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Les Souverainetés

Un grand débat et une grande affirmation, en quatre mots:  Identité, Souveraineté, Europe, Immigration. 

En deux mots, cette fois, disons qu'il y a deux manières d'arrêter l'immigration, en quittant l'Europe ou pas. Les Souverainistes ne veulent plus de l'Europe dont les lois pèsent sur les françaises, et les Identitaires ne veulent pas inverser les priorités: d'abord l'arrêt de l'immigration, quitte à considérer non avenus les traités européens qui réglementent l'obligation de s'y soumettre. 

Le débat est stratégique et oriente les propositions politiques, et aussi philosophique mais avec un noeud intéressant à identifier. 

D'abord la Souveraineté s'oppose à une Identité qui serait l'Identité "européenne", opposée à l'immigration au nom d'une "race" européenne. Là est le noeud: ceux qui veulent simplement désobéir à l'Europe immigrationniste défendraient en fait une Europe "fédéralisée" qui se préoccuperait de son essence commune, en rendant secondaire les nations. Il s'agit de changer l'Europe politique au nom d'une Europe essentielle vrai avenir des nations. 

Alors que le Souverainisme, passionné de la Nation, ne veut plus le fédéral émollient et dissolvant, et ne veut d'Europe que celle des Nations, rassemblées librement pour défendre leurs intérêts communs, bref, l'Europe de De Gaulle à la fois nécessaire et nécessairement méprisée comme horizon pour cabris. Simplement le Souverainiste est légaliste et veut appliquer les lois dont il dépend: reconnaissant sa perte de souveraineté, précisément celle qui l'a assujetti à des traités et à leur interprétation léonine définitive, il ne voit pour changer la situation que la fuite éperdue et le rejet de l'ensemble. 

Un argument stratégique, en fait tactique est la dette. La France est d'abord attachée à l'Europe via l'Euro qui lui a permis de s'endetter hors de toute limites, au point d'obliger le trou du cul immature qui nous sert de président de théoriser une "souveraineté européenne", bref la bite de son créancier. Quitter l'Europe diminuera-t-elle la dette en question ? En tout cas, l'argument symétrique qui appliquerait AUSSI la vengeance à qui se contenterait de désobéir existe et semble équivalent, s'il y a volonté de vengeance de la part de l'Europe rassemblée contre son deuxième bailleur de fonds. 

Je crois le noeud dénouable en ce que l'identité européenne, chimère fasciste n'est que le projet de ceux qui ayant en France tiré l'échelle sur l'inamovible contamination par le juif et maintenant par l'africain, refusent cette nation bistre et ne veulent se baigner que dans les sangs germains, ou pire slaves,  supposés encore purs... 

Je suis donc un national, et souverainiste pour mon pays, mais comme on l'a dit conscient de ses voisins, à qui il convient de s'associer librement et convenablement. Et puis, il convient de changer les lois, cela est clair. Quitter une Europe avec qui il faudra négocier en fonction des traités signés est une stupidité et la très longue sortie de la Grande Bretagne qui n'avait pas l'Euro l'a assez montré. Il faut bien sur faire l'inverse: cesser d'appliquer les traités en attendant la guerre et la provocation avec une Europe de l'Est déjà quasiment en insurrection, et une Allemagne dont la révolte est déjà à 15 % avec des cris déjà quasiment bras levés. 

L'Europe puissance a failli et la guerre en Ukraine est clairement l'occasion de la ruiner de fond en comble: s'être associé avec autant de légèreté à notre ruine au nom de valeurs bidons vaut déshabillage de la greluche et le cul tremblotant de la hyène doit être exposé à la vindicte publique. La victoire russe devrait consacrer cette défiance ouverte envers toute "souveraineté européenne"misérable soumission ruineuse, déshonorante et insupportable. C'est bientôt. 

Ainsi donc, l'Europe peut être vexée, ses traités piétinés ou réinterprétés avec énergie au nom de la liberté des peuples et des nations que ces torchons signés à des juges imbéciles n'ont jamais engagé aucunement. Le premier problème est l'immigration et il faut l'arrêter, partout en Europe !!! 

D'abord en Italie: Lampédusa doit être vidée en direction de l'Afrique et les pleurs des misérables envahisseurs n'y feront rien. Au passage et en fait d'abord, tout ce qui en Europe soutient, aide, abrite, subventionne les migrants et leurs associés doit être rendu illégal et poursuivi. Et si le Vatican se rebiffe, et bien il faudra l'occuper et vider sa curie des pédérastes humanitaires corrompus pour qui nous ne devons plus avoir la moindre indulgence !!! 

Bref, une campagne d'Italie doit être menée en premier. La frontière doit être rendue hermétique et ensuite, l'insoutenable pour la conception universalite des droits humains devra être mis en oeuvre: la différenciation entre les humains. 

Car le souverainisme est d'abord une évidence et qui est l'absolue différence à faire entre nationaux et non nationaux, plus la liberté tout aussi souveraine de déclarer factices des nationalités immérités, trop récentes ou attribuées avec trop de légèreté voire d'illégalité globale. Les non-nationaux ou les récents dénationalisés auront donc des droits différents et d'abord ceux qui doivent les conduire à aller vivre de préférence hors du territoire national. 

Déjà quasiment submergée par les flux de populations exogènes inassimilables les plus importants de toute son histoire, la France doit être rendue étanche, puis vidée. Voilà le projet qui va conduire au changement des lois et c'est là qu'est l'enjeu, certainement pas celui de s'isoler pour appliquer nos pauvres coutumes accueillantes bien trop respectueuses des wokes et surtout des juges... 

Car la première résistance viendra d'eux: la réforme qu'on prévoit devra d'abord s'approprier le contrôle de l'avis des juges, conseil constitutionnel en tête, celui qui menaça Zemmour (Laurent Fabius nommément) de s'opposer à son référendum au nom de la mise en esclavage du pays dont l'infâme haute autorité (avec du sang sur les mains, en plus) rappela avec cynisme. Les autres devont se démettre et c'est bien une réforme détruisant l'Etat de droit actuel qu'il faudra mener pour éviter que ces monstres s'opposent à la réforme. La voilà la révolution à venir: vider l'abcès de ces racailles. Cela sera dur, et la même la libération des nazis ne put vraiment purger la justice(1). 

Car la réforme va bien au-delà des traités européens: c'est la notion même des soi-disant "droits de l'homme" qu'il faudra attaquer. Et oui. 

La question est celle des "camps". Une partie de la population stationnant sur le territoire, déjà dotée de droits différents (typiquement ceux liés à la citoyenneté) doit pouvoir se voir imposer une résidence dans des endroits fermés, quelque soit leur statut pénal. On pense à la totalité des sans-papiers. On pense aux familles des mineurs délinquants, qui sauf à la répudiation de leurs engeances, devront vivre à l'abri de grillages la nécessaire mise à l'écart de leurs rejetons. Cela s'accompagne bien sûr de leurs mentors trafiquants et de leurs amis du bled en migration, à qui l'on enjoint non pas de quitter le pays volontairement (ils ne le font pas), mais de se soumettre à des procédures d'expulsion. Toute délinquance étrangère doit s'achever dans ces camps, les peines à un certain niveau (violences, vols , récidives) se devant de s'accompagner d'expulsions, y compris bien sûr pour les doubles nationaux. Expulsion ou enfermement. Cette réforme sera couteuse, fera entrer un pays européen (soyez sûr qu'il y en aura d'autres immédiatement sur cette voie) dans la voie de ce qui sera décrit comme un fascisme et qui n'est que la séparation des peuples pour la survie du premier d'entre eux. L'exil sera bien sûr encouragé, et les billets d'avions aller simple remboursés une fois avec prise d'ADN. 

C'est bien toute l'Europe, pays par pays qui devra se réformer ainsi, et pourquoi pas normaliser en commun certaines procédures, l'identité européenne c'est cela aussi. La nécessité fera loi commune. 

(1) le débat dans la résistance, épuration : https://www.cairn.info/revue-histoire-de-la-justice-2008-1-page-205.htm

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