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Les planètes (ou Gréta a raison!)

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L'énergie et le climat, le carbone et tout ça est décrit et analysé en détail par Jean Marc Jancovici depuis déjà quelques années. Ses présentations se succèdent et il tente (sans y réussir) d'insuffler dans le domaine public des chiffres et des faits radicalement contraires à ceux communément admis.

On va commencer par l'essentiel: la terre se réchauffe du fait du CO2 émis par l'homme et ça va chier à mort dés 2050. 

La première vraie conséquence sera que les zones équatoriales de la planète vont devenir progressivement inhabitables du fait du mixe température/humidité. Ce sont par ailleurs les zones les plus peuplées du monde dont l'Inde centrale et l'Afrique centrale: elles doivent mécaniquement se déverser sur le reste de la planète avec les conséquences et donc les violences que ce type de choses a toujours produit. 

L'excès invasif et conflictuel de populations dans les zones habitables sera donc la première vraie conséquence du phénomène, et semble inéluctable. Ce qui débouche à moyen terme (au cours de ce siècle) sur des exterminations massives nécessaires ou accidentelles. 

L'état des choses

On commence par les chiffrages.

Le réchauffement climatique

Le CO2 s'accumule dans l'atmosphère, et s'y dilue très lentement. 50% de son volume en 100 ans et 90% en 10000  ans. Les effets produits par son accumulation passée (jusqu'à aujourd'hui) sont déjà inscrits et mesurés à un réchauffement moyen de 2° en 2050, la limite que la COP dans sa naïve et stupide bondieuserie voudrait ne pas voir dépasser et à laquelle on aura droit de toute façon. 

Cette histoire de réchauffement "moyen" est bien sur une vaste blague et ne mesure rien du tout sinon que l'on estime qu'il fut de 5° jusqu'à aujourd'hui  lors de la disparition de la calotte glaciaire qui recouvrait toute l'Europe il y a 20 000 ans, quand le niveau de la mer était plus bas de 120 mètres... Disons qu'il mesure des changements climatiques majeurs dont ceux évoqués plus haut: le fait d'être inhabitable va caractériser non pas des plages vivables nus sous parasol, mais des étendues géographiques comparables à Vénus, ou l'on mourrait d'hyperthermie à l'air libre en des durées réduites... 

Un autre élément cité est l'instabilité climatique: le relatif réchauffement de la surface terrestre favoriserait les courants de convections dans l'atmosphère, responsables des fortes pluies et cyclones divers: le lieu de ces catastrophes climatiques remonterait fortement en latitude, ce qui pourrait rendre les échanges d'air et donc de température beaucoup plus importants. 

Accoutumés depuis plusieurs milliers d'années à des climats tempérés très stables, l'Europe pourrait devenir beaucoup moins agréable à vivre en quelques années. 

Emissions 

Les causes de l'émission en excès de CO2 dans l'atmosphère sont les suivantes:

 

Production d'Electricité : 30% . Charbon, Pétrole, Gaz  (Charbon 40% électricité mondiale, Nucléaire 10%)

Agriculture: 30%.   20% Pets des vaches, culture du riz, 10% déforestation 

Transports: 15%.  2% bateaux, 2% avions, 6% voitures, 4% camions

Habitat: 15%. 6% chauffage, 7% ciment des constructions

Autres: 10%  le reste. 

 

Ces chiffres sont passionnants. Ils démontrent d'abord de manière éclatante l'absolue nécessité de remplacer le charbon par le nucléaire le plus vite possible. 

On en vient alors aux plans des chinois (qui ont des centrales nucléaires, mais peu, et ne diminuent pas encore leur production d'électricité à base de charbon) et plus généralement aux plans des occidentaux, actuellement occupés à développer l'éolien et le solaire. Absolument marginaux actuellement, ces deux "sources" d'énergie ne le sont pas vraiment: sans stockage disponible, il convient de doubler toute centrale "renouvelable" par une centrale dite "pilotable", de manière à pouvoir chauffer en l'absence de vent. D'autre part, si on tenait compte du cout d'un stockage éventuel aujourd'hui de nature inconnue, les couts globaux de construction et d'exploitation en seraient encore augmentés... 

L'Allemagne n'a ainsi PAS réduit ses émissions de CO2 du fait de son passage massif à l'éolien. 

Les 30% d'émissions à gagner par un changement de mode de production de l'électricité se feront donc attendre... 

Le pétrole et le gaz

Comme cela a été publié et est maintenant connu, le pic de la production de pétrole traditionnel (on ne parle pas des schistes, gazeux ou bitumineux) a été atteint en 2008. Depuis, les volumes produits diminuent. Le pic des "shell oils" aurait été atteint en 2018... 

Suivant le principe mathématique connu de la consommation de ressources, cela signifie que le pétrole et le gaz en quantité limitée (ils sont produit par la décomposition des organismes anciens dans les couches sédimentaires) vont devenir rares. Or, toute l'économie mondiale a construit sa croissance exclusivement sur les gains en utilisation énergétique dus aux utilisations variées du pétrole et du gaz. Ce modèle économique, le PIB par tête étant directement indexé sur la production de pétrole, est en voie d'achèvement et cela a commencé. 

Cette thèse, directement celle de Jancovici est en fait antérieure au réchauffement climatique et directement issue du "halte à la croissance" de 1972, est donc, d'après lui absolument justifiée y compris les dates (entre 2000 et 2100, disons 2050). 

L'Hydrogène

L'hydrogène est essentiellement synthétisé, par craquage du méthane pour faire de l'ammoniaque, indispensable aux engrais. Sa production par électrolyse, si l'on voulait électrifier les transports français, nécessiterait deux fois la production actuelle totale d'électricité. 

A noter qu'en l'absence d'électrolyse, le remplissage des piles à combustible produit autant de CO2 qu'un moteur à essence... 

D'autre part, l'hydrogène se transporte mal et nécessiterait des réseaux de transport dédiés totalement différents de ceux des gazoducs actuels.

On peut donc dire que comme stockage (hors de question d'alimenter les réseaux de puissances avec des piles à combustibles) ou comme instrument de mobilité, l'hydrogène ne marche pas. Fin de partie. 

Greta a raison

La petite gourde handicapée a raison de râler: on n'a rien fait et surtout on ne fait rien pour changer l'inéluctable, maintenant: un monde ou une compétition directe va se faire entre les trois nords (USA, Europe, Chine). 

Incapable de comprendre, de compter et de réfléchir, les occidentaux sont morts de chez mort : enfermé dans un progressisme qui les empêche pour des raisons religieuses d'une part de se barricader contre les misérables sudistes qui veulent les envahir pour les bouffer, et d'autre part de se jeter à fond dans le nucléaire pour pallier la disparition du pétrole, ils ne survivront pas. 

La Chine elle a les mains libres. Pour réchauffer encore plus, mais elle s'en fout, elle a la sibérie pour migrer à l'aise. Sa stratégie est simple: elle a les moyens de peupler la planète après l'avoir dépeuplée. 

Elle procèdera à une extermination de masse pour avoir la paix. Qui tire le premier a l'avantage. 

Nous sommes donc foutus et cette raison là me semble la bonne... 

 

Les conseils

Jancovici est porteur par ailleurs personnellement d'avis variés dont certains sont très contestables. 

Il est déjà partisan des "renoncements", par exemple à la 5G, qui pour lui n'est que du "nouveau" sans réflexion supplémentaire. 

Il est optimiste à l'égard de l'acceptation du confinement par la population lors du covid, et se réjouit de la l'augmentation de la circulation en vélo, dont il reconnait toutefois qu'elle est du à la peur du covid dans les transports en commun vides... Il va jusqu'à se réjouir du covid pour ce qui concerne la réduction des émissions de CO2: il en faudrait un par an. Il se réjouit aussi des économies de guerre qui ont reconfiguré des industries et simplifié les finances... 

Il reste un écolo, mais son immense mérite est de remettre le nucléaire en selle. A ce titre il est hautement utile. 

D'autre part, il est relativement lucide quant au déjà là: les émissions déjà passées produisent leurs effets, déjà irréversibles et l'iceberg va heurter le titanic. Cette idée permet de faire fi de la tentation de gréta: agir pour éviter ça. Cela est inutile, "ça" est déjà là et donc, il faut s'adapter, mais ça c'est moi qui le dit. 

De fait, il est déjà dans le coup d'après: quels seront les dommages des 2° supplémentaires, qui eux pourraient être évités ? Ils ne le seront pas, on le sait déjà. 

Au sujet de l'immigration, il considère que les barrières à l'entrée sont malsaines : malgré les différences culturelles, les humains ont les "mêmes shémas mentaux"... Partisan du développement, du climat à améliorer, de la contraception... Bref, un internationaliste, inconscient des nations et de leurs différences ou simplement internationaliste de la compagnie aérienne, qui tient à ses billets d'avions. 

(1) présentation Jancovici EPFL Sept 2020 https://www.youtube.com/watch?v=xMpTDcuhl9w&feature=emb_logo

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