Les plans de paix
On veut discuter des accords de paix et des discussions en cours avant Noël 2025.
D'abord, on assiste à un tour supplémentaire de la spirale du deal Trumpien: décidé à abandonner l'Ukraine, les USA doivent convaincre les Européens de lâcher leur stupide étreinte sentimentale avec la honteuse nation "en devenir". Mais cela n'est pas fait. Alors on continue.
La question est bien sûr celle des territoires, toujours considérés comme incédables par la conception du "droit international" que se font les Européens: nul ne peut changer les frontières, même les plus absurdes, les plus tyranniquement constituées, les plus absolument représentatives de l'arbitraire et de la violence. C'est-à-dire précisément celles de l'Ukraine, dont la Crimée (donnée lors d'une soirée alcoolisée), le Donbass (donné par un partisan des nations qui créa celle là), le reste (des terres historiquement russes cédées par contrainte). C'est bien toute l'inculture, toute la propagande forcée, toute la fausse conscience historique manipulée qui préside à l'avis autorisé européen. Une honte, une vilénie, une saloperie en fait: derrière, toute la stratégie de conquête séculaire à l'est de l'Allemagne, demeurée inentamée, et surtout toute la volonté expansionniste américaine de régner sur le monde en en contrôlant le coeur, c'est-à-dire l'Ukraine.
La Russie, depuis les référendums de 2022 en en fait une question de principe: Donbass plus Novaya Russia (qui inclut bien sûr Odessa, mais chut) sont maintenant russes, et les Ukrainiens doivent en sortir, de gré ou de force.
Arc boutés sur la question, les Européens refusent d'accepter cela, et alignent les poncifs (souveraineté, droit international, paix durable, garanties de sécurité) pour continuer à tourner autour du pot, en assurant le dirigeant ukrainien (comme depuis le début, après le rejet des accords d'Istambul) de leur soutien éternel.
On assiste alors à un double dévoiement. D'abord celui qui a conduit l'Amérique à réaliser son but de guerre principal: découpler l'Europe de la Russie et rompre toute possibilité d'une Eurasie super puissance, cela avec, c'est le deuxième point, l'accord voire le soutien fanatique de la victime désormais acharnée à sa ruine, son isolement et surtout sa défaite militaire pourtant inéluctable et qu'elle refuse de voir.
Mais il y a plus, et le Grand Contient se précipite : l'Europe veut devenir grande et se précipite, voire s'excite à mort.
Et d'abord, et là on se marre en tirant le constat qu'effectivement totalement rejetée par la Russie dans les discussions à venir, sa cécité sur la question des territoires en faisant un acteur qui s'enfonce dans une conflictualité permanente avec la Russie, elle commence à se plaindre de l'allié qui l'a plongée dans le conflit.
Celui-ci s'entendrait avec la Russie sur son dos !!!
Réaliser après que ce même allié se soit engagé dans un conflit assumé (par la corruption organisée de l'Ukraine au service de son fils ,et le refus de Biden de négocier globalement au dernier moment), et cela sur son dos, en ruinant pour longtemps sa source d'énergie pas chère, condition sine qua non de prospérité pour toute zone de production de premier plan; réaliser donc que cet allié, maintenant, sans le lui dire, négocie une paix selon ses intérêts propres continués et cela sur son dos, a de quoi inquiéter, dérouter et hystériser davantage.
Nous en sommes donc là, l'abominable Russe, qu'on avait raison de croire ennemi, serait en train de "séparer" les USA de l'Europe, c'est la manière de présenter les choses qu'on va maintenant chercher à promouvoir. L'Europe est seule face à son destin, et les hiérarques corrompus nous guident vers notre avenir qu'ils voien radieux, le Grand Contient nous l'explique. Il va falloir larguer les amarres !!!