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Les néo libéraux

Universellement conspués par tout ce que la connerie et les préjugés peuvent avoir de plus gluant, de plus sous cultivé et de plus stupide, les néo libéraux gagnent à être connus: ils ont raison car démoniaquement constitués par la paranoïa gauchiste mais pas que, ils sont très nombreux et divers, et on doit en parler. (3). 

Taguieff les défend, et cela vaut la peine de le noter: le lyncheur des lyncheurs, on ne se lasse pas de le féliciter et la dénonciation de la connerie, tout comme la connerie, existe, et cela est bel et bien.  Au passage il faut lire le très stimulant (5) à l'origine de ce raid. Qui plus est, le très intéressant thinkerview de la très belle fille de Bernard vaut le coup d'oeil (10). 

Allons droit au but: les libéraux sont des philosophes, et dés la moitié du XIXème siècle, on passe à la politique et on y reste, c'est toute l'histoire. Sont néos ceux qui en déduisent comment faire face à la catastrophe qui vient, mais elle n'adviendra vraiment qu'au XXème siècle. On les soupçonne d'être des méchants et de vouloir abolir la démocratie sans doute pour mieux la défendre contre bien pire, pourtant je n'ai personnellement rien à reprocher à ceux qui veulent fusiller dans des stades les tenants du communisme, les principes prophylaxiques salvateurs et prudents du bon sens se devant d'être toujours vrais. Voilà ça c'est fait. 

La vraie question est ailleurs et tient à l'histoire des idées et à l'histoire des différentes conceptions politiques et sociales du rôle de l'état dans la conduite de l'économie, le "néo" étant essentiellement celui qui conçoit l'Etat comme un acteur, à un degré ou à un autre. Cela fait du monde. 

Social libéral

On commencera donc par ce qui a tenu lieu de "gauche" dans le monde anglo saxons, Woodrow Wilson et Meynard Keynes étant bien sur des néo-libéraux, sous la forme "social libérale". Il ne s'agit bien sur pas d'une conversion du socialisme au libéralisme, mais bien de l'inverse, le libéralisme s'ouvrant à des formes d'interventionnisme, pour la bonne cause sociale bien sur. 

Au passage, on a alors là une forme de technocratisme, la technique économique étant au service d'une philosophie du fait économique, et le Blairisme ou 3ème voie contemporaine en Grande Bretagne s'en inspire. 

En fait on à l'origine de tout cela Mill, son utilitarisme et son parti "libéral" de 1839 (les Whigs). 

Et puis il y a la "Fabian Society", le club de centre gauche (le premier des "think tank") à l'origine du Labour Britannique, le coeur et le noyau du travaillisme, c'est à dire du socialisme anglo saxon, disons anglais, les américains s'étant arrêtés en gros à ce qu'ils appellent "liberalism", c'est à dire précisément le "libéralisme social".  

La "London School of Economics" fut une université fondée la Fabian Society... 

Le Mont Pélerin

La société du Mont Pélerin, fondée en 1947 par Hayek, son élève Friedman, Popper et Von Mises, et aussi Allais, en tout 8 prix Nobel,  dommage que le nom adopté ne se termina pas par "berg", est une assemblée complotiste crypto juive ayant vocation à détruire le monde. Elle est de fait, par son anti keynesianisme fondateur, le centre du "néo libéralisme" honni. 

Y discutèrent des gens assez différents, depuis les théoriciens "autrichiens" (Mises, Hayek), leurs élèves monétaristes de Chicago (Friedman) et les ordo libéraux allemands (Röpke, qui quitta l'allemagne en 33). C'est toute l'histoire, mon libéralisme est "riche". 

Les manchesteriens 

On appelle école de Manchester, les libéraux "classiques", en gros Ricardo, les opposants aux Corn Laws, qui instaurèrent le libre échange en 1846. Disons que ce sont les partisans du "laissez faire". L'appellation est contestée et se trouve instaurée à postériori, dans les débats du XXème siècle.

Lippmann

Il faut mentionner le colloque Walter Lippmann de 1938 à Paris, qui discuta de l'opportunité de remplacer l'expression "libéralisme" par "néo-libéralisme". Fondateur en fait. Rueff, Hayek y participent.

Walter Lippmann avec Dewey et Wallas est un réformateur du libéralisme, corrompu par sa version gauchiste. Issu pourtant de la Fabian Society, il est ainsi contre Rousseau et la volonté générale qu'il nie, absolument. 

Mais il est d'abord contre les manchesteriens. 

L'histoire du libéralisme

Mais il faut revenir encore en arrière. D'abord le libéralisme, comme doctrine politique est issu d'une tradition qui voulait précisément séparer radicalement politique et économie: c'est bien cela le "laissez faire" ! 

Simplement cette tradition est soumise au "dilemne de Burke" qui concerne le choix d'intervenir, justement, pour se défendre contre les despotismes, externes ou internes. Burke, comme critique de la révolution française considérait la question d'intervenir pour restaurer la monarchie, à moins que la mutation française ne soit déjà trop achevée... 

C'est le paradoxe libéral, à la source de toutes les discussions et débat multiples dont pas mal d'assez pourris, sur la nature circonstanciée du libéralisme en général. En gros quelles sont les limites du "laisser faire" dans les deux domaines, économiques et politiques et/ou les deux. 

Lippmann dans "The Good Society" ("la Cité libre"), élabore: il y a deux sortes de conception de la loi: comme liste de commandements, comme listes de relations entre les individus et les choses.  Cette conception toute libérale de la loi est de plus relationnelle: l'individu se trouve toujours lié, au point de n'être qu'en société et l'homme n'est donc pas, absolument pas Robinson...

Et pourtant et là hiatus, cette loi il l'a critique quand elle est liste de choses justes à découvrir, le juge étant une sorte de scientifique du moral, à la recherche de ce qu'il "faut". Cela c'est précisément la loi "naturelle" des libéraux classiques que Lippmann rejette: il s'agit d'un ordre social a priori, alors que c'est à la raison de fixer la justesse des relations, et cela est sa position, c'est à la raison que d'améliorer les lois selon l'état de la société. 

On a alors ici tout les entremêlements possibles des conceptions variées concernant cet épineux sujet. En particulier, la dénonciation de la loi "naturelle", qui se rattache à l'autorité royale pour Lord Coke, par opposition à la loi "artificielle" calculée par la raison. On voit bien la double opposition: la nature est tyrannique, si on la conçoit comme telle, ou doit être recherchée car naturellement bonne si on y croit... Ce débat et cette "structure" du débat en politique est une structure inépuisable, irrésolue et insolvable, un régal. 

Et puis il y a le commandement, qui pourrait être imposé par la raison, nouveau souverain, ou la volonté générale tout simplement. Et bien Lippmann est contre tout cela. 

Au passage, on dira que le débat du libéralisme, basé sur la conception de la loi et la nature de son autorité est aussi ou en plus, la question de l'étendue de son application, le débat sur l'excès ou l'insuffisance de lois étant une sorte de définition de ce qu'on appelle le libéralisme, c'est parait il ce que disait Foucault.  

La sortie du laisser faire

Cette question de l'abandon du "laisser faire" est centrale, car on considère après la guerre de 14 que le collectivisme (de gauche ou de droite) se trouve issu de son échec avec la massification de la société et l'introduction de la question sociale. Le doux libéralisme de Smith basé sur la sympathie  se trouve alors remplacé dans les descriptions par l'égoïsme des intérêts individuels tout puissants. C'est précisément cette question qui agite Lippmann, qui veut donc refonder le libéralisme et le modifier, d'où le néo. 

Comme quoi, bien des paradoxes dont on se nourrit dans son histoire intellectuelle, et celui là en était un, et bien a  une histoire, et une objectivation. Pour celui là, c'est Lippmann qui en parle. 

C'est d'ailleurs un article de Keynes de 1931 ("la fin du laisser faire")... 

Lord Coke

L'inventeur de la fameuse boisson, non je  rigole, fut le jurisconsulte qui fit torturer les conspirateurs des poudres et équarrir le pauvre Fawkes, dont la fine moustache décore nos masques "anonymous". Il s'opposa au roi Jacques 1er sur la puissance des lois: au dessus du roi, ou émanation de celui ci. Son opposition à Jacques et aussi à son âme damnée, Buckingham, lui valut retraite. Au passage il exprime une conception libérale de la loi qui conduisit l'Angleterre un peu plus tard à devenir la première démocratie moderne. Nous on avait Louis XIV... 

 Par contre, et c'est là toute la saveur de la chose, le culte du laisser faire contrevient aux principes de Lord Coke: une sorte de nature deviendrait elle souveraine ? Non ! (4)

Les lois sont donc issues de l'expérience des faits et de la raison. On en vient alors aux institutions et au delà du dilemme de Burke, de s'organiser pour intervenir en tout (il n'y a plus la frontière entre loi et anarchie du monde du laisser faire)  mais ne pas trop intervenir.

On en vient alors aux régimes parlementaires ou présidentiels, avec un parlement qui dirige et arrange la négociation entre les intérêts ou bien qui contrôle et évalue les politiques. Lippmann a conscience et peur des régimes pseudo démocratiques où le peuple se substitue aux souverains autoritaires et où la loi devient commandement. Il est bien sur plus "présidentiel" et en cela fut lu et estimé par De Gaulle lui même, lecteur de philosophie politique !  

Ah le beau principe que celui de Jefferson qui ne voulait donner de privilèges à personne ! Lippmann s'oppose à une loi qui ne cesse de donner des privilèges à tout le monde... Et puis Wilson: je ne veux pas d'un gouvernement qui s'occupe de moi, je veux un gouvernement juste. 

On retrouve alors l'idée libérale essentielle, qui base ses principes sur les relations entre les humains, au contraire des cultes autoritaires de droite et de gauche, fascinés par la technique du commandement. 

Darwinisme

Se pose au sujet de tout ça la question darwinisme, ou fausse conception nazie de la survie du plus apte, conçue comme nécessaire et donc à appliquer. Plus exactement, ce darwinisme là se transforme en quelque chose de différent, et qui serait l'injonction à s'adapter, sous peine de... sans doute. 

Au fait, ce darwinisme de la race "la mieux adaptée" est évidemment une connerie sans nom, le vrai darwinisme se devant d'être neutre et de laisser prospérer les races supérieurement vicieuses, par exemple les juives... 

Mais d'abord il y a Spencer, membre de l'anti corn law, et évolutionniste Benthamien. Sa conception de l'évolution qu'il généralise au social, d'où le "darwinisme social" , est d'abord particulière. 

D'abord il est précurseur, 4 ans avant Darwin, il explique les changements de l'univers comme soumis à une loi universelle d'évolution qui concerne tout, y compris le biologique. Spencer n'est pas un scientifique, mais un philosophe, il préfère "survie du plus apte" à "sélection naturelle" qui suppose une finalité... C'est d'ailleurs bien bien ce qu'on lui reproche... "survival of the fittest" étant (évidemment) une injonction nazie.

On expliquera d'abord, ce qui est à la source de toutes les interprétations  variées que "évolution" suppose une entité fixe, dont l'être est complet, et qui "évolue" c'est à dire qui se modifie progressivement. Par opposition, on la distingue alors de l'épi (epi=au dessus) génèse qui conçoit l'ajout de -nouveaux- états, organes sur ce qui est crée.

Bien sur une "nature" soumise au principe d'évolution reste entière et directrice et peut  imposer ses lois, qui consistent précisément au "laissez faire" qui se voudrait contre les lois humaines au nom du libéralisme... L'éternelle opposition, donc. 

Qui plus, est Darwin lui même était un scientifique, ennemi des controverses, et qui n'utilisait pas le mot "évolution". Spencer lui n'était pas scientifique et ne concevait que des grands principes qu'il jugeait valides au delà de la simple "théorie" darwinienne, pour lui provisoire. Une double erreur dans le jeu de mot "darwinisme social" attribué à Spencer, donc: Spencer n'est pas darwinien, et surtout pas scientiste. 

Et puis ce "fittest" n'est pas non plus le plus blond, ou le plus cruel: il est plutôt le plus habile ou le plus susceptible de s'allier  par sympathie avec ses semblables pour mieux organiser diversité et cohérence: un fittest libéral, en quelque sorte.  Téléologique par contre, et orienté vers un progrès immanent. Il n'en reste pas moins ainsi qu'il fut critiqué, et par Bergson et par Dewey et par tout le monde. 

En particulier, il fut descendu en flèche par les pragmatistes, les américains (Dewey bien sur) qui ne voient de significations qu'issues des actions rendues possibles par la pensée... Rien de surplombant ne peut exister, donc, et c'est la leçon de Darwin, il n'y a que des interactions et bien sur pas de communauté. 

Il faut parler de Wallas, le maitre fabien de Lippmann, auteur de la "Grande Société" (1914). C'est lui qui met en avant la rupture entre l'évolution humaine et sociale et l'évolution biologique. L'humain se trouve inadapté ! 

Plus exactement, on a un évolutionnisme qui rompt avec l'adaptation harmonieuse et graduelle de Spencer: on a rupture, émergence et surtout l'homme se doit de créer et de décider. En fait on débat et on a plusieurs possibilités: soit adapter l'homme au nouvel environnement, en l'éduquant et/ou en le sélectionnant, soit adapter la société aux facultés humaines (tentant, non?). 

Mais là encore, on se retrouve dans les terribles réflexions, celles là dans le monde anglo saxon, qui ont précédé la deuxième guerre mondiale, sur fond, non pas de la "montée des fascismes", mais de la "crise de la démocratie". 

Le biopolitique

Il faut évidemment évoquer le thème branché, origine Foucault, qui désigne tout ce qui intéresse le politique dans le médical, le biologique, l'humain charnel. Au final, on aboutit à la volonté bourgeoise de contrôler le corps des humains et donc d'imposer une loi à la nature. Ce concept libertaire en vogue dans les années 60 s'oppose à la volonté de décrire le bourgeois néo capitaliste devenu chantre du laissez faire et de l'abandon des pauvres lépreux dans leur extinction désirée... Faudrait savoir et depuis le célèbre sado maso, tout s'est inversé, même l'inversion. On a ainsi le bourgeois gaulliste cul serré des années 60 qui est devenu partouzeur et inverti, adepte de l'achat d'enfant à rebours de la common decency.

L'opinion publique 

Revenons à Lippmann. Il publie le "public fantôme", qui explique que l'individu omniscient source de la volonté générale n'existe pas et qu'il est au contraire ignorant de son environnement mondialisé. On fit de Lippmann un technocrate, un défenseur des experts, il est en fait un libéral radical, mais c'est tout le débat.  

Latour en parle très bien et ce que Lippmann veut dire est bien dérangeant pour tout le monde: 

"Tout ce maquis de faux problèmes est nettoyé d’un seul coup si l’on voit que la société n’est pas le nom donné à une chose réelle mais le nom donné à tous les ajustements des hommes et de leurs affaires." 

Tout comme l'amour, la société n'existe pas. 

C'est bien cela dont on parle... 

Disons que Lippmann veut un gouvernement fort, pour diriger des masses incultes; il est, avec ses maitres fabiens, une sorte de socialiste, donc... 

Le débat Lippmann Dewey

C'est le grand thème d'un livre ultra connu publié par Carey en 1989... Dewey répond au "public fantôme" par le "public et ses problèmes". C'est le débat Dewey Lippmann.

Il est d'abord un débat entre deux visions de la démocratie, l'une (Lippmann) comme gouvernement des experts, l'autre (Dewey) comme expérimentation collective et participative. Le conflit entre néo libéralisme et pragmatisme.

Le débat anima les années 1925. On en parle dans la préface de Latour à la réédition du livre de Lippmann (7) et dans une réponse à celle ci, bien argumentée (9). On y parle de Bernays, le neveu de Freud et manipulateur en chef, chargé lui aussi (avec Lippmann) de la propagande lors de l'entrée en guerre des US en 17. Stiegler en a assez parlé.

Un élément important est la reconnaissance de la personne "morale" des corporations: cela fut fait en 1839. 

Bon, Dewey est moins "pessimiste" que Lippmann et pense possible de revenir à une notion de la société jeffersonnienne en proposant une conception morale de la communication entre communautés formée de toute association défendant la liberté de ses membres (et pas seulement la communauté agricole du temps de Jefferson), cela jusqu'à former une grande communauté. "Tant que la Grande Société ne sera pas convertie en une Grande Communauté, le Public restera éclipsé". On a ainsi une pensée d'une sorte de volonté générale pragmatique, fondant au moins en principe l'idée de la solidarité des membres de la "société"... 

Lippmann dans "Public Opinion" décrit l'opinion comme fondamentalement en déphasage avec les événements: il est une sorte de Platonicien décrivant la caverne: l'humain est d'abord en retard et ne produit que des fictions, c'est l'industrie du spectacle qui règne. Cela remet en cause la démocratie, de fait: les représentations du citoyen ne sont pas en adéquation avec le monde réel. Cela depuis la "Grande Société", qui a remis en cause le modèle traditionnel de la démocratie des petites communautés de Jefferson. 

Et puis il y a la finance

Il n'empêche qu'il y a toujours le théorique et celui ici identifie les camps en présence. Le néo libéralisme que l'on décrit ici à partir de Spencer dont l'évolutionnisme serait (cela reste à confirmer) voisin de ce qui donne naissance à l'organisation moderne, compagnon pervers de la financiarisation du capitalisme...  Bref, de quoi disserter. Au passage un autre couple maudit, et belle idée, est celui de l'état libéral qui renonce aux valeurs, confiées aux entreprises en charge de gérer les citoyens... 

Inutile de dire ici que comme d'habitude, on ne peut qu'être effaré devant la totale vacuité des discours d'égalité communistanistes qui forment le fond du ressentiment sentimental des crétins abrutis influencés par cette saloperie qu'on appelle la gauche. Comment comprendre autrement l'extrême supériorité des cultures qui produisirent des intellectuels de ce calibre ? Heureusement que la sagesse française n'a jamais cessé malgré l'agitation médiatique finalement superficielle, efféminée et "de façade" (comme disent les anglais) de cette gauche là, de produire des réflexions ou des perceptions "à la hauteur" . Rueff et De Gaulle, vingt ans pour  faire tout le siècle... Et il y a encore de braises, au moins dans l'esprit de quelques désespérés. 

On cloturera par des réflexions sur l'écologisme et le néo libéralisme. Barbara suggère que les néo libéraux (pour elle, Macron est la quintessence à l'état pur du néo-lib, c'est dire) vont essayer de récupérer les écolos mais échoueront à cause de la contradiction entre mondialisation productiviste et destruction de la planète. On pourrait dire que c'est le management (les stieglers n'ont pas capté le truc) qui enrôle le souci de la planète pour mieux enrégimenter les trieurs d'ordures et les pro-bio obsédés de leur santé pour une meilleur performance... Ou bien que c'est bien la preuve que Macron, en fait un socialiste décroissant, organise avec la ruine de son pays le zéro industrie, faible croissance et haut chômage propice aux travaux agricoles à faible productivité et bas salaires.

Bien sur aucune mention des nations nécessaires, la gauche n'a vraiment rien compris et les ex tenants de l'internationale communiste se désespèreny de voir la mondialisation néo libérale... Que cela se passe autrefois au profit de la russie, aujourd'hui de la chine ne stimule pas leur riche pensée. 

On se souviendra de l'admirable conceptualisation de la fille de son père et là il faut retenir l'expression "réthorique de la promesse" mise en oeuvre par les scientifiques à temps plein pour chercher des fonds et réduits donc par le libéralisme à annoncer n'importe quoi pour vivre. On retiendra aussi sa définition de la philosophie, manière particulière de penser inventée par les grecs. Bref, une femme intelligente, merci à elle pour le ride. 

 

P.S. Un autre interview de Stiegler, tout aussi intéressant (11).

 

(1) https://laviedesidees.fr/L-imperialisme-liberal.html

(2) Le site des théories libérales: https://www.catallaxia.org/wiki/Accueil

(3) le délire anti néo libéral : http://ac.matra.free.fr/FB/ultraantiliberalisme.htm

(4) https://www.cairn.info/revue-cahiers-d-economie-politique-2005-1-page-79.htm

(5) la femme de Stiegler ? https://lvsl.fr/le-neoliberalisme-est-imbibe-de-categories-darwiniennes-entretien-avec-barbara-stiegler

(5.1) http://www.philosophicalenquiries.com/numero6Stiegler.pdf

(6) Spencer philosophe préféré de Still, inventeur de l'osthéopathie https://approche-tissulaire.fr/origine.html

(7) http://www.bruno-latour.fr/sites/default/files/111-LIPMANNpdf.pdf

(8) http://documents.irevues.inist.fr/bitstream/handle/2042/14544/HERMES_2001_31_63.pdf;jsessionid=23764BBB0A7811BD0678F86AF75AFE9E?sequence=1

(9) https://corpus.ulaval.ca/jspui/bitstream/20.500.11794/24077/1/29631.pdf

(10) https://www.thinkerview.com/barbara-stiegler-sadapter-a-une-societe-malade/

 

(11) http://www.actu-philosophia.com/entretien-avec-barba-stiegler-autour-de-il-faut-sadapter-sur-un-nouvel-imperatif-politique/

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