Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Les Empires

    À l'occasion d'un entretien avec Alexandre Douguine (1), on réalise mieux la nature des forces en présence  pour expliquer et orienter le monde.  

    Douguine théorise les empires, les vrais, assis sur des valeurs traditionnelles mais aussi au-dessus des nations, car il le dit nommément, les nations ne peuvent disposer de la souveraineté. Unifié à l'extérieur mais divers intérieurement, les empires forment le monde multipolaire, et donc, non pas les nations. 

    L'ennemi est le monde globalisé, monopolaire, qui n'est pas décrit comme un empire mais comme une zone anarchique construite sur des valeurs à rejeter, en gros le libéralisme woke.  Son contraire est l'idée de l'empire, multiple et allié de ses voisins tout en étant dominant de ses marges différenciées. L'empire est construit autour d'un pôle, toute fois, en Russie autour de la Russie et de son peuple, par exemple. 

    Poutine, le patron de son empire, qui a sauvé le peuple russe, à la manière d'un Moïse, est contre le globalisme ET le nationalisme, c'est le sens de son écrasement de l'Ukraine nazie/nationaliste. Le projet de Trump, qui se propose d'unifier sa zone géographique en prenant Canada et Groenland, ne fait que l'imiter, ou plutôt que partager le même point de vue. Trump est ainsi un "pro poutine", qui rompt, sans doute définitivement avec le monde globalisé auquel appartenait l'Amérique jusque-là. 

    Reste l'Europe, pauvre dernier soutien de la chimère, Macron se posant en anti-Trump, peut-être le futur chef de ce qui restera historiquement du globalisme finissant: l'Europe woke décadente, dont les élites ont décidé de lutter contre l'identité même de l'ensemble civilisationnel dont elles faisaient partie. Le suicide culturel de l'Europe fait ainsi pitié: lutter contre ses traditions, c'est mourir. 

    Douguine décrit les empires comme des nations "civilisationnelle", c'est-à-dire comme des extensions de groupes cohérents de valeurs. Il voit donc le monde musulman comme un futur califat organisé autour de l'islam, mais l'Inde comme la civilisation multi-religieuse du karma, commun à toutes ces religions. L'Amérique est le projet eschatologique protestant tandis que l'Europe reste l'alliance de Rome, Athènes et Jérusalem.  La Chine plus subtilement organise ses valeurs autour de la fusion impériale entre le ciel et la terre... 

    On remarquera que l'Europe n'a pas de nation centre, et pour cause, toute l'histoire n'a été faite que des tentatives de chacune de ses nations à prendre la prééminence tour à tour, Pologne comprise... La théorie de Douguine tombe donc sur ce point et cela est radical: comme si l'Europe, de ce fait, était condamnée, suivez mon regard. 

    Douguine force le trait et exprime une belle rancune contre l'Ukraine instrumentalisée, tout comme le djihadisme, pour lutter contre la Russie: nationalisme et radicalisme religieux, c'est-à-dire la même chose, utilisés comme armes civilisationnelles. 

    Au final, le barbu russe parle de l'espérance orthodoxe, optimisme eschatologique soit une foi vivante en la victoire finale, quelque soit les épisodes tragiques à supporter: l'essence de la vieille force russe qui passa 300 ans sous les mongols, portée par la force obscure du peuple gardant toujours les fameuses valeurs, à la fois contenu et contenant, ce qui leur fait traverser l'histoire. 

    Revenons aux nations, et la nation russe en est une. Contrairement à Dougine, je crois qu'elle fut obligée, tout comme toutes les nations impériales à former son fameux empire, qui n'est qu'une organisation physique imposée par l'histoire des nations précisément, la forme empire étant la seule chance de régner au-delà de sa zone géographique d'origine. Que serait la Russie sans une organisation politique lui permettant d'empêcher la venue de l'étranger depuis la plaine infinie qui s'étend partout autour du Kremlin ? De là à essentialiser l'empire... 

    L'Europe pourtant est effectivement candidate à un empire, c'est le rêve réactionnaire d'un de Benoist et des rêveurs de Ego Non (2). Construite sur ce qui reste de Rome et des germains imaginatifs du centre Europe, elle se veut grecque ou indo européenne, ou même carrément barbare, en tout cas crypto fasciste et surtout non chrétienne et non nationale. 

    Désincarnée et ainsi bien plus proche de l'idée macronienne qu'on veuille bien le dire, je la décrirais comme "Mitterandienne", c'est  à dire hypocritement associée à des nations préférées dont on préfère taire le nom. 

    Je suis radicalement contre cette monstruosité, comme Français et comme crypto chrétien: gallo romain et trinitaire, je hais la trahison germaine d'Alésia et reconnais l'échec de Charlemagne à civiliser les saxons qu'il n'a pas assez massacré, ce dont je m'excuse auprès de la Russie qui n'en a que trop subi les conséquences funestes. Comme par hasard, ces misérables inventèrent aussi le protestantisme, autre monstruosité et qui se déploya pour son malheur, aux Amériques.

    Les nations, organisées autour de l'idée qui fonda notre civilisation avec le judaïsme ancien ne peuvent être dépassées et la souveraineté nationale peut et doit s'opposer aux empires, condamnés à les détruire avec cruauté, ou à se faire finalement dominer et piller par elles.  Le plus petit échelon de l'agrégation historique ne peut qu'être essentiellement suffisant et ne disparaitra jamais. 

    Revenons à la Russie, en particulier soviétique, qui après avoir détruit l'Empire des tsars, tenta de constituer un nouvel empire tartare en s'étendant en europe occidentale. Dirigés par des fanatiques pas tous russes, ils voulurent instaurer administrativement une organisation pluri nationale étrange cimentée par leur idéologie débile, mais à portée universelle. Ils firent plus que l'Empire et cela échoua. Néanmoins, ils firent très peur à tout le monde et soulevèrent bien des enthousiasmes, pour le moins. L'Amérique protectionniste ancrée dans ses provinces ringardes sortit alors vraiment de ses gonds et imita. Au point de faire construire une Union Européenne complètement affidée, qui rendit service jusqu'au bout, au point d'aller tel le caniche en Irak (à part une petite rébellion qui fit tout ensuite pour se faire pardonner) et bien sûr en Ukraine, ou elle cherche à continuer seule l'oeuvre de son maitre, tel le canard décapité toujours actif. 

    Le monde monopolaire "fin de l'histoire" des USA, imitation donc de la domination soviétique ratée est donc maintenant en échec complet et va vivre ce que vivent les roses, sous le regard triste du popov vainqueur. Bien fait. 

    Que doit faire l'Europe, en plus de se débarrasser de Macron ? Et bien pour chacune de ses nations, s'allier avec ses voisins, et discuter d'égal à égal avec chacun d'entre eux en cherchant à ne pas trop se trahir, comme ils l'ont fait finalement pendant toute la période. De ce point de vue, l'exclusion éclatante d'Ursule Van Der Leyen des discussions des "coalisés" est riche d'un modèle de coopération finalement souhaitable ! Comme si la première pierre d'un futur européen débarrassé de l'institution supranationale et donc de tout empire, venait d'être posée. 

    C'était le projet Gaulliste avec les discussions franco allemande de 62 et 63: des discussions importantes sur la défense et la politique étrangère qui se font directement entre chefs d'Etat proches. Avec des accords ponctuels décidés sur le champ en fonction des intérêts communs. Est-on proche d'un accord évident sur l'abandon de l'Ukraine découpée en tranches à ses nazis et donc à la nécessaire cruauté russe? Cela serait l'évidence à suivre. 

    Revenons à la personne du connétable De Gaulle, chrétien et nationaliste complet, au sens moyen âgeux du terme. Car l'apogée de la tradition occidentale est en fait moyenâgeuse, c'est parce qu'elle conjugue la foi pure et donc l'évitement complet de toute "tradition" au sens païen du terme et le service dévoué totalement à la personne sacrée du roi de France, représentant idéal de la vraie nation, le "verus  Israël". Nous voilà loin de l'empire et la véritable féodalité est la reconnaissance et l'estime envers la relation mystérieuse entre le vassal et le suzerain, reconnue multiple et donc multi polaire, comme tout le Moyen Âge le fut.  Contre l'Empire donc et nous y voilà. 

     

     

    (1) Bercoff Douguine Tocsin https://youtu.be/gsKaBUZh2MI

    (2) Ego Non et les civilisations https://www.youtube.com/@egonon5710

  • Les Actions Concrètes

    On voudrait jouer à son petit décideur politique et concrétiser ce qu'il faudrait faire si on voulait vraiment faire ce qu'on dit qu'on voudrait. Deux problèmes ressortent de tout cela, le trafic de drogue et l'islamisation, deux maladies modernes inconnues des temps que regrette Zemmour et qu'il faudra bien traiter un jour ou l'autre. 

    Mon point est que le système sociétal actuel auquel les deux maux se sont adaptés au point d'en faire partie intégrante, n'est plus viable et qu'il doit être réformé, ou du moins rendu compatible en principe et surtout en droit avec des actions énergiques aujourd'hui spécifiquement interdites et donc impossibles à mener dans le cadre actuel des règlementations et opinions. 

    On considèrera les opinions: les protestations menées contre les lois en vigueur sont aussi un problème non résolu, et font partie du cadre général de la lutte contre l'insécurité, qui ne se résume pas au trafic de drogue dont le caractère nuisible n'est effectivement qu'une partie du problème en question. Que l'on soit dealer opposé à la présence policière sur les lieux de son commerce ou black block opposé à la même présence sur les lieux de ses déprédations, on a le problème de l'"opinion" , sans doute le seul vrai problème des sociétés démocratiques quand elles se laissent aller à considérer la violence qui la nie elle même comme partie d'elle même. Les émeutes après match ou après mort suspecte ne sont que des mouvements d'opinion, à prévenir dans leurs formes désagréables: voilà l'opinion de bien des gens, voire de l'opinion, qui se refuse à envisager autre chose... 

    Surtout que cette "opinion" va très au delà et concerne aussi les personnes soit-disant libres de se détruire les poumons, le cerveau et la cloison nasale et qu'on se devrait de laisser le faire, au prix d'une santé publique délabrée incluant, cela commence à se voir, une jeunesse et une adolescence massivement concernée par des santés mentales fragilisées qui vont jusqu'à provoquer, on le voit actuellement, une hausse de la mortalité infantile. La consommation massive de stupéfiants faite par le monde "moderne", et encore, nous n'avons pas encore vu arriver le fentanyl, a maintenant des conséquences très négatives, et là encore, elles ne sont considérées encore que comme des exercices de la liberté et donc de l'"opinion". 

    On pourrait se contenter du fascisme. Celui-ci, en établissant le pouvoir politique comme soustrait aux lois qui ne servent plus qu'à codifier ses décisions, peut, par la violence qu'il impose, maitriser toute opposition à ses décisions qu'elle soit d'opinion ou de fait. La peine de mort pour les trafiquants de drogue, appliquée jusqu'à l'injustice envers des enfants guetteurs mitraillés pour l'exemple  pourrait ainsi être considérée comme une solution inévitable et "efficace". Elle a d'énormes inconvénients dont le premier est sans doute que pour l'adopter, les discussions pourraient être longues, hors son imposition  par la force, ce qui pourrait répugner à trop de gens. La solution, s'il y en a une, se doit d'exclure celle là.

    Il convient d'analyser ce qui fait obstacle à la simple interdiction par ailleurs déjà en vigueur de ces choses déjà en  vigueur. Car ne nous trompons pas: la question n'est pas d'interdire de jure, mais bien de facto : la consommation et la vente de stupéfiants est prohibée, et la propagande pour un régime politique basé sur les règles absurdes écrites noir sur blanc dans les textes de la tradition islamique aussi. Notre première affirmation est donc simple: nous ne pouvons pas physiquement, moralement et judiciairement suivre nos propres règles d'action édictées car celles ci contredisent d'autres règles, celle-là implicites. Le droit est paralysé par la morale, voilà mon point. 

    Restons quelques instant sur le cas "islamique". 

    Il n'est pas possible à l'heure actuelle d'exiger de la religion musulmane sunnite qu'elle déclare obsolète officiellement les textes qui autorisent et règlementent les 5 piliers "infâmes" (sexualité avec les mineurs, mutilation des voleurs, mise à mort des apostats, pratique de l'esclavage, statut inférieur des mécréants). Ces principes fondamentaux, absolument exclus des propagandes politiques et morales de notre sociabilité sont présents textuellement dans des textes irréformables qui ne peuvent être abolis. Ni d'ailleurs interdits: qui peut ou veut interdire l'islam?  Faute de pouvoir à tous les sens du terme, être modifiés, oubliés ou interdits, ils perdurent officiellement et il serait même "islamophobe" que de les décrier davantage. 

    Pourtant, "de jure", la proclamation de l'invalidité de ces textes est nécessaire. Que faire?

     

    La police

    On commencera par établir la règle primaire de l'attribution du monopole de la violence à des forces entrainées et armées, suffisamment contrôlées pour l'utilisation de cette violence ne soit possible et effective que dans des cas identifiés, tout en restant possible et effective en général. La force en question ne doit pas être militaire, c'est-à-dire employée pour faire la guerre, mais policière, c'est-à-dire employée pour faire la paix. 

    Par contre, l'aporie du maintien de la paix, matérialisée par les questions du refus d'obtempérer, de l'insulte outrageante répétée et de la violence envers les forces de l'ordre doit pouvoir être traitée, et donc, la violence employée éventuellement contre cela excusée, voire officiellement rendue possible. 

    La première des réformes sera donc ce que Mélanchon appelle "le permis de tuer", c'est-à-dire effectivement, l'attribution aux forces de l'ordre en mission d'utiliser des moyens pouvant infliger la mort pour maitriser ou arrêter des délinquants. Que l'on soit en possession d'armes à feu ou d'engins motorisés dangereux, on doit céder aux forces de l'ordre quitte à mettre sa vie en danger  si on ne le fait pas. En cas d'"accident", le policier responsable dans le cadre d'une enquête où il sera présumé autorisé à avoir exercé une violence légitime et laissé en liberté, sera, hors violation manifeste et prouvée de règlements à établir, considéré a priori fondé à avoir agi comme il l'a fait, que ce soit pour protéger de blessures inacceptables lui ou le public. On rappellera que les progrès de la médecine d'urgence font que la mort directement provoquée par des actes de violence "ordinaires" est souvent évitée au "bénéfice" d'états prolongés ou définitifs d'handicaps variés au moins aussi destructeurs, voire plus pour soi même ou ses proches. Le nombre d'homicides reste stable, alors que celui des tentatives d'homicides explose (du simple au double). Une tentative d'homicide est un homicide raté du fait de l'habileté d'un urgentiste. La stabilité du nombre de meurtres réussis ne mesure que cette  habileté qui masque l'augmentation effarante de la sauvagerie de la violence du quotidien irraisonnée et barbare et qui frappe n'importe qui. 

    Et puis cette stabilité est relative: meurtres et tentatives de meurtre, que l'on doit confondre ont augmenté de 54% entre 20218 et 2023 (source récente du ministère de l'intérieur). 

    Les deux cas fréquemment cités comme étant des "violences policières" avérées (le meurtre de Nahel, et la sodomie de Théo, célébrées par deux présidents de la République) ne le sont pas en fait, et auraient dû, après une brève enquête, être considérés comme des non-lieux évidents en faveur des policiers. La loi devra être modifiée pour cela, ce qui pourrait éviter de voir bien plus grave que les souffrances infligées à ces deux racailles perdues: les vies brisées des fonctionnaires emprisonnés et humiliés sans raison, à rebours des évidences et du bon sens, et au nom de la démagogie et de la lâcheté. 

    Les conséquences de ce changement s'étendront aux décisionnaires des actes de violence jugés nécessaires. Aux limites du maintien de la paix, il y a bien eu de la part de la hiérarchie policière, des ordres explicites de tir de LBD à hauteur de visage contre les manifestations des gilets jaunes, qui furent ainsi jugées plus menaçantes que les émeutes de juillet 2023, pourtant bien plus couteuses en incendies et autres destructions de biens publics. Ces émeutes n'entrainèrent sur ordre ni morts ni blessés graves à la hauteur des scandaleuses déprédations faites il est vrai au détriment de ces populations mêmes, laissées ainsi seules dans leurs ghettos dévastés. Elles auraient pourtant dû et on peut penser et dire calmement que pour éviter ou réduire le cout d'un milliard d'euros de ces émeutes, quelques morts n'auraient pas gêné. Que cela déclenche des affrontements à l'arme de guerre aurait permis de monter alors la température au-delà du maintien de la paix, quitte à passer directement au stade qui sera atteint un jour ou l'autre et qui ne pourra, à force d'être reporté à plus tard, que se manifester avec une dangerosité effective encore plus dévastatrice. 

    Sur cette base indéfectible et incontestable, bien des actions pourront alors être menées. 

    Les émeutiers

    Il faut bien en parler. L'immigration africaine a rempli les banlieues d'individus surnuméraires incultes et violents, que leurs parents ou proches ne peuvent assumer et que les pouvoirs publics ne sont pas en mesure de pouvoir gérer avec les moyens dont ils disposent actuellement. 

    Un point d'histoire: les sociétés européennes (et française) des temps passés, avaient des classes pauvres dont une partie, violente et criminelle n'était gérée que par la cruauté de châtiments dont la violence était en rapport. Peine de mort, et traitements humains dégradants étaient appliqués sans états d'âmes  à des milliers de gens jugés irréformables et qu'on maintenait dans un état de sujétion permanent. Ce n'est qu'avec l'évolution des moeurs, eux mêmes liés aux progrès des conditions économiques que le niveau de violence ordinaire dangereuse pour la société commença à baisser. 

    On en est venu à une culture commune consacrant des ressources importantes à l'exploitation de cette pacification générale des moeurs: éducation à des domaines variés, à la hauteur des comportement apaisés des populations concernées, aptes à se faire conduire par les disciplines nécessaires, elles mêmes de plus en plus en douces. Ces cercles vertueux de pacification, pour le bénéfice des enseignements et du développement des compétences culturelles, et techniques vont de part avec les capacités émotionnelles acquises de ces populations. Ce qu'on appelle la civilisation. 

    Et bien autant le dire, les populations arrivées en masse en France en provenance d'Afrique n'ont pas ce niveau et leur rassemblement en masse dans les zones géographiques prévues à cet effet conduit à la réintroduction sur notre sol des moeurs violents et sauvages dont nous étions sortis dans les deux siècles précédents. Pour maitriser les pratiques de masse par des jeunes gens du pillage collectif avec déprédations variées, il faudra des mesures énergiques.

    D'abord, briser à l'occasion par la violence ces comportements en compromettant pour toujours le reste de la vie des pires d'entre eux, voire éventuellement de quelques innocents pris le tourbillon: morts ou condamnation définitive, avec renoncement explicite à toute rééducation, amendement ou excuse pour des comportements inacceptables. Ces comportements à refuser pourraient être l'appartenance à un gang violent ou la pratique de l'émeute (déprédation, violences contre les forces de l'ordre, pillage). Les prévenus simplement convaincus de ces actes devront être pris en charge à long terme, dans des parcours particuliers éducatifs ou pénitentiaires, mais traités autrement que comme des délinquants ordinaires pourvus d'une individualité respectable. Là encore il faudra introduire un risque particulier lié à la participation à certains types de délinquance, risque qui devra à un moment ou un autre devenir collectif. Les ennemis de la Nation appartiennent à  une autre Nation, qui doit être considérée ennemie.

    On pourrait imaginer des proclamations publiques de la part des forces de l'ordre quand à certains comportements inacceptables à prévoir lors de fêtes ou célébrations variées: l'annonce qu'ils se traduiront par des violences dangereuses en rapport. Le pillage de magasins par exemple ne peut être laissé à une foule déchainée et la force des armes doit être employée dans ces cas là. 

    Les prisons

    D'abord une extension considérable des lieux d'enfermements. Vu la surpopulation carcérale actuelle, par ailleurs largement due aux obstacles opposés par les pays d'origine des expulsés, il convient d'organiser de manière systématique des camps où seraient concentrés ces expulsables, étrangers et autres moutons noirs de notre société à l'insécurité bien trop objet de sentiments négatifs. CRA, enfermements psychiatriques, établissement de jeunesse contraints : un goulag est à organiser en plus des prisons effectives à construire.  Cela est nécessaire et obligé à défaut d'être réalisé. Une urgence. Ce n'est pas un plan de rénovation des cités délabrées mal entretenues par leurs habitants qu'il faut mener, c'est un plan de construction des nouvelles villes, pour y vivre des détentions forcées et pour les jeunes des éducations forcées. Cela de façon à restaurer sécurité et honnêteté dans ces cités. 

    Cela ne concerne pas que les délinquants: le nombre de sans domicile fixe explose et ne concerne plus les simples clochards et autres handicapés de la vie que tout société devrait pouvoir traiter humainement: 70% d'entre eux sont maintenant des migrants du tiers monde scandaleusement laissés à eux mêmes et qui saturent tous les bénévolats et toutes les aides, alimentation, transports, soins gratuits n'y suffisent pas et on trébuche dans les rues sur les corps inertes et puants de malheureux qu'on maintient en vie dans la misère au lieu de les interner tous dans des organisations raisonnables qui présiderait à leur expulsion. 

    La lutte contre les trafics

    Puis les trafics de drogue, éléments essentiels de l'économie vivrière de cités défavorisées contrôlées par des gangs de jeunes et de moins jeunes qui restent peu nombreux, il faut le dire et le répéter, cela en regard de populations opprimées condamnées à un silence apeuré. Les persuader que la fermeté voire la dureté est nécessaire et effective contribuera à l'efficacité des mesures globales à prendre qui concernent policiers, juges, éducateurs et psychologues.

    Car ces gens vivent dans la peur d'être jugés responsables de délation, le pire des crimes dans les "communautés" gangrenées par le caïdat pirate. Comment les rassurer ? Par l'éloignement définitifs des pirates, mais aussi par la violence humiliante exercée à l'encontre d'oppresseurs caractérisés qui doivent être identifiés et exclus de la société. La question est d'une certaine gravité: quand des populations se soumettent à une violence "légitimée" plutôt qu'une autre, elle choisit un mode de vie, celui du tiers monde misérable soumis aux gangsters ou celui des citoyens ordinaires d'un pays policé. Avoir peur de dénoncer son voisin trafiquant n'est pas acceptable et signe son appartenance à une zone non pas de "non droit", mais de "méchant droit". Ce n'est que par la force que de tels territoires, effectivement perdus par la République peuvent être reconquis. 

    Les ensembles d'habitations concernés doivent être cernés, isolés, examinés et traités globalement et nominalement. Les personnes devront justifier de leur mode et type de vie, les mineurs en danger identifiés et séparés de leurs habitats et familles pour être contraints à d'autres sortes de vies. Les délinquants identifiés devront être emprisonnés à la hauteur de leurs dangerosités manifestées et la récidive traduite en peines allongées, leur nombre ne pouvant dans leurs diverses catégories criminelles excéder des nombres à un chiffre. Encadrée et protégée la cité (ou zone d'habitation délimitée) devra exclure définitivement les personnes condamnées et éloignées qui ne pourront plus y vivre. 

    Il faut savoir qu'il existe des catégories de délinquants condamnés plusieurs dizaines de fois, et dont la liberté ne semble pas poser de problèmes aux juges qui consultent leurs dossiers, ni même au législateur incapable de traiter cette absurdité. Un voleur ou un criminel compulsif ne doit pas pouvoir vivre en liberté au-delà d'une certaine limite car la société doit pouvoir se protéger, c'est en gros l'esprit de la réforme, cela en passant outre des considérations morales trop individualisées. Il n'y a plus de justice quand celle ci consiste à soumettre à l'injustice qu'est le hasard des mauvaises rencontres évitables. Le risque acceptable d'être violé, détroussé ou molesté doit se voir limité. La récidive n'est pas la marque de la nocivité de la prison, mais de celle du délinquant. 

    On peut imaginer aussi une répression effective des clients de ces zones de vente par la criminalisation "injuste" de l'action d'y venir acheter des stupéfiants. L'idée serait d'édicter l'interdiction d'achat dans une certaine zone, avec affichage public de cette interdiction et organisation d'actions coup de poings à des dates imprévisibles, les personnes attrapées à cette occasion étant cruellement punies d'amendes insupportables à des hauteurs ruineuses, les familles des consommateurs ainsi punis étant mises à contribution. En bref, il convient de mettre sur l'internet la totalité de la consommation de stupéfiants. La suite au prochain numéro. 

    La Justice

    Bien sûr, il y a la justice... Les condamnations des émeutiers traduits en justice en urgence sont absolument effrayantes:  stages de citoyenneté, libérations immédiates, amendes symboliques, sursis. En masse. L'absence de violences policières à leur égard s'accompagne d'une absence de violences judiciaires en rapport. 

    Il faut considérer la génération de juges actuellement en fonction, majoritairement des femmes, et dont les opinions politiques et philosophiques seraient à évaluer pour en connaitre les conséquences sur l'état scandaleux des jugements prononcés à toutes occasions. Allons y pour les juges de gauche, qui voient dans les violences immigrées le résultat de la misère sociale, les juges de droite qui y voient la trace de mai 68, et ceux d'extrême gauche qui y voient l'effet de la masculinité toxique des policiers sur les virilités émergentes des racisés violentés au préalable. L'extrême droite elle n'est porteuse que d'un message: toute réduction de l'immigration en réduira mécaniquement les violences. Cette affirmation, plusieurs fois examinée par les diverses chambres est régulièrement jugée raciste, et la boucle est bouclée. 

    On se contentera ici de suggérer l'évidence: cette violence est une violence collective, en bande organisée, et le critère n'est pourtant presque jamais utilisé, l'individualisation des peines et des jugements restant la règle. La violence des émeutes et autre rébellion contre les forces de l'ordre est pourtant collective et doit être considérée et punie comme telle. L'appartenance à un groupe violent réelle ou manifeste doit être  un critère aggravant systématiquement la répression, qu'elle soit policière (se défendre contre un assaut collectif doit autoriser d'infliger des blessures graves, y compris par usage des armes)  ou judiciaire (les gangs et bandes identifiées doivent pouvoir être emprisonnées collectivement, la simple appartenance à l'une d'elle suffisant à inculper). 

    Un élément de loi anti-casseur des années 70, supprimée par le socialisme mitterandien, était précisément ce critère d'attribution collective des délits (la "responsabilité solidaire") qui permettait de collectiviser les pillages et  autre déprédations impossibles à réprimer. Il faut rétablir ou instaurer cela à tout prix et le plus vite possible. 

     

    L'islamisme

    Passons à l'islamisme. On renverra à la description différenciée de l'islamisme fait ailleurs (1) et aussi celle des tactiques fréristes, seules à considérer gravement. On rappelle que ces tactiques ont explicitement et publiquement pour objet de subvertir les pratiques sociales des populations musulmanes et aussi de forcer le reste des populations à se convertir à terme, l'application complète du projet musulman sunnite qui est précisément celui là, étant à l'ordre du jour. Théorisé et écrit, le projet frériste, dont l'objet ne se distingue en rien par les pratiques et les idées, de l'idéal d'un islam universel appliqué partout où vivent les musulmans se distingue des projets politiques en cours dans nos société par sa rupture radicale d'avec le modèle dit démocratique et républicain en vigueur en France: il considère que les lois sont issus d'une révélation divine objet d'une religion particulière et non pas de la libre discussion des hommes entre eux. A ce titre ce projet doit être considéré ennemi de la société et explicitement combattu. 

    Le rôle des rapports sur l'organisation frériste et ses intentions et de persuader, si cela est possible, l'opinion publique, et de lui rendre acceptable la mise en branle de politiques coordonnées. Avant de déclare cela réalisé, il y a de bonnes chances, voire une quasi certitude que cela n'arrive pas, il convient de dire ce qu'on pourrait faire. 

    D'abord, déclarer et reconnaitre le caractère "terroriste" de l'organisation des frères musulmans et donc de rompre officiellement et définitivement avec toute l'indulgence qu'elle a suscité depuis deux décennies auprés des élites françaises. Cela aura un cout assez lourd, avec des conséquences extérieures et intérieures.

    Les conséquences extérieures, défiées par les adresses du président Macron auprès de pays musulmans qu'on voulait persuader qu'on n'était pas devenu islamophobe du fait de la publication du rapport sur les frères musulmans, sont la rupture des relations avec la Qatar, investisseur et pas que, dans le football. Tant que les Rafales n'auront pas à être remboursés on peut y aller. Les relations avec la Turquie devraient se tendre, également, et cela devra être assumé, au point de demander à ce qu'on réforme l'OTAN, la présence du pays en question n'étant plus souhaitée, à défaut de toute coopération militaire avec lui, que l'on peut et doit désormais refuser. 

    Les conséquence intérieures sont la fermeture de centaines de mosquées, d'associations diverses, un coup de poing sur la table au conseil européen pour exiger la dissolution du CCIE (qui succède en Belgique au CCIF) et la suppression de toutes les campagnes des vingt associations fréristes qui hantent les couloirs bruxellois. Et puis bien sûr la dissolution de MF, et la fermeture des lycées Averroes et Al Kindi et des autres, cela malgré le conseil d'Etat dont il faudra changer le président dans l'urgence et sans doute une bonne part des juges. Car c'est bien l'ordre exécutif qui doit prendre en charge la destruction d'un complot fasciste affectant la sécurité de l'Etat en se glissant tel le coucou dans l'ordre institutionnel. Ceux qui s'en réclament perdent ainsi et ce par là même, le droit à être protégé par la société. Tout ce qui se réfère aux frérisme devra donc disparaitre et la justice  n'y pourra rien: inéligibilité, incapacité à faire agir le droit, le frérisme deviendra un nazisme de réputation et n'aura plus le droit d'exister. L'appartenance à la mouvance devrait suffire au refus de tous les emplois publics y compris la conduite des bus ou le jardinage municipal. 

    Il faut comprendre que l'on se débarrassera alors des deux aspects extraordinairement dangereux du frérisme: son entrisme dans les institutions et son entrisme parmi les musulmans eux mêmes.

    Cela fait du pain sur la planche, mais se trouve nécessaire, voire indispensable. Au boulot et ce n'est pas fini. Le buzz médiatique lié à l'élection bruyante de Bruno Retailleau à la présidence des LR inaugure la campagne présidentielle mais va bientôt disparaitre pour être remplacé par le buzz d'après. Laissera-t-il une trace durable ? 

    Bien sûr que non, car une autre nécessité se fait jour et il faudra bien la considérer: il faut s'en prendre à l'islam lui même et révolutionner notre attitude envers les moeurs musulmans, qu'ils soient le fait des familles des criminels et des émeutiers ou ceux des complotistes fréristes, à la manoeuvre pour les imposer partout: ces populations étrangères se sentent régies par des lois qui ne sont celles du territoire qu'ils occupent et il faut changer leur avis là dessus. 

    Car il faut comprendre que l'"opinion" de ces populations est qu'elles ne peuvent accorder vraiment leur loyauté qu'envers les dépositaires d'une loi religieuse dont les premiers éléments sont hélas déjà là, on les a laissé s'installer et ils font l'objet de pratiques massives. Ils sont cinq: le port du voile, les interdits alimentaires, le jeune annuel, la circoncision, le politique religieux. Et bien il va falloir envisager de rendre impossible de pratiquer publiquement les 5 choses, pour lesquelles des lois devraient être changées: 

    - le port du voile doit être interdit lors de toute transaction avec des institutions publiques, depuis l'université jusqu'à la consommation de services public d'Etat ou sociaux, et cela jusqu'à l'hopital. Les entreprises devraient pouvoir à discrétion empêcher son port durant les horaires de travail. 

    - les interdits alimentaires se traduisent d'abord par le marché hallal, facteur majeur de séparation des populations, objets de trafics et de corruption variées, et surtout raison d'une généralisation de pratiques d'abbatages à interdire qui induisent des souffrances animales doublées de risques sanitaires documentés. Les organismes publics scolaires ou hospitaliers se doivent ainsi de proscrire la pratique de ces type d'alimentation. 

    - la pratique du ramadan, jeune diurne soustrait à l'entreprise le salarié pendant l'exécution du contrat de travail, il pourrait être une cause de rupture de celui-ci, à la discrétion de l'entreprise ou du service médico social, en charge d'évaluer l'effort physique correspondant (déshydratation, maladie etc). 

    - la circoncision, comme mutilation sur mineur garçon ne pourra plus être pratiquée que par des médecins volontaires et non plus par des religieux non formés, sans être bien sûr un service public ou un droit. Son équivalent féminin, strictement prohibé devra être considéré comme un crime, entrainant l'expulsion et/ou l'emprisonnement des parents. 

    - les listes de candidats à des élections ne peuvent se prévaloir de l'appartenance à une religion, le suffrage se devant d'être individuel. Il convient de rendre illégal de telles candidatures et aussi de refuser d'associer expression d'opinions et appartenance religieuse. Les propagandes politiques, par exemple les appels à manifester en faveur de Gaza, ne doivent pas pouvoir être émises à l'occasion de prêches religieux. De telles propagandes du fait d'étrangers doivent entrainer  leur expulsion, en plus des propos antisémites ou appelant à la violence, que les paroles correspondantes soient issus des traditions religieuses ou non. 

    L'objet explicite de ces restrictions, non pas à la liberté religieuse, mais à la pratique socialisée de coutumes incompatibles avec la vie dans le monde occidental, est de réduire l'emprise sociale de religions régressives sur les populations vivant en France, et aussi de pousser au départ les personnes qui y seraient excessivement attachées. Les autres peuvent bien croire à ce qu'elles veulent pourvu que cela reste strictement invisible et privé, comme c'est le cas pour toutes les autres croyances, y compris les non croyances, qu'il convient de respecter et elles sont majoritaires. L'exhibition permanente d'interdits, et d'obligations diverses est une facteur d'irritation et de discrimination qu'il n'est plus tolérable de tolérer. 

    Le chemin est tracé, il faut s'y engager. On réiterera ici notre hostilité radicale à des modes de vie imbéciles régis par des traditions stupides et inhumaines qui n'obligent à rien d'utile ou de souhaitable et qui ne sont que les contraintes abominables que des barbares imposent à des humains qu'il convient de libérer de l'ignoble, présent et futur. 

     

     

    (1) http://francoiscarmignola.hautetfort.com/archive/2025/05/23/les-entrismes-islamiques-6549157.html

  • Les Entrismes islamiques

    À l'occasion de la publication du "rapport" sur les frères musulmans commandé par  Gerald Darmanin, et exploité par Bruno Retailleau, on se prend à douter encore, tout en étant content de voir certaines choses dites. 

    Damien Rieu, au fait de ces choses (il est LE activiste des réseaux sociaux qui dénonce ces choses depuis une dizaine d'années), nuance donc sa joie, lui aussi (1).

    Les chiffres

    Les thèmes sont nombreux. On commencera par les chiffres ou plutôt le chiffre, qui explique les réticences et elles sont très nombreuses, à prendre effectivement les choses en compte: 7% des mosquées seraient fréristes, et donc l'écrasante majorité de ces mêmes mosquées, comme cela est scandé depuis toujours, ne le sont pas. C'est le thème triomphant des premières analyses du rapport (2).

    Par le simple fait de ce chiffre, qui quelle que soit la vilénie justement décrite du complot, rend celui-ci négligeable et incapable de justifier auprès de l'élite numérisée accrochée aux sondages une dangerosité qui se trouve ainsi déjà réduite à néant, par le nombre donc, la question se trouve déjà réglée. Un bref émoi médiatique et on passera à autre chose. 

    Pourtant, l'influence frériste, qui se veut d'abord dirigée vers les musulmans (et non pas encore vers le tout venant français, comme cela est dit vicieusement (exagérer volontairement, c'est dénigrer)) est bien plus grande que cela. D'abord elle gère de grandes mosquées (les frères ont de l'argent, celui du Qatar par exemple, qui n'est pas du tout consacré au soufisme, par exemple) et donc des nombres de musulmans très importants. Associé comme forte minorité au CFCM qu'elle critiqua et finalement détruisit, l'UOIF puis MF est une organisation très importante dans l'islam de France et représente les frères malgré ses dénégations. Que ce soit Tarek Obrou, qui reconnait n'avoir jamais vraiment quitté sa "famille", ou bien sur Amar Lasfar, dirigeant et fondateur de l'UOIF et du lycée Averroes, dont les proclamations mensongèes, hypocrites et vantardes en font, malgré ses démentis, un frère officiel, sans aucun espèce de doute. 

    Les frères animent de manière souterraine la totalité de l'islam politique revendicateur, celui qui pousse les musulmans à France à réclamer la visibilité, les coutumes et les injonctions variées qui font avancer la cause. Cet entrisme généralisé, souterrain et organisé qui a infecté les pays musulmans et dont bon nombre ont rejeté avec violence la confrérie (en la déclarant terroriste, puis en pourchassant ses officines) est une tactique, une stratégie et une pratique. Son efficacité et son influence sont bien plus importante que le chiffre de 7% cité. 

    La politique 

    Car d'abord, l'entrisme a payé. LFI, qui est quasiment le relais officiel dans le monde politique français de l'action frériste (depuis la défense du Hamas, jusqu'à la lutte contre l'islamophobie en passant par l'officialisation d'un antisémitisme qui rend les juifs français responsable de génocide) en montre la redoutable nuisance. 

    Et puis il y a les intellectuels organiques. On a cité avec (2) Franck Fregosi, déployé sur le terrain pour contrer le rapport, et qui nous délivre le package du petit idiot utile. 

    Au nom du CNRS, il commence par affirmer: "L’idée d’un double agenda ne tient pas véritablement la route à mon sens." Et puis on cite sans vergogne un soutien patenté des frères, Hanoues Seniger, sans parler des délicieuses périphrases au sujet des frères, dont l'inénarrable: "Il y a beaucoup de choses à reprocher aux Frères musulmans. En Égypte historiquement et en Palestine, ils ont pu avoir recours à l’action violente.". L'appartenance du Hamas au frérisme n'est même pas (et surtout pas) évoqué. Pour le fond, on se tordra (de rire) au splendide: " la lutte contre le frérisme n’est pas un prétexte de plus pour suggérer que les musulmans pieux de ce pays devraient se voir imposer un régime de discrétion dans l’espace public ?". Bien vu. 

    Organisé en "oignon", le frérisme règne avec peu de cardinaux dans son conclave mais avec des cercles concentriques de plus en plus éloignés, tous collaborant au projet, le petit frégosi (on pense à "frégoli") n'étant qu'un trapéziste de bordure, pourtant au CNRS (belle prise), on imagine qu'il a échangé avec Bergeaud Blackler sur le thème... 

    Il faut parler aussi des institutions territoriales, régions, départements et municipalités, soumises partout où c'est possible d'un chantage aux nominations et autres prébendes pour obtenir mosquées et responsables d'associations. Les Républicains et autres centristes de gauche modérés ont beaucoup donné pour l'occasion, têtes de liste comprise: Bertrand, Pécresse, Darmanin et bien sur Sarkozy le pro Qatar enthousiaste des années 2000 ont beaucoup accordé à cet entrisme, la brave Dati, future maire de Paris en étant la danseuse du ventre, et le rapport n'en parle pas vraiment, mais là serait le constat explosif qu'il faut désormais faire: cela dure depuis vingt quatre ans (le 11 Septembre est sans doute la grande date à prendre en compte pour dater les choses). En 2012, 2017, 2022 les présidents furent élus grâce aux voix explicitement attribuées de manière communautaire au gagnant. 

    Les conséquences sont connues, et c'est bien via la confrérie et ses oukases que fut assassiné Samuel Paty.

    Que veulent-ils vraiment ? 

    Il est nécessaire de faire un tour par ce qui inspire ces gens. Après tout, ils ne font pas tout ça pour rien. Il faut bien comprendre qu'on est dans une foi religieuse active, passionnée par la réalisation effective de l'idéal suprême: la vie selon la vérité révélée absolue, selon l'islam donc, et cela partout dans le monde. Aussi simple que cela. Un idéal, des idées, une pratique en rapport, un projet à mener. Pratiques non pas seulement statiques c'est à dire respectant un rituel cultuel (le seul exemple véritable de "pratique" pour les européens), mais actives, intégrées à la vie "bonne" commandée par l'islam (c'est l'orthopraxie, vie monacale pour les chrétiens, vie des juifs dits orthodoxes).

    Le projet lui, est de mener les actions décidées par une stratégie centrale (celle des quelques centaines d'éclairés stratèges fréristes) qui suggère et impose, mais simplement "coordonnés" les actions à faire, toute extraites des préceptes les plus traditionels qui soient  de l'islam: les interdits alimentaires, le port du voile, le jeune annuel, les prières publiques. Nul intégrisme ou fanatisme dans ce qui est le plus ordinaire minimum convenu propre au religieux musulman: l'ordinaire, le normal, mais visible, et pratiqué tout le temps et partout. Si on rajoute, "par tout le monde", on a le projet global. 

    Citons la partie immergée de ces croyances et points de vue, ou opinions. Issus de la tradition islamique et liée à l'intensité de la conviction en la vérité révélée par le prophète et qu'il s'agit donc de mettre en oeuvre, ils partagent le monde en terre d'islam (terre soumise à la foi musulmane, et définie comme étant ce qui a été dans l'histoire terre musulmane) et terre de mécréance dans laquelle  la vie est restreinte, et mieux vaut ne pas y vivre car cela oblige à y suivre des préceptes inacceptables. Ces terres là sont par contre à conquérir, et les transformer en terre d'islam constitue et habite le fameux projet. 

    On passe là dans les "traditions" fréristes à proprement parler, telles qu'elles furent élaborées et mises par écrit et en discours par les grands initiateurs, Baana, Qotb, Karadawi, Mawdudi. Il s'agit de faire au minimum une reconquête des terres européennes abandonnées dans l'histoire: Espagne et sud de la France, est de l'Europe jusqu'à l'Autriche. 732 Poitiers, 1683 Vienne furent les  limites de la  conquête, et ces terres là sont toujours terres d'islam, par définition. L'immigration musulmane installe sur ces terres, à l'époque actuelle, des populations qui doivent vivre l'islam et l'imposer à terme à tous. Aussi simple que cela, et cela est explicite, décrit et redécrit en détails.   

    Cette lutte, ce projet nécessite des efforts coordonnés et concentrés, c'est le djihad au sens strict, son caractère violent ou pas étant secondaire et lié aux circonstances. On distingue cependant le djihad défensif (la reconquête des terres qui ont été musulmanes) ou offensif (la conquête de terres nouvelles). L'essentiel est la "dawa", l'"appel à l'islam" qui concerne soi et bien sûr les autres. On a là tout le sens de cette lutte pour l'établissement universel de l'oumma, devoir du musulman. 

    Que faire? 

    Que faire? Damien Rieu évoque le coeur du problème: le système judiciaire français n'est plus adapté à l'époque et il faut en changer. Ce changement des lois, qui n'est pas rupture avec l'Etat de Droit, comme le pauvre Retailleau s'est laissé à dire, mais bien refonte de la doctrine fondamentale qui coordonne les 3 institutions séparées de l'Etat, ne pourra pas être évité et c'est toute la discussion qu'il faut avoir pour rompre avec le néant sociétal qui laisse la société se faire subvertir comme cela est fait actuellement. Inutile de dire que ce n'est pas pour demain en l'état des choses. 

    On rigolera de la première réaction à la publication du rapport: un "conseil de défense", macronnade qui remit les choses à plus tard, tança le petit Bruno qui ne s'en vexa pas et surtout produisit à l'intention des pays arabes d'une protestation de non islamophobie terrorisée, la seule guerre que l'on mène avec hauteur n'étant qu'avec la Russie... 

    On rigolera aux recommandations du rapport  (carrés musulmans dans les cimetières, apprentissage de l'arabe l'école, reconnaissance de la palestine) , trois chevaux de batailles fréristes, qui consistent à annexer religieusement des portions du territoire, on ne repose convenablement qu'en terre d'islam; à faire ânonner les dialectes maghrébins par des assistés pour faciliter l'islamisation aux frais de l'Etat; à se soumettre à la propagande du Hamas et surtout à la justifier. 

    Sur les trois thèmes, on se prend à la tactique suprêmement imbécile du "couper l'herbe sous le pied". Elle consiste à assumer ce que demande l'ennemi pour désarmer la revendication. En fait, elle la justifie et la chose est particulièrement claire dans le contexte en cause. En effet, le refus de ces 3 exigences a vocation à maintenir la revendication musulmane dans la demande impossible qui maintient l'islam dans son caractère de religion auto-assumée comme étrangère, et donc respectueuse du pays d'accueil à la fois respecté et craint. Lever ces exigences, c'est accepter la pénétration, l'installation et donc la revendication de la France comme terre de conquête possible au lieu de la laisser dans son statut de terre étrangère, régie par d'autres lois que l'on se doit de respecter. C'est en fait se soumettre au projet frériste. 

    Accepter les 3 usages, c'est laisser le premier stade du projet s'initier et s'installer officiellement comme horizon: permettre aux musulmans, au nom de la liberté des français, de s'installer comme communauté autonome, régie par ses propres lois. C'est le premier stade de l'islam politique: mettre la main sur LE musulman, et c'est l'objet du projet frériste, par définition. 

    Mais explicitons davantage le lieu de ce projet au sein de l'islamisme en général. 

    L'islamisme (le "isme" est négatif, désormais marque d'idéologie) a plusieurs manifestations, et on a déjà cité les 5 infâmes piliers (sexualité avec les mineurs, mutilation des voleurs, mise à mort des apostats, pratique de l'esclavage, statut inférieur des mécréants), communs à toute les problématiques islamiques quelles qu'elles soient. Il constituent le "problème de l'islam" comme religion, c'est à dire comme objet culturel et  traditionnel transmis. S'en défaire est le problème et on laissera la chose à qui de droit, cela n'est pas facile. 

    Les 3 islamismes

    Il faut bien comprendre  tout d' abord que ces 5 piliers sont doublés "sur leur droite" (on attribuera à cette direction là une négativité qui revient en fait à l'autre) par des extrémismes variés au nombre d'au moins trois.

    D'abord le soutien politico militaire au wahaabisme saoudien connu pour ses moyens financiers et sa poursuite internationalisée des stratégies et politiques des princes saoudiens, actifs dans bien des domaines. Cela couvre le salafisme basique tel qu'il est propagé en particulier en Afrique  noire, mais pas que. Adapté à un conservatisme strict, mais politisé, il a le pouvoir de séduction de l'idéologie désertique arabe  et son gardiennage des lieux saints, plus  l'argent du pétrole, il en reste. Les ravages qu'il fit sont incommensurables, au point d'avoir concerné les USA eux mêmes, le complot du 119 ayant été saoudien ! Il anime les idéologies islamistes sunnite du tiers monde,  comme tout fanatisme politisé, mais avec l'objectif institutionnel de faire "comme Ibn Seoud". Il fut la matrice du djihadisme mais indirecte: c'est pas sa volonté expansionniste et propagandrice  qu'il lui donna naissance. 

    Ensuite, le djihadisme, initialement wahhabite, mais en révolte contre celui-ci. Un retour aux sources du retour aux sources, l'autentique folie salafiste extrémiste invivable et sectaire, qui ne peut que se consumer dans le sang, rejeté par tous. Parfaitement orthodoxe, mais violemment suicidaire, cette folie en guerre contre le monde, tourne à l'extrême de la folie islamiste: une sorte d'enfer sur terre idéologisé et profondément déconnant. 

    Le régime taliban, malgré sa cruauté qu'on pourrait assimiler à son nationalisme ethnique, s'apparente au wahhabisme plus qu'au djihadisme, dont la première marque est son internationalisme, qui le met automatiquement en conflit partout avec les forces nationales, parfaitement présentes dans les mondes musulmans de part le monde. En cela, il est exceptionnel. 

    Le troisième monde musulman est celui des frères, et se constitue comme internationalisme, exactement comme le djihadisme dont il est une forme, mais avec une stratégie entriste qui veut se présenter comme pacifiste ou pacifiée, même si ses objectifs et ses pratiques sont absolument facistes au sens 1920 du terme. 

    Issu de l'effondrement de l'Empire Ottoman califal qu'il veut reconstituer idéellement, tout comme le nazisme issu de l'effondrement de l'empire de Sissi (d'où le nom, il fallait la trouver celle là), le frérisme est un idéal mystico politique universaliste dopé à l'idéal temporel musulman et qui le représente assez bien. Le chiisme iranien actuel en est une manifestation et illustre très bien ce qu'il projette, mais à une échelle nationale. Car Khomeiny, même inspiré par El Banna resta perse et chiite  et donc proprement iranien au sens indo européen du terme. Tandis que le frérisme, encore une fois, partage avec le djihadisme une volonté de subversion  universelle qui le rend intemporel et idéologiquement éternel. Mieux que le soviétisme inféodé à l'URSS, le frérisme est un trotskysme, une subversion spirituelle éternelle. 

    Ce  n'est pas pour rien que Mélanchon s'y livre avec autant d'enthousiasme: il y retrouve ses jeunes années. 

    Les 3 modes sont chacun absolument haïssables et se situent tous comme explicitement ennemis de tout ce qui rattache aux idées communes "démocratiques" basées sur l'élaboration humaine des lois, les élections à dates régulières et la séparation des pouvoirs. 

    Note: on considère la notion d'"Etat de droit" subsumée par la notion de séparation des pouvoirs, bien plus complète. 

    Le fascisme frère musulman est pourtant le seul vrai danger en Occident. Le wahhabisme, qui ne peut se manifester que dans le tiers monde, même géopolitiquement dangereux est extérieur à nos  moeurs et pratiques, laissons le à l'Afrique, c'est là qu'il fera la plupart de ses dégats noyés dans le foutoir du continent éponyme.

    Le djihadisme a été vaincu militairement et ses excès qui ne sont que sporadiques et manifeste de folies variées, stimulées de fait par le vrai danger, le très organisé et volontaire frérisme d'autant plus actif et menaçant qu'il se dissimule derrière une fausse inocuité, celle que les émissions de télévison en rapport avec le rapport tentent en ce moment de démontrer (3).

    Les idiots utiles

    Car pour certains, il n' y pas photo: le seul danger est djihadiste, et le mérite des frères serait d'en détourner: c'est le fameux "je me suis fait déradicaliser par les frères musulmans" de Tarek Obrou ! Que cette belle opinion conduise certains à dénoncer Retailleau comme un complice de Daesh par sa haine contre productrice des frères prête à rire cependant... L'opinion a une réalité, et elle est ce qui architecture l'entrisme frèriste qui se présente donc comme celui qui prélève le prix à payer pour une acceptation pacifique de l'Occident par l'islam à moins que ce ne soit l'inverse, gros de la conversion idéale à venir mais suffisamment impensable pour n'être pensée que par l'un des interlocuteurs d'un dialogue vicié. 

    Dialogue doublement vicié donc, et on le voit dans le deuxième argument levé par les  idiots utiles de (3): les frères ne veulent pas imposer à la charia à l'Occident ! Tout à fait vraie dans un premier temps, la remarque est grosse de sa duale: les frères ne veulent qu'imposer la charia à l'immigration musulmane en Europe ! Le danger bien moindre que l'affirmation initiale est il moins terrifiant ? Il faut en tenir une sacré couche pour se rassurer à ce compte là. 

    On pourrait ajouter cette définition de l'entrisme frériste qui serait basée sur un double désaveu: nous ne sommes pas djihadistes et ne voulons convertir que d'autres que vous. Rien de grave, laissez nous entrer.

    Habile non?

    Encore une autre version mainte fois répétée par les idiots utiles à (3): l'entrisme c'est le contraire du refus de participer: comment critiquer non pas le refus islamique d'aller à la piscine mais l'exigence d'y aller (déguisé en phoque) ? L'entrisme comme refus et contraire du séparatisme est une affirmation voire une preuve du caractère contradictoire de l'islamophobie, resservie par la bande, malgré sa quasi défaite comme expression de stigmatisation retournée.

    Habile non ?  

    Et pourtant. 

    Les institutions

    Les institutions sont infiltrées à plusieurs titres entre les systèmes élus, municipalités voire députations et aussi sous forme de clientélisme des filières du fonctionnariat, allant jusqu'à la police. Cela dote les institutions de pouvoirs de décision variés qui les rendent indulgents vis à vis de la présence et des décisions inspirées par le frérisme et qui concerne la visibilité des pratiques musulmanes: port du voile, pratique de la prière, du jeune et des interdits alimentaires en public, qu'il soient les milieux professionels, sportifs ou éducatifs. On se trouve donc face à un double système de direction et aussi d'action en faveur de pratiques particulières favorisant le respect public de modes de vies conformes à une orthopraxie religieuse invasive et revendicative.

    Sans mentionner l'idiotie utile présente dans tout ce qui devient cercle d'influences des frères, marqué par tout ce qui relativise, comprend et accepte le cercle qui lui est intérieur avec en commun à toutes les distances du centre: les frères musulmans, organisation veiillissante datéen ne représente rien et ne fait rien de grave. 

    Les musulmans

    Les musulmans sont eux mêmes marqués par cet entrisme sous la forme d'une présence permanente plus ou moins officielle des acteurs fréristes dans leurs milieux, typiquement dans les associations religieuses, mosquées, écoles coraniques, lycées sous contrat, associations cultuelles ou culturelles. Là se pratique culpabilisation et incitation à une orthopraxie en ligne avec les discours musulmans obligés, en l'occurence la poursuite du "licite" concept fondamental de la pratique musulmane qui se trouve manipulé volontairement par le frérisme. 

    C'est cela  l'imposition de la charia en France, sous la forme non pas d'une conversion forcée à la religion concernée, mais la transformation de la société en organisation d'abord compatible avec l'idélogie politico religieuse portée par le frérisme qui se trouve explicitement identifée à l'islam dans son ensemble. On a ainsi une double conversion: de la société à supporter l'inacceptable et de sa partie musulmane à le pratiquer strictement. La voilà la Charia et cela a une réalité. 

    La grande stratégie

    Pour vaincre cette menace dont la réalité n'en finit plus de se manifester, il y aurait une tactique autoritaire qui, n'en doutons pas, devra s'imposer à terme: le refus de l'entrisme sociétal, au nom de principes finalement assez simples à comprendre et qui sont en plus déjà les nôtres. Ces principes sont directement des interdictions de certaines pratiques, celle-là mêmes dont l'imposition en douceur constitue l'essence de la stratégie frériste. 

    L'acceptation effective du "vivre ensemble" national repose en effet sur un partage minimal de moeurs et de comportements collectifs qui conduisent, c'est le principe essentiel et universel de l'homogénéité des nations, à partager le vécu. Et bien il faut considérer que cela entre en contradiction frontale avec  la stratégie "séparatiste" de l'islam frériste conquérant.

    Les 5 pratiques : port du voile, interdit alimentaire, jeune annuel, prière publique, religiosité politique, ne devraient pas être recevables en tant que droit à l'expression publique visible.

    - le port du voile à l'université et en général lors de toute consommation de service public (guichet d'assistance et hopital compris) doit être interdit. Son refus est un droit absolu de tout employeur. 

    - le marché du halal ne doit faire l'objet d'aucune subvention ni soutien public. La réglementation concernant l'abattage doit interdire la mise à mort sans étourdissement préalable. 

    - le jeune annuel diurne, qui est une soustraction de la force de travail de l'employé doit pouvoir être interdite par les contrats de travail salariés. 

    - la prière publique doit être interdite: l'espace public est entièrement soustrait à l'espace cultuel. Les entreprises n'ont pas à mettre à disposition des lieux de prière ni à autoriser les prières régulières pendant la durée du travail. 

    - religion et opinions politiques doivent soigneusement séparées au nom de la paix publique, compte tenu de la puissance du sentiment religieux: les réunions politiques ne peuvent être tenues dans des lieux de culte, les candidats aux élections ne peuvent se réclamer directement de la religion, les revendications 

     

     

    (1) Damien Rieu sur Ligne Droite https://youtu.be/Y_rb-sWTEA0

    (2) Conversation de Franck Fregosi https://theconversation.com/les-freres-musulmans-menacent-ils-reellement-la-republique-257303

    (3) C ce soir, extraits  https://www.youtube.com/watch?v=lFLY__4jwGw

  • Les Génocides

    Forum de l'emploi et des carrières, Linkedin est actuellement balayé par un "shit storm" au sujet de la qualification de "génocide" pour ce qui se passe à Gaza. 

    Toute une variété de "profils" dont une majorité, mais pas que, de "racisés", s'expriment sur 1) l'évidence de la qualification 2) le drame terrible et affreux qu'il est 3) le tort de Macron de ne pas proclamer l'un et l'autre. 

    À l'occasion, on présente des photos d'enfants maigres, certaines prises récemment (on le suppose) à Gaza, d'autres dans l'Europe de 1945, l'enfant maigre dans les camps de concentration ayant pour inconvénient d'être révisionniste, les enfants gazés immédiatement n'ayant pas le temps de maigrir. 

    On rappelle que entre 2015 et 2025, il y eut 400 000 morts en Syrie et aussi au Yemen. Génocide ou pas? 

    On rappelle qu'entre 1935 et 1945, il y eut 80 millions de morts de par le monde du fait de la  Deuxième Guerre mondiale.

    À tous les lucides "antisionistes" qui souhaitent qu'un traitement "proportionné" soit administré aux assassins du Hamas. 

  • Les Europes

    image

    Lire la suite