Les universités
À l'heure où on s'interroge sur la nature exacte des formations délivrées en France et en Europe après le bac, ne pourrait-on pas déjà tirer certaines conclusions pour envisager un diagnostic lucide sur la situation, voir les politiques en regard?
On commencera par les résultats: l'idéal européen, le libre échange imbécile, la ruine de l'industrie, l'incompétence technique, la dette monstrueuse, l'humiliation internationale, l'incapacité militaire. Ils sont médiocres, et dans tous les compartiments du jeu, une "élite" incapable manifestement dépassée, accumule par défaut de culture et de savoir les pires erreurs, amenant doucement mais surement une zone habitée de 450 millions de personnes vers la ruine et le désespoir. Ces gens-là furent formés, il faut se demander comment.
On continuera par les théories dans les différents domaines, philosophie, psychologie, sociologie, histoire, anthropologie, géographie et géopolitique, économie. Toutes habitées et depuis longtemps par les pires dérives, on observe dans tous ces domaines un effondrement intellectuel et moral catastrophique lié à l'hyper généralisation des petites inventions de fait très nocives qui eurent lieu au début de ce siècle et qui vérolèrent les esprits trop systématiques des petits bourgeois tarés fils sans conscience des responsables de l'effondrement de l'Europe pendant les trente et un ans de guerre qui la détruisirent pour toujours. 1914-1945 effaça en effet le contient de la carte du monde et rien ne vint rattraper les effroyables décisions prises pendant la période.
On peut et doit parler des avancées scientifiques initiées dès 1900 par Planck, et poursuivie par Einstein puis par Bohr et tous les autres, on doit aussi parler des mathématiques, Russel, Hilbert, Goedel et les autres. Tout se fit en Europe, qui n'en tira cependant rien, toutes les technologies qui en découlèrent étant ensuite développées en Amérique, seule gagnante des exils de tous ces gens hors du chaudron qui les avait vu naitre pourtant. Les seules vraies passions européennes, les sciences humaines dévoyées dominèrent tout et imposèrent leurs politiques dans tous les domaines de l'humanité, réduite à rien pendant la terrible période. Merci aux intellectuels en question.
Prenons les concepts de ces sciences et examinons-les. Dans chaque grand domaine, une disruption conceptuelle enchanta les gens au point de paraitre encore aujourd'hui majeurs, et que la mode actuelle de la folie généralisatrice porte à des incandescences inouïes. Chacun de ces concepts est en fait un démon dévoyé, ou plutôt une abstraction démoniaque au sens d'action opérante à la fois explication et cause effective.
Etre
L'Être philosophique, grande question de la haute réflexion qui fascina les années 20, non content de se substituer à Dieu (bien sûr) inspira toutes les intelligences persuadées d'une histoire nouvelle de la trame même de la vérité, selon eux mystifiée par toute l'histoire depuis les grecs, et encore, les grecs les plus anciens. On se doit de chercher ici l'une des grandes racines fondamentales de la persistance d'une détestation inouïe du monde, justifiée par le sommet de ce qui décrivait elle-même comme LA pensée. H., si tu m'entends...
Légende noire, injustifiée historiquement, la détestation de l'onto-théologie étant préjugé sur la richesse des réflexions du Moyen Âge, bien plus modernes qu'on ne croyait. Quant à la clairière mystique, elle n'est que violation du principe de contradiction et donc, n'importe quoi. Le reste sont de brillantes saillies germaniques, difficiles à appréhender et donc surtout formatrice d'agilité intellectuelle et donc de capaciter à épater le chaland, de la sophistique au sens classique, donc.
Domination
La domination sociologique fut introduite par un autre germain (pas un cousin), Max Weber qui introduisit surtout un fantasme sado masochiste de pointe de casque dont la postérité fut immense. Semblant ignorer l'évidence, c'est-à-dire que l'ordo-social allemand n'était qu'une pratique locale à sa zone géographique, il généralisa la pyramide autoritaire de ses moeurs familiaux, tout en ignorant que les hiérarchies symboliques s'appliquent d'abord à ceux qui les représentent et que la domination est d'abord culturelle et s'étend à tous ceux qui y participent, la tyrannie personnelle ou collective à l'avantage d'uniquement de certains étant toujours contre-balancée d'une manière ou d'une autre, le rôle de la sociologie étant précisément d'étudier ces modalités-là, plutôt que d'illustrer les instances d'un concept rien moins qu'en le personnalisant et surtout en le rendant opérant. C'est la faute à la domination, le cri de haine qui traverse le XXème siècle vient d'infecter le siècle suivant. À part qu'on a trouvé le coupable (il y en avait bien un), nous même, et la haine suicidaire woke peut alors se déchainer sans limites. Merci Max.
Capitalisme
Le capitalisme fut la grande affaire de l'économie du siècle dernier et se trouve toujours bien placé à l'avant-garde de ce qu'il faut dénoncer au début et à la fin de toute phrase, ou slogan enflammé du tout politique. Concept creux, pourtant décrit comme évidente évolution de toute civilisation, un concept quasiment loi sociologique pour toute société un peu développée (l'âge du bronze et ses voyages pour trafiquer l'étain fut parfaitement capitalistique). Transformé en ce qui doit céder la place à l'un des plus monstrueux rêve d'enfer sur terre, l'immonde communisme, et cela à l'issu de raisonnement foireux du XIXème siècle qui bien que brillants et convaincants se révélèrent tous absolument faux au siècle suivant. Celui-ci s'obstina pourtant presque jusqu'à sa fin à réaliser le machin, toujours incontournable. Dénoncé aussi sous le nom de "néo libéralisme", le concept continue sa carrière et fait toujours trembler les mains gauches.
Je suis injuste avec le XXème siècle européen: Hayek et Popper et les autres théorisèrent en Europe ce qui tenta de s'opposer aux désastres économiques en cours. Ils furent hélas humiliés et vaincus et aujourd'hui relégués à l'extrême droite, car identifiés aux incultes étudiants qui ne comprenant rien à Keynes détruisirent tout, en pariant en bourse pour compenser leurs prébendes envers les pauvres dont ils avaient peur.
Inconscient
La psychologie, pourtant exécrée par Husserl (le maitre juif de H.) fit au XXème siècle une carrière exceptionnelle sous le nom du concept d'inconscient, admirable invention auto contradictoire de la part d'un pervers incestueux, qui incapable d'empêcher ses disciples de s'accuser de tout, imagina donc que les voix qu'il entendait venaient d'un double de lui-même dont il n'avait pas conscience (pourtant si) et qui était le vrai responsable de ses dérèglements. À pleurer tellement ce foutoir est absurde, on alla jusqu'à (cela fut inventé au XXème siècle) à déclarer pathologique l'humble homosexualité puis une grande psychanalyste se fit exciser. L'hypnotique révélation de faux souvenirs fit emprisonner pour incestes variés bien des pères innocents et on se termina par l'imprescriptibilité du crime de main aux fesses, la fréquence de l'horrible forfait étant de un toutes les deux secondes.
Arme fatale donnée à l'hystérie qu'elle entendait au départ réduire, la psychanalyse aujourd'hui pratiquement oubliée (sauf en France et en Argentine, pour des raisons mystérieuses) a mué en folie féministoïde, en aggravant les dérives (inconscientes, bien sûr) qu'elle est capable d'engendrer. Elle est quasiment responsable de la nouvelle acception du mot "patriarcat" autre concept grandiose dont la perénité est assurée. En plus de ne rien vouloir dire et d'être anthropologiquement faux, car désignant des comportement hautement différenciés sur la planète, la chose citée à tout bout de champ pour justifier une homosexualité féminine jugée par les plus agressives nécessaire et essentielle (mettez vous à leur place) est ainsi infiniment pernicieuse. On hésite à l'insulter tant le risque que cela implique pour ses joyeuses est grand.
Homophobie
Puisqu'on en est à l'homosexualité, il faut mentionner le fait que la généralisation du mariage homosexuel en Occident aux alentours de 2013 (date de la chose en France) est un marqueur (selon Emmanuel Todd) de l'effondrement complet de la pratique des religions chrétiennes traditionnelles, y compris aux USA. Véritable suicide anthropologique, l'hypocrite et délirante égalité qui instaure ce qui ne fut absolument jamais envisagé dans toute l'histoire de l'humanité et qui est totalement et violemment rejeté par les trois quart de l'humanité actuelle, n'a aucun sens ni raison. Une justification (on pourrait dire une onction) anthropologique de la chose fut donnée par le successeur de Levi Strauss, Maurice Godelier, spécialiste de la belle tradition qui fait pratiquer des fellations aux anciens de la tribu par les jeunes initiés: de quoi relativiser, effectivement...
On se doit de mentionner une conséquence indirecte du culte de "la famille homosexuelle", couple improductif contraint de recourir à la pratique criminelle de la grossesse assistée, ou vente de bébés par des esclaves économiques misérables au mépris de l'épigénétique. La double gerbe. La conséquence est donc la négation de la binarité sexuelle pourtant évidente à tous depuis la disparition de la théorie trop masculiniste de l'homoncule déniant aux femmes tout rôle dans la reproduction au delà de l'allaitement. Confortée par la génétique, la binarité semblait assurée: il est criminel pour beaucoup de l'affirmer et la récente décision britannique est discutée, pour le moins. Son affirmation, par contre, reste homophobe: on a le droit de changer de sexe à volonté et refuser les pronoms est mal vu, voire criminalisé.
Au nom de ces abominations, on vit des excès incroyables (le père condamné pour avoir refusé le changement de sexe de sa fille mineure, le prisonnier transgenre violeur dans une prison pour femmes, la domination sportive des transgenres en Mma). On en revient, cependant, et la chasse au woke pourrait bien s'ouvrir ici et là. Enfin.
Faire de moi un homophobe pour ces saillies là, me permet d'évoquer les pensionnaires de la fameuse cage, dont l'islamophobie, et donc la théologie dont on examinera deux aspects l'un chrétien l'autre musulman, sous l'angle de l'inculture et de la dégénérescence.
Charité théologique
On commencera par le christianisme obsédé par le concept de charité, au point d'identifier son ancien impérium détruit par la modernité aux soins à donner aux pauvres, instaurant ainsi la question sociale étendue à toute l'humanité comme article principal de la foi. Cela au point de cesser toute considération du divin, la seule pratique rituelle restante étant la quête, symbole magnifique de la nécessaire consécration de toute l'imposition du pays occidental dans lequel on vit à l'assistance aux migrants. Cette victoire de la théologie est toute moderne, et parfaitement alignée avec le siècle, qui se commença et se termina par l'infaillibilité du pape...
Obligation théologique
Pour ce qui concerne la théologie musulmane, c'est l'inverse. Marquée pourtant pour toujours par l'incréation des préceptes qui obligent en tout temps et en tous lieux à pratiquer la sexualité avec des enfants, à autoriser l'esclavage y compris sexuel, à couper les mains des voleurs, à condamner à mort les apostats et à soumettre les mécréants à la sous humanité imposée ou massacrée, elle (la théologie musulmane) est révérée comme un droit imprescriptible à être enseignée en tout temps et en tous lieux, ses symboles visibles (le voile, le halal, les mosquées monumentales) se devant d'être respectés sous peine de condamnation. Il n'y a donc plus qu'un seul Dieu: alors que cruel et vindicatif, le concept de divin promu par l'islam n'a strictement rien à voir avec celui des juifs et des chrétiens, LA théologie en général fait semblant de croire le contraire, en tentant, contre la logique et la culture d'identifier et de confondre les religions, pour mieux se soumettre à la plus absurde et la plus criminelle d'entre elles.
Je ne plaisante pas : le caractère auto institué de l'islam (Coran incrée, validité universelle) fait de son identité quelque chose qui ne peut être contredit. L'injonction est donc institué au coeur des droits de l'homme: nul ne peut s'opposer aux cinq piliers de l'islam cités à tort, il est interdit de le faire sous peine de violation de notre propre identité.
Pour ajouter encore à la chose, on se doit de décrire les mouvement fascistes internationalisés qui exploitent la chose en obtenant des institutions universitaires et internationales prébendes, subventions et même lois sociétales pour mieux se développer, mettre la main sur des immigrations culpabilisées et instrumentalisées. Tout cela avec le plus abject cynisme et en plus en étant relayés par des politiques moralisateurs !
Esclavage
On passera sur l'histoire, dévoyée au-delà de tout par les luttes modernes contre l'exclusive traite négrière européenne, crime contre toute l'humanité, ainsi réduite aux personnes dont la couleur de peau n'est pas (regardez bien) celle des tamouls et autres bronzés qui eux n'ont pas droit au beau titre de "noir". Obama y a droit, lui. Cette histoire ne peut que murmurer les pratiques de l'époque carolingienne (Verdun ville esclavagiste), celles de l'antiquité, et bien sûr de taire absolument et à tout prix celles du monde musulman, que ce soit envers les européens saisis en mer ou bien sur les africains castrés convoyés au Moyen-Orient pendant mille ans. L'esclavage, pratiqué depuis la nuit des temps, fut explicitement interdit par les Britanniques et les Français pour des raisons morales au début du XIXème siècle. Une terrible guerre civile fut faite en son nom aux Etats Unis en 1860. Le dernier marché aux esclaves d'Arabie, en 1960. Comment peut on encore instrumentaliser à ce point, et contre l'Occident, ce qu'il fut le premier à avoir l'idée d'abolir ?
L'esclavage dans lequel furent tenus les Polonais et en fait tout le centre europe par les Nazis, hors génocide juif devrait saisir le monde, comme l'esclavage de masse des déportations massives faites par les communistes en Russie et en Chine. Tout cela montre le caractère relatif de l'esclavage des nègres par les européens pendant les 3 siècles de traite. Remplacer l'histoire par le mémoriel n'est pas une bonne chose. Mesuré le jugement, non? Surtout que la population africaine transférée à travers l'Atlantique est estimée à une dizaine de millions et que la cause effective de cette déportation, en plus d'un génocide oublié, celui des amérindiens, est en fait la pratique africaine généralisée et acceptée par les uns et les autres d'un esclavage guerrier et social systématique, instrumentalisé par les souverains locaux. C'est au nom de l'effroyable racisme ethnicisé interne aux sociétés africaines que les traites (vers l'ouest et l'est, ne l'oublions pas) furent mises en oeuvre.
Juif
On passera sur l'innocence du Goulag et du Lao-Gai, réduits à presque rien malgré leurs millions de victimes du fait de la différence fondamentale entre le génocide des juifs et tous les autres massacres de masse de l'histoire, différence fondamentale, qui j'en suis désolé, ne tient pas.
Cette position m'est personnelle et vaut condamnation, mais j'en reste persuadé: les terribles exactions commises par les nazis pendant la Deuxième Guerre mondiale furent historiques et restent donc comparables à celles qui furent commises par d'autres dans le passé, le présent ou même l'avenir. Le génocide des juifs n'est pas un évènement métaphysique absolu qui doit marquer à jamais l'histoire de l'humanité. Il est un épisode et donc, oui, un "détail" de l'histoire. Oser affirmer cela est il problématique ? Il faut savoir que le culte de la Shoah (ou de l'"Holocauste") est avec le culte de l'homosexualité ce qui navre les trois quarts de la planète. On évoque ainsi, ailleurs, et en souriant tristement, ces deux poncifs de la psychologie et de la culture européenne. Ignorer (par peur d'être raciste sans doute) ce réflexe quasi planétaire envers nous, occidentaux, est la marque de l'inculture de soi-disant civilisés qui quand il voyagent, ne parlent pas beaucoup avec les natifs...
On se doit d'ajouter qu'on peut légitimement dénoncer les wokes aujourd'hui au moins autant que les racistes d'hier: l'université allemande du moins mais aussi en partie la française fut submergée par des jugements imbéciles indignes dans les débuts du XXème siècle. La science victorieuse de 1900 (quand cinq minutes avant les quantas de Planck, Lord Kelvin déclara la science achevée) se consacra beaucoup à mesurer les cranes et à établir les infériorités (et les supériorités) comme biologiques plutôt que culturelles et historiques ce que pourtant beaucoup de visionnaires, en fait ordinairement observateurs, décrivaient par ailleurs et depuis longtemps. Au point que le racisme extrême au point d'en être dégénéré apparut comme "modernisateur" ! Les mythes absurdes à l'égard des juifs furent nombreux et repris sans vergogne à rebours de la simple intelligence: que des violations aussi flagrantes de la simple logique aient pu atteindre ces niveaux de prévalence dans des classes éduquées, celles dont en vante aujourd'hui l'orthographe et les "humanités" greco-latines est renversant. De quoi devenir woke et cela en est une explication, on l'a dit.
La bêtise scientiste déshonora l'Europe avec l'effroyable génocide des juifs, qu'est ce que produira la bêtise woke ?
Mémoriel
Les thèmes historiques soutenus par nos universités sont légions, et on peut poursuivre longtemps les injustices de jugement, qui se dédoublent et se doublent elles mêmes dans une longue suite d'affirmations relativisant les importances respectives ce qui agita l'histoire humaine. On a parlé du "mémoriel", quel immonde et ignoble substitut à l'histoire et à la mémoire des faits, quelle insulte globale à tous les morts humains ! Cette pornographie est insupportable et Dieudonné a raison ! C'est dit.
Ajoutons toutefois des brindilles au feu de camp: quid de la nation ukrainienne qui n'a jamais existé et à qui il faut, contre l'histoire et le bon sens, se soumettre à rebours du réel strict ? Quid de la Russie ancien et grand pays dont on envisage sans rire de le démembrer pour juguler sa barbarie intrinsèque ? Quid de l'interdiction de Dostoievski dans les bibliothèques ukrainiennes ? Tout ce mémoriel là devra rester et les auteurs de ces propositions et légendes allèrent bien dans nos universités apprendre une histoire irréelle dont ils ont gardé on se demande quoi.
Pourtant les écrits sont là, multiples et variés et les historiens qui s'y consacrent légion. Où est passée la culture et la transmission des évidences qu'ils apportent et prouvent par leurs savoirs et réflexions ? Où est passée la sagesse qui acompagne toute contemplation des humains et de leur passé ? On a vu, donc, que l'université ne fut pas forcément le meilleur endroit où la trouver, ou du moins qu'elle était aussi capable d'abriter le contraire. Serait-elle, comme toute technique, neutre ? Et donc , par instant absolument et complètement vérolée ?
Wokisme
On en vient au bouquet final, l'hyper généralisation évidemment abusive et violente des dominations, histoires particulières, racismes réassumés, inconscients fantasmés, tous issus des pires fantasmes universitaires du XXème siècle.
Théorie critique de la race, théorie du genre, intersectionnalité des luttes théorisées débouche sur une quasi guerre civile, d'abord dirigée vers les pauvres éberlués par l'absurde qui osent finalement critiquer après 60 ans de silence et de complicité les conséquences désastreuses de ce qui accompagna leurs "humanités".
Car on vit et voit toujours de brillants normaliens qui révèrent philosophiquement le maoisme exterminateur au nom de l'être commniste, prêchant comme dans leur jeunesse, non seulement l'absurde concept de fin de l'histoire (celle là, pas celle-ci) mais pronant encore et toujours l'action terroriste effective pour la faire advenir. Voilà les maitres de ceux qui suivent et qui arrivent à en rajouter encore !
Verra-t-on une réaction, c'est à dire la théorisation de l'éradication violente des tarés, des pogromes nécessaires, de l'extermination du mal ? J'en doute: on ne voit que de tendres ex gauchistes, désolés de se faire bouffer au final par ce qu'ils crurent bourgeoisement dominer par leur domination vieillissante. Kepel, Heinich, quelque soit leur courage actuel, avaient pourtant vu venir la chose, non ?
Scolastique
Fondée par Richelieu avec la Marine, en fait refondée (il construisit la Sorbonne avec l'institut), l'université française actuelle est sans doute dans l'état culturel de la vieille scolastique à l'aube de l'ère moderne, état qui nécessita justement qu'un Richelieu y mit bon ordre. Incapable d'éduquer un pays moderne à l'Etat vraiment capable, soutien imbécile de superstititons héritées d'un passé incompris, elle devait être remise au carré complètement. La preuve, les philosophes de la modernité furent tous des poètes incompris poursuivis et villipendés, traités de paiens d'extrême droate, poussés à l'exil. Ils s'écrivaient entre eux et préparèrent avec les nobles passionnés qui faisaient des expériences dans la cour de leurs chateaux, la nouvelle science et la nouvelle technique, celle que l'embrasement révolutionnaire répandit dans toute l'Europe et qui donna, rien que ça, l'industrialisation à l'origine de notre monde.
Il se pourrait bien que nous soyons à une étape comparable de l'histoire du monde. Presque exclusivement productrice de mythes débiles contradictoires (on vient de le voir) l'Université de ce siècl et et du précédent devrait avoir honte: le woke qu'elle vient finalement de produire est absolument inacceptable et mérite éradication radicale. Pourquoi ne pas déconstruire physiquement (en licenciant tout le monde) ce foutoir non durable ? Pourquoi ne pas reprendre la formation supérieure à partir de zéro dans de nouveaux locaux ou dans les anciens entièrement vidés au préalable de tous leurs indignes occupants, profs et élèves ?
La période de transition qui remettrait carrières et enseignements au niveau mérite une gestion particulière qui ne sera pas aisée, à qui la confier ? Un concours pourrait être organisé, des patrons élus, des élèves sélectionnés, bref une vraie démocratie des enseignements supérieurs organisés avec explicite refus du politique et du religieux, les deux définitions de ces choses à proscrire étant discutées au préalable. Un vrai projet.