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Les Sciences

Les sciences sont multiples et concernent des domaines variés, néanmoins LA science est quelque part "une" et se traduit par une "méthode", une "attitude" ou une "philosophie". On va se livrer ici à diverses assertions, peut être personnelles, mais sans doute assez généralement acceptées. 

Definition

On commencera donc par là et évoquera la relation au vrai, particulière pour "la science" en ce qu'elle est prioritaire, et distincte, voire là, première par rapport au "bien" (tout comme au "beau", d'ailleurs). Cette relation au bien concerne bien sur la connaissance et non pas la pratique. La recherche scientifique qui se livrerait au nom de la recherche de connaissances à des pratiques non éthiques n'a pas, bien sûr, à être justifiée en quoique ce soit, par contre les modèles, affirmations, théories ou proposition de recherche n'ont absolument pas à être régulées par des considérations morales à priori, nonobstant bien sur les décisions rationnelles à prendre pour financer ou organiser certaines activités en rapport et qui sont, elles aussi, soumises à l'éthique. En tout cas, une chose est sûre: il n'y a pas de science qui soit axiologiquement bonne ou bien orientée: par définition la science est à son origine curiosité et ne doit PAS être régulée par des objectifs moraux à priori. 

Se pose alors la question du "consensus" scientifique. Contrairement à des idées reçues trop systématiquement affirmées, la science n'est absolument pas le lieu du consensus et de l'"accord entre pairs" mais son contraire exact: il n'y a pas de science sans "dissensus" et l'opposition forcenée entre les théories, les projets, et les avis, est la règle en matière de science, voire la condition essentielle pour qu'elle puisse à terme enrichir les connaissances. 

La "méthode" ou "attitude" scientifique n'est QUE la gestion ordonnée et rationnelle de ce dissensus essentiel: la "méthode" n'est pas "moyen d'obtention des connaissances", mais "attitude générale pour confronter la proposition ou théorie scientifique avec "la nature" via l'observation et/ou l'expérience". 

Car la science a besoin d'une "nature". Elle opère comme un élément ontologique fondamental dans la confrontation du discours scientifique avec le réel, et elle est donc supposée organisée et compréhensible. 

Et la nature n'est pas le réel: elle est ce qui se manifeste de manière rationnelle. Le réel est l'ensemble de ce qui est extérieur au discours, il inclut la nature et ne s'y réduit pas. Il gouverne par exemple les relations avec la nature en contraignant la perception des phénomènes ou leur expression logique. 

Le scientifique  est donc "ce qui se confronte" et mieux, le discours scientifique est celui qui inclut dans sa production cette confrontation avec le réel, déterminant ainsi lui même ses conditions ou possibilités d'acceptation. Il est un discours réfutable ET expliquant comment. Il n'a pas ainsi de "vérité" propre, simplement une acceptation provisoire sous la forme dans laquelle il est exprimé. Surtout, il n'ESTPAS le réel ou même la nature, les lois de la nature n'étant que des lois provisoires, exprimées dans le discours et qui NESONTPAS réelles ou même naturelles. 

Pour conclure sur le dissensus et la méthode , il est en fait essentiel que le dissensus soit entretenu: tout domaine scientifique consensuel et sans contradictions possibles est un domaine mort dont les évidences sont suspectes. Absolument vrai ? Sans doute absolument faux... 

On a évoqué la question de la "décision" scientifique, matérialisée par la question du financement de la recherche, des expérimentations en regard et de la propagation des savoirs correspondants, toutes choses influencées par le politique et le décisionnaire national, soumis par essence au "moral" et au "consensus". Il est extrêmement important que le décisionnaire soit déconnecté de la connaissance obtenue de manière à ce qu'il puisse maintenir les diversités nécessaires aux développements de ces connaissances. Respectées car parlant de Dieu, les facultés le furent ensuite car parlant d'un savoir que le politique ne pouvait et ne devait pas s'approprier. Aucune politique ne doit s'emparer du domaine de la production des connaissances, ni pour l'exploiter, ni pour le justifier ou l'imposer. Il ne peut le faire qu'en maintenant la distance et jouant son rôle d'équilibre entre les intérêts des composants de la société, ceux de la production de connaissances n'étant que l'un d'entre eux d'une part, ceux des particuliers et des citoyens aussi. 

Inutile de dire que ces saints principes sont actuellement en train d'être violés à très grande échelle, avec une impudeur et une violence extrême... 

Le Climat (avec un grand C)

Le narratif pour sauver la planète ou la question du climat (disons plutôt l'ensemble des réponses univoques à cette question) est actuellement constitué en discours se voulant à la fois scientifique et moral et donc comme origine implicite et explicite de décisions politiques devenues moralement et rationnellement indiscutables. 

Nous venons de voir que cela est par définition impossible: le scientifique est par essence discutable, la morale ne peut conduire ses propositions et  le politique ne peut s'emparer de ses conclusions. L'attitude de l'Occident global à l'égard de la question du Climat est donc actuellement non scientifique, à tous les sens exposés ici. Mieux, celui-ci, inventeur et exploitant essentiel de ce domaine primordial de l'activité humaine est actuellement sous nos yeux et depuis peu de temps, en train de dévoyer et de dénaturer complètement la Science en général, la transformant en doctrine de contrôle des masses, avec une puissance et un unanimisme indiscuté similaire à ce qui fut mis en place lors des grandes catastrophes totalitaires du XXème siècle. L'apogée technique de la science, avec son extension matérielle maximale devient contemporaine de son plus extrême abaissement, moral, politique, culturel et ... scientifique. 

Le constat climatique

Bon, on va le faire court: il n'y a pas de crise climatique à proprement parler, il y a des changements climatiques qui se manifestent et qui doivent être observés et pris en compte. Le maitre mot est l'anticipation des phénomènes selon les zones géographiques et la mise en oeuvre de politiques d'ADAPTATION aux changements inévitables. 

Il n'y a donc pas de "règlement climatiques" pas plus qu'il n'y a de "déréglements climatiques". 

Selon ceux qui s'appellent les "climato-réalistes" (organisés en structures para scientifiques), le CO2 en excès mesuré est bien d'origine humaine, mais ses effets restent mal connus. La biosphère qui le consomme (sans arrêter son augmentation dans l'atmosphère) en profite. L'augmentation des températures moyennes n'est pas prévisible avec une exactitude suffisante d'après les modèles climatiques actuels, encore très insuffisants. Les cyclones et les sécheresses ne sont pas en augmentation. Bref, ça discute et ça contredit un consensus universel incantatoire angoissant et menaçant qui n'a pas lieu d'être. Cela d'autant plus que le principal responsable actuel des émissions de CO2, la Chine, n'est pas menacée ni influencée d'une quelconque manière par ces questions. 

En résumé, la "question du climat" est un phénomène sociologique occidental (25 % de la population de la planète), largement psychologique et culturel et qui traduit des généralisations pathologiques de la psyché occidentale, qui se trouve, et les questions du Covid et de l'Ukraine le confirment, prise d'une bouffée délirante gigantesque qui pourrait bien l'engloutir. 

 

 

(1) https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/benoit-rittaud-changement-climatique-s-adapter

(2) https://www.climato-realistes.fr/qui-sommes-nous/

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