir Vladimirovitch Poutine parle longuement au monde, théorise le présent et le futur, et pourquoi ne pas l'annoncer dés à présent, est en train de gagner une guerre décisive contre l'alliance américano européenne, et en fait contre l'Amérique elle même, l'Europe impériale donneuse de leçon au monde n'étant elle même qu'une zone vassalisée réduite à l'impuissance et surtout à la misère, exploitée, trompée et ruinée par son protecteur.

     

    D'abord la cause racine de la chose: 

    """

    L’effondrement de l’Union soviétique a bouleversé l’équilibre des forces géopolitiques. L’Occident s’est senti vainqueur et a déclaré un arrangement mondial unipolaire, dans lequel seuls sa volonté, sa culture et ses intérêts avaient le droit d’exister.

    Aujourd’hui, cette période historique de domination sans limite de l’Occident sur les affaires mondiales touche à sa fin. Le monde unipolaire est relégué dans le passé. Nous sommes à un carrefour historique. Nous allons probablement vivre la décennie la plus dangereuse, la plus imprévisible et en même temps la plus importante depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. L’Occident est incapable de diriger l’humanité à lui tout seul et la majorité des nations ne veulent plus le supporter. C’est la principale contradiction de cette nouvelle ère. Pour citer un classique, il s’agit en quelque sorte d’une situation révolutionnaire – les élites ne peuvent pas et les peuples ne veulent plus vivre ainsi.

    """

    On pourrait dire que le discours est un peu injuste: la période a aussi coïncidé avec l'extraordinaire développement de la Chine et mieux, avec son installation comme principale puissance commerciale et polluante. 

     

    Et puis la conséquence: 

    """

    Cela exclut toute possibilité d’abus dans une nouvelle infrastructure financière mondiale. Elle permettrait d’effectuer des transactions internationales efficaces, bénéfiques et sûres sans le dollar ou l’une des monnaies dites de réserve. C’est d’autant plus important, maintenant que le dollar est utilisé comme une arme ; les États-Unis, et l’Occident en général, ont discrédité l’institution des réserves financières internationales. D’abord, ils l’ont dévalué avec l’inflation dans les zones dollar et euro, puis ils ont pris nos réserves d’or et de devises.

    """

    La menace est directe et effective: le pétrodollar c'est fini. Ou du moins cela va commencer, en toute logique, à finir. 

     

     

    (1) la rencontre de Valdai 27/10/2022  https://www.youtube.com/watch?v=6Ob2pYh60vw

    (2) le  discours par écrit https://lecourrierdesstrateges.fr/2022/10/28/guerre-dukraine-point-au-jour-247-vladimir-poutine-dit-explicitement-que-le-regne-du-dollar-est-termine/

  • Les démocraties

    En lisant et relisant les diverses biographies et études sur De Gaulle, le phare éteint de notre temps, on se prend à rêver sur sa constitution, sur la démocratie et sur ce qu'on entend par là. 

    Un tyran ? 

    Mais d'abord sur le fait que pour De Gaulle lui même, les choses n'étaient pas si simple ou plutôt l'étaient trop: l'accusation de sa "forfaiture", c'est-à-dire de sa dictature, qui lui colla à la peau et provoqua, ne nous leurrons pas, sa chute, reste l'aporie de celui qu'on accusa justement non pas de tyrannie, il ne fut en aucun cas un tyran, bien au contraire, mais d'autoritarisme dans un sens spécial. 

    Toute la question tient au statut du débat contradictoire en démocratie quand les camps qui s'affrontent, radicalement dénonciateurs de l'incapacité ou de la vilénie adverse, ne peuvent qu'être défaits par la majorité ou la coalition qui les paralysent, sans pouvoir jamais être ni reconnu ni accepté, sans que leur silence ne puisse être acheté que dans les sous terrains des idéaux absolus, que rien ne doit entacher.

    De même, les conflits sociaux, qu'ils soient liés plus ou moins aux politiques, se traduisent toujours par des confrontations dangereuses et paralysantes, que l'Etat se doit de traiter avec plus ou moins de moyens, les choses se résolvant la plupart du temps par de grandes dépenses, passées silencieusement et seules occasions de défier les redoutables gardiens du trésor, seulement réduit au silence de cette manière et à ces moments là.

    Ces deux types de conflits étaient rejetés essentiellement par De Gaulle et la constitution en porte la trace: toute la question de la décentralisation, de la participation ne sont que des moyens de détourner le problème et de ne pas considérer une possibilité, un trou de souris qui pourrait exister entre cette forme magnifique, proprement gaulliste, d'exercer le pouvoir avec hauteur, ne considérant la discussion que comme source d'information pour la décision solitaire, une sorte de fuhrer prinzip catholique ou le rapport de force ne peut être qu'une défaite provisoire, et la gangrène horrible du partage du pouvoir entre partis coalisés, se marquant coup après coup sur les thèmes généraux de leurs propagandes respectives chacune dotée d'un coupon percé à chaque avancée et âprement comparé à chaque round au cours de déjeuners dans de secrets restaurants dont bien sûr les tenants de cette démocratie là sont bien les seuls à pouvoir manger à tous les sens du terme.

    Le pouvoir des partis tout en permettant aux votants des scrutins de liste de pouvoir faire leur choix dans la complexité de convictions subtiles permet en fait de les exclure absolument des vraies décisions. Toute la réflexion institutionnelle de De Gaulle porte sur la haine absolue de ce type de gouvernement à l'oeuvre pour les malheurs de France pendant toutes les périodes où le général n'était pas au pouvoir... 

    Le pouvoir "royal" gaulliste rend publiques les décisions solitaires, qui peuvent être expliquées gravement, voire mise aux voies dans de grandes consultations. Y a-t-il une autre voie? 

    Participatif ? 

    L'aporie, qui ne fut pas résolue par le général, jusqu'au bout dans un rêve de soutien explicite du peuple au roi, resta attachée aux institutions de la Vème république, qui bien qu'excellente, donna lieu à des exercices variés de suivi de l'histoire qui se fait: des cohabitations répétées et dans tous les sens, pour finir par un durcissement dangereux de son mécanisme: l'alignement de la présidentielle et des législatives que seule une motion de censure pourrait perturber pour le bonheur d'un mi-mandat à la française, renforce à un point inouï les prérogatives du président, désormais seul à décider de tout, l'assemblée et sa majorité qu'elle soit absolue ou relative n'étant qu'un terrain de hurlements inutile: seul le gouvernement fait la loi et préfèrera ne rien faire plutôt que de composer, l'humeur du président prime. 

    Celui ci, acculé, ne peut lancer que des consultations "participatives" comme l'ignoble et ridicule, mais parfaitement réussie "consultation citoyenne" qui lui a permis de tirer un trait sur les 23 éborgnés par la tchache aux pécores, il y en aura toujours assez pour faire des selfies avec un Kardashian, le personnage n'étant en fait que cela...

    Sans rire, la démocratie "participative" resterait l'alternative intellectuelle aux maux de notre imparfaite constitution. Ceci alors que le conseil économique et social, imposé par la constitution et qui comme le Sénat ne sert strictement à rien et cela encore moins depuis la funeste et définitive marque de mépris de Mitterand que constitua la nomination de Georgette Plana.  

    Instances de débat et lieux où pouvaient, dans l'esprit de la constitution, se poser les grandes questions qui auraient été posées avec gravité au parlement ou même au peuple, ils furent méprisés et ignorés et surtout laissés inactifs, par tous les gouvernements et toutes les oppositions. Participatif ? Quand le pouvoir n'est pas là, et qu'on ne peut le renverser, pourquoi vouloir protester ? Quand on ne proteste pas, on murmure sans échos, on approuve sans cesse. 

    Car le "débat" est d'abord protestation, injonction à démissionner, révolte, expression de la dénonciation, accusation. On pourrait remarquer à l'occasion que les demi-mesures du Sénat, alimentées par des rapports et des interrogatoires nombreux et polis n'ont pas non plus grande influence, sinon de borner la capacité à changer de constitution que ce soit pour le pire (on ne s'opposa pas au chiraquien principe de précaution) ou le meilleur (le retrait du mot race de la constitution, ou pire, l'inscription du droit à l'avortement) ou même ce qui n'a d'autre fonction que de passer le temps (les mesures liées au rétablissement partiel de la proportionnelle)). 

    Et puis il est ensuite, et cela pour beaucoup de membres de la représentation nationale, projets concrets à mettre en oeuvre dans un cadre politique "orienté". Ces projets peuvent se situer à l'intérieur de volontés politiques larges reprises, nécessité politique aidant, par des ensembles politiques différents (la transition énergétique, le contrôle de l'immigration, la construction européenne) et des formes particulières proposées de la loi peuvent s'appliquer pour exprimer tendances ou sensibilités de ses ensemble politiques. La prise en compte de ces propositions, leur acceptation sous forme d'amendements au lois discutées par la majorité parlementaire constitue l'essence et la matière même de ce qui justifie l'expression "démocratie" au parlement. Ces acceptations, éventuellement âprement négociées peuvent donner lieu indépendamment des appareils, à ce qui fait l'utilité des délibérations : la critique dit "constructive" ou "anti iditiotie" qui fait la force des démocraties.

    Mais pour cela il faut accepter un point fondamental, et qui est l'existence d'un autre à la fois ennemi (il n'appartient pas à "mon" clan) et respectable car porteur d'une parole ou d'un acte utilisable pour "mon" projet. 

    Le principe premier du politique, même celui retenu par un De Gaulle, est le refus de ce point fondamental, qui subordonne tout le respect attribuable à l'intelligence de l'action à l'appartenance "tribale" au camp politique partisan, l'appartenance au camp adverse étant brevet de traitrise, de bêtise et de vilénie. Cela étant encore accentuée par le fait que la tribu n'a d'autonomie que ce que le souverain en personne lui attribue. 

    Autoritarisme ?

    En l'absence de considération du point fondamental en question, et donc de possible négociation sur les thèmes à travailler, et de traduction dans les faits, c'est-à-dire dans la loi, de ces participations, il n'y a plus que rapport de force vicié et conflit stérile à l'extérieur de la majorité en charge. Il n'y a plus de possibilité de participation collective qu'à l'intérieur des appareils, qui reconstitue à l'intérieur de leur collectifs la discussion nécessaire, avec la possible complète absence de celle-ci, si l'appareil lui même unanime ou mal constitué n'a pas pu se structurer politiquement, ou s'il est considéré lui même méprisable, car composé d'affidés incompétents, manipulés ou soumis. 

    Les 5 ans de la première mandature Macron furent de ce type, retirant tout caractère représentatif ou démocratique au parlement français, honte du monde occidental. Une bande de kapos téléguidés, refusait tout droit à la parole à l'intérieur et à l'extérieur d'une camarilla de zombis godillots muets et stupides. 

    La deuxième est à peine différente: paralysée par des arbitrages qui ressemblent à de la compromission, les votes bloqués s'enchainent: l'activité parlementaire se réduira à des discussions financières, les seules qui autorisent cette procédure. 

    De part et d'autre des discours de haines, ne se manifestent que les démagogies et surtout l'inconséquence complète et le hors sujet moraliste complet: les débats ne portent que sur l'intention incontournable et vitale de mettre fin à toute pauvreté par la subvention illimitée sensée telle le "quoi qu'il en coute" covidien, vivre éternellement sans travailler en faisant des dettes. Se départir de cette politique est bien évidemment impossible, le 49-3 étant invoqué systématiquement pour diminuer de quelques pourcent le fardeau, ce qui sert d'opposition à la république en majesté, voulant instaurer le paradis sur terre immédiatement avec l'argent des riches. 

    Que la conception gaulliste semble réaliste, inévitable et convaincante ! Un peuple de veaux, une société de merde et des cris d'enfants inconsistants et stupides, gérés par des mémés imbéciles. 

    Au centre de tout, le rapport mystérieux qu'entretiennent tous les grands hommes politiques avec l'Etat, dont Necker disait: "Le Pouvoir Exécutif est la force motrice d’un Gouvernement, il doit agir comme la nature et par des moyens visibles et par un ascendant inconnu." Seule entité pivot pouvant servir de référence, à la fois invisible et puissant, il est le "stable" de toute politique, du moins quand on ne l'a pas trop sciemment affaibli. Par dela les droits et la liberté du peuple, l'Etat est ce qui assure l'avenir de la Nation, le peuple n'ayant pas le loisir de gouverner, mais seulement celui d'approuver le gouvernant. 

    On a donc les deux conceptions du gouvernement: la République qui s'établit par la loi, et la Société par le contrat. L'Etat et le "social" qui peut être soumis aux libéraux ou aux socialistes, alliés contre les communistes et aussi contre l'Etat. 

    Cet Etat qu'il soit "profond" ou assumé par le prince est essentiellement "paternel", au contraire de sa version providence, essentiellement "maternel" et réduit à l'assistance sans conditions. 

    ... 

    Contre la révolution

    Le problème entier et constant est au coeur de la réflexion "néo libérale" qui alimente aujourd'hui les complotisme de tout bord, après un siècle d'activités variées toutes issues de la catastrophique révolution prolétarienne, exactement de la même manière que 1815 marqua la volonté des peuples civilisés de mettre des bornes aux possibles révolutions. Cela tenu un siècle, exactement là où nous en sommes, De Gaulle est mort il y a 50 ans. 

    Que l'on parle de "grand reset" ou de "fédération européenne" ou même d'"ordre mondial avec règles", partout se multiplient les iniatives en occident pour pallier le déficit démocratique c'est à dire l'inaptitude grandissante des opinions occidentales à être capable de soutenir des gouvernements raisonnables. Discours publics débiles, et montée en puissance de pire que le communisme, le woke, que les gouvernement démagogiques vont avoir de plus en plus de mal à contrôler inquiètent. Un contrôle technologique des opinions devient nécessaire et la question de la symbolique du pouvoir, sur fond d'une disparition maintenant complète de toute espèce de religion institutionnelle basée sur les traditions se pose de plus en plus. 

    Une tendance: on cherche à s'unifier, c'est à dire à partager globalement un pouvoir qu'on ressent fragile. C'est pour cela que la "mono polarité" est tellement en vogue. Le prix à payer est supérieur à la simple disparition des libertés publiques, il pourrait bien être aussi la soumission des peuples et l'asservissement des cultures nationales. 

    On s'imagine donc pouvoir se donner des règles et instaurer un Etat "de droit", seul responsable de tout, car appliquant au grès des gouvernants anonymes, des "règles" forcément bonnes, seules justifications de l'autorité. Il faut comprendre que cette conception du pouvoir, d'ailleurs horizon de la modernité est une barbarie que nous connaissons  bien: elle est celle de l'empire, celui là même qui pour des raisons morales, c'est à dire individuelles, fut abandonnée pour le système chrétien: une institution enfin vraiment divinisée, n'utilisant les règles que pour s'organiser pratiquement pour éviter les délires, mais conservant en son sommet ce qui justifie la confiance pour toujours. 

    L'abandon de l'institution, de l'institué, caractérise le pouvoir moderne, qui détruit la vraie liberté, qui est celle du pouvoir des peuples sur eux mêmes. Il signifie la perte du souverain, celui qui peut décider en cas de circonstances extraordinaires, et donc préserver l'ensemble. Le monde actuel disparaitra dans les flammes, nulle règle n'éteint les vrais incendies. 

    Ce que je décris semble la vision royaliste du monde, peu ou prou mise en scène par De Gaulle lui même avec une constitution républicaine, aujourd'hui déguisée en contrat socialisant et dirigée par un caligula. 

    Plusieurs Poles 

    La conclusion doit adresser un autre domaine parfaitement connexe, et ressortant des mêmes réflexions globales. On parlera plus en détail des discours de Poutine se plaignant de l'unipolaire et demandant non pas l'organisation de la planète en pôles mais en nations souveraines respectées et respectables capable de justifier de leur différence et de la place qu'on doit accorder explicitement à ses intérêts légitimes. 

    Un discours similaire fut produit par Trump à l'ONU et avait évoqué la nécessaire indépendance et vertu des nations, à la foi souveraines et respectueuses des autres, expression d'une possible "démocratie" entre ce qui ne souffre pas de lois globale. Cette anarchie moralisée seule vocation d'une forme supérieure de civilisation ne signifie nullement gouvernement mondial ou autorité morale unique sanctifiée par une histoire ou une ancienne puissance devenue débile. Elle est tout simplement forme supérieure de l'humanité et se trouve proposée par deux hommes diabolisés mais profondément libres et respectables et auteurs tous les deux ensembles d'une proposition concrète au monde très au delà des stupides grognements des porcs progressistes. 

    Dialectique entre les libertés des Etats et la liberté des peuples, les unes soumises aux dictatures honnies de certain, les autres aux désordres débiles tout aussi honnis, la question de la démocratie, qu'elle soit entre Etats ou entre individus, reste posée: comment donner à tous par la liberté accordée et respectée, le pouvoir de parler et de participer au monde ? 

     

    Ecoutons Pompidou: "Gouverner c'est contraindre". Et aussi: "Gouverner, c’est faire prévaloir sans cesse l’intérêt général contre les intérêts particuliers, alors que l’intérêt général est toujours difficile à définir et prête à discussion, tandis que l’intérêt particulier est ressenti comme une évidence et s’impose à chacun sans qu’il y ait place pour le doute".

     

    De Gaulle: à ceux qui sont morts pour la France, sans que nulle loi humaine ne les y contraigne... 

    De Gaulle: je vais désormais aller à la pêche, et vous Yvonne, vous ferez frire les poissons. 

     

  • les anthropocènes

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  • Les bombes sales

    Le ministre de la défense russe, Sergei Choigu a téléphoné aux quatre ministres de la défense Français, Britannique, Turc et US pour les prévenir que l'Ukraine se préparerait à utiliser une bombe nucléaire "sale" dans le conflit en cours. 

    Ce mystérieux avertissement fut collectivement déclaré publiquement par ses destinations être un leurre, un mensonge et une duperie, voire même la préparation du lancement "sous faux drapeau" d'une attaque nucléaire en Ukraine.  

    On se proposera, en tant que pro-russe patenté, partisan de la ruine de l'Occident et de tout ce qui s'y rapproche, ennemi de l'écologie, du progressisme, du socialisme et de tout ce qui a nom "gauche", amoureux du son de la balalaïka et du grognement des ours, d'émettre une théorie évidente dont personne ne parle.

    D'abord l'appel mystérieux ne peut avoir qu'une réalité. Zelensky avait évoqué la chose en octobre 2021, et annoncé nécessaire pour se défendre si l'OTAN ne voulait pas de lui, de fabriquer des bombes nucléaires, ce que le protocole de Budapest lui interdisait. Connaissant sans doute un recoin oublié de l'ancienne Ukraine contenant certains déchets, possesseurs de déchets nucléaires du fait des centrales nucléaires qu'il exploite, Zelensky dispose de matières fissiles qui convenablement agencées peuvent constituer une source de pollution puissante, capable de montrer une exploitation militaire du nucléaire, et qui pourrait (communication maitrisée oblige) être attribuée aux russes. 

    La chose est donc possible et cela est le premier élément de la réflexion. Mis au courant par trahison (qui ne pourrait trahir en étant mis au courant d'une telle ignominie) les russes se prépareraient donc à gérer cette affaire, dont la composante "communication" est rien moins qu'importante, et prennent les devants à leur manière, en militaires habiles, épargnant la parole du grand chef... Que se profilerait-il donc ? 

    Mon humble théorie est que le lieu du stockage de la chose est identifié, et pourrait se préparer à être bombardé intensivement, provoquant par là même, en ce lieu-là, la pollution atomique à attendre. La gestion des conséquences de ce bombardement a-t-elle été initiée ? On pourrait l'imaginer, surtout si ce bombardement était atomique lui-même... De toute façon, la chose serait difficile à prouver dans un sens ou dans l'autre, dans le brouillard radioactif qui en résulterait. 

    Une autre possibilité est bien évidemment le leurre communicationnel, la "maskeritsa" totale, initiée par un ministre russe, et le plus sinistre, le plus chafouin de tous en plus... De quoi faire hésiter les occidentaux et ralentir l'offensive massive redoutée manifestement car elle pourrait mettre en danger la tête de pont russe sur la rive droite du Dniepr. 

    Si on supprime la volonté de détruire physiquement le lieu (identifié) de stockage de la fameuse cochonnerie, on pourrait imaginer un leurre communicationnel particulièrement retord (le mode de lancement du missile téléphonique étant particulièrement original) qui viserait à déstabiliser le pouvoir ukrainien lui même, une partie de ses élites n'étant pas mise au courant pouvant sombrer dans une paranoïa déstabilisante pour tout le système de gouvernement... Sans parler de la paranoïa issue de la révélation de la chose dont l'auteur devrait être identifié ou pas... De quoi faire ralentir la dangereuse offensive, également. Au minimum, il s'agirait d'une contre attaque préventive dans le champ communicationnel précisément, et destiné à ajourner ou à faire reprendre les bases de l'opération ukrainienne. 

    C'est d'ailleurs ce qui semble se profiler, les travaux des ukrainiens sur la question semblant s'arrêter, d'après les informations russes au courant de la chose par espionnage. Les solennels avertissements russes, exprimés à l'ONU, par les chefs d'état-major et même par les attachés militaires (la communication a été d'importance) ayant semble-t-il fait effet, certaines paranoïas ayant peut être été déclenchées parmi les soutiens militaires occidentaux eux mêmes. 

    On peut aussi imaginer encore plus vicieux, le coup étant un masquage par avance d'une possibilité gardée sous le coude en cas de trop grande réussite de l'offensive ukrainienne: un envoi aérien de saletés nucléaires (cela, les russes en ont à revendre) sur un point industriel qu'on accuserait d'être le lieu de stockage. Une variante du bombardement évoqué ci-dessus, dont on prépare à l'avance son opinion et les opinions mondiales de la possibilité. Le nouveau chef de l'opération spéciale est prêt à tout et prépare soigneusement la retombée du brouillard de la guerre avec toutes ses différentes possibilités. C'est d'ailleurs ce que proclament les américains et les ukrainiens qui bien sur nient absolument la chose.

    Mieux ! Laisser entendre que cela serait possible et un puissant dispositif de dissuasion par la négation, que les occidentaux, par leur rejet immédiat et unanime, interprétant explicitement la chose par cette solution-là, entérinent eux même, les andouilles, propageant dans leurs propres opinions une terreur émolliente ! 

    Dans tous les cas, l'ampleur de la tromperie dans un monde, et une situation, où l'activité d'espionnage, de trahison et de contre trahison est extrême doit être à son maximum historique depuis la 2ème guerre mondiale. Le pire de la communication frauduleuse et de la communication mensongère est là. Quel régal en direct ! 

     

    La réflexion longue, argumentée et ironique en (1) montre que le sujet valait le coup de l'examen... 

    (1) https://fr.topcor.ru/29006-uchenija-zaversheny-provokacii-sorvany-itogi-ne-nachavshejsja-oktjabrskoj-jadernoj-vojny.html

  • Les wokes

    On a lu (à toute vitesse) (1) 

    En gros le woke dans toute sa splendeur actuelle, présentée comme la religion chrétienne des premiers siècles, les persécutions en moins, on se dit d'ailleurs "dommage", à l'occasion. En gros, le woke est un phénomène religieux, au sens de volonté de l'imposition de rituels aux populations, la pratique de cérémonies collectives et de comportements purificateurs étant considérée indispensables à la propagation de ce qui est plus qu'une opinion (2).

    On pourrait remarquer que de profondes et larges remises en cause du simple bon sens, quand ce ne sont pas les concepts qui président à la cognition qui sont remis en cause pour assurer la propagation de la croyance en question, qui se solidifie "à la chrétienne", du fait de son invraisemblance. Le caractère énergétique de la poussée religieuse en question est en effet lié à sa violation des critères ordinaires de la vérité. 

    La possibilité de changer de sexe par exemple, est "intersectionnellement" liée à l'impossibilité de changer de race, le sentiment d'être femme ne pouvant, tout en le pouvant, se lier à celui de ne pas être noir, alors qu'on l'est. Les privilèges males ou blancs ne sont donc pas réversibles tout en le pouvant, par décision. L'affirmation de la présence trans se trouve donc indissolublement lié à l'affirmation possible du changement de sexe. Bref, tout ceci viole le principe de contradiction ET DONC nécessite l'abolition de celui-ci. La connaissance même doit ainsi être balayée, voilà l'affaire. 

    Je voudrais donc faire ici un petit résumé de ma conception des choses en évoquant les deux grandes découvertes philosophiques du XXème siècle, qui sont respectivement le concept de "construction" et le concept que faute de nom accepté, on est bien obligé de nommer (je me lance) "insularité du langage". 

    La notion de construction s'illustre de multiples manières mais la plus frappante d'entre elles est ce qui arrive au caneton de Konrad Lorenz, persuadé par l'instantanéité de son éclosion imprégnatrice que Konrad est sa mère. La maternité, plus l'appartenance zoologique est donc entièrement construite. À partir de là, il convient, philosophiquement, j'entends, de déterminer le sens précis qu'on peut accorder au concept de construction, en prenant garde, à moins de mettre en jeu le sens des mots et la solidité de la raison, de faire la part des choses, tout en acceptant certains phénomènes qu'il convient de décrire, précautionneusement, bien sûr. 

    La notion d'insularité du langage mise en avant par Simone de Beauvoir consiste à n'attribuer qu'à certains êtres le vrai pouvoir de parler d'eux mêmes en tant que ces êtres-là. Seule  une femme peut parler des femmes, seul un noir etc. À partir d'une remarque d'un bon sens qu'on peut qualifier de "féminin" (héhé) est pris le risque de nier la capacité langagière, et la possibilité de communiquer entre êtres différents. Seul un raciste peut parler du racisme, par exemple... 

     

    Les deux concepts sont les deux piliers du woke et en constitue les sous-bassements implicites, seuls des concepts fondamentaux stupides et dégénérés pouvant expliquer des expressions stupides et dégénérées au niveau où ils s'expriment de manière multiple et officielle actuellement un peu partout dans le monde occidental sous le nom "woke".

    On notera la référence au "bon sens":  à partir de choses évidemment admissibles "dans un certain sens", on peut donc vriller complètement. Cette constante de la condition humaine mérite réflexion mais il convient de faire attention: d'autres concepts se glissent dans la porte entre baillée: par exemple celui de l'impossibilité totale de produire des argumentations qui remettraient en cause ces choses. Dans ce cas, la question des persécutions reviendrait sur la table, avec toutes les violences dégueulasses que cela impliquerait. 

    Je ne ferai à cet égard qu'une remarque, en forme de cri: Ah ! Blandine ! 

    (1) Jean François Braunstein La religion woke 

    (2) John Gray : il est clair qu'il ne s'agit pas d'une tempête passagère.

  • Les destructions

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  • Les transhumains

    On a lu (1) et les définitions "recadrantes" sont bien intéressantes...

    Tout d'abord, il y a le posthumanisme, mot peu usité, mais qui a le mérite d'englober une part culturelle et une part technoïde, le "transhumanisme" mot bien connu mais ici bien recadré. 

    Le post humanisme c'est l'après lumières, le culturel, le global, avec deux aspects d'abord son dépassement de la simple "autonomie" revendiquée par Kant, il s'agit d'aller bien plus loin, ensuite son côté apolitique, ou pour tout dire "néo libéral". Fini le nouvel homme totalitaire: on a un "nouveau nouvel homme" ! 

    Le port humanisme, c'est le glas ultime du socialisme et la fin pour cause d'inutilité de la morale chrétienne. La preuve: l'eugénisme revendiqué est maintenant désirable et commode. 

    Pour ce qui concerne le transhumanisme, c'est simple: on revendique et s'approprie les NBIC (nano, bio, info, cogno), tout cela "converge", précisément dans l'utilité (le techno sert toujours à quelque chose). 

    L'homme est alors décliné dans deux directions apparemment opposées, mais qui en fait se rejoignent ou plutôt se complètent: l'homme devient machine d'une part, ou bien la machine devient homme. On a donc un homme augmenté ou/et un homme artificiel. Dans les deux cas, on a "autre chose", et la description faite dans l'article d'une fiction qui s'éloigne du cyberpunk où l'homme est révolté par son sort futur, pour aller vers une conception d'un "je" modifié, finalement acceptant son sort montre bien la différence. 

    Ce nouveau nouvel homme, bien passionnant est alors cet homme "déconstruit", c'est-à-dire modifié, et c'est toute la question et le problème: est ce l'homme déconstruit de Sandrine Rousseau, désormais incapable de viol? 

    Est-ce le futur inéluctable que seul un suicide très "rome-antique" pourrait tenter de modifier ? 

    On pourrait gloser sur le changement de sens des références utilisées par l'humain pour ce qui concerne le comportement à tenir, ou l'opinion à exprimer. Sens ou direction temporelle: faut il chercher dans le passé ou une tradition cette référence ou tout simplement admettre, voire rechercher systématiquement dans un avenir fantasmé la règle à suivre ? 

    Fantasmes et illusions du passé ou du futur, voilà le choix. La révolte contre un avenir proche menaçant (famine, complot des riches) peut amener à chercher dans les ages d'or du passé ce qu'il nous faut et procéder alors à une "révolution", retour au paradis, ou plutôt accélération du cycle de transformation du monde ? À moins que la peur de la disparition de son être ne conduise à l'extermination de tout ce qui le menace ? La révolution nazie avait aussi ce sens là et le surhomme du futur n'était aussi que celui du passé, la révolte portant aussi contre le projet de l'ennemi, de "transformer" ce surhomme fantasmé en une lavette progressiste. Révolte contre le progrès, révolte contre la "révolution" (le titre du livre de Macron) inéluctable. 

    Le contraire de tout ce négatif, qui horrifie maintenant les foules en fait, est l'acceptation du présent dans toutes ses composantes en le prenant en charge au plus près. L'exemple actuel est la manifestation "contre la vie chère", lutte dont l'explicite ne peut que porter sur sa conséquence la plus éloignée...

    Où sont les manifestations hurlantes exaltant la victoire russe souhaitée à venir, ou au moins les détestations affichées de la honteuse Ukraine nazie, qui auraient suivies le minimum minimorum: nous ne voulons pas payer de notre pauvreté une guerre inutile pour des gens qui ne nous sont rien !!! 

     

    (1) https://www.nonfiction.fr/article-11471-ce-que-le-transhumanisme-fait-a-la-fiction.htm