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  • La charte des droits fondamentaux

    La charte des droits fondamentaux de l'union européenne (1) mérite d'être commentée. 
    Partie du traité de Lisbonne, et indépendante de la CEDH (2) et aussi des autres machins listant des droits et conçus comme mimiquant la déclaration des droits de l'homme, la vraie, en tentant d'y introduire des "quenelle" obligeantes et sans doute rémunérées en tout cas aprement négociées sans doute, elle contient des choses étranges, sorties de nulle part et qu'il a vraiment fallu être stupide, aveugle, manipulé ou tout simplement complètement con pour accepter en l'état. 
     

    Préambule 

    Le préambule avec le fameux:
    "Les   peuples   d'Europe,   en   établissant   entre   eux   une   union   sans   cesse   plus   étroite,   ont   décidé   de   partager  un  avenir  pacifique  fondé  sur  des  valeurs  communes"
     
    On y trouve le parangon du non sens européen, manifesté par deux erreurs notoires: 
    1) "les peuples" : ceux ci ne se sont pas unis pour "décider de", car cela supposerait un accord antérieur et ceci à l'infini. Ce sont donc les nations, ou les états qui ont décidé, charge à eux séparément de garantir l'accord de leur peuples respectifs. Cette allusion à ce processus est insultant pour les nations, et de fait, inadmissible. 
     
    2) "en établissant" et "ont décidé" veut bien dire qu'on a affaire ici, et c'est l'objet d'un traité au moment de sa signature, à un évènement ponctuel établissant et décidant d'un état stabilisé. Que cet état soit en fait un processus vers une union "sans cesse plus étroite" (moins que demain et plus qu'hier) est tout simplement ridicule, gros d'une perte de contrôle et tout simplement en fait inapproprié, et inacceptable. Qui a bien pu inventer cette expression ? 
     
    Par ailleurs, est bien inscrit pourtant le "respect des identités nationales" dans:
     
    "L'Union  contribue  à  la  préservation  et  au  développement  de  ces  valeurs  communes  dans  le  respect  de  la  diversité  des  cultures  et  des  traditions  des  peuples  d'Europe,  ainsi  que  de  l'identité  nationale  des  États  membres  et  de  l'organisation  de  leurs  pouvoirs  publics  aux  niveaux  national,  régional  et  local"
     
    Cela pourtant contredit et limite directement l'"union sans cesse plus étroite"...
     
    Pareil pour : 
    "Elle place la personne au cœur de son action en instituant la citoyenneté de l'Union et en créant un espace de liberté, de sécurité et de justice". 
    Cette citoyenneté ne peut se substituer à la seule qui vaille, et l'espace de "sécurité" qui lui correspond, rien moins que fictif et tout simplement absurde, stupide, inexistant et ridicule. Qui a imposé cette débilité démagogique en forme de vœu pieux inacceptable ? 
     
     
    Les droits. Ils sont formulés d'une manière étrange, associant à "toute personne" un droit détaillé. 
     
    Mais d'abord le bizarre: 
     
    1) Les données à caractère personnel sont protégées et: 
    "Le respect de ces règles est soumis au contrôle d'une autorité indépendante".
    De quelle autorité parle-t-on ? Est elle instituée ? Où ? 
     

    2) les pratiques

    L'article 10 est identique à l'article 9 de la CEDH 

    "Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion. Ce droit implique la
    liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa
    conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l'enseignement, les
    pratiques et l'accomplissement des rites."
    "par les pratiques" est évidemment le point clé, le voile et tout le reste en faisant partie.
     
    On notera dans la CEDH, le point 2 de l'article 9: 
    La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne
    peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues
    par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société
    démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l’ordre,
    de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des
    droits et libertés d’autrui.
     
    La CEDH a donc introduit une possibilité (évidente et nécessaire au demeurant) pour pouvoir restreindre cette histoire de pratiques, dont la relation aux lois non religieuses doit évidemment être précisée. 
     
     
    3) les partis article 12
    "Les partis politiques au niveau de l'Union contribuent à l'expression de la volonté politique des
    citoyens de l'Union."
    Quelle est cette absurde notion, et de quelle volonté politique "au niveau de l'Union" veut-on parler ? 
    On a bien dans cette liste des mines, crottes ou petits cailloux déposées par des militants qui ont dû batailler ferme pour avoir le droit de les y mettre. Combien de branlettes furent accordées pour autoriser celles-là ? 
    Par contre,  le "citoyen de l'union" est celui qui a le droit de vote pour le parlement européen, dans l'état de l'Union où il réside, et comme le "ressortissant de cet État" (article 39). On passera bien sur le vote aux élections municipales des "citoyens de l'union", ce qui reste pour moi un scandale et un déni. 
     
     
    4) Expulsions. 
    On a là le point bloquant exploité à fond par les ennemis de l'Union.
    Article 18
    1. Les expulsions collectives sont interdites.
    2. Nul ne peut être éloigné, expulsé ou extradé vers un État où il existe un risque sérieux qu'il soit
    soumis à la peine de mort, à la torture ou à d'autres peines ou traitements inhumains ou dégradants
     
    Toute arrivée en masse d'un groupe de personnes issues de pays "terribles" ou réputés tels, ont droit d'installation sans limites, ni expulsions possibles. La conséquence de cet article, est donc le devoir d'empêcher à tout prix le franchissement des frontières de l'Union, celui-ci valant sanctuarisation et sacralisation de la situation. 
    De fait, cet article qui devrait être supprimé séance tenante, est une monstruosité absurde, exigeant la barbarie et imposant de couler les barques de migrants, ou en tout cas de refuser de leur porter assistance, voire de considérer ce type de transport comme un acte invasif, ce qui serait justifié, car il l'est... 
    Ainsi, il rend invalide les procédures d'admission au droit d'asile distinctes, et de fait, le rend impossible: asile ? Mon cul ! Si tu es assez malin pour te rendre inexpulsable, mon gars, t'as gagné: le Maroc, l'Algérie et la Tunisie pratiquent la torture et l'assassinat, impossible d'y vivre. Du moins pour ceux qui sont libres d'en décider, avec l'assistance du législateur européen. 
     
    La nationalité. Article 21.
    "Dans le domaine d'application des traités et sans préjudice de leurs dispositions particulières,
    toute discrimination exercée en raison de la nationalité est interdite."
     
    La décision, ou on ne précise pas l'appartenance ou non à une nationalité de l'Union, introduit à la très démagogique tentative de rendre l'Union extensible et capable d'embrasser l'humanité entière. Elle introduit à : a) l'impossibilité de décider de quotas de migrants par zones géographiques b) l'impossibilité de distinguer européens et extra européens... 
    Une limitation est rendu possible toutefois, mais qui ne ressort que du "domaine d'application", on va en reparler...
     
    Egalité homme femmes. Article 23.
    "Le principe de l'égalité n'empêche pas le maintien ou l'adoption de mesures prévoyant des avantages
    spécifiques en faveur du sexe sous-représenté". 
    En gros, égalité à part qu'on peut la violer. Un point positif: la discrimination positive en faveur des hommes (à appliquer immédiatement pour ce qui concerne les profs, les juges, les infirmières) en balance avec celle nécessaire dans les armées, où la sur-représentation masculine, intolérable, et pourtant bien la cause des crimes contre l'humanité, par ailleurs interdits etc etc... La connerie progressiste est inadmissible.
     
     
    Aide sociale. Article 34.
    "Afin de lutter contre l'exclusion sociale et la pauvreté, l'Union reconnaît et respecte le droit à
    une aide sociale et à une aide au logement destinées à assurer une existence digne à tous ceux qui ne
    disposent pas de ressources suffisantes, selon les règles établies par le droit de l'Union et les législations
    et pratiques nationales."
    Une bonne nouvelle: les pratiques nationales sont prises en compte. On peut donc exclure les étrangers, et considérer que les systèmes de sauvegarde ne concernent pas les migrants ou dans une mesure particulière qui peut être considérée comme distinctes de celles accordés aux nationaux. 
     
    La liberté de circulation. Article 45.
    "La liberté de circulation et de séjour peut être accordée, conformément aux traités, aux ressortissants de pays tiers résidant légalement sur le territoire d'un État membre". Délégation partout de l'autorisation indument accordée de résider... Jamais il ne faudra donner à la Turquie un droit pareil, voilà la leçon... 
     
    Champ d'application. Article 51.
    On a là un article "limitatif". Principe de subsidiarité, et d'un droit qui ne crée pas de compétence ou de tâche nouvelle pour l'union. Cela signifie-t-il que pour l'immigration, qui ne fait pas partie des compétences de l'union, on puisse agir de manière sensible ? 
    L'article 52 est du même type: 
    "Toute limitation de l'exercice des droits et libertés reconnus par la présente Charte doit être
    prévue par la loi et respecter le contenu essentiel desdits droits et libertés. Dans le respect du principe
    de proportionnalité, des limitations ne peuvent être apportées que si elles sont nécessaires et répondent effectivement à des objectifs d'intérêt général reconnus par l'Union ou au besoin de protection des droits et libertés d'autrui"
     
    L'Union a-t-elle un intérêt général à défendre ? 
    Par contre les articles 53 et 54 bétonnent la déclaration: impossible de limiter davantage les droits que ceux de la CEDH, ni d'aller au delà que ce qui y est prescrit... 
     
    Maintenant, la jurisprudence fait tout, et elle est sévère. Peut-on s'affranchir de tout ça sans procès et jugements défavorables des cours de justice ? Sans obligation de réintégrer les criminels expulsés, d'accepter les familles faites au bled, les étudiants qui s'installent, les migrants illégaux libres de se déplacer et financés pour cela ? 
    La folie des tarés qui ont institué ou laissé instituer tout cela sans réfléchir aux conséquences est définitive. 
     
    Ce sera le débat de cette année, si bien sur on se décide à virer le gamin taré qui nous pourrit la vie. 
     
    Pour finir, le tribunal administratif vient de suspendre (13 Janvier 2021)  l'arrêté débile qui imposait de porter le masque en extérieur à Paris.
    La mesure portait "une atteinte excessive, disproportionnée et non appropriée (...) à la liberté individuelle".  
    Vive le droit ! Vive la Liberté ! 
     
     

    (1) le texte de la charte : https://eur-lex.europa.eu/legal-content/FR/TXT/PDF/?uri=CELEX:12012P/TXT

    (2) convention européenne des droits de l'homme CEDH : https://www.cncdh.fr/sites/default/files/cedh_0.pdf

    (3) déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789 : https://www.legifrance.gouv.fr/contenu/menu/droit-national-en-vigueur/constitution/declaration-des-droits-de-l-homme-et-du-citoyen-de-1789

  • Les épidémies

    On va la faire court, et la vérité se fait jour: elle est telle qu'on pouvait la deviner il y a deux ans, quand après quelques mois de surprise, on put faire un bilan dont les conclusions ne furent pas modifiées. Dès ce moment, des esprits "forts", informés par des jugements vraisemblables, purent directement se faire une opinion, en utilisant les informations disponibles, finalement assez précises et qu'on pouvait utiliser à loisir. J'en étais, à défaut d'être le seul et tout ce que j'ai pu affirmer, désespéré et méprisant, haineux et aviné était exact: je ne faisait que répéter ce que j'avais lu et entendu et surtout sélectionné. 

    Avais-je plus de temps ? Plus de moyens intellectuels ou politique ? Un meilleur instinct ? Bref.

    1) la maladie ne concerne que les malades graves (cancer, hypertension, diabète etc) et les personnes âgées. En dessous de 50 ans en bonne santé, on n'est pas, et cela pas du tout, voire absolument pas concerné. Au dessus, la vaccination dont tout montre qu'elle protège des formes graves accidentelles ou comorbides est absolument indispensable. Tout doit être mis en oeuvre pour l'assurer, quitte à faire des visites à domicile pour les personnes ayant des difficultés à se déplacer, et bien sur s'assurer qu'absolument toutes les personnes suivies médicalement et concernées soient obligatoirement protégées, et cela à tout prix. Cette exigence, simple et de bon sens n'est pas assurée actuellement et cela est absolument scandaleux, on commence comme ça. 

    2) la maladie est causée par des vagues successives de variants différents mais appareillés, d'un virus hautement transmissible. Ces vagues s'éteignent toutes seules du fait de la dynamique des mutations, ou en tout cas sans que l'on sache précisément pourquoi et comment. 

    3) les politiques de contrôle social de l'épidémie, à part réduire marginalement les contaminations des personnes fragiles mises effectivement à l'écart, n'ont eu aucun rôle dans la dynamique de l'épidémie qui ne fut jamais contrôlée effectivement. Au contraire, la concentration aux mêmes endroits de familles ou de groupes humains d'origine et d'âges divers favorisa certaines contaminations dangereuses, on le vit aux excessives mortalités dans les milieux les plus communautaires et les moins bien soignés, les immigrations par exemple. 

    4) les nombre de morts importants et les saturations hospitalières concomitants aux différents épisodes furent ainsi largement dus à un défaut de la politique de soins. On devait organiser et décentraliser une politique de test, d'isolation et de traitement des malades symptomatiques, en promouvant les examens, surveillances pragmatiques et informations sur les mises à l'abri des personnes concernées. On devait, ne serait ce que par pragmatisme laisser les médecines alternatives non dangereuses être utilisées à loisir en mesurant et qualifiant leurs usages. On devait, ne serait ce que par une anticipation somme toute évidente, fermer tout de suite hermétiquement les ehpads (ils eurent la moitié des morts). 

    5) on a installé un climat global de panique injustifié et ruineux qui ne servit à rien, car les épisodes redoutés se succédèrent tous de la même manière et coutèrent à la société des sommes pharamineuses, 500 Milliards d'euros dépensés pour dédommager un arrêt inutile de l'économie, c'est beaucoup trop, mais cela fut exploité par une fraude à la hauteur et un soulagement global en regard.

    6) on misa tout sur les propriétés d'un vaccin développé avec une célérité stupéfiante et qui apparut comme l'arme ultime, supposée résoudre entièrement le problème. Comme cela apparut presque immédiatement après l'annonce de sa mise à disposition, on pouvait avoir des doutes sur son efficacité et son innocuité. Sur les 5 vaccins immédiatement utilisés à grande échelle, un seul ne fut pas retiré de la vente ou réservé aux cas graves pour cause d'effets secondaires exagérés et il apparait que sur les derniers variants, il ne protège pas de la transmission ou de la contamination. Soin préventif efficace pour la réduction des cas graves, il ne concerne donc objectivement que la cible de la maladie, les mêmes: malades et âgés, et pas du tout le reste de la population. 

    7) on a alors adopté une politique autoritaire imposant à toute la population une vaccination punitive contrôlée à défaut d'être imposée, et dont le résultat premier est d'occuper exclusivement les canaux médiatiques et politiques. Nous sommes en période électorale, et aussi en période d'incertitude globale, des stratégies de communication complexes sont à l'œuvre, et manifestement instrumentalisées par une technostructure aux abois. Motivée officiellement par la nécessité de contrôler l'épidémie en empêchant les contaminations (ce n'est pas le cas) et les cas graves ( qui ne concerne qu'une partie connue de la population), elle généralise abusivement une estimation d'efficacité partielle et de gravité partielle.

    8) le cout humain est considérable, et n'est pas encore apprécié ou mesuré véritablement. Il concerne les personnes non concernées par l'épidémie et qui furent délibérément sacrifiés au sentiment "humanitariste" non discuté qui s'imposa par force à la société. Enfants en apprentissage obligés de porter un masque inutile, gênés et surtout incapables de communiquer avec leurs camarades et professeurs, étudiants cantonnés dans leurs chambres, privés d'échanges de toutes sortes, jeunes entrepreneurs et travailleurs paralysés acculés à demander assistance, travailleurs obligés à exercer à distance dans des environnements familiaux contraints sans contacts humains. J'en passe. 

    Au sujet des enfants. 

    Christèle Gras Le Guen est pédiatre, présidente de la Société française de pédiatrie et cheffe du service de pédiatrie du CHU de Nantes:  "C'est une question que je partage avec de très nombreux collègues pédiatres : pourquoi l'enfant a-t-il été placé au milieu d'autant de discussions et de polémiques lors d'une pandémie qui affecte si peu sa santé ? On savait dès le début, et on le confirme aujourd'hui, que ce virus affecte moins les enfants, les rend moins malades, qu'ils sont probablement moins contagieux même si on a vu une évolution… Cela aurait pu faire que l'enfant soit hors de propos dans cette pandémie."

    Qu'en termes élégants et mesurés on reconnait qu'une maltraitance ignoble fut organisée par des salauds pendant deux ans pour rien ! 

    9) Maladie virale due à un virus similaire à celui de la grippe, peu immunisant, le covid 19 est une maladie endémique avec laquelle il faut vivre, dont on peut s'immuniser globalement car la circulation, que de toute façons, on ne peut pas contrôler, est globale et nécessaire. Cette conclusion vient d'être donnée par un éminent épidémiologiste américain (1), le docteur Fauci. C'est ce que je pense depuis la fin de la première vague. On pouvait le prévoir dés ce moment. C'était il y a un peu moins de deux ans. 

    Voilà, tout est dit. Ceux qui dirigèrent le pays dans ces circonstances disposaient et disposent d'éléments rationnels concernant ce qui s'est passé et se passe et semblent ne pas en tenir compte. On va passer aux explications. 

    1) Dans "humanitariste" il y a humanitaire, et la question de la protection due aux malades et personnes âgées fut bien sur une motivation première dans notre société vieillissante, mais il y a aussi opinion à reproches, et la peur justifiée des plaintes pour défaut de soins fut également majeure. Jamais à un tel degré, la question de la justification par la mise en œuvre des moyens ne fut autant utilisée, l'"obligation" étant le maitre mot. Obligation de l'Etat et aussi du peuple. Cette responsabilité partagée et imposée est un ressort fondamental, et bien sûr efficace pour répartir la contrainte, la manœuvre, classique étant connue depuis toujours. 

    2) Constituée, voire étranglée d'experts et de consultances, la technostructure dispose d'une mémoire humaine et scripturaire considérable quant à la gestion des épidémies, et le système de santé, sous tension et sous attention depuis des années dispose d'innombrables avis disponibles sur ce qu'il convenait de faire, prévoir et organiser. 

    Le système de décision qui prit en main la situation, réduit à quelques personnes sous l'autorité du chef de l'État, utilisa tous les leviers fondamentaux de l'État pour contrôler complètement les processus exclusivement réduits  à ce qu'on a vu: confinement, dédommagements, vaccination, contrôles, fournitures de vaccins et masques. Tout fut massif, absolument centralisé, incontesté, ordonné et en fait improvisé. Pour faire court : rien de ce qui est la vraie expertise des composants du système de santé ne fut mis en œuvre, libéré, appelé à œuvrer. 

    3) On parla de la reprise du pouvoir des praticiens hospitaliers qui soi-disant s'affranchirent dans l'urgence des lourdes procédures administratives dont ils se plaignaient depuis des années et qui était leurs principales revendications exprimées avec véhémence devant le président quelques mois avant la pandémie... Elle fut bien sûr abolie dès la première accalmie, et sans doute aggravée par les sur-planifications qui eurent lieu, car l'hôpital travaille et le covid, comme on l'a appris sur le tard ne fut que marginal dans son activité globale, il travailla beaucoup, simplement gêné, en dehors de la réanimation, qui bien qu'engorgée, était en fait limitée en volume ! On continua donc de réorganiser, de faire de l'ambulatoire, et de diminuer donc les fameux lits de réanimation, se projetant encore plus dans un après aux réductions de cout encore plus nécessaires. Le résultat est la désespérante perte de motivations de la population des soignants, mal payés et préférant se consacrer à l'assistanat passif plutôt qu'au prolétarisé métier d'immigré piloté par les procédures. On ferme des lits faute de personnel pour les utiliser à soigner. 

    4) On pourrait s'étonner de l'apparente contradiction entre la nécessité affirmée de rendre l'hôpital seul habilité à soigner une maladie dont on ne considérait que les formes graves, et la plainte permanente publique permanente et au combien, de l'engorgement hospitalier. On a vu pourtant dans bien des pays, ces trafics de bouteilles d'oxygène, premier moyen décentralisé pour permettre aux malades de respirer, et qui auraient pu en étant largement distribuées aux médecins, aux infirmiers, aux ehpads prévenir ou soulager bien des souffrances, voire éviter des morts. Car on a su très tôt que l'insuffisance respiratoire pouvait être anticipée et prévenue. 

    Bref, et c'est mon avis, on a négligé un traitement amont de la maladie, ce qui fut cause d'engorgements et aussi de morts inutiles.

    La contradiction peut s'expliquer au demeurant: la médecine vis-à-vis à des personnes âgées est à la fois fataliste et excessive. Fataliste car habitués (c'est l'essence du soin) à la miraculeuse cicatrisation qui fait (tous les soignants vous le diront) la guérison chez les jeunes accidentés, le médecin face à la vieillesse pourrissante où n'est que facteur aggravant ne peut que recourir à l'extrême: respiration extra corporelle, tubes invasifs, doses massives de stimulants et de  corticoïdes. La pharmacopée de l'extrême conçue pour sauver les vies de ces mêmes jeunes accidentés et qui y réussissent tellement souvent (c'est cela la faible mortalité de l'Occident de nos jours) fut utilisée pour tenter de prolonger de quelques mois les poumons détruits de cette masse de vieillards et d'obèses qui se précipitaient aux urgences. 

    La contradiction s'aggrave encore avec la vaccination qui fait venir ces monstrueux cas graves qui plus est non vaccinés. Paradoxalement, le régime du "tout hôpital" se renforce encore. Faute d'avoir alloué assez de ressources à la poursuite et à la vaccination systématiques des cas à risques  (on ne s'intéresse qu'aux enfants, aux jeunes fêtards, aux clients des restaurants) on se retrouve encore en saturation alors que le virus est beaucoup moins dangereux, et que la vaccination est efficace contre les formes graves. La preuve de ce raisonnement tient à ce qui se passe actuellement dans les ehpads ou bien sur les alzheimers sont vaccinnés sans leur consentement: il n'y a tout simplement plus de morts dans ces lieux là... 

    5) Le système médiatique et communicationnel qu'il soit le fait des journalistes, des experts convoqués pour expliquer, des responsables administratifs en fonction et en retraite et bien sur des ministres et des présidents (le pluriel est une manière pour l'unique occupant de fonction, que la malédiction des enfers retombe sur sa sale petite gueule de gamin taré) est par contre exclusivement occupé à dispenser des inexactitudes, des faussetés et pour tout dire, en permanence des mensonges caractérisés aisément discernables par toute personne informée normalement. 

    a) Il y aurait des jeunes concernés par la maladie. Vrai, ceux qui ont des comorbidités importantes, obèses (c'est le cas aux US pour un certain nombre d'enfants, par exemple) , diabétiques ou hypertendus. Comme on a dit. Mais pas les jeunes en bonne santé, par contre. L'argument est bien sur utilisé pour dire que tout le monde est concerné. En fait non, les jeunes en bonne santé ne sont pas concernés, pourquoi ne pas le redire encore en encore ? . L'"écrasante majorité".

    Comment le faire comprendre ? Impossible. Répété en boucle par le président lui même, partout on juge qu'il faut communiquer à l'opinion que "tout le monde" est concerné et doit contribuer à se protéger d'un mal qui ne concerne pas tout le monde. 

    b) le vaccin protège de la contamination et de la transmission. Non, pratiquement pas. En fait, bien sur, pour les premiers variants il le fut partiellement de manière partielle mais sensible (plus ou moins de 50% sans doute) et à ce taux, l'effet de la vaccination mérite d'être considéré. Il serait aujourd'hui pratiquement nul, et une personne vaccinée peut parfaitement avec peu de symptômes, être très contaminante. D'ailleurs, les mesures faites internationalement le montrent très bien: les contaminations sont massives, exponentielles, dans des régions où la quasi totalité de la population est vaccinée. 

    La vaccination, il faut le dire, ne permet pas le contrôle de l'épidémie. Comment le redire ? Comment le faire comprendre ? Vacciner des jeunes en bonne santé ne sert strictement à rien. Cela ne sert pas à réduire les contaminations, on vient de le voir, et ne sert pas à soigner une maladie qui ne se manifeste pas ou peu, voir le point d'avant. 

    Avant 50 ans la vaccination ne sert à rien. A rien de rien de rien. 

    b1) les enfants sont contaminateurs et les professeurs doivent s'en protéger. Cela est absolument faux. Les enfants ne sont pas atteints par la maladie, et ne la transmettent que très modérément, voire pas du tout. Ils ne sont pas concernés. En grève ce Jeudi (nous sommes le 13 Janvier) la portion des profs assez dégénérés et pétochards pour exiger en sus du délirant protocole débile et absurde que la folie gouvernementale impose aux parents d'élèves, de nouvelles protections pour leur sale cul de lâches et de pourris ne méritent que le mépris et le dégout. 

    c) ll n'y a pas de traitements. C'est absolument faux: un grand nombre de traitements variés, plus ou moins efficaces et hautement dépendants des personnes concernées ont des effets et font varier significativement les taux de mortalité dans des populations similaires. Car la maladie garde un taux de létalité, y compris dans les groupes concernés (malades et âgés, les seuls à considérer) relativement réduit. Bien des obèses âgés contaminés en réchappent. Les soigner, les entourer, les faire respirer, stimuler leurs défenses immunitaires, tout cela améliore leur état. Le soin améliore l'état de malades sujets à la panique, au désespoir, à la fin de vie, à la gêne corporelle permanente. Le placebo soulage les mourants, les fait vivre, les pousse à se défendre... 

    Mépriser et condamner cela est inhumain, délétère coupable et pourquoi ne pas le dire ? Punissable. 

    d) Les "faux remèdes", hyroxychloroquine ou ivermectine sont toxiques. C'est faux. Choisis précisément pour leur inocuité et le fait qu'ils ont été administrés massivement à travers le monde, ils peuvent être utilisés massivement sans danger pour des bénéfices qui furent mesurés, même si bien des gens n'adhèrent pas aux preuves présentées. Par la vertu du point précédent, rien ne s'oppose à leur utilisation, et le mépris scientiste n'est pas de mise, surtout quand il est basé sur un faux savoir, celui de la preuve absolue obtenue par des tests extrêmement couteux, largement critiqués et qui comble du comble ne furent tout simplement pas appliqués au remède suprême, le vaccin, dont la validation fut négligée voire entachée de fraudes ! 

    e) le confinement et le contrôle social ont évité les nombres de morts annoncés par les modélisations faites par les épidémiologistes vedettes britanniques (le fameux Ferguson) et français (l'institut Pasteur). 

    Cela est absolument faux. Toutes les études, toutes les convictions, tous les bons sens montrent deux choses: 

    e1) les modélisations, faites hors toute mesure ou théorie sur la propagation et la virulence d'un nouvel être vivant inconnu n'ont bien sur aucune valeur ou intérêt. De la pure projection numérique basée sur rien, de la merde en barre mensongère comme la derniere pourriture de leurs cul foireux que je défoncerais à la barre à mine. (pardon). 

    e2) toutes les études comparatives sur les différents confinements ont montré que hors isolation complète, incluant distribution de nourriture à domicile, interruption d'absolument tous les transports et bien sur fermeture complète des frontières (les 2 dernière mesures, indispensables, étant en fait les seules efficaces), il ne servit absolument à rien, voire augmenta les contaminations dangereuses, les personnes à risque n'étant pas protégées, bien au contraire. 

    A partir de là, les enculés qui ordonnèrent l'arrêt partiel de l'économie au prix de 500 milliards d'euros qui profitèrent à la grande distribution et au commerce internet sont punissables pour le moins. Qu'ils soient maudits. 

    Cela sera ma conclusion. Mon mépris et mon dégout pour ce monde est infini. Je souhaite sa destruction par la violence. 

    P.S. 16 Janvier 2022, le pass vaccinal est adopté par tout le monde et en plus qui le trouve "utile"... L'épidémie arrive à son pic (3,2 morts par millions par jour). Le summum du mépris de l'intelligence et de la logique, le summum de la crétinerie manipulée et de la dégueulasserie parlementaire, la honte totale. 

    P.S. 25 Janvier 2022, le pic n'est pas atteint en fait, on en est à 3,7 (rien d'exponentiel par ailleurs...). Par contre, les hospitalisations restent sous contrôle apparemment et tout le monde en a marre. Les US sont à 7, en augmentation, mais là pareil: on n'en peut plus, il faut s'y faire, y a rien d'autre à faire. 

    (1) https://www.lefigaro.fr/flash-actu/anthony-fauci-apres-omicron-les-etats-unis-pourraient-arriver-a-vivre-avec-le-virus-20220112

     

  • Les instructions

    Une proposition faite par notre ami Zemmour, le vichyste connu, est de restaurer l'appellation d'"instruction publique", comme le fit brièvement Vichy de 1940 à 1941, pour remplacer l'appellation "éducation nationale", instaurée en 1932 et conservée depuis. 

    En fait l'appellation, qui désigne le ministère en charge des écoles, fut âprement discutée dans l'histoire, et son importance signe toutes les conceptions qu'on put avoir et qu'on a encore, de la chose...

    Le dernier changement, lui-même aboli, le fut par celui de "ministère de l'éducation" (tout court) par Giscard d'Estaing, qui supprima le "nationale" pour parait-il, faire allusion à la maintenant nécessaire Europe. 

    L'instruction publique fut bien sur celle de Jules Ferry, mais la distinction fut en fait discutée à la Révolution, et la grande vision de Condorcet doit tout diriger (1). J'en retiens que l'école, selon lui, a pour fonction de former des réformateurs et non des conservateurs. Il faut donc tenir à l'écart la religion, l'opinion publique et le pouvoir politique... L'éducation doit donc être réservée aux familles et le public garder l'instruction. 

    Nous sommes en plein dans la sagesse ancienne, celle qui pour toujours valable doit présider aux choses, par delà les modes, les faux modernismes et la volonté d'imposer un monde nouveau; c'est un révolutionnaire, et sans doute le plus illustre d'entre eux, bien que guillotiné, qui vous le dit. 

    « Le but de l’instruction n’est pas de faire admirer aux hommes une législation toute faite, mais de les rendre capable de l’apprécier et de la corriger. » (Condorcet)

    Le point croquignolesque est que tenants de l'"éducation" étaient aussi nommé les "spartiates", en charge du creuset des citoyens fidèles et fanatiques. L'intellectualisme et l'excellence forme des individus à l'esprit insuffisamment communautaire etc etc. Les débats sont à hurler de rire et on comprend tout: cela se passait dans les années 90 du XVIIIème siècle. 

    On oppose ainsi l'effort de l'instruction au coté ludique de l'éducation etc etc (encore).

    A la 3ème république on tente de matiner, et de rajouter à l'instruction toujours révérer, la "volonté" nationale à éduquer dans le cadre de l'esprit national fin de siècle. Buisson promeut donc l'éducation, mais fondée sur l'instruction. C'est l'éducation libérale, nationale et morale, dont le ministère reste bien celui de l'instruction publique jusqu'à Herriot en 32.

    L'instituteur (qui instituait le citoyen) devient sous Jospin "professeur des écoles"... Il fallait égaliser les conditions dans l'enseignement, bac pour tout le monde oblige... 

    On glosera sur le port de la blouse que voudrait restaurer Zemmour, même si la mode, diversement suivie, disparut tout à fait en 1968, révolution consumériste oblige... 

    On glosera aussi sur les propagandes, le caractère formateur de l'école s'étant affirmé à un point incroyable, au point de faire de la France l'incontesté premier pays woke du monde occidental, la perversion généralisée dans laquelle on tient nos enfants devant faire effet bientôt, dès que le droit de vote (on les juge prêts, certains veulent déjà se lancer) leur sera attribué. La génération 2012, mature en 2030, mais cela commencera avant, pourra donc conjuguer toutes les tendances dont on parle actuellement pour le plus grand bonheur des visionnaires. 

    Mais la grande réforme sera celle du collège unique, qui signa en même temps que l'élévation du prolétariat, avec son accession enfin possible au secondaire, et donc en fait au lycée, à une forme dégénérée de celui-ci, la chose achevant de se consumer avec l'envoi en périphérie de Paris des enfants autrefois promis à l'excellence centrale et qui avait commencé de ruiner les parents adeptes de l'habitat stratégique. Flouées les classes moyennes réparties entre supérieures et inférieures, vivent donc doublement le déclassement inévitable qui s'avance.

    Pour l'instant, il n'est que national, la France est 21/26 ème de l'OCDE au classement PISA (2). Dans la moyenne, mais inférieure au US. Est-ce grave ? 

    Le collège unique supprima une distinction de classe, qui est l'origine de l'éducation, pour lui substituer un nivellement et aussi une sectorisation hypocrite. Le supprimer, c'est restaurer les apprentissages précoces, et aussi un emploi jeune qui devient inévitable, l'assistance généralisée en ruines le rendant inévitable, autant qu'il soit encadré et formé... Maintenant la chose sera difficile et la conversion des collèges se heurtera à bien des obstacles... 

     

     

    (1) http://www.mezetulle.net/article-26934548.html

    (2) PISA 2018 https://www.oecd.org/pisa/publications/PISA2018_CN_FRA_FRE.pdf