les Racismes européens
Encore remué par les terribles discours blanchis de Bouteldja qui semblent maintenant acceptés presque partout, heureusement que le lobby juif reste à la manoeuvre pour continuer à museler ces gens, je ne peux qu'aborder cette question pour construire maintenant un discours raciste anti-européen qui à la fois me navre, mais s'impose à moi.
Depuis la fin des années 90, je fus adulte toutes ces années-là, on a développé en France et en Europe trois terribles illusions racistes qui maintenant nous font honte à un point tel qu'on peut parler de déshonneur de l'Europe et de ses projets et de la nécessité de son abaissement physique après son abaissement moral maintenant évident pour presque tout le monde.
D'abord l'illusion sur le marché infini qui allait s'ouvrir à nous en Asie. Chirac en parlait avec des larmes dans la voix, et tout le G7 se précipita à la soi-disant soupe, ouvrant toutes les portes à la Chine. Les niakwés allaient faire notre fortune et on allait pouvoir exploiter leur décollage. Tu parles: ils nous entubèrent dans les grandes largeurs, gardèrent sur place nos capitaux prisonniers et nous inondèrent de à pas cher, détruisant nos industries. On n'a rien vu: la défaite et notre honte furent complètes et à nos frais.
La construction d'une monnaie unique, en fait l'adoption du Mark protecteur, devait développer l'extrémité du continent: sa capacité à permettre les endettements sans limites arrêta nos économies et l'Union Européenne n'a rempli aucun de ses objectifs de puissance, bien au contraire: une zone de stagnation endettée et de désindustrialisation, exploitée par une bureaucratie corrompue, livrée aux migrations et à ses profiteurs, dont la Turquie et les pays du Maghreb. Ce rétablissement de l'empire de Charlemagne est devenu la cible explicite d'un nouveau califat en cours de construction, qui cette fois ne laissera pas échapper sa proie en le submergeant démographiquement. Le nouveau racisme sera-t-il de garder l'espoir qu'après 700 ans de souffrances et de guerres civiles, nous arriverons comme l'autre fois à les foutre dehors ?
On n'a ainsi rien vu du tout et l'Europe obsédée par son racisme anti chinetoque, oublia son racisme anti boche: celui-ci, pour fourguer ses voitures et ses machines outils détruisit toute l'Europe, ou plutôt la réduisit en esclavage soumise et endetté, mention spéciale à la France pillée plus qu'en 40, la collaboration enthousiaste pro-européenne fanatique de Macron et de ses épigones valant toutes les divisions Charlemagne, nos centrales nucléaires étant livrées comme autrefois nos juifs, avec réticence et application. À l'écart de la mondialisation et de ses avanies, comme à l'écart de la deuxième guerre mondiale, le peuple français assisté et privé de ses fuyards à Londres vivote soulagé, de ses pénuries et de sa honte.
Mais le fin du fin fut l'affaire ukrainienne. Les choses venaient de loin. De la nécessaire expansion séculaire du monde germanique à l'est tout d'abord. Concrétisée la dernière fois par la conquête nazie, la possession des plaines d'Ukraine fut reprise avec collaboration et arrières pensées allemandes évidemment, par les USA colonisateurs sans y toucher, qui à coup de révolutions de couleur fomentées par leurs services présent sur place depuis la fin de la guerre entreprirent d'installer à la frontière de la Russie démembrée (si on voit comme cela le grand remplacement du pacte de Varsovie par l'OTAN) un porte-avions théorisé par la géopolitique. C'est tout l'Occident qui se déchaina donc contre le Russe forcément asiate à qui on ne pardonnait pas son communisme qui nous avait tant fait chier. L'extension de l'Union à l'est, avec l'arrivée dans l'Union des fils et filles des nazis injustement violés en 45 puis injustement dominés 45 ans et qui gardaient tous un chien de leurs chiennes pour ces salopards de popovs, aggrava le ressentiment instinctif et irraisonné de l'ensemble élargi.
On vit la haine féroce contre le russkov asiate, le bouriate yakoute cannibale violeur se déployer à plein depuis 3 ans: l'incontournable hystérique ukrainienne sur tous les plateaux TV nous expliqua la sauvagerie (dé)bridée qui anime l'âme russe, et nous convainquit de bruler nos exemplaires de Crimes et Chatiments en livre de poche, comme fétiches sibériens de la plus immonde barbarie. Le racisme russophobe le plus débridé ravagea l'Europe occidentale, au point de faire peur aux derniers chauffeurs de taxi exilés qui se rasèrent la moustache.
Mais il n'y eut pas que cela: l'homme ukrainien supérieur fut aussi vanté en proportion. Débrouillard en plus d'être patriote, il bricole ses drones pour mieux humilier l'imbécile yakoute et son intelligence fit merveille au point qu'on envisagea l'inévitable: la victoire totale, Poutine renversé puis guillotiné, et la Russie enfin démembrée en un puzzle de 50 morceaux, la yakoutie bouriate enfin réduite ainsi aux yourtes isolées qu'elle mérite. L'ubermenchen galicien, fort de ses retraites aux flambeaux, de ses runes pompées (il ne fallut pas le faire remarquer, cela aurait gâché la fête qu'on compare Boucha à Ouradour sur Glane pour mieux nous tirer de l'argent, avec le signe de la division Das Reich sur l'épaule), se fit fort de dominer racialement l'untermenchen slave, toutes les théories et souvenirs de la grande époque sortant de leurs cercueils.
On renomma donc en avenue Stepan Bandera la route qui mène à Babi Yar, pour mieux célébrer sa haine anti russe du judéo bolchevisme, 150 000 juifs massacrés pour la peine, sans oublier les 100 000 polonais de Volhynie, l'homme ukrainien a besoin de chair humaine pour manifester son nationalisme, célébré au-delà de tout avec admiration par toute l'Europe pendant trois ans. Heil ce que je pense.
Tout cela fait beaucoup, et le racisme essentiel, structurel et impavide qui anima 4 ans l'Europe dans sa lutte désespérée contre Staline fut donc réactivé et se trouve (toujours) célébré avec frénésie sur tous nos médias. Racisme redoublé car les encouragements aux dérives néonazies des nationalistes ukrainiens (le nationalisme ukrainien est célébré bruyamment avec envie, alors que le nationalisme lui-même est rejeté avec horreur comme principe partout ailleurs, étant considéré, vous ne rêvez pas, comme "porteur de guerre"), est fait avec une cruelle hypocrisie: pas moins d'un million de morts et blessés ukrainiens (très vraisemblablement) furent causés par nos encouragements à aller se battre afin de nous défendre. Faut-il qu'ils soient bêtes, ces semi-popovs qu'il suffit de financer et de baratiner carottes à la main pour qu'ils aillent se faire tuer pour rien, en croyant sincèrement brutes abruties et crédules, qu'on les en récompensera !
Car les choses sont claires, et le mensonge ne recouvre que le plus sinistre égoïsme réaliste: ces animaux corrompus imbéciles sont bien sûr hors d'état de rentrer dans l'OTAN ou même dans l'Union et qu'ils y croient encore est navrant, à défaut de nous être utile. Pas question en tout cas de revenir sur notre incapacité à les remplacer (nos sanctions économiques furent des échecs patents immédiats et ne produisent toujours pas d'effets), à les fournir en matériels et obus, voire en conseils stratégiques, tout est en échecs patents. Seraient ils incapables d'être à la hauteur de nos espérances en leurs capacités ?
Tout cela est honteux, méprisable, et insupportable. Honteux au point d'en être impardonnable. Sur ces ignominies monstrueuses, l'Union Européenne s'est définitivement déshonorée et a perdu tout droit au respect et à l'existence. Il faut donc qu'elle disparaisse, comme "idéal" (comment peut-on encore respecter un pareil projet) et comme réalité.
Mort à l'Europe faillie !