Les sens des mots
À l'occasion d'un débat bien éclairant (1) la question du sens des mots tel qu'il est utilisé par les uns et les autres.
Le mot "apartheid" mis en avant par Rima Hassan voit son utilisation contestée par Delphine Horvilleur (la femme Rabbin) car parce que doté d'une charge trop forte interrompt toute discussion. La réponse détaillée de la syro-palestino-française fait alors référence aux autorités qui donnent un sens au qualificatif employé pour la situation en Israël.
Amnesty International, Human Watch. Deux organisations connues pour leur engagement politique dans la formation d'opinions particulières, en tout cas fortement contestées. Pour ce qui me concerne par exemple, ces deux groupes islamo gauchistes ne sont que des hypocrites, des menteurs et des complices de criminels et je les conchie entièrement. C'est une opinion.
Mais l'essentiel est ailleurs: Rima Hassan veut utiliser le pouvoir des mots, à la fois comme formateur de l'opinion à l'origine d'un processsus de combat dans lequel on doit nécessairement s'engager. Inutile de dire que le mot "génocide" qui n'est pas utilisé dans un premier temps est bien là, présent au point d'en être assourdissant. Allez dire à un juif qu'il procède à un "génocide" histoire de "débattre"...
Le mot "apartheid" se discute en fait de manière différenciée suivant qu'on considère Gaza, la Cisjordanie ou Israël, qui concernent respectivement 2 millions, 3 millions et 2 millions de personnes. Il faut y ajouter les 3 millions de réfugiés, répartis en Jordanie, Liban et Syrie (2 millions, 500 000 et 500 000). Les israéliens juifs sont 7 millions.
Au sujet des réfugiés, le mot "droit au retour" lui aussi contesté est mis en avant sans nuances ni négociations par Rima Hassan. On a donc trois mots, origines et armes d'un combat sans issue qui ne peut conduire qu'à la guerre...
Il y a aussi le mot "colonisation", qui a le même rôle.
Mais situons tous ces mots dans un cadre plus général, qui est celui du "droit international", censé reconnaitre juridiquement le sens et l'attribution des 3 qualificatifs. La référence à la chose, toute aussi irréelle, identifie le côté du clivage qu'on pourrait voir définitif entre deux croyances particulières concernant le sens des mots.
Mais le sens des mots s'étend aussi aux grandes considérations religieuses, et la partie du débat (1) qui concerne le messianisme juif est assez ahurissant, quand on pense au projet frère musulman de domination mondiale de l'Oumma, à la manoeuvre via le Hamas pour détruire l'État d'Israël, on se pince. Là encore, ne pas reconnaitre l'état de guerre est sans doute un aveuglement. Et la guerre se fait à deux...
Au sujet du sens des mots, la discussion fait rage sur la "solution à deux états", mantra toujours en vigueur qui est en train d'aller en ce moment jusqu'à la "reconnaissance" (on en est toujours là) d'un État Palestinien par la France et les USA. Cela au sens que tout le monde, finalement, s'accorde pour déclarer cette "solution" impossible et impraticable, toute la planète s'accordant donc pour donner aux mots des sens dénués de signification réelle, tout le discours global n'étant que fictif, guerre verbale indiscontinuée, et guerre tout court perpétuée. Cette plongée délirante dans le discours guerrier ritualisé est une folie dangereuse insupportable et l'époque qui s'y livre se déshonore.
À moins que. Que cela ne soit que la pathologie qui afflige la zone géographique autrefois brillante qui se contente à l'heure actuelle de se payer de mots. Pauvre apatride qui finalement a choisi la France pour y faire sa propagande: tout le monde se fout de ses approximations langagières au service du fanatisme fasciste frère musulman...
On se doit de citer en deuxième partie Charles Rojzman, qui explique l'éthique "réelle", attachée aux réalités du monde, et qui évite une essentialisation (au sens de devenir essence) et donc la manipulation par les principes c'est à dire par le sens des mots, hors de toute réalité, qu'elle soit guerrière ou simplement sanglante.
Cette essence hors du réel c'est la négation de la peur ("n'ayez pas peur") et donc le risque de la mort de soi et de ses proches hors de toute idéologie. Une forme d'éthique juive, qui ne répugne pas à la violence donc et nous y revoilà.
L'apartheid, doctrine afrikaans du développement séparé inévitable entre blancs et noirs sur une même terre conquise vide, devint oppression du fait du terrorisme impitoyable de ses vainqueurs à la fin, qui se livrent à l'heure actuelle à la spoliation des blancs qui restent et qui vont provoquer leur exil complet au final. Que le terme soit employé pour justifier de la même politique, objectif final évident du slogan tout aussi significatif "de la mer au fleuve" n'est que guerre ordinaire et le vainqueur aura raison, n'est-ce pas ? En tout cas, la situation des arabes palestiniens à Gaza, en Israël ou en Cisjordanie n'a strictement rien à voir.
La colonisation (des juifs) est un terme pittoresque, amusant à entendre de la part de musulmans colonisés par les arabes puis par les ottomans sans que l'on y trouve tant que cela à redire, les palestiniens n'étant ni plus ni moins que des sémites hébreux écrasés par les conquêtes et qui s'attribuent une identité inventée que l'histoire ne justifie en rien. Tout le monde était "palestinien" dans les derniers temps de la colonisation britannique qui succéda à l'ottomane et l'Etat juif qui fut refusé unanimement finalement s'imposa. La force contre la force.
Le génocide, en cours soi-disant, suppose une intention exterminatrice qui ne se manifesta jamais en Israël, par ailleurs globalement innocent d'exactions caractérisées contre les civils: meurtres, exécutions sommaires, viols et autre tueries explicites (similaires à ce qui leur fut infligé le 7 octobre). Dissimulés dans des bâtiments civils, les soldats du Hamas emploient explicitement les civils comme boucliers humains et armes de guerre, et apparemment ne se sentent en rien responsables du sort des populations qu'ils prétendent vouloir "libérer". Des fanatiques sectaires qui méprisent au plus au point toute considération humanitaires. Qu'ils ne soient considérés en rien comme partie prenante des horreurs auxquelles on assiste, alors qu'ils les ont initiés et qu'ils les perpétuent est atterrant. Rien ne doit être fait qui suspende les opérations militaires destinées à les réduire.
Quant à Rima Hassan, son action guerrière; on l'a vu, vise à provoquer la diaspora musulmane installée en France à commettre des actes antisémites. Son action est nocive et haïssable, raciste et insupportable. Il est odieux qu'on ait pu permettre à des réfugiés de zones de guerre de venir porter la guerre dans leur terre d'asile. Quelle se le permette est insupportable. Son parti islamo gauchiste, consumé dans la folie trotskyste d'un vieux salopard hypocrite devrait être interdit tant sa propagande de haine, bruyante et malodorante, est inacceptable.
La guerre, la guerre civile, c'est cela que vous voulez ? La chercher c'est la trouver. Arrêtez cela !
(1) débat Horviller Hassan https://www.youtube.com/watch?v=Lalys8yjgGw
(2) La vision juive dure de Charles Rojzman https://www.youtube.com/watch?v=srohcW6tiC0