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Les aggravations de mon cas

Il était une fois une île dont la population de 6500 habitants vivotait plus ou moins tranquillement. On passera sur ses problèmes, le moindre d'entre eux était... n'en parlons pas. 

Un matin, elle vit arriver dans son port principal une flotille de bateaux qui se ressemblaient, chargés de noirs. Ils étaient 7000 en tout. Depuis le 12 septembre dernier, ce sont bien 11 000 personnes, jeunes adultes masculins qui sont arrivés à Lampedusa. L'île vit de pêche et de tourisme. Pour le tourisme, il faut être ministre assoiffé de solutions à donner à des problèmes extrêmes, pour la pêche, à qui vendre ? Un pipeline de ferry transvase par paquets de plusieurs milliers les misérables en Italie, dont l'accueil sans limites, nourri, logé, blanchi est garanti. On passe par la Sicile et ensuite directement sur les routes direction le reste de l'Europe. 

On passera sur les discussions suscitées en Europe à ce sujet: il faut "partager" cet accueil. Voilà la solution. 

Bon on arrête là. Une invasion cynique est en cours et la vieille Europe impotente, paralysée et abrutie se fait bouffer par l'Afrique sans réactions. Une carne assoupie, paralysée de bêtise et d'impuissance et qui se fait manger vivante. 

Bon on arrête là. La mer méditerranée est fermée, aucun africain, pour aucune raison, ne peut la traverser illégalement pour venir en Europe. S'il le fait, il sera emprisonné, mal nourri et renvoyé de force sur les côtes d'où il vient. S'il est pris en mer, son bateau sera remorqué vers les côtes africaines. Si un bateau contenant des passeurs est identifié il sera considéré pirate et agressif et coulé séance tenante. Les pays d'origine de ces bateaux (Libye, Tunisie) seront aidés pour mettre en oeuvre des organisations policières et militaires capables de les empêcher de se remplir et de partir. 

Le droit d'asile est supprimé sur le continent Européen. Tout africain sans papiers présent sur le territoire européen doit être emprisonné dans un camp spécial dédié, et doit se préparer à un rapatriement de force vers les côtes (Tunisie, Libye) d'où il est parti sans considération pour sa nationalité d'origine. Le droit international humanitaire est suspendu en méditerranée. 

Une campagne de communication doit être initiée et ses slogans publiés partout: NOWAY ! 

Bon, on arrête là. D'ailleurs on en est là (1). 

Les idées simples (les miennes en gros) sont fustigées par un bon sens exprimé hautement qui mérite d'être analysé. 

La première expression de ce bon sens est la question de la "réalité" de la soudaine apparition à Lampedusa de dizaines de milliers (et cela depuis des dizaines d'années) de noirs africains issus de l'Afrique francophone en développement, aux budgets aidés par les contribuables français, et dont la croissance démographique impose de déverser ses trop-pleins de jeunes hommes valeureux envoyés par leurs familles. Point de vocation à servir, ou à commercer: on voyage car c'est mieux ailleurs pour vivre. 

Car la réalité absurde et accablante est bien là: l'inouï de l'imbécile, du désolant, du lamentable est bien là présent par milliers et qui plus est absolument franche: je viens en France pour y vivre car l'assistance sociale y est mieux. 

Ce "réel" est incontournable et se caractérise par un affreux redoublement. D'abord ils sont nombreux et on se doit de prendre en compte énergiquement un problème grave car quantitativement appréciable. Mais ensuite, il n'a aucune raison de se produire: francophone et invasif, l'évènement est DE PLUS immotivé et en soi agressif. Le point important de ce réel est que nous ne pouvons absolument pas peser ni sur la quantité, ni sur la qualité du phénomène: il est réel et nous devons nous y adapter au nom d'une évidence absolue et indiscutable. 

Peut-on évoquer l'absolue indifférence que j'éprouve à la survie de cette masse d'inconnus qui se précipitent sur des bateaux pour me quémander une aide que n'ai ni l'envie ni les moyens de leur accorder ? S'ils mourraient tous, cela ne me ferait rien: suicidés devant mes fenêtres, je n'ai à me plaindre que de l'odeur de vos cadavres, et encore... 

Si vous saviez cette indifférence, peut-être tenteriez-vous des moyens moins pacifiques d'invasion, qui me permettrait d'investir dans une économie de guerre qui ferait qu'on vous tuerait en masse explicitement ? Ou bien plus sagement, resteriez-vous dans vos pays d'origine, de façon à y bénéficier des mérites qui feraient de vous mes égaux pacifiques en humanité, respectables et respectés, bref autre chose que cette chair mendiante ignoble qui vous déshonore ? 

Encore une fois, peuples d'Afrique, restez en Afrique! Ne venez pas ! NOWAY !!!

(1) https://www.lesechos.fr/idees-debats/cercle/opinion-lampedusa-cimetiere-des-idees-simples-1979105

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