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  • Les universités

    À l'heure où on s'interroge sur la nature exacte des formations délivrées en France et en Europe après le bac, ne pourrait-on pas déjà tirer certaines conclusions pour envisager un diagnostic lucide sur la situation, voire les politiques en regard?  

    On commencera par les résultats: l'idéal européen, le libre échange imbécile, la ruine de l'industrie, l'incompétence technique, la dette monstrueuse, l'humiliation internationale, l'incapacité militaire. Ils sont médiocres, et dans tous les compartiments du jeu, une "élite" incapable manifestement dépassée, accumule par défaut de culture et de savoir les pires erreurs, amenant doucement mais surement une zone habitée de 450 millions de personnes vers la ruine et le désespoir. Ces gens-là furent formés, il faut se demander comment. 

    On continuera par les théories dans les différents domaines, philosophie, psychologie, sociologie, histoire, anthropologie, géographie et géopolitique, économie. Toutes habitées et depuis longtemps par les pires dérives, on observe dans tous ces domaines un effondrement intellectuel et moral catastrophique lié à l'hyper généralisation des petites inventions de fait très nocives qui eurent lieu au début de ce siècle et qui vérolèrent les esprits trop systématiques des petits bourgeois tarés fils sans conscience des responsables de l'effondrement de l'Europe pendant les trente et un ans de guerre qui la détruisirent pour toujours. 1914-1945 effaça en effet le continent de la carte du monde et rien ne vint rattraper les effroyables décisions prises pendant la période sinon la double conquête militaire qui s'en suivit du fait des USA et de l'URSS.

    On peut et doit pourtant parler des avancées scientifiques initiées dès 1900 par Planck, et poursuivie par Einstein puis par Bohr et tous les autres, on doit aussi parler des mathématiques, Russel, Hilbert, Goedel et les autres. Tout se fit en Europe, qui n'en tira cependant rien, toutes les technologies qui en découlèrent étant ensuite développées en Amérique, seule gagnante des exils de tous ces gens hors du chaudron qui les avait vu naitre. Les seules vraies passions européennes, les sciences humaines dévoyées dominèrent tout et imposèrent leurs politiques dans tous les domaines de l'humanité, réduite à rien pendant la terrible période. Merci aux intellectuels en question.

    Prenons les concepts de ces sciences et examinons-les. Dans chaque grand domaine, une disruption conceptuelle enchanta les gens au point de paraitre encore aujourd'hui majeurs, et que la mode actuelle de la folie généralisatrice porte à des incandescences inouïes. Chacun de ces concepts est en fait un démon dévoyé, ou plutôt une abstraction démoniaque au sens d'action opérante à la fois explication et cause effective. Cette conception moyen âgeuse du démoniaque, issue de l'assimilation des universaux aux anges (et donc aux démons) est très profonde : une idée est agissante, et cette découverte en apparence moderne de l'assimilation des idées aux politiques est en faite ancienne.

    Etre

    L'Être philosophique, grande question de la haute réflexion qui fascina les années 20, non content de se substituer à Dieu (bien sûr) inspira toutes les intelligences persuadées d'une histoire nouvelle de la trame même de la vérité, selon eux mystifiée par toute l'histoire depuis les grecs, et encore, les grecs les plus anciens. On se doit de chercher ici l'une des grandes racines fondamentales de la persistance d'une détestation inouïe du monde, justifiée par le sommet de ce qui décrivait elle-même comme LA pensée. H., si tu m'entends... 

    Légende noire, injustifiée historiquement, la détestation de l'onto-théologie étant préjugé sur la richesse des réflexions du Moyen Âge, bien plus modernes qu'on ne croyait. Quant à la clairière mystique, elle n'est que violation du principe de contradiction et donc, n'importe quoi. Le reste sont de brillantes saillies germaniques, difficiles à appréhender et donc surtout formatrice d'agilité intellectuelle et donc de capaciter à épater le chaland, de la sophistique au sens classique, donc.

    Domination

    La domination sociologique fut introduite par un autre germain (pas un cousin), Max Weber qui introduisit surtout un fantasme sado masochiste de pointe de casque dont la postérité fut immense. Semblant ignorer l'évidence, c'est-à-dire que l'ordo-social allemand n'était qu'une pratique locale à sa zone géographique, il généralisa la pyramide autoritaire de ses moeurs familiaux, tout en ignorant que les hiérarchies symboliques s'appliquent d'abord à ceux qui les représentent et que la domination est d'abord culturelle et s'étend à tous ceux qui y participent, la tyrannie personnelle ou collective à l'avantage d'uniquement de certains étant toujours contre-balancée d'une manière ou d'une autre, le rôle de la sociologie étant précisément d'étudier ces modalités-là, plutôt que d'illustrer les instances d'un concept rien moins qu'en le personnalisant et surtout en le rendant opérant. C'est la faute à la domination, le cri de haine qui traverse le XXème siècle vient d'infecter le siècle suivant. À part qu'on a trouvé le coupable (il y en avait bien un), nous même, et la haine suicidaire woke peut alors se déchainer sans limites. Merci Max. 

    Capitalisme

    Le capitalisme fut la grande affaire de l'économie du siècle dernier et se trouve toujours bien placé à l'avant-garde de ce qu'il faut dénoncer au début et à la fin de toute phrase, ou slogan enflammé du tout politique. Concept creux, pourtant décrit comme évidente évolution de toute civilisation, un concept quasiment loi sociologique pour toute société un peu développée (l'âge du bronze et ses voyages pour trafiquer l'étain fut parfaitement capitalistique). Transformé en ce qui doit céder la place à l'un des plus monstrueux rêve d'enfer sur terre, l'immonde communisme, et cela à l'issu de raisonnement foireux du XIXème siècle qui bien que brillants et convaincants se révélèrent tous absolument faux au siècle suivant. Celui-ci s'obstina pourtant presque jusqu'à sa fin à réaliser le machin, toujours incontournable. Dénoncé aussi sous le nom de "néo libéralisme", le concept continue sa carrière et fait toujours trembler les mains gauches. 

    Je suis injuste avec le XXème siècle européen: Hayek et Popper et les autres théorisèrent en Europe ce qui tenta de s'opposer aux désastres économiques en cours. Ils furent hélas humiliés et vaincus et aujourd'hui relégués à l'extrême droite, car identifiés aux incultes étudiants qui ne comprenant rien à Keynes détruisirent tout, en pariant en bourse pour compenser leurs prébendes envers les pauvres dont ils avaient peur. 

    Inconscient

    La psychologie, pourtant exécrée par Husserl (le maitre juif de H.) fit au XXème siècle une carrière exceptionnelle sous le nom du concept d'inconscient, admirable invention auto contradictoire de la part d'un pervers incestueux, qui incapable d'empêcher ses disciples de s'accuser de tout, imagina donc que les voix qu'il entendait venaient d'un double de lui-même dont il n'avait pas conscience (pourtant si) et qui était le vrai responsable de ses dérèglements. À pleurer tellement ce foutoir est absurde, on alla jusqu'à (cela fut inventé au XXème siècle) à déclarer pathologique l'humble homosexualité puis une grande psychanalyste se fit exciser. L'hypnotique révélation de faux souvenirs fit emprisonner pour incestes variés bien des pères innocents et on se termina par l'imprescriptibilité du crime de main aux fesses, la fréquence de l'horrible forfait étant de un toutes les deux secondes. 

    Arme fatale donnée à l'hystérie qu'elle entendait au départ réduire, la psychanalyse aujourd'hui pratiquement oubliée (sauf en France et en Argentine, pour des raisons mystérieuses) a muté en folie féministoïde, en aggravant les dérives (inconscientes, bien sûr) qu'elle est capable d'engendrer. Elle est quasiment responsable de la nouvelle acception du mot "patriarcat" autre concept grandiose dont la perénité est assurée. En plus de ne rien vouloir dire et d'être anthropologiquement faux, car désignant des comportement hautement différenciés sur la planète, la chose citée à tout bout de champ pour justifier une homosexualité féminine jugée par les plus agressives nécessaire et essentielle (mettez vous  à leur place) est ainsi infiniment pernicieuse. On hésite à l'insulter davantage tant le risque que cela implique pour ses joyeuses est grand.

    Homophobie

    Puisqu'on en est à l'homosexualité, il faut mentionner le fait que la généralisation du mariage homosexuel en Occident aux alentours de 2013 (date de la chose en France) est un marqueur (selon Emmanuel Todd) de l'effondrement complet de la pratique des religions chrétiennes traditionnelles, y compris aux USA. Véritable suicide anthropologique, l'hypocrite et délirante égalité qui instaure ce qui ne fut absolument jamais envisagé dans toute l'histoire de l'humanité et qui est totalement et violemment rejeté par les trois quart de l'humanité actuelle, n'a aucun sens ni raison. Une justification (on pourrait dire une onction)  anthropologique de la chose fut donnée par le successeur de Levi Strauss, Maurice Godelier, spécialiste de la belle tradition qui fait pratiquer des fellations aux anciens de la tribu par les jeunes initiés: de quoi relativiser, effectivement... 

    On se doit de mentionner une conséquence indirecte du culte de "la famille homosexuelle", couple improductif contraint de recourir à la pratique criminelle de la grossesse assistée, ou vente de bébés par des esclaves économiques misérables au mépris de l'épigénétique. La double gerbe. La conséquence est donc la négation de la binarité sexuelle pourtant évidente à tous depuis la disparition de la théorie trop masculiniste de l'homoncule déniant aux femmes tout rôle dans la reproduction au delà de l'allaitement. Confortée par la génétique, la binarité semblait assurée: il est pourtant criminel pour beaucoup de l'affirmer et la récente décision britannique est discutée, pour le moins. La citer, par contre, reste homophobe: on a le droit de changer de sexe à volonté et refuser les pronoms est mal vu.

    Au nom de ces abominations, on vit des excès incroyables (le père condamné pour avoir refusé le changement de sexe de sa fille mineure, le prisonnier transgenre violeur dans une prison pour femmes, la domination sportive des transgenres en Mma). On en revient, cependant, et la chasse au woke pourrait bien s'ouvrir ici et là. Enfin. 

    Faire de moi un homophobe pour ces saillies là, me permet d'évoquer les pensionnaires de la fameuse cage, dont l'islamophobie, et donc la théologie dont on examinera deux aspects l'un chrétien l'autre musulman, sous l'angle de l'inculture et de la dégénérescence. 

    Charité théologique

    On commencera par le christianisme obsédé par le concept de charité, au point d'identifier son ancien impérium détruit par la modernité aux soins à donner aux pauvres, instaurant ainsi la question sociale étendue à toute l'humanité comme article principal de la foi. Cela au point de cesser toute considération du divin, la seule pratique rituelle restante étant la quête, symbole magnifique de la nécessaire consécration de toute l'imposition du pays occidental dans lequel on vit à l'assistance aux migrants. Cette victoire de la théologie est toute moderne, et parfaitement alignée avec le siècle, qui se commença et se termina par l'infaillibilité du pape... 

    Obligation théologique

    Pour ce qui concerne la théologie musulmane, c'est l'inverse. Marquée pourtant pour toujours par l'incréation des préceptes qui obligent en tout temps et en tous lieux à pratiquer la sexualité avec des enfants, à autoriser l'esclavage y compris sexuel, à couper les mains des voleurs, à condamner à mort les apostats et à soumettre les mécréants à la sous humanité imposée ou massacrée, elle (la théologie musulmane) est révérée comme un droit imprescriptible à être enseignée en tout temps et en tous lieux, ses symboles visibles (le voile, le halal, les mosquées monumentales) se devant d'être respectés sous peine de condamnation. Il n'y a donc plus qu'un seul Dieu: alors que cruel et vindicatif, le concept de divin promu par l'islam n'a strictement rien à voir avec celui des juifs et des chrétiens, LA théologie en général fait semblant de croire le contraire, en tentant, contre la logique et la culture d'identifier et de confondre les religions, pour mieux se soumettre à la plus absurde et la plus criminelle d'entre elles. 

    Je ne plaisante pas : le caractère auto institué de l'islam (Coran incrée, validité universelle) fait de son identité quelque chose qui ne peut être contredit. L'injonction est donc institué au coeur des droits de l'homme: nul ne peut s'opposer aux cinq piliers de l'islam cités à tort, il est interdit de le faire sous peine de violation de notre propre identité. 

    Pour ajouter encore à la chose, on se doit de décrire les mouvement fascistes internationalisés qui exploitent la chose en obtenant des institutions universitaires et internationales prébendes, subventions et même lois sociétales pour mieux se développer, mettre la main sur des immigrations culpabilisées et instrumentalisées. Tout cela avec le plus abject cynisme et en plus en étant relayés par des politiques moralisateurs ! 

    Esclavage

    On passera sur l'histoire, dévoyée au-delà de tout par les luttes modernes contre l'exclusive traite négrière européenne, crime contre toute l'humanité, ainsi réduite aux personnes dont la couleur de peau n'est pas (regardez bien) celle des tamouls et autres bronzés qui eux n'ont pas droit au beau titre de "noir". Obama y a droit, lui. Cette histoire ne peut que murmurer les pratiques de l'époque carolingienne (Verdun ville esclavagiste), celles de l'antiquité, et bien sûr de taire absolument et à tout prix celles du monde musulman, que ce soit envers les européens saisis en mer ou bien sur les africains castrés convoyés au Moyen-Orient pendant mille ans. L'esclavage, pratiqué depuis la nuit des temps, fut explicitement interdit par les Britanniques et les Français pour des raisons morales au début du XIXème siècle. Une terrible guerre civile fut faite en son nom aux Etats Unis en 1860. Le dernier marché aux esclaves d'Arabie, en 1960. Comment peut on encore instrumentaliser à ce point, et contre l'Occident, ce qu'il fut le premier à avoir l'idée d'abolir ? 

    L'esclavage dans lequel furent tenus les Polonais et en fait tout le centre europe par les Nazis, hors génocide juif devrait saisir le monde, comme l'esclavage de masse des déportations massives faites par les communistes en Russie et en Chine. Tout cela montre le caractère relatif de l'esclavage des nègres par les européens pendant les 3 siècles de traite. Remplacer l'histoire par le mémoriel n'est pas une bonne chose. Mesuré le jugement, non? Surtout que la population africaine transférée à travers l'Atlantique est estimée à une dizaine de millions et que la cause effective de cette déportation, en plus d'un génocide oublié, celui des amérindiens, est en fait la pratique africaine généralisée et acceptée par les uns et les autres d'un esclavage guerrier et social systématique, instrumentalisé par les souverains locaux. C'est au nom de l'effroyable racisme ethnicisé interne aux sociétés africaines que les traites (vers l'ouest et l'est, ne l'oublions pas) furent mises en oeuvre.

    Juif

    On passera sur l'innocence du Goulag et du Lao-Gai, réduits à presque rien malgré leurs millions de victimes du fait de la différence fondamentale entre le génocide des juifs et tous les autres massacres de masse de l'histoire, différence fondamentale, qui j'en suis désolé, ne tient pas. 

    Cette position m'est personnelle et vaut condamnation, mais j'en reste persuadé: les terribles exactions commises par les nazis pendant la Deuxième Guerre mondiale furent historiques et restent donc comparables à celles qui furent commises par d'autres dans le passé, le présent ou même l'avenir. Le génocide des juifs n'est pas un évènement métaphysique absolu qui doit marquer à jamais l'histoire de l'humanité. Il est un épisode et donc, oui, un "détail" de l'histoire. Oser affirmer cela est il problématique ? Il faut savoir que le culte de la Shoah (ou de l'"Holocauste") est avec le culte de l'homosexualité ce qui navre les trois quarts de la planète. On évoque ainsi, ailleurs, et en souriant tristement, ces deux poncifs de la psychologie et de la culture européenne. Ignorer (par peur d'être raciste sans doute) ce réflexe quasi planétaire envers nous, occidentaux, est la marque de l'inculture de soi-disant civilisés qui quand il voyagent, ne parlent pas beaucoup avec les natifs... 

    On se doit d'ajouter qu'on peut légitimement dénoncer les wokes aujourd'hui au moins autant que les racistes d'hier: l'université allemande du moins mais aussi en partie la française fut submergée par des jugements imbéciles indignes dans les débuts du XXème siècle. La science victorieuse de 1900 (quand cinq minutes avant les quantas de Planck, Lord Kelvin déclara la science achevée) se consacra beaucoup à mesurer les cranes et à établir les infériorités (et les supériorités) comme biologiques plutôt que culturelles et historiques ce que pourtant beaucoup de visionnaires, en fait ordinairement observateurs, décrivaient par ailleurs et depuis longtemps. Au point que le racisme extrême au point d'en être dégénéré apparut comme "modernisateur" ! Les mythes absurdes à l'égard des juifs furent nombreux et repris sans vergogne à rebours de la simple intelligence: que des violations aussi flagrantes de la simple logique aient pu atteindre ces niveaux de prévalence dans des classes éduquées, celles dont en vante aujourd'hui l'orthographe et les "humanités" greco-latines est renversant. De quoi devenir woke et cela en est une explication, on l'a dit. 

    La bêtise scientiste déshonora l'Europe avec l'effroyable génocide des juifs, qu'est ce que produira la bêtise woke ? 

    Mémoriel

    Les thèmes historiques soutenus par nos universités sont légions, et on peut poursuivre longtemps les injustices de jugement, qui se dédoublent et se doublent elles mêmes dans une longue suite d'affirmations relativisant les importances respectives ce qui agita l'histoire humaine. On a parlé du "mémoriel", quel immonde et ignoble substitut à l'histoire et à la mémoire des faits, quelle insulte globale à tous les morts humains ! Cette pornographie est insupportable et Dieudonné a raison ! C'est dit.

    Ajoutons toutefois des brindilles au feu de camp: quid de la nation ukrainienne qui n'a jamais existé et à qui il faut, contre l'histoire et le bon sens, se soumettre à rebours du réel strict ? Quid de la Russie ancien et grand pays dont on envisage sans rire de le démembrer pour juguler sa barbarie intrinsèque ? Quid de l'interdiction de Dostoievski dans les bibliothèques ukrainiennes ? Tout ce mémoriel là devra rester et les auteurs de ces propositions et légendes allèrent bien dans nos universités apprendre une histoire irréelle dont ils ont gardé on se demande quoi. 

    Pourtant les écrits sont là, multiples et variés et les historiens qui s'y consacrent légion. Où est passée la culture et la transmission des évidences qu'ils apportent et prouvent par leurs savoirs et réflexions ?  Où est passée la sagesse qui acompagne toute contemplation des humains et de leur passé ? On a vu, donc, que l'université ne fut pas forcément le meilleur endroit où la trouver, ou du moins qu'elle était aussi capable d'abriter le contraire. Serait-elle, comme toute technique, neutre ? Et donc , par instant absolument et complètement vérolée ? 

    Wokisme

    On en vient au bouquet final, l'hyper généralisation évidemment abusive et violente des dominations, histoires particulières, racismes réassumés, inconscients fantasmés, tous issus des pires fantasmes universitaires du XXème siècle. 

    Théorie critique de la race, théorie du genre, intersectionnalité des luttes théorisées débouche sur une quasi guerre civile, d'abord dirigée vers les pauvres éberlués par l'absurde qui osent finalement critiquer après 60 ans de silence et de complicité les conséquences désastreuses de ce qui accompagna leurs "humanités". 

    Car on vit et voit toujours de brillants normaliens qui révèrent philosophiquement le maoisme exterminateur au nom de l'être commniste, prêchant comme dans leur jeunesse, non seulement l'absurde concept de fin de l'histoire (celle là, pas celle-ci) mais pronant encore et toujours l'action terroriste effective pour la faire advenir. Voilà les maitres de ceux qui suivent et qui arrivent à en rajouter encore ! 

    Verra-t-on une réaction, c'est à dire la théorisation de l'éradication violente des tarés, des pogromes nécessaires, de l'extermination du mal ? J'en doute: on ne voit que de tendres ex gauchistes, désolés de se faire bouffer au final par ce qu'ils crurent bourgeoisement dominer par leur domination vieillissante. Kepel, Heinich, quelque soit leur courage actuel, avaient pourtant vu venir la chose, non ? 

    Quoiqu'il en soit, pour un étudiant d'université dans le monde occidental, ne pas adhérer pleinement à toutes ces stupidités est gage de harcèlement par ses condisciples et ses professeurs et donc d'échec scolaire assuré. Quand on pense à tous ces bourgeois coincés qui financent à grand frais la formation de leurs rejetons dans ces pétaudières délirantes, on se prend à sourire, voire à se taper sur les cuisses en pleurant.

    Mention spéciale au Science Po de la rue Saint Guillaume, vérolée jusqu'au trognon par son directeur cocainomane homosexuel, mort à New York dans une partie fine sado maso et qui eut le temps d'instaurer la discrimination positive pour sélectionner sans oral discriminant les non francophones. On évoquera, la larme à l'oeil, le violeur de son beau fils, le grand gourou Duhamel, si bavard et respecté avant la révélation de ses turpitudes. Les administrateurs et politiques de la France de demain (comme ça dure depuis au moins vingt ans, ça a commencé à se voir) ont des souvenirs de jeunesse. Récemment reprise en main, la bonne école voit sa direction (qualifiée d'extrême droite) négocier patiemment avec la manifestation pro palestienne permanente qui sévit dans ses locaux jour et nuit. 

    Cela n'empêche pas de mentionner la directrice de la fac de  Grenoble, approuvant, presque hargneuse, l'éviction de son cours de géographie d'un prof jugé anti gaza par des activistes. Son autorité était en cause, apparemment... 

    On constaterait qu'une large majorité des thèses en philosophie, sociologie et autres sciences dites molles concernent les influences supposées du genre ou de la race sur tel ou tel aspect de l'ancienne connaissance prouvée ainsi à rejeter pour racisme et masculinisme. Menée par des femmes, le beau sexe étant maintenant majoritaire dans les temples du savoir, ces travaux éclairants et systématiques se citent mutuellement au nom du scientifique pour se valider entre paires, dans le dessin de dominer (tiens tiens) le monde futur à transformer par le savoir. 

    Expulsés d'Amérique par le très ignorant et conservateur Trump, les scientifiques de ces obédiences là, forcés à l'exil et accueillis à bras ouverts par Macron, vont donc, en plus des migrants africains ou afghans traumatisés par les guerres civiles, enrichir très opportunément notre jeunesse en déshérence, à la recherche de modèles à imiter. Vive la Science ! 

    Scolastique

    Fondée par Richelieu avec la Marine, en fait refondée (il construisit la Sorbonne avec l'Institut), l'université française actuelle est sans doute dans l'état culturel de la vieille scolastique à l'aube de l'ère moderne, état qui nécessita justement qu'un Richelieu y mit bon ordre. Incapable d'éduquer un pays moderne à l'Etat vraiment capable, soutien imbécile de superstititons héritées d'un passé incompris, elle devait être remise au carré complètement. La preuve, les philosophes de la modernité furent tous des poètes incompris poursuivis et villipendés, traités de paiens d'extrême droate, poussés à l'exil. Ils s'écrivaient entre eux et préparèrent avec les nobles passionnés qui faisaient des expériences dans la cour de leurs chateaux, la nouvelle science et la nouvelle technique, celle que l'embrasement révolutionnaire répandit dans toute l'Europe et qui donna, rien que ça, l'industrialisation à l'origine de notre monde. 

    Il se pourrait bien que nous soyons à une étape comparable de l'histoire. Presque exclusivement productrice de mythes débiles contradictoires (on vient de le voir) l'Université de ce siècle et et du précédent devrait avoir honte: le woke qu'elle vient finalement de produire est absolument inacceptable et mérite éradication radicale. Pourquoi ne pas déconstruire physiquement (en licenciant tout le monde) ce foutoir non durable ? Pourquoi ne pas reprendre la formation supérieure à partir de zéro dans de nouveaux locaux ou dans les anciens entièrement vidés au préalable de tous leurs indignes occupants, profs et élèves ? 

    La période de transition qui remettrait carrières et enseignements au niveau mérite une gestion particulière qui ne sera pas aisée, à qui la confier ? Un concours pourrait être organisé, des patrons élus, des élèves sélectionnés, bref une vraie démocratie des enseignements supérieurs organisés avec explicite refus du politique et du religieux, les deux définitions de ces choses à proscrire étant discutées au préalable. Un vrai projet. Une suggestion: arrêter tous les financements de la pétaudière, et redistribuer l'argent comme réduction d'impôt à utiliser librement. Les universités privées qui seront alors fondées sur cette manne se sélectionneront mutuellement par leur refus du woke et le monde sera meilleur. Le plus tôt sera le mieux. 

  • Les musulmans

     

     

    Alors que le rapport sur les frères musulmans commandé en Mai dernier par Gerald Darmanin à M. Gouyette et Courtade, et qu'on attendait à l'automne vient enfin sous une forme secrète de commencer à circuler (on le dit partiellement inspiré de la sévérité que montre Florence Bergeaud Blackler, l'impie protégée par la police qui fait feu de tout bois sur le frérisme depuis des années), on peut se poser la question de sérier les problèmes posés par toute cette problématique, sachant que la confusion, la communication, ou plutôt les communications s'entrecroisent de manière à rendre le sujet complexe, incompréhensible et en fait invisible à l'opinion et aux décideurs. 

    La question

    On commencera d'abord par évoquer brièvement la conclusion, à savoir la réalité du complot frériste en mentionnant que tous s'attachent à le nier et que cela fait toute l'histoire. 

    L'immigration

    D'abord les évidences liés au phénomène qu'est l'émigration de masse vers Europe du monde musulman. Dire les choses de cette manière permet de sérier le phénomène en l'isolant des autres émigrations issues d'Europe elle-même et de l'Asie ou de l'Afrique non musulmane, qu'on se permettra ici de considérer à part. 

    Présents en grand nombre sur le sol européen, les pratiquants de la religion musulmane, caractérisés par une forte imprégnation spirituelle et culturelle de celle-ci, tout en modifiant lors de leur installation en Europe leurs modes de vie et leurs pratiques économiques et sociales, conservent à un haut degré leur identité religieuse et entendent bien à divers degrés la conserver, cela à un degré qui semble dans bien des cas être très élevé.

    On pourrait comparer la chose à l'installation aux USA des immigrations irlandaises, italiennes et polonaises, toutes catholiques, mais finalement intégrées dans un pays à l'origine essentiellement protestant, quoique structuré au préalable en sectes fédérées habituées à distinguer les nuances du christianisme. Bien que très important et influant, le catholicisme romain aux USA ne fut jamais l'objet de polémiques du genre de celles qui se firent jour par exemple en France, ou l'instauration de la laïcité "à la française" fut clairement dirigée contre l'Église catholique qui conserva longtemps la volonté de peser sur les affaires publiques, comme élément constitutif de la Nation, ce qui lui fut finalement largement dénié. Rien de tout cela ne se manifeste au sujet de l'islam en Europe. 

    La Gauche

    Ensuite les représentations que s'en font les milieux académiques et universitaires, en liaison avec les milieux politiques, disons le clairement la gauche institutionnelle et ses accointances auxquels ils sont majoritairement liés. 

    La question juive

    On évoquera directement le traumatisme européen concernant le judaïsme dû à la deuxième guerre mondiale. Passée la longue phase de silence gêné qui suivit la guerre, on vit apparaitre une véritable structuration ce qu'on appelera lapidairement le "lobby juif", structure culturelle, politique, sapientiale, économique destinée à promouvoir et protéger la mémoire du génocide. Alors que les derniers survivants du drame meurent de vieillesse cette mémoire se trouve l'un des enjeux du problème global, et cela à plusieurs titres. 

    D'abord parce que la question de l'intégration d'une religion "autre" dans une civilisation donnée (une civilisation étant ce qui s'adosse à une religion) est en soi un problème que l'Occident n'a résolu qu'au prix de l'épouvantable et récente tragédie du nazisme achevée dans  un inimaginable apocalypse il y a à peine 80 ans. Toute la question de l'immigration et de l'intégration de l'islam en Europe fut vécue, interprétée et traitée à l'aune de cette "résolution" là. L'argument encore et toujours largement avancé est ainsi que islam et judaïsme souffrent des mêmes rejets par l'ensemble civilisationnel occidental et doivent donc être explicitement intégrés, respectés et protégés avec la même nécessité l'un et l'autre.

    Autant donc le dire tout de suite, une fois complètement disparu l'ancien antisémitisme, toute l'énergie combative philosémite se reporta sur les questions de l'immigration musulmane afin de la favoriser à tout prix, cela au nom d'une identification à la hauteur du traumatisme subi, vécu et rendu mémoriel.

    Deux choses ici: d'abord que ce philosémitisme ne s'installa que tardivement, en fait après mai 68, expression partielle de la révolte des enfants des collabos. Jusque-là, le silence de ceux qui virent leurs voisins partir et de ceux qui estimèrent avoir souffert autant que les juifs pesa sur les survivants du génocide, eux même silencieux et soucieux. Soucieux de quoi? De ne pas être ingrats envers la société qui finalement détruisit le mal qui les opprima d'une part, et aussi de souffrir intensément de l'injustice que cette même société lui fit, cela quelques années auparavant...  

    Mais il y eut aussi le contre coup, précisément celui des enfants de collabos, qui réalisèrent confusément la culpabilité véritable de leurs parents, qui ne fut ni jugée ni exprimée vraiment, les besoins de l'unité nationale à refaire ayant instauré les mythes d'une résistance valeureuse mais hélas très minoritaire. L'immigrationnisme s'explique ainsi, et cela va bien au delà du "lobby juif" dont les alliés avaient vraiment besoin, amour filial déçu oblige, de se refaire... 

    Au point qu'un "philosémitisme" quasiment compulsif se manifesta. Dénoncé par Emmanuel Todd qui évoque une équivalence entre ce tropisme là et son contraire antisémite, les deux étant des passions suspectes. Comme toute chose pouvant devenir pathologique, elle produisit ses méfaits, lois mémorielles, cultes aux morts juifs (il y a autant de monuments aux morts célébrant les civils juifs de la deuxième guerre mondiale que de combattants de la première), diner du Crif et lynchage systématique pendant des années de tout résidu réel ou supposé des idéologies antisémites. 

    Au point qu'un parti politique, certes aux origines suspectes, fut diabolisé à l'extrême et le reste malgré tous ses efforts au point d'amputer le tiers du corps électoral d'une représentation électorale respectée, les coalitions les plus hétéroclites pouvant et devant se monter à tout prix pour contrer sa possible accession au pouvoir. 

    L'université

    Le savoir, la connaissance et en général toutes les théories sociales, la sociologie ayant complètement remplacé la philosophie en tant que guide de la formation des idées politiques se développèrent suivant ces lignes de force là, au point de n'être plus que l'expression des luttes politiques et géopolitiques du temps.

    À la suite des décolonisations et de l'éviction de la France de l'Algérie de papa, se développa encore davantage la haine du passé. À partir de Mai 68 la chose est consommée: une haine absolue de ce que fut la France du même papa, antisémite, catholique et coloniale, submergea les consciences et les savoirs. On y ajouta immédiatement, guerre froide oblige, la haine du capitalisme, l'ensemble du dispositif, intégré dans l'université, charge à elle de le promouvoir et de le transmettre. Cet effort civilisationnel lié aux trentes glorieuses, c'était soixante ans après l'aboutissement du formidable effort culturel et patriotique qui se préparait à reprendre l'Alsace et la Lorraine à l'Allemagne et qui y arriva. Nous sommes soixante ans après, et nous allons y arriver.

    Soixante après, donc, l'université est presque entièrement woke, la physique nucléaire s'est entièrement consacrée à la protection contre les radiations et tout ce qui peut en émettre, la médecine est entièrement sous la coupe des laboratoires pharmaceutiques seuls autorisés à expérimenter en la matière, la biologie entièrement focalisée sur la lutte contre la chimie diabolisée dont on interdit les usines, et bien sûr toutes les sciences humaines engagées dans la théorie critique de la race et la théorie du genre, nouvelles sciences imposant la pratique systématique de la "cancellation" ou réduction au silence terrorisé de tout ce qui peut les contredire. 

    Poussée par le passé et on pourrait dire l'avenir, les dispositifs officiels de la connaissance, université et médias sont ainsi mis en position de juger de l'immigration et de l'islam, c'est-à-dire d'éviter à tout prix toute dévalorisation de l'un ou de l'autre pour les raisons mentionnées, toute expression négative de l'un ou de l'autre nous ramenant au passé détesté que la civilisation actuelle, qui se veut le contraire de ce qu'elle était au siècle dernier, s'est chargé de déconstruire. Inutile de dire que les conclusions prononcées sont à la hauteur... 

    La politique

    Nous en venons alors au débat politique lui-même. Nous avons vu le sort du parti maudit, toujours empêtré dans la fange diabolisée de la détestation qu'il inspire, mieux empêtré dans le judiciaire, les juges lui en voulant aussi ! 

    Mais le débat politique va bien au-delà, quoique profondément influencé par le discrédit du parti maudit. On passera sur les terribles distinctions d'avis que s'imposèrent les partis immédiatement à gauche du nazisme en plus de leur serment absolu de ne jamais se commettre avec le diable. Au point que la plus terrible censure woke s'abattit sur tous ceux qui transgressèrent la fatwa. On se souviendra de Charles Millon exécuté pour une proposition d'alliance: il organisa pourtant, ministre de la défense, la fin du service militaire... Cela se finit en ce moment même, l'élite du royalisme vendéen, il est vrai traitre à De Villiers, le bon Retailleau, gémit sous Macron, insulté par l'Algérie et condamné à organiser la proportionnelle pour le compte de son supérieur Bayrou: un crève coeur gaulliste dont il semble le pauvre, être fier.

    L'homme manifeste pourtant en apparence une volonté d'agir. On notera sa fermeté affirmée, et à part l'instauration de lois en apparence orientées dans une direction essentiellement qualifiée comme étant d'"extrême droite" par ses contempteurs, l'échec manifeste de toutes ses actions et décisions, sur fond d'explosion de l'insécurité, les faits dit "divers" se succédant à un rythme tel qu'on se prend à penser à les qualifier de faits "sociaux": une révolte "populaire" animée par la pègre maghrébine sous influence de l'Algérie épuisée, du Maroc mafieux et de la Turquie agressive ne serait elle pas en train de subvertir un pouvoir français ruiné dont la dette excessive devrait le pousser à tout vendre et à tout abandonner à tous les pillages, sa population épuisée, abrutie d'assistance, se préparant à se faire tondre sans rien faire ? 

    En attendant, il est contredit énergiquement par une forme du politique un peu paradoxale, car issue du nationalisme qu'il inventa à la Révolution et dont il se réclame et sous sa forme la plus extrême (Robespierre) qui plus est : l'extrême gauche française issue du trotskysme le plus pur (les leaders ex entristes socialistes des années 80 furent tous biberonés par les derniers compagnons de Léon, les Lambert et autres Hardy formateurs inconnus de l'élite de la gauche, Mélanchon, Moscovici, Jospin etc).

    Cette extrême gauche là, menée par un trotskyste passé chez Mitterand, puis Hollande et enfin revenu à sa folie initiale, prône la créolisation, veut participer à la ligue bolivarienne, méprise la langue française maintenant langue de l'ex Congo belge et surtout, vu l'entrisme frère musulman dont il est victime, commence à donner des signes de sa conversion (récente) à l'islam, tant son antisémitisme résiduel (issu de son enfance au Maroc) semble intense. On en est là: un parti politique français, dont les leaders (Raquel Garrido, Louis Boyard) se font remplacer par des blacks ambitieux meilleurs représentants (vu leur couleur de peau) des votants qu'ils veulent séduire, est en train de se faire empapaouter par une organisation internationale islamiste, au nom de Robespierre ! 

    L'islam

    Il faut bien parler de l'islam lui même, religion qu'on peut définir par les textes sunnites, connus et explicites, commentés sans ambiguité par la tradition qui les supporte et les transmet pour 90% des musulmans. Parler des chiites, des ismaélites, des alaouites, des yézidis, des mutazilites et autres soufis est une perte de temps : ces musulmans là peuvent bien croire à ce qu'ils veulent, ils sont en minorité et on ne doit considérer d'abord que les "vrais" musulmans ceux qui volontairement ou non, éclairés ou non se rattachent à une doctrine connaissable, écrite, communicable et donc ... critiquable. Critiquons là.

    On se limitera donc par crainte de manquer de temps à l'essentiel. La doctrine islamique contenue dans le Coran, les 6 livres principaux des Hadiths, et la Sira, plus si l'on insiste dans les jurisprudences diversifiées des 4 écoles est intellectuellement et culturellement inacceptable. Elle repose sur l'acceptation, le commentaire explicite et l'exercice de principe de cinq pratiques absolument insupportables, interdites par toutes les moralités minimales de ce que l'époque moderne appelle "civilisation": la sexualité avec les enfants, la pratique et l'utilisation de l'esclavage notamment sexuel, l'amputation des voleurs, la mise à mort des apostats, le statut inférieur réservés aux mécréants, la distinction entre gens du livre et les autres n'empêchant pas un antisémitisme structurel explicite. 

    Cette critique définitive, repose sur des faits et des textes et peut être discutée par les musulmans, personnes (et non doctrines) qui sont soustraites aux critiques fondamentales, ce qui les protège en tant qu'humains. Nul n'est coupable d'être issus de royaumes barbares et de traditions infâmes. C'est pour les gauchistes français issus de parents pétainistes le triste sort, par exemple... Etre musulman ne signfie pas être pédophile, cela est sûr, mais le respect que tout musulman voue à son prophète doit accepter de voir ce jugement critiqué, l'homme ayant eu des pratiques pédophiles bien que "traditionnelles" et la chose méritant d'être mentionnée. Pour moi, et c'est mon opinion, Mahomet était un pirate barbare, pédophile et criminel, intelligent certes, il fut à l'origine d'une civilisation et d'un empire, mais j'aurais préféré qu'il fut vaincu militairement dés son époque et cette préférence est personnelle.

    J'ajouterai que je sais et considère, avec toute l'histoire d'ailleurs, que ces côtés pour le moins problématiques de la doctrine musulmane le furent pour les musulmans eux mêmes dans les différents pays musulmans où des législations variées s'attachèrent à ne PAS appliquer  ces principes trop exigeants ou trop révoltants. On édicta des jurisprudences pour attribuer avec prudence et limitations le qualificatif de "voleur" ou d'"apostat" suceptible de subir les châtiments évoqués, on rendit la pratique de l'esclavage inutilisable ou prohibée dans des pays ou tout le monde  dispose d'un statut rendant le statut impossible à maintenir (mais il y eut un marché aux esclaves en Arabie Saoudite jusque dans les années soixante), on rendit le mariage des enfants impossible dans bien des pays (mais pas dans tous). Cela est certain et à bien des égards honorables. MAIS on ne réforma pas les principes écrits ou traditions fondamentales, en vertu d'une caractéristique immuable de cette religion et qu'elle est (la religion) immuable, précisément. 

    On terminera au sujet de l'islam à proprement parler par LA caractéristique immuable de la religion qui reconnait au Coran un statut spécial, dit incréé, et parole immuable de Dieu directement. Cette divinisation d'un texte a deux conséquences dans deux directions. D'abord du point de vue d'un non musulman attaché à ses représentations du monde, disons un occidental teigneux comme on dit, la chose est une fiction, éventuellement risible et en tout cas absolument inconcevable et inacceptable. Un texte est écrit, matériel et ne peut être qu'une représentation humaine, avec une histoire et des interprétations. Cela ne signifie pas par contre, qu'une impression de ce texte puisse être brulé ou foulé aux pieds en raison de son contenu comme cela a pu être fait par des contempteurs de l'islam. Tout livre  a droit à un respect certain, comme oeuvre humaine insérée dans l'histoire et aussi de part ses lecteurs et dieu sait si le Coran a eu des lecteurs. C'est donc bien parceque le livre qu'est le Coran (Coran veut dire "lectionnaire") est une oeuvre purement humaine qu'il a droit au respect ! 

    Ensuite du point de vue musulman et de tout ce qui veut s'y rattacher, le respect extra-ordinaire envers ce texte doté selon eux d'une propriété spéciale doit s'étendre à tout discours sur ce texte dont le contenu textuel imprimable se trouve ainsi doté de la propriété magique de ne pas être contestable. Toute moquerie, critique ou dénigrement envers lui s'étend donc magiquement à l'intime des personnes qui le révèrent. En plus culturellement susceptibles ceux ci s'estiment donc automatiquement détestés par toute détestation de leur putain de livre. Le concept d'islamophobie ou détestation raciste (immorale) d'une croyance incarnée dans un texte, est né. L'islam ne peut être critiqué car cela signifierait que son texte n'est pas divin ce qui est l'essence de la croyance islamique. Le faire est une agression contre les musulmans, exactement à rebours de la prétention laïque qui déniant tout magique à un simple texte s'en donne le droit. On appelle ça un "clash".

    La Morale

    On en revient au complot frériste, on a parlé d'entrisme dans les partis islamogauchiste, il est aussi extrême dans les partis centristes et européeistes. Un député macroniste s'inquiète de l'islamophobie, comme ses amis fédéralistes européens en pointe dans la discrimination anti musulmane au niveau européen. Un rapport vient d'être produit et l'absence totale de référence à un activisme musulman porteur pour le compte de ses intérêts de ces propagandes montre bien l'étendue du problème. On rappelle que le port du voile fut explicitement associé à la "liberté" par des affiches de  propagande payées chèrement par la commission européenne. 

    Submergé par l'insécurité, les émeutes raciales et autres incivilités, le Danemark et la Suède reviennent sur leur laxisme de ces dernières années et on s'inquiète d'antiracisme ? Et oui, la France, pays dont l'immigration est comparable  à celle de ses voisins voire inférieure, a la plus forte communauté musulmane d'Europe, les étrangers nés à l'étranger ayant fait des petits (presque 3 fois notre natalité actuelle, par ailleurs 4 contre 1,4), chose dont on ne parle pas: ils sont Français ! Proteste-t-on... Voilà donc l'injonction morale première: citoyens naturalisés par des gouvernants laxistes (le pourtant très islamophobe Emmanuel Valls, lui même naturalisé,  rendit la pareille avec une énergie sans pareille), adolescents ingrats (ils participèrent massivement aux émeutes de 2023 à 1 milliard d'euros) naturalisés automatiquement par leur droit au sol, sont "français". Plus de la moitié d'entre eux placent la Charia au dessus des lois de la République, c'est leur droit de français, les opinions sont libres en France. 

    Mettre en doute cette francité là est non seulement immoral mais interdit par la loi. Il est immoral d'utiliser le mot "remigration", qui consisterait à encourager au départ ces populations. Les criminels qui en sont issus pouvant pourtant du fait de leur double nationalité éventuelle, être déchus de ce qu'on leur attribua à tort et renvoyé dans leurs zones géographiques d'origine sans être apatrides, sort funeste dont on plaint de tout notre coeur les déshérités surnuméraires qui fuient leurs patries pour becqueter ailleurs, ce qui est considéré hautement moral par les admirateurs de l'étranger, membres du parti éponyme, étranger dont on souhaite à tout prix qu'ils vivent en France, car il est immoral de vivre ailleurs... 

    Et puis il y a les étrangers, notamment les demandeurs d'asile déboutés ou non (beaucoup ne sont pas déboutés notamment des citoyens de pays francophones qui font l'objet d'aides au développement manifestement insuffisantes). Quand ils ne sont pas délinquants, ils travaillent sans papier au noir pour des salaires qu'ils sont prêts à accepter longtemps, le temps (qui n'est pas infini) d'obtenir les fameux documents dit de "régularisation" qui leurs permettent d'être naturalisés après demande enfin possible mais surtout de disposer immédiatement de ce que tout un chacun touche, encouragement à faire venir une femelle du bled et de faire des enfants subventionnés inclu, les droits des étrangers étant grosse modo ceux des nationaux, faire la différence étant raciste. 

    J'insiste: différenciers les droits sociaux des étrangers de ceux des nationaux est considéré criminel et inhumain, toute redistribution spécialisée s'apparentant à l'ignoble "préférence nationale" expression immorale et inhumaine de l'appartenance à l'extrême droite. 

    Ce qui s'apparente à un laxisme sucidaire, ou à l'extrême et inconséquente générosité d'un peuple disposé à se faire envahir et piller, puis remplacer pour la cause  de la charité chrétienne est donc moral. Absolument réluctants à appliquer eux mêmes cette stupide stratégie imbécile, les remplaçants sont bien sûr criticables et critiqués, mais comme il est immoral de ne pas être moral, cette critique ne peut se traduire par une quelconque résistance à une volonté plus forte que la nôtre.

    Le pape, porteur de ces obligations qu'il exprima maintes fois en pensant interpréter et porter ainsi la doctrine morale du christianisme vient de mourir. On espère que son successeur ne sombrera pas dans l'erreur. 

    La boucle est ainsi bouclée: politiquement, moralement et religieusement, l'Occident immigrationniste s'est condamné à condamner toute évocation des limites des politiques d'encouragement et de soutien à l'arrivée massive sur son sol de clandestins ou non, tous et toutes engagé.e.s dans la stratégie qui consiste à s'installer sur un sol plus propice à leur vie et à leur reproduction. 

    La condamnation est immédiate, définitive et invalidante: se voire accuser être d'extrême droate, raciste et fasciste, on remarque que l'accusation vaut condamnation, tout procès en ces matières étant inutile. 

    Les frères

    A partir de là, on imagine, comprend et explique que l'organisation internationale des frères musulmans, dotée d'une histoire, d'une idéologie, d'une stratégie, et de dirigeants renouvellés tous adeptes des objectifs et moyens engagés pour vaincre à un terme indéfini, dispose d'avantages certains pour progresser dans la société occidentale.  

    L'objectif, pourtant clairement exprimé, n'est pas, paradoxalement, "politique" au sens occidental du terme. Car les idéaux correspondants ne sont pas ceux d'une philosophie ou même d'une réflexion humaine tout court: il s'agit de rendre  cohérente la société civile, limitée (ou pas) à une ou plusieurs communautés, à l'islam comme religion morale, définitivement en mesure d'imposer le bien et d'interdire le mal, selon la célèbre maxime coranique. A partir de là, tout le reste de l'activité humaine ne pourra que se dérouler convenablement et donc n'aura plus beaucoup d'importance...

    Fondamentalement compatible avec les exigences morales de la modernité woke, le projet, porteur d'exotisme, de  justification décoloniale et d'univocité (le débat contradictoire étant fondamentalement ennemi de toute pensée refusant la binarité), le projet ne peut que séduire. Une fois l'essentiel accepté, le reste devient en apparence, complètement libre.

    Le projet, qui termine effectivement toute philosophie, est d'abord porté devant l'immigration musulmane, avec des arguments très puissants, mélant victimisation, culpabilisation et réinvention de toutes les traditions musulmanes, nourritures hallal, port du voile, antisémitisme et détestation de la chrétienté prenant un tour nouveau rénové et modernisé. Dores et déjà à moitié sous contrôle frériste direct ou indirect, les musulmans européens, pensant y gagner reconnaissance et avantage se soumettent à la chose sans y résister d'aucune vraie manière. 

    On se permettra de remarquer que le frérisme est d'un point de vue islamique, émancipateur, et d'abord des écoles juridiques attachées aux régions d'origines des musulmans. Rattachées à des savoirs et traditions culturelles et sapientielle localisées donc conservatrices et prudentes, voire complètement sclérosées, elles sont considérées comme équivalentes et interchangeables par le frérisme modernisateur qui fait ainsi tomber toute résistance intellectuelle et juridique à ses conceptions à lui.

    Emancipateur ensuite du salafisme à proprement parler. Caché derrière ses oripeaux moyen âgeux et ses sinistres pratiques de sorcellerie réservées à leurs femmes isolées, les salafistes grincheux, résistants soit disant dans le quiétisme à la formidable envie du vrai, du grand djihad assassin qui vous populse au paradis ou du moins qui vous assure, si vous le soutenez, d'échapper à l'enfer de manière sûre, l'idéologie a des côtés décevants et ringards complètement effacés par le modernisme intelligent et hypocrite des frères qui en plus ne laisse de côté aucun des délicieux préceptes extrémistes de la grande religion fanatique: il suffit de les cacher aux kouffars et aux ignorants, de les séduire par des théologies alambiquées parsemées d'expressions arabes intraduisibles, elles sont faites pour ça. 

    'Déradicalisé par les frères musulmans", selon ses dire, le très fielleux, mielleux et menteur Tarek Obrou, l'imam de Bordeaux et d'Ali Juppé est l'exemple même de l'affeuse hypocrisie frériste, soigneusement dissimulé derrière une soit disant évolution spirituelle, il est une facade officielle de la négation organisée du complot vicieux, utilisé par les uns pour lutter contre Daech, par les autres pour moderniser un islam traditionnel absolument incompatible avec la vie en Occident.

    Le frérisme a ainsi vocation à devenir TOUT l'islam, séduisant et dominant tous les discours que peuvent produire les musulmans en général. Un autre de ses aspects modernisateurs est l'éviction active de l'islam des ambassades, chaque communauté musulmane nationale, marocaine, algérienne, tunisienne, turque étant traditionnellement sous la coupe de ses ambassades respectives, procurant double nationalité, bled fournisseur de femmes et rationalité activiste bien ordonnée respectueuse des diplomaties. Les récents conflits avec ces pays, plus la nationalisation (inévitablement, les liens avec la nation d'origine se distendent, avec les niveaux de vie et d'assistance, la séparation linguistique due à la disparition du français) renforcent les interprétations "locales" d'un islam internationalisé.

    Et puis la mode est  à la perte des sentiments nationaux. Imaginez l'état de la réflexion sur le sujet d'un immigré algérien: enfuit, réfugié ou évadé pour cause de misère d'un pays qui n'ayant jamais eu d'Etat ni d'histoire nationale, est sous l'emprise de pirates mafieux cruels, éduqué à la détestation d'une France qu'il voit se dissoudre, haïe par ses propres nationaux, dans une fédération globale indistincte et opaque, une sorte d'Oumma des blancs qui en plus le subventionnera bientôt exclusivement. Le CCIF, avec son logo en forme de sabre, interdit en France, agit maintenant au niveau européen sous le nom de CCIE (E pour Europe) et se fait recevoir avec des petits fours et du champagne hallal à l'Assemblée nationale ! 

    Complètement ignoré et méconnu de l'université et du politique qui ne comprennent absolument pas son côté hostile, pernicieux et dangereux, le projet est tel que toute critique à son endroit ressort immédiatement du moralisme sévère évoqué plus haut, l'ensemble formé par l'islam et sa dérive fasciste  étant considéré comme enrichissant, nécessaire et innocent par des élites  en perdition définitivement attachées au projet européen qu'elles croient pouvoir tout fédérer. 

    Nous avons donc le dyptique: méconnaissance du danger de, moralisation de toute critique de, qui déferle puissamment.

    FBB pourra-t-elle initier une saine révolte contre cette marée ? 

     

    (1) Jack le Fou, le voile et les musulmans: https://youtu.be/n_2dVDpLNHs