Les Europes
Il y a vingt ans, la France rejetait par référendum la constitution de l'Union Européenne, et pour de mauvaises raisons (trop libérale l'Europe future allait imposer partout la loi du marché). L'arbre a porté ses fruits, tu parles.
Zone géographique autoritaire, imposant maintenant par le contrôle de l'information le maintien par force des populations dans son orbe, imposant autoritairement des politiques débiles de libre échange et des politiques débiles de production d'énergie inefficaces, l'Union agit comme un monopole autoritariste en devenir autoritaire à tous les sens du terme. Une résurrection de l'Union Soviétique, échec et ruine compris. L'horreur. J'avais voté oui au référendum de 2005, n'y voyant qu'une harmonisation des traités existants, alors que j'avais voté non à Maastricht, en y voyant l'abandon mitterandien de la souveraineté française.
On parlera d'abord de corruption. En 1999, la commission démissionne collectivement : 3 de ses commissaires, dont une française (Edith Cresson, ex premier ministre) sont mis en cause. En 2025, la présidente de la commission n'arrive pas à se débarrasser de sa gestion de la commande des vaccins du Covid: des dizaines de milliards d'euros consacrés à l'achat de vaccins finalement jetés lors de négociation quasi privées entre elle et le PDG d'un laboratoire pharmaceutique par ailleurs principal bénéficiaire de la plus grande arnaque de l'histoire récente: un vaccin dangereux, non prouvé et inefficace dont toute la politique d'emploi a consisté à faire croire de force aux populations qu'il protégeait contre l'épidémie ce dont on savait depuis le début que ce n'était pas le cas.
L'ensemble de ce qu'on peut reprocher à l'Union Européenne s'est manifesté lors de la crise du Covid: auto saisine autoritaire et injustifiée (la Santé ne fait pas partie des traités), définition autoritaire d'une politique autoritaire d'imposition de comportement aux populations, dépenses invraisemblables imposées sans débat, suspicion de corruption majeure portant sur des médicaments (l'affaire du remdésivir et des vaccins), soumission à des intérêts économiques et politiques étrangers (ici aux USA).
Le reste, c'est ce qui s'est accumulé au fils des ans. D'abord, la capacité d'emprunt organisée par la banque centrale en charge de l'Euro et que l'Union, pourtant fondée sur des lois et des traités autoritaires n'a absolument pas régulé, bien au contraire: toutes les dérives furent autorisées et le fameux cheval de troie libéral s'est contenté du libre échange, les états restant libres, on se demande si on ne les a pas encouragés à emprunter sans limites pour mieux se rendre esclave de l'Union. La Grèce, dont l'adhésion qui était déjà impossible vu son économie en lambeaux, fut intégrée à l'Union par fraude caractérisée, et son écrasement quand son échec complet s'est manifesté avec éclat, laisse augurer de ce qui va arriver à la France, l'Italie ayant pu, on se demande comment, échapper encore au pire.
Continuons à parler du libre échange. Il fut acheté par l'Allemagne, au prix des taux d'intérêts ridicules qui enchainèrent tout le reste de l'Union. Il s'agissait de permettre de distribuer en Chine les machines allemandes, voitures ou machine outils, en échange de la destruction organisée de toutes les industries traditionnelles des autres pays. Seule l'Italie, encore, put s'en sortir grâce au miracle obstiné de son tissu d'industries familiales, grâce aux mafias, en quelque sorte...
La France, réduite à voir son industrie réduite à 10 % voire moins, de son PIB s'est condamnée en 20 ans à ne dépendre que du tourisme. Nous avons été littéralement ruinés par l'Europe, sa monnaie, ses règlements, ses facilités. Le complot hitlérien des années 40, que François Mitterand initia en le réussissant la deuxième fois par une collaboration renouvelée avec une Allemagne triomphante une deuxième fois s'impose: la France est bien devenu le bordel et le bronze cul de l'Europe.
Dotée avec une énergie nucléaire admirablement développée, assise sur une collaboration harmonieuse avec un hydro électrique tout aussi à succès, la France fut dépossédée des deux par une commission au service de l'Allemagne paralysée par l'effrayante connerie de leurs écologistes et de leur opinion publique encore éberluée de ne pas avoir subi ce qu'elle méritait, à savoir le feu nucléaire salvateur que le suicide d'Hitler leur épargna. La double peine: nous voilà empêché de profiter de ce qui aurait du défendre notre fameuse industrie: nous en sommes à fournir l'Allemagne à nos frais, précipitant la ruine d'EDF et de la totalité de notre production d'énergie, nous nous préparons à relier des éoliennes inutiles, construites partout au prix de la corruption des élus locaux, à un réseau qui sautera à cause de cela, et pour le prix de centaines de milliards que nous soustrayons à ... nos impôts monstrueux assis sur la dette en rapport.
Il nous faut parler de l'agriculture, minée par les surtranspositions de nos écologistes aux règlements européens tous consacrés à se rembourser des sommes versées du temps (le bon temps) de la prospérité française que tous les nouveaux entrants nous ont envié: Pologne et maintenant Ukraine réclament leur dû, et l'agriculture française maintenant négligeable dans nos activités, à défaut d'être exportatrice (ce n'est plus le cas) va devoir disparaitre complètement, le libre échange agricole étant bien moins cher, et c'est l'Allemagne qui veut ça.
On clôturera avec la défense, la prise de position sans débats de la Commission, hors des traités, en faveur de l'Ukraine, nous mettant pratiquement en guerre contre la Russie pour la défense d'un nouvel état membre dont même la Pologne redoute les bas prix de pays nazi sous-développé dont la reconstruction inutile devrait nous ruiner encore davantage. Un seul critère au niveau de nos pratiques fait de l'Ukraine un pays acceptable en Europe: son niveau de corruption. Et qu'on ne croie pas que l'Allemagne, la rigoureuse Allemagne, soit en reste: vérolée par ses rapports avec la Chine et les pays de l'Est (le projet hitlérien d'expansion à l'Est a été réalisé avec brio, et sans larmes). Notre belle zone géographique, couchée nue sur le dos de la vache, se livre à qui veut et maqueraute qui veut, à tout va.
Dassault résistera-t-il aux projets débiles d'un avion franco-espagnolo-boche qui fait papa et maman pour mieux détruire la dernière industrie de talent française ? Un seul homme en décidera, il s'appelle Trappier et on lui souhaite bonne chance. Pour ce qui concerne le char, il semble que cela soit plié: personne et surtout pas Macron ne nous défendra contre une volonté allemande devenue militaire de se refaire une fois le gaz russe perdu. Les petites fiancées berlinoises des vainqueurs russes en redemandent et un nouveau cycle glorieux de pas de lois sanglants s'annonce.
En parlant de défense, j'oubliais les règlements (toujours allemands, bien sûr) qui nous imposent d'accepter et de se répartir les miséreux du tiers monde en goguette. Regroupement familial, arrivées en bateaux par la méditerranée et l'atlantique, bref de tout ce qui borde la France et qu'ignore l'Allemagne, tout cela est rendu obligatoire et s'y opposer n'est pas que raciste: illégal. La loi de l'Union est d'airain et nul ne peut s'y soustraire, on attend impatiemment que la resucée nazie qui arrive décide du brutal germanique à venir: l'extermination nécessaire, tout problème ayant finalement une solution. En attendant, la natalité s'effondre, qui peut avoir envie de vivre son futur avec ça ? Car après tout, l'immigration pallie vraiment tous nos désirs de ne pas nous nous obliger à des travaux pénibles, accouchements compris.
Mentionnant au passage l'entrisme islamique auprès des institutions européennes, le siège bruxellois, assiégé par les femmes voilées de Mollenbeck étant au centre de l'invasion migratoire et islamique, au point que l'Europe finance maintenant en premier l'organisation frériste. Le hijab c'est ma liberté nous dit-on dans des programmes financés mieux que par le Qatar, mais le "QatarGate", autre exemple de corruption manifeste, cette fois du parlement européeen, c'est de l'histoire ancienne...
Pour finir, l'ingérence directe: au nom de la lutte pour le bien, Ursula, toujours elle, interdisit sans préavis ni débat les chaines russes. L'Union ne se limita pas à cela: on déclara inéligible un candidat roumain à cause de l'ingérence russe et favorisa avec une ingérence française (les deux restant supposées) un candidat en ligne avec la politique de l'Union. Partout, la force autoritaire d'une Europe en guerre se manifeste pour des raisons étranges: il s'agit de justifier une guerre avec la Russie qui commença par la destruction par notre principal allié (les USA) de notre source principale de prospérité: le gaz russe peu cher. La tyrannie au service de notre esclavage, ainsi donc redoublé. La honte suprême qui fait de nos chefs et responsables une assemblée de clowns cocainomanes ridicules envoyant des ultimatums à la Russie en se faisant des papouilles. Le monde entier, médusé, ricane une main sur la bouche pour ne pas vomir.
Tout a été mentionné. Notre seul espoir est la victoire russe, et l'éviction brutale de cette abomination qu'est l'Union Européenne du fait du hiatus imposé par la confrontation d'un faux semblant avec la réalité.
Car rien dans les avis exprimés par les politiques d'aucun pays de l'Union ne manifeste aucune espèce de lucidité ou de projet d'action raisonnable pour remettre les choses dans le bon chemin. Seule la destruction saura être créatrice.