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  • L'arrêt de Fessenheim

    L'annonce de la fermeture de la centrale de Fessenheim par Edouard Philippe (1). "Nous serons jugés sur nos actes". 

    Ce pourri corrompu, le maire du Havre (premier port français par lequel passe les drogues) est candidat à la transformation du pays en narco état. 

     

    (1) Annonce de Phillippe https://youtu.be/Lxr3_mYTflk

  • Les Megas

    On peut commencer à évoquer l'après, et (1) le suggère: l'Europe actuelle, soit l'UE est condamnée et sa forme actuelle devra être démantelée. 

    Des signes se manifestent et le slogan MEGA (Make Europe Great Again) en est le slogan ridicule, peut être inspiré par les influenceurs trumpistes (on nous le dira certainement), en tout cas par le dégout total "à la Trump" que tout le monde éprouve pour l'UE, depuis l'obscur prolo déclassé prêt pour le nazisme jusqu'au bourgeois éclairé en passe d'être ruiné par une folie européiste, en même temps  ultra libérale (libre échangiste car corrompu par la Chine), ultra corrompue (Van der Layen et Macron d'abord), et ultra autoritaire (elle s'en prend directement aux partis alternatifs en France, Allemagne et Roumanie). 

    L'élection de dimanche en  Roumanie sera le premier signe certain d'une vague qui s'annonce et qui devrait, le tout est de savoir quand, déferler sur la chiasse infernale, bien plus dangereuse et mortifère que le wokisme et l'islamo gauchisme qu'elle cherche à amadouer en les soutenant: l'Union Européenne pourrie, régnant puante dans le bidon ville à femmes voilées qu'est devenu Bruxelles. 

    Les choses bougent: d'abord la question des SMS de Van der Leyen à Bourla, PDG de Pfizer (on est là dans les dizaines de millions d'euros) dont un jugement récent tente de briser le refus de la commission de les publier. Ensuite l'enquête sur le rôle de la commission dans l'annulation des élections présidentielles en Roumanie est en train de s'ouvrir. 

    Corruption et mafias: voilà l'Europe ! Le candidat roumain craint pour sa vie et a passé la campagne de second tour hors de Roumanie ! (2)

    Ce qui sortira de cette élection doit absolument être une remise en cause fondamentale de l'infection fédéraliste, et la prochaine constitution européenne en portera la marque en l'interdisant explicitement. Son préambule sera: "l'Union des peuples d'Europe ne sera JAMAIS une fédération, une nation, une confédération ou un gouvernement commun. "

    Il est possible donc qu'un évènement important ait lieu dimanche. 

    (1) http://francoiscarmignola.hautetfort.com/archive/2025/05/15/les-autres-negociations-6547914.html

    (2) reportage Omerta sur l'élection de Simion https://www.youtube.com/watch?v=C5mC0Zk2qkY

  • Les suicides assistés

    Le débat fait rage. On parle même de référendum ! 

    Quelques arguments sont évoqués ici (1). On parle de la loi en cours, rédigée, et à discuter. Atterrant. 

    Les arguments

    Ce n'est pas une loi sur la fin de vie, car elle peut concerner des personnes qui ont des années à vivre, avec des soins retardateurs efficaces. C'est le cas des cancers progressifs, des charcots, des dialysés sévères etc: les "affections graves incurables" que les techniques médicales peuvent repousser la mort à plus de dix ans voire vingt ans. Des milliers de personnes sont dans ce cas.  

    Elle n'est pas encadrée, avec une procédure expéditive: 15 jours d'examen, et 48h pour réfléchir. Pas de collégialité, pas de psychiatre, ce qui pourrait paraitre étonnant: voudrait-on éviter tout ce qui pourrait remettre en cause le très volontaire suicide ? Serait ce criminel que de vouloir, comme pour l'avortement, dissuader le futur assassin de soi-même ? 

    On meurt mal en France, et le système de soins s'effondre. Pourtant, les soins palliatifs et les médicaments qui vont avec, fournissent une solution à la douleur des (vraies) fins de vie difficile. Ainsi, pour ceux entrés dans des unités de soins palliatifs, la demande d'euthanasie passe de 3% à dix fois moins très vite. 

    Or 1 demande sur 2 de soins palliatifs à des mourants n'est pas satisfaite: 2 à 9 mois pour obtenir la consultation, alors que la demande de suicide sera satisfaite en 15 jours. Une sorte d'appel au crime. Les terribles descriptions de personnes suppliant qu'on les tue et qui émeuvent tant les soi-disant "plus qu'humains" sont le fait de victimes de déserts médicaux. 

    La loi va ainsi créer une pression supplémentaire pour la demande de suicide faute de soins. Tout simplement. On obtiendra en  15 jours ce que des mois de procédures pour obtenir des soins palliatifs non disponibles sont incapables de fournir, quelque soit l'urgence. 

    Les EHPAD appauvris où meurent 25% des décédés sont remplis de personnes vivant dans l'inconfort de leurs urines et de leurs selles lavées une fois par jour. Cette loi, et le suicide qui a avec, est une solution à la cherté de cet environnement et aussi à l'inconfort qui va avec, de subir et de voir ces déchéances. 

    La psychologie du suicidé de cette loi sera celle des pauvres, en souffrance, seuls ou qui ne veulent pas être davantage à la charge de leurs proches ou de ce qui en tient lieu et à qui on offre une alternative qu'ils ne pourront, au final, refuser. 

    Quant à la question de la fameuse "liberté" de mourir. Libertés réelles, libertés formelles: les riches soignés par leur argent n'auront pas besoin de cette loi... La liberté est-elle celle de la dépression et de la pauvreté, qui favorise l'envie "libre" de suicide ? 

    Les grands principes

    On parle de loi d'"équilibre". Or, l'équilibre, précisément, est rompu en faveur du franchissement d'une barrière symbolique fondamentale, qui est l'attribution du droit et en fait du devoir de tuer aux soignants. Cette rupture symbolique du rapport entre médecin et malade sera définitive et aura des conséquences fondamentales: le médecin pourra vous tuer si vous le demandez. Cette révolution éthique est-elle discutée et vraiment considérée ? Non. 

    On parle d'"aide à mourir". La phrase est inacceptable car ambiguë au dernier degré dans le sens du cynisme mortifère le plus révoltant. On parle (1) de "tuer" (aider c'est permettre, faciliter permettre) ou bien (2) de permettre de quitter la vie dans les meilleures conditions possibles ? Au nom du deuxième sens, séducteur de manière diabolique, on organise et promeut ce qui reste un meurtre. 

    De plus, on promeut une restriction à l'expression des opinions: tenter de dissuader du suicide demandé sera poursuivi, et ma révolte pourtant légitime est déjà hors la loi. Un contrôle supplémentaire dans la limitation de liberté d'expression des opinions. 

    Pour finir, on sait que l'un des problèmes de santé publique est la question des suicides, causés par les variantes des dépressions, maladies mentales de diverse importance pour lesquelles il existe des soins variés. Poser la décision suicidaire comme droit imprescriptible et obligation médicale sans s'assurer de la relation possible de ce désir avec une maladie associée n'est pas convenable. La chose n'est même pas discutée, alors que l'évidence de la dépression profonde est forcément associée au moins en principe avec l'approche de la mort. Rendre possible la suppression de tout soin pour laisser toute la place à la mort est criminel et je pèse mes mots. 

    4 grands principes sont ainsi foulés aux pieds par des institutions dont tout montre qu'elles sont gravement malades et en fin de vie. Une pulsion suicidaire de mort saisit l'Occident ou ce qu'il en reste. 

    De fait, et les lois sur le mariage pour tous, l'homo parentalité (parent1 parent2), la décision concernant son sexe, l'avortement sans limites, la procréation assistée comme droit, y compris l'achat de prestation de grossesse et bientôt l'euthanasie violent les sentiments basiques de toute l'humanité concernant les principes fondamentaux de la base biologique qui contraint ordinairement l'organisation des sociétés humaines.

    Cette rupture qui s'achève progressivement est maintenant un caractère des sociétés occidentales. D'une certaine manière, le caractère décidé et explicite de la disparition du symbolisme moral dans la conduite légale de la société est maintenant avéré et manifeste une volonté. On peut (de toute façon on devra) ainsi vivre dans des sociétés sans référence à cette hyper morale, qui ne disparait pas pour autant, elle est simplement abolie pour ce qui concerne l'inspiration et la justification des lois. 

    Y a-t-il pour autant disparition de tout principe pour ce qui concerne l'esprit des lois? Non, bien sûr, il y a remplacement des principes dits traditionnels qui étaient jusqu'il y a peu des conséquences plus ou moins directes des principes chrétiens défendus par ce qui était encore une religion majoritaire. Des principes nouveaux de liberté complète quant aux comportements individuels minoritaires sont ainsi considérés de valeurs strictement égales à tous les autres comportements pourtant ordinairement contraints par des valeurs communes symboliquement affirmées, puis rendus obligatoirement disponibles gratuitement aux minorités concernées et enfin rendues incritiquables de par la loi. 

    On a ainsi, avec apparemment l'assentiment de l'opinion, mesurée par les sondages et les enquêtes (on ne peut le nier pour la quasi totalité des mesures sociétales décrites),  une rupture complète avec des principes dit moraux assez connus, et défendus mordicus pendant des siècles. 

    Les alternatives

    La loi sur la fin de vie en France est une loi travaillée plusieurs fois et qui permet avec l'aide de l'État, une véritable "aide à vivre sa mort" dans les meilleures conditions, les progrès des antalgiques permettant de supprimer les souffrances extrêmes dans pratiquement tous les cas, les procédures raisonnées et attentives d'accompagnement de la mort inévitable sont disponibles et décentes. Reste à disposer des équipes et traitements de soins palliatifs, disponibles vingt ans après la loi uniquement pour la moitié des français. 

    3 critères progressifs d'accompagnement effectifs de la mort prévisible immédiate sont disponibles et pratiqués : l'abstension (de réanimation), la prescription de sédatifs (causant la mort), l'arrêt des traitements terminaux. Humains et respectables, respectueux des soignants et des malades, tout cela se fait à l'honneur de tous. 

    Hors la généralisation obligatoire et contractuelle de la mise à disposition des malades en fin de vie de ces traitements, quel est le besoin d'une aide à mourir qui n'est que la rupture symbolique avec l'interdiction de tuer qui s'impose à toute société ?  

    Les amendements

    Pour bien illustrer l'esprit et le vrai sens de cette loi, il n'est que de mentionner les amendements rejetés et adoptés en commission. Le dégout et la haine vient à l'esprit et aux lèvres. Les raisons de l'évidence que je ressens m'éloigne pour toujours des enculés assez inhumains pour concevoir de telles horreurs. 

    Rejetés

    L'interdiction du suicide aux personnes déficientes intellectuellement 

    Vérification de l'altération du discernement de la personne

    Saisie d'un psychiatre en cas de doute sur la demande de suicide

    Clause de conscience étendue au personnel soignant et infirmier. 

     

    Adoptés

    L'absence de différence entre suicide assisté (poison laissé à disposition) et euthanasie (injection explicite du poison).

    La considération que la mort du fait de l'application de cette loi sera considérée et explicitée comme "naturelle".

    Amende et prison pour délit d'entrave, soit l'empêchement ou la tentative d'empêchement de d'information ou de pratique du suicide assisté, par tout moyens, y compris l'information en ligne. 

    En conclusion

    Un prof de médecine, praticien de la chose, au courant des choses, l'explique: cette saloperie eugéniste est un crime contre l'humanité. La décadence morale mortifère de cette société de merde est inqualifiable. Il n'est pas le seul: tous les spécialistes engagés dans la conduite de l'assistance humaine et médicamenteuse à la fin de vie, qui seront obligés de par la loi de proposer la chtite seringue mortelle (pourquoi pas la balle dans la tête ?) aux grabataires désespérés sont vent debout devant cette saloperie. 

    Sauf si bien sûr, le libéralisme moderne prend acte de la nécessaire gestion économique du soin de la population misérable, qui en plus ne vote pas: les vieux qui n'ont pas les moyens de se faire changer leurs couches plusieurs fois par jour vont pouvoir se suicider, tout comme ceux, trop ploucs pour avoir droit à la trop chère morphine, ou trop fatigués d'attendre un rendez-vous. Des économies importantes sont ainsi à attendre: une mesure énergique à grande échelle sera donc enfin décidée par Macron ! 

    Et on ne plaisante pas: les mutuelles (sans que l'on parle de conflits d'intérêt) sont à fond pour la loi, et le Canada a fait de belles économies avec une loi analogue: des dizaines de millions de dollars et 30% des suicides sont le fait d'handicapés... Et puisqu'on veut encore rigoler, parlons pour finir de la proposition de loi d'Aymeric Caron pour interdire l'euthanasie des chiens et des chat. 

     

    (1) interview Philippe Juvin https://youtu.be/5ICaaqpN79o

  • Les baffes

    À l'occasion de l'affaire Betharam, une intéressante audition des auditeurs (1).

    Peut-on parler d'un résumé? Sans doute pas, et il y a d'autres éléments à discuter. Celui-ci, considéré suffisamment exemplaire pour avoir été traité par les personnes concernées illustre une thèse qui est toute la thèse, ou tout le diagnostic. 

    Les violences physiques acceptées, voire pratiquées (la gifle donnée par Bayrou en 2002 à un gamin qui lui faisait les poches ) ont elles pour effet de "cacher" des violences physiques plus graves, dont des violences sexuelles en série ? 

    La question est posée, et la réponse, pourtant à peu prés évidente, est jugée tellement impensable qu'elle est exclue par la question posée "à notre époque". Elle est pourtant "NON". 

    Peut-on argumenter  ? Bien sûr la réponse "non" à cette question, elle aussi évidente, suffit à vous rendre "problématique", voire coupable de pédophilie caractérisée au cas où vous vous risqueriez à la chose. 

    Pourtant en droit et en philosophie, le narratif du "sert à cacher" n'est qu'une histoire distincte des faits et incapable à lui seul, comme hypothèse non couverte par un quelconque fait ou complot explicite, de convaincre à agir dans un sens ou l'autre. Il n'est qu'une supposition vicieuse, complotiste et accusatrice, et parée de la double accusation: j'acccuse X et accuse aussi celui qui le nie d'être un complice de X. 

    Que cette histoire, cette fable conçue pour être édifiante en excitant certains fantasmes obscurs puisse apparaitre explicitement lors d'une enquête sur les conditions de fonctionnement de systèmes éducatifs, à propos d'un sinistre fait divers ancien est absolument aberrant. Surtout que l'objectif est bien sûr de se "faire"  un ministre en exercice. Au fait, le simple fait que le co-rapporteur de cette commission ait demandé la démission du même ministre auparavant aurait dû suffire pour le déclarer en conflit d'intérêt et donc pour lui interdire d'être rapporteur ou au moins de participer à une audition en forme de jeu du cirque parfaitement choquante. 

    Tout cela fait beaucoup. 

    Que des adultes puissent prétendre en rhétorique et en pratique, qui plus est nimbée du rôle d'enquêteur au nom de la représentation nationale, d'insinuer de telles insanités hors de toute enquête de police ou de justice est atterrant et aberrant. Je proteste. Ces gens, soi-disant "députés" sont des dingues mégalomanes qui doivent être destitués pour incompétence, stupide cruauté et malsaine inculture. Mort aux cons ! 

     

     

    (1) https://www.youtube.com/watch?v=q_M8bgIIxRE

  • Les autres négociations

    On avait en (1) évoqué des négociations. Nous y sommes, et bien que Poutine ne soit pas venu à Istambul aujourd'hui (imaginer qu'il y vienne était un songe ceux débile de commentateur européen taré), des discussions vont donc commencer dont hélas on peut être sûr maintenant qu'elle n'aboutiront en rien à ce que j'évoquais naïvement auparavant... 

    Il se pourrait que j'ai tort, et tort de ne pas attendre un peu avant de tirer les conclusions de la chose, mais je crois que tout est maintenant décidé. La Russie ira au bout, avec ou sans le retrait américain, qui ne fera que réduire le bain de sang et qui n'est pas encore exclu. Et il n'y aura pas d'accord, hors l'accord final qui entérinera la victoire russe. 

    Au passage on notera la quadruple humiliation et ridicule subie par la France de Macron et ses copains de beuverie, incluant le clown en barboteuse: ils exigèrent un cessez-le-feu à la Russie en se conformant aux désirs de Trump, à rebours de leur volonté longtemps affirmée d'empêcher que la Russie épuisée reconstitue ses forces pour mieux lui infliger une "défaite stratégique". On ne leur répond rien sinon une proposition pour qu'ils reviennent sur leur décision de ne plus négocier en 2022. Proposition envoyée à l'Ukraine seule, car décrédibilisés par les accords reconnus bidons de Minsk, les européens ne peuvent plus servir à rien. De plus, l'ultimatum tout aussi bidon des européens, gagé sur des sanctions ultimes impossibles à appliquer (on ne peut tout simplement pas se passer des 25% de son alimentation en pétrole assuré actuellement par la Russie) n'a aucun sens, et le silence méprisant qu'on lui accorde entérine l'inanité ridicule de la menace. Ridicule accentué par les rires, embrassades, plaisanteries et autres papouilles partagées par des dirigeants européens qui consacrent leur honte, et la nôtre.

    Entre Trump et Poutine

    Pour finir, il faut bien comprendre et cela est dit, que l'affaire se joue directement entre Trump et Poutine et même indépendamment des émissaires (Kellog et Witkoff) en tout cas de leurs baroques propositions qui ne sont que de véritables leurres à journalistes et à opinions trompées qu'on cherche à manipuler. Les enjeux effectifs sont déjà au-delà de l'Ukraine, tournés vers la considération de la Chine. Ce dont on est sûr est que Poutine 1) veut la démilitarisation, soit la destruction de l'armée ukrainienne de gré ou de force 2) n'a aucune confiance en l'Occident global, Trump compris. 

    La délégation ukrainienne finalement arrivée à Istanbul aura à faire face à des vice ministres (même Lavrov n'a pas jugé nécessaire de se déplacer) pour discuter de ce qu'ils se refusent à faire et qui n'a pas changé: démilitarisation, dénazification, neutralisation, acceptation du démembrement. 

    On aurait pu rêver à des "paiements" par la Russie, sous la forme de cession plus ou moins gratuite d'énergie, électrique ou gazière à ce qui resterait de l'Ukraine démembrée et neutralisée, on aurait pu rêver à une façade maritime sur la mer Noire laissée à une Ukraine démilitarisée. C'est fini. Poutine aura tout et attendra la désintégration complète d'une Europe liquéfiée et déshonorée. L'Europe est coupée en deux et la barbarie islamo wokiste peut déferler sur l'Eurasie occidentale, il y en a pour mille ans. C'est Todd qui le dit (2).

    Ce que dit Todd

    Il dit plus. Que l'Amérique, malgré ou à cause de Trump va s'effondrer (il le dit depuis longtemps) et que l'après-guerre en Ukraine (il faut maintenant s'y intéresser) sera intéressante. 

    On pourrait dire que les capitaux américains investis dans le monde contribuent à la puissance US, y compris industrielle et commerciale, et c'est sans doute ce qui limite ou relativise sa désindustrialisation continentale, ce qui reste à mesurer. Car les visions économiques de Todd, il faut s'en méfier. Néanmoins, on pourrait imaginer que la propriété industrielle US n'a pas diminuée à la hauteur de la disparition des emplois industriels sur son sol. Les conséquences seraient qu'un rapatriement soit possible malgré tout. C'est en tout cas le pari trumpien, même s'il ne se matérialisera peut-être pas tout de suite. L'Amérique ne s'effondrerait alors pas, voire au bout de 3 ou 4 ans, voire plus, amorcerait un retour à la vraie puissance et pourquoi pas ? 

    L'effondrement de l'Europe lui est certain. Incapable de se doter de sources d'énergie peu chères, à la hauteur de celles disponibles pour TOUS ses concurrents, elle n'a aucune chance de gagner plus aucune compétition industrielle globale avec eux. Game over et rien, absolument rien, ne montre que ses dirigeants aient la moindre conscience de ce qui est en train de se passer. Seule une rupture complète et brutale avec tout ce qui concerne la gestion du "climat" peut donner un avenir à l'Europe, et chaque jour perdu compte. Dans tous les cas, un effondrement complet de la superstructure européenne est acquise et les nations individuelles devront chacune négocier leur sort. Une vaste zone énergétique dirigée par la Russie va donc se constituer par force, sous son contrôle, bon vouloir et autorité. Bien loin d'envahir l'Europe, l'ours Russe va se faire assaillir par les mendiants de l'ouest, édentés et misérables, et encore bardés de leurs vieux oripeaux et autres cheveux verts mal lavés. 

    Les sujets abordés feront alors l'objet des autres négociations. 

    Les avis autorisés

    On a parlé de l'entre deux exclusif entre Trump et Poutine, c'est bien l'impression qu'on a après le coup de fil du 20 Mai 2025, et l'absence de référence de Trump à toute "sanctions" (celle-ci sont assumées, si elles sont réalisables, par la coalition des guignols). La question pour Trump est de permettre à Poutine de réaliser ses buts de guerre diplomatiquement, afin d'arrêter le bain de sang. À ce propos, un éditorial de Renaud Girard, dans le Figaro du 20 Mai, fait le tour du propriétaire et on voit bien à l'occasion la largeur du fossé dans lequel la merde et le sang où pataugentf les soldats s'accumule inexorablement. Il s'agit de savoir ce que veut la Russie. 

    D'abord, l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN. Affirmée possible 3 ans par tout le monde, sauf par Biden et encore, la question semble avoir fait son nid dans les cerveaux occidentaux, Renaud Girard parle de la renonciation à icelle d'"objectif réalisable"... L'objectif contraire fait tout de même partie de la constitution actuelle de l'Ukraine. Girard mentionne, on ne le savait pas si hypocrite, à moins que sa sincérité soit de la bêtise, que l'"objectif" faisait partie de l'accord signé puis révoqué en 2022. Au passage, le très informé journaliste reconnait cet accord, sa rupture qui entraina les 3 ans de combats, et aussi que tous les "objectifs" avaient été contresignés, y compris la partition de l'Ukraine. 

    Et puis il y a le caractère "nazi" du gouvernement. Connu (c'est factuel) pour être illégitime et contrôlé par des groupes nationalistes, le gouvernement purement militaire de l'Ukraine n'a strictement rien de démocratique, lève de force des troupes dans les rues, et envoie à la mort des milliers de pauvres gens pour des raisons absurdes de communication. La sinistre aventure à Koursk de cette année en est le meilleur exemple. Dire que l'agression russe a "fait perdre à la Russie  l'amitié ukrainienne", alors qu'il s'agissait de défendre les régions russophones opprimées et bombardées par les constructeurs délirants d'une nation ukrainienne exclusive, c'est faire preuve d'une ignorance crasse des premièrs moteurs de la guerre. 

    Le désarmement de l'Ukraine est lui aussi jugé irréalisable. Entièrement et exclusivement le fait des occidentaux, cet armement dont le volume semble en cours d'être limité par des pénuries qui pourraient s'accentuer, sans parler de l'essentiel, le renseignement américain (et les planifications variées qui vont avec) sans lequel les opérations ukrainiennes sont impossibles. Le fantôche ukrainien ne tient que par l'alliance entre la technologie de l'OTAN et la chair à canon. Alliance à bout de souffle, et le fameux "cessez-le-feu" serait un répit bienvenu pour une armée qui se rapproche du point de rupture, et qui recule progressivement.

    Un arrêt des combats alors qu'elle maintiendrait ses capacités offensives terroristes est impensable, cependant, et la Russie n'arrêtera qu'avec l'assurance physique (dénazification, démilitarisation) qu'aucune attaque de ce type ne sera plus possible. Changement de gouvernement, de constitution (qui devra inclure la neutralisation), désarmement complet du pays Ukraine ou de ce qui en restera, tout cela n'est pas "négociable" en principe. 

    Le fait que les européens considèrent que l'Ukraine doive rester militarisée pour éviter une attaque russe à venir contre pays Baltes, Pologne ou Roumanie est tout à fait secondaire pour la Russie  qui en fait n'y pense même pas (à part pour les pays Baltes, et encore). On pourrait très bien imaginer de grandes déclarations de sa part sur ces sujets dans les accords finaux, qui ne seront pas passés, cela est sûr, avec les européens que les Russes considèrent hors-jeu.  Ne pas réaliser cette complète mise hors circuit de la coalition des guignols et de son pseudo-chef, la poupée à sa mémère Macron est un aveuglement et une inattention. 

    L'allusion de Girard à ce grand échec de Poutine et qui est la ville d'Odessa utilisée par l'Ukraine contre la Russie fait penser à une autre inattention: signaler l'indicible et qui est précisément la perte à venir des escaliers du Potemkine. Le pauvre Girard serait il assez con (les mots me manquent) pour ne pas l'envisager ? 

    La "servitude" de l'Ukraine ne serait ainsi pas négociable. Elle sera donc acquise par la force et on n'y peut rien. Qui veut la paix? Poutine ferait ainsi une erreur avec Trump en "tirant sur la corde" (réalisant ses objectifs assignés et affichés) sans profiter de la porte ouverte par Trump... On se pince et on n'y est pas. De fait, comme le remarque d'autres articles de ce même Figaro, Trump en conversation directe avec Poutine a un problème et qui est de "gérer" les européens qui continuent d'alimenter la machine ukrainienne lancée par Biden et Obama. Jusqu'à quand ? Toutes les discussions d'adultes entre Poutine et Trump portent sur l'au delà de la guerre en Ukraine qui est devenue secondaire. 

    On sait que le dernier paquet d'armes lancé par Biden durera jusqu'à l'été, c'est à dire sera épuisé bientôt. Trump va-t-il en relancer un autre ou pas ? C'est toute la question et on peut subodorer que non. 

    Je reste sur ma théorie d'un Trump, logique, qui veut éviter à l'Ukraine  la prise d'Odessa et qui pourrait menacer les guignols de la rendre possible rapidement (il suffit que l'Amérique se retire) si ceux-ci ne plient pas, à rebours de ce que nous explique Renaud Girard. Mais il faudra un peu de temps pour que la torsion du bras se mette en place, le temps pour que malgré tout, le front commence à s'effriter et que la menace se précise. A un certain moment, et Poutine le signifie, il ne sera plus possible de revenir en arrière. A vous de voir, les guignols. 

     

     

    (1) http://francoiscarmignola.hautetfort.com/archive/2025/03/18/les-negociations-6540108.html

    (2) Todd conférence en Hongrie https://emmanueltodd.substack.com/p/diverging-populisms

    (3) Todd et l'apocalypse https://www.youtube.com/watch?v=YfgPhZy6JVY

  • Les sens des mots

    À l'occasion d'un débat bien éclairant (1) la question du sens des mots tel qu'il est utilisé par les uns et les autres. 

    Le mot "apartheid" mis en avant par Rima Hassan voit son utilisation contestée par Delphine Horvilleur (la femme Rabbin) car parce que doté d'une charge trop forte interrompt toute discussion. La réponse détaillée de la syro-palestino-française fait alors référence aux autorités qui donnent un sens au qualificatif employé pour la situation en Israël. 

    Amnesty International, Human Watch. Deux organisations connues pour leur engagement politique dans la formation d'opinions particulières, en tout cas fortement contestées. Pour ce qui me concerne par exemple, ces deux groupes islamo gauchistes ne sont que des hypocrites, des menteurs et des complices de criminels et je les conchie entièrement. C'est une opinion. 

    Mais l'essentiel est ailleurs: Rima Hassan veut utiliser le pouvoir des mots, à la fois comme formateur de l'opinion à l'origine d'un processsus de combat dans lequel on doit nécessairement s'engager. Inutile de dire que le mot "génocide" qui n'est pas utilisé dans un premier temps est bien là, présent au point d'en être assourdissant. Allez dire à un juif qu'il procède à un "génocide" histoire de "débattre"...

    Le mot "apartheid" se discute en fait de manière différenciée suivant qu'on considère Gaza, la Cisjordanie ou Israël, qui concernent respectivement 2 millions, 3 millions et 2 millions de personnes. Il faut y ajouter les 3 millions de réfugiés, répartis en Jordanie, Liban et Syrie (2 millions, 500 000 et 500 000). Les israéliens juifs sont 7 millions. 

    Au sujet des réfugiés, le mot "droit au retour" lui aussi contesté est mis en avant sans nuances ni négociations par Rima Hassan. On a donc trois mots, origines et armes d'un combat sans issue qui ne peut conduire qu'à la guerre... 

    Il y a aussi le mot "colonisation", qui a le même rôle. 

    Mais situons tous ces mots dans un cadre plus général, qui est celui du "droit international", censé reconnaitre juridiquement le sens et l'attribution des 3 qualificatifs. La référence à la chose, toute aussi irréelle, identifie le côté du clivage qu'on pourrait voir définitif entre deux croyances particulières concernant le sens des mots. 

    Mais le sens des mots s'étend aussi aux grandes considérations religieuses, et la partie du débat (1) qui concerne le messianisme juif est assez ahurissant, quand on pense au projet frère musulman de domination mondiale de l'Oumma, à la manoeuvre via le Hamas pour détruire l'État d'Israël, on se pince. Là encore, ne pas reconnaitre l'état de guerre est sans doute un aveuglement. Et la guerre se fait à deux... 

    Au sujet du sens des mots, la discussion fait rage sur la "solution à deux états", mantra toujours en vigueur qui est en train d'aller en ce moment jusqu'à la "reconnaissance" (on en est toujours là) d'un État Palestinien par la France et les USA. Cela au sens que tout le monde, finalement, s'accorde pour déclarer cette "solution" impossible et impraticable, toute la planète s'accordant donc pour donner aux mots des sens dénués de signification réelle, tout le discours global n'étant que fictif, guerre verbale indiscontinuée, et guerre tout court perpétuée. Cette plongée délirante dans le discours guerrier ritualisé est une folie dangereuse insupportable et l'époque qui s'y livre se déshonore. 

    À moins que. Que cela ne soit que la pathologie qui afflige la zone géographique autrefois brillante qui se contente à l'heure actuelle de se payer de mots. Pauvre apatride qui finalement a choisi la France pour y faire sa propagande: tout le monde se fout de ses approximations langagières au service du fanatisme fasciste frère musulman... 

     On se doit de citer en deuxième partie Charles Rojzman, qui explique l'éthique "réelle", attachée aux réalités du monde, et qui évite une essentialisation (au sens de devenir essence) et donc la manipulation par les principes c'est à dire par le sens des mots, hors de toute réalité, qu'elle soit guerrière ou simplement sanglante.

    Cette essence hors du réel c'est la négation de la peur ("n'ayez pas peur") et donc le risque de la mort de soi et de ses proches hors de toute idéologie. Une forme d'éthique juive, qui ne répugne pas à la violence donc et nous y revoilà.

    L'apartheid, doctrine afrikaans du développement séparé inévitable entre blancs et noirs sur une même terre conquise vide, devint oppression du fait du terrorisme impitoyable de ses vainqueurs à la fin, qui se livrent à l'heure actuelle à la spoliation des blancs qui restent et qui vont provoquer leur exil complet au final. Que le terme soit employé pour justifier de la même politique, objectif final évident du slogan tout aussi significatif "de la mer au fleuve" n'est que guerre ordinaire et le vainqueur aura raison, n'est-ce pas ? En tout cas, la situation des arabes palestiniens à Gaza, en Israël ou en Cisjordanie n'a strictement rien à voir. 

    La colonisation (des juifs) est un terme pittoresque, amusant à entendre de la part de musulmans colonisés par les arabes puis par les ottomans sans que l'on y trouve tant que cela à redire, les palestiniens n'étant ni plus ni moins que des sémites hébreux écrasés par les conquêtes et qui s'attribuent une identité inventée que l'histoire ne justifie en rien. Tout le monde était "palestinien" dans les derniers temps de la colonisation britannique qui succéda à l'ottomane et l'Etat juif qui fut refusé unanimement finalement s'imposa. La force contre la force. 

    Le génocide, en cours soi-disant, suppose une intention exterminatrice qui ne se manifesta jamais en Israël, par ailleurs globalement innocent d'exactions caractérisées contre les civils: meurtres, exécutions sommaires, viols et autre tueries explicites (similaires à ce qui leur fut infligé le 7 octobre). Dissimulés dans des bâtiments civils, les soldats du Hamas emploient explicitement les civils comme boucliers humains et armes de guerre, et apparemment ne se sentent en rien responsables du sort des populations qu'ils prétendent vouloir "libérer". Des fanatiques sectaires qui méprisent au plus au point toute considération humanitaires. Qu'ils ne soient considérés en rien comme partie prenante des horreurs auxquelles on assiste, alors qu'ils les ont initiés et qu'ils les perpétuent, est surprenant.

    De fait, tout cela fait système. Au-delà de l'"antisémitisme" "essentiel" (et non pas "résiduel") qui fut longtemps le seul mot de ce type (descriptif et combatif à la fois), on peut en fait généraliser, comme le fait partiellement Rojzman, en évoquant le "réel" c'est-à-dire ce qui se passe vraiment au-delà de ce qu'on en dit, fantasme ou théorise, et qui se trouve redoublé par les victimes de ce réel qui, c'est la thèse de Rojzman, ont tort de prendre parti pour leurs bourreaux. 

    Le réel c'est le désordre violent de la haine barbare non contrôlée, que les fantasmes redoublés encouragent ou acceptent. Qu'il soit antisémite ou pas importe peu, c'est ce que je voulais dire, il est désordre et violence, au nom d'un "peuple" agressif et dégénéré, qui expulsé de chez lui par ceux qui ne le connaissent que trop, vient chez nous manifester sa nocivité. C'est dit.

    L'explication ? Et bien c'est la misère ma bonne dame et nous voilà donc forcé d'abord de les accepter, puis de les nourrir. Et il est dommage mais supportable (forcément) de se plier à leurs obsessions et à leurs rapines. À leurs théories ensuite, et comme il se doit, l'antisémitisme est l'une d'entre elles. Il nous faut donc l'adopter, lui aussi. 

    Il faut noter, et c'est là ou Rojzman est convaincant, que la victime de bout de chaine reste le juif. Coincé par son gauchisme dans sa participation à l'indulgence, il reste malgré cela victime. Celui qui veut faire le bon juif fait la bête et se trouve de toute façon martyrisé avec les autres tout en étant méprisé encore plus que les autres. Placé depuis la guerre mondiale dans un rôle d'abord silencieux et terrorisé, puis ensuite pendant quelques décennies dans celui du contempteur paranoïaque et tyrannique d'un antisémitisme exagéré, ceci au point d'avoir fragilisé les défenses immunitaires de la Nation, le juif de gauche se trouve maintenant piégé. 

    "Gaza c'est Auchwitz", expression scandaleuse provocante d'un ex amuseur fait partie de ces bulles qui parsèment l'actualité, fait progresser une arabisation spirituelle de la morale française, tentée de se réconcilier avec le maghrébin menaçant sur le dos des juifs. C'est la voie Mélanchon. Il serait ironique qu'un fascisme de bon aloi, bien plus passionné par la lutte contre 5 millions de musulmans que contre 500 000 juifs, aille écraser tout cela au nom de l'antisémitisme. 

     

     

    (1) débat Horviller Hassan https://www.youtube.com/watch?v=Lalys8yjgGw

    (2) La vision juive dure de Charles Rojzman https://www.youtube.com/watch?v=srohcW6tiC0