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  • Les Démocraties

     

    À l'occasion de diverses manifestations des actions collectives et des choix, donc des procédures de décision qui y ont mené on se doit de poser la question de la démocratie telle qu'elle se manifeste à différents niveaux. 

    Les thèmes sont ceux des élections truquées ou dévoyées, des débats parlementaires truqués ou dévoyés et des votes non décisionnels de manière générale, dont les votes ethniques. 

    Nous avons à l'heure actuelle en France des exemples manifestes de toutes ces situations, qui exemplifient splendidement à la fois le caractère fragile de l'optimalité démocratique, et le danger manifeste qu'il y a à s'y soumettre sans réflexions. 

    On passera sur la simple fraude, la chose pouvant se contrôler policièrement, et permettant trop facilement des consensus. Le dévoiement, c'est autre chose. 

    Quand pour éviter, compte tenu du scrutin employé, des effets de cliquets majoritaires qui compte tenu des expressions électorales manifestées au premier tour de l'élection législative de 2024, amenaient quasi mécaniquement une majorité RN à l'Assemblée, on mena délibérément des politiques d'alliances opportunistes précipitées, qui au prix de certains sacrifices assuraient la défaite de candidatures RN face à des coalitions improbables négociées de manière ad hoc entre des partis politiques par ailleurs adversaires forcenés, on produisit deux choses, en plus de la paralysie de l'adversaire: la paralysie du pays lui-même, mais aussi la paralysie du système électoral lui-même, conçu précisément pour éviter cette situation. 

    Cette situation, c'est le régime dit "des partis", qui réduit la politique à des négociations d'appareil menées par quelques personnes défendant des intérêts propres aux partis eux même, excluant ce qui l'essence de la discussion démocratique, et qui doit porter sur des politiques coordonnées à mener. 

    Il faut comprendre que cette situation pourrait être interprétée comme partant d'une bonne intention. Quand une politique est décidée puis discutée dans un contexte collectif, la prise en compte marginale des soucis ou intérêts d'une opposition permet de fluidifier son application et éviter des effets pervers solidifiant des désaccords irréductibles. Les poids électoraux, plus les habiletés entre personnes permettent cela.

    Quand la totalité de la décision elle-même est négociée dans son essence, le projet politique à discuter disparait complètement. C'est ce qu'on observe à l'Assemblée nationale française en ce moment, quand  un budget, forme quantitative de l'exécution des projets politiques  se trouve discuté sans aucune référence à aucun projet, sinon sous la forme de déclarations d'intentions idéologiques creuses, marques superficielles d'appartenance aux différents camps en présence. 

    On peut donc affirmer que ce contexte d'exercice de la politique de la Nation n'est pas ou plus, au sens strict, démocratique. Nous sommes entrés dans un autre type de régime, à caractériser et à analyser, malgré l'extrême difficulté de la chose, le dévoiement visible et évident se produisant dans un cadre réglementaire pourtant compatible avec une constitution formellement respectée dont le maintien sourcilleux pérennise d'ailleurs le dévoiement dont nous parlons. Comme si la démocratie consistait à attacher les mains du peuple pour qu'il se soumettent mieux au contraire de ce qu'il veut. 

    Il y a d'autres exemples, visibles simultanément du principe du dévoiement du vote. D'abord bien sûr, le principe du vote bloqué, l'opposition collective à l'inéluctable entrainant pour les mêmes raisons que celles évoquées, l'opposition forcenée à une alternative, des coalitions improbables, voire absolument contradictoire. 

    Sans les voix de l'extrême gauche mélanchoniste, Emmanuel Macron n'aurait pas accédé ni maintenu son pouvoir. Ce simple fait est d'une certaine manière accablant: la démocratie construit des faux consensus, à la fois contradictoire et globalement suicidaires, tout en prétendant défendre une démocratie, conçue comme excluant la possibilité de conséquence d'un choix démocratique ainsi refusé. Là encore, on a une aporie de la démocratie qui s'exerce par calcul contre elle-même et ses principes. 

    Il y a plus grave. Les coalitions instinctives entre soutiens "identitaires" de certaines orientations des partis, nous évoquions ici bien sûr tout ce qui se rattache à "la gauche" et plus généralement à ce qui s'oppose à l'"extrême droite", peuvent aussi apparaitre lorsque se manifestent les votes ethniques. 

    L'appartenance à des populations partageant des projets vitaux essentiels, par exemple l'installation en France de flux de populations allogènes suppose des coalitions implicites qui mènent aux mêmes comportements de dévoiement de la procédure démocratique. Le vote musulman ou immigré est actuellement homogène et orienté, mais aussi calculé et espéré à terme décisif dans l'arrivée au pouvoir de certains partis. Ce pari est actuellement mené explicitement et conduit au plus suprême dévoiement du principe démocratique lui-même: la sélection et la justification d'un pouvoir ethnique pur, celui de la population majoritaire, se mettant en position d'imposer ses moeurs et ses choix derrière la mesure "démocratique" de l'appartenance ethnique majoritaire. 

    On remarquera que toutes ces luttes, et tous ces dévoiements sont absolument tous dirigés contre la seule entité politique qui a pour projet explicite de supprimer ou de réduire ce dévoiement ultime entretenu par une immigration de masse qui aura bien pour résultat de réduire la France non seulement à la démocratie du tiers monde, mais au tiers monde tout court.