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  • La religion de Troeltsch

    Au début du siècle dernier se trouve remis en cause au sommet de la culture européenne le statut intellectuel de la religion. De fait, le religieux occidental disparait à ce moment et se trouvent alors matérialisées lors de cette explosion des réflexions très profondes, à la fois sincères et subtiles, dont l'objectif est de continuer à garder pensable le religieux. On a parlé de Tillich, il nous faut parler de Troeltsch. 

    D'abord la théologie libérale: elle est celle qui substitue comme critère de vérité de la religion, le sentiment personnel à l'acceptation du dogme. C'est une expérience subjective interne qui prend le pas sur l'assentiment à une force supranaturelle décrite par l'autorité des églises. La disparition du religieux en occident c'est d'abord cela: une question d'autorité... 

    Ernst Troeltsch, ami de Max Weber, il fut un homme politique fondateur de parti dans les années 20, au coeur du terrible drame historique qui détruisit l'âme de l'Allemagne. A ce titre, il tente de penser non seulement le religieux chrétien, mais une une conception du politique, peut être spécifiquement allemand, qui fait la part entre l'individualisme romantique allemand, le dogmatisme religieux, la personne individuelle moderne issue du christianisme et le totalitarisme fou qui émerge du romantisme. A ce titre, il veut réconcilier cet individualisme fondamental, fruit (allemand, bien sur) de la modernité avec la démocratie "occidentale". Nous sommes au début du siècle, et l'Allemagne se dirige, isolée et impériale, vers deux guerres mondiales épouvantables. Nul ne pourra dire que des allemands n'aient pas réfléchi à la chose... 

    Il sera celui qui donnera à la théologie une raison d'être fondamentale: l'étude de la compatibilité du religieux avec la raison et avec la société. En parlant de théologie, il classifie, il décrit les différences. Alors que la théologie est ce qui doit faire passer le "mutos" au "logos", la philosophie ne s'intéresse qu'au statut de la pensée et de la conscience et ne peut penser l'extériorité religieuse. De fait, la théologie doit établir l'autonomie du religieux, décrire l'homme tel qu'il est affecté par Dieu, et surtout expliquer pourquoi le christianisme est, en occident, la forme supérieure du religieux.

    On est assez loin dans la modernité avec ce monsieur, et tout ceci illustre bien l'effort fait pour continuer à faire vivre intellectuellement, à penser ce que le monde occidental était en train de rejeter à jamais... 

    La question de l'universalité du religieux chrétien, chez Troeltsch est à préciser.    

    http://www.persee.fr/doc/rhr_0035-1423_1997_num_214_2_1181

    est un article remarquable de clarté dont on fait la paraphase...

    Tout d'abord, il y a une conférence en 1902, sur l'absoluité du christianisme et l'histoire de la religion. Cette histoire d'absoluité est d'emblée relativisée, et c'est d'ailleurs pour cela que Troeltsch est considéré relativiste par exemple par Tillich. Alors qu'il y a deux modèles apolégétiques, celui du dogmatisme supranaturel et celui des conceptions idéalistes de l'histoire, on doit considérer que c'est l'expérience intérieure qui sera désormais source de validité pour soi, et non pas une absoluité extérieure. Car Troeltsch l'affirme, le noeud de la chose est que le christianisme qui a toujours été historique et dépendant des époques qu'il a occupé, ne peut pas ni démontrer ni exclure de prétendre qu'il est la forme la plus élevée de toute religion possible.

    Un noeud en effet, parfaitement puissant, et centré autour de ce qui est historiquement l'apport chrétien par excellence, l'apparition de la personne, qui plus est, et là c'est très fort, solution à l'aporie de la disparition des vérités éternelles manifestement historiques imposées par les dogmes. C'est  l'explication par l'intériorité essentielle de l'individu, qui de plus échappe à l'explication comme épiphénomène. 

    Ensuite il y a une mémorable typologie pour les sociologies religieuses, qui peuvent se manifester comme des églises, voulant couvrir tout le social; comme des sectes, dénonçant le social;  ou comme des mystiques ignorant le social. Cette classification, partagée avec Weber, ne classe pas vraiment l'islam. Mais l'islam est il une religion? 

    Cette classification permet bien des réflexions. L'église privilégie la grâce et l'administre, tout en permettant le séculier. La secte minore la grâce et privilégie le comportement, tandis que le mystique purement spirituel renonce au séculier et se soumet entièrement à l'éthique spirituelle. Un autre aspect de la réflexion est celle de la dichotomie droit absolu celui d'avant la chute et d'après la rédemption et le droit naturel (c'est la proclamation stoicienne, il n'est de droit que fondé sur la nature), d'après la chute et voulu par Dieu comme institution pour gérer le péché. Nous voilà donc dans le conflit, explicité par Troeltsch, entre les exigences de l'éthique chrétienne et la possible vie authentique en société. Ce conflit structure le monde moderne, il faut bien l'admettre. 

    En tout cas, Troeltsch en fait le conflit qui oppose ethique chrétienne et culture. L'éthique luthérienne introduit alors selon lui une partition entre entre les deux règles, mais à l'intérieur de l'individu. C'est l'idée de la vie dévote, et de l'éthique du métier.  

    Continuons avec la dichotomie sur la religion: éphiphénomène de l'humain ou du social? Troeltsch veut en faire autre chose, c'est à dire peu ou prou la théorie "ultra moderne" (la mienne): un élément de l'humain, voire ce qui fait l'humain. Pour ce qui concerne Troeltsch, on n'en est pas encore tout à fait là, car il associe plutôt le christianisme en tant que tel à l'émergence du monde moderne, et cela via l'apparition de la personne. 

    On arrive là à une sociologie du christianisme (via "Doctrines sociales") qui va jusqu'à penser une nouvelle expression religieuse, au delà de l'église, et tenant compte de l'individu démocratique, c'est ce qu'on esquissait plus haut de la conception de l'individu allemand face à ses tendances... 

     

    Mais continuons aussi sur la pensée possible du divin: au risque de me faire rouler dans la farine par d'habiles manipulateurs, on pourrait le décrire comme non supranaturel (on en a parlé) mais de tout de même transcendant, avec une utilisation de l'immanence et non pas une suspension... Habile non ? Le divin sera pensé transcendant sans autres effets physiques que ceux du don de signification, et cela sans passer par un sens de l'histoire hégélien qui en ferait une puissance du réel... De quoi réintroduire le bien connu dans un cadre acceptable... Il nous faut l'admettre, ces gens là (Troeltsch, Tillich) sont des génies.

    Par contre, Troeltsch, il faut le savoir rompt avec l'approche supranaturaliste de l'incarnation du christ comme évènement absolu de l'histoire, dogmatiquement affirmé, et révéré explicitement pas les grands conciles... Il meurt subitement en 1924 sans s'être complètement expliqué... 

    Sa subtile approche d'une incarnation qui est à la fois un phénomène quasi naturel (j'exagère) en tout cas multiple et aussi ce qui rend le christ unique et propre à l'essence de l'humanité  est toute une histoire... 

     

     

     

  • La conclusion répugnante

    Derek Parfit est mort. Il serait le plus grand philosophe Anglais vivant mort.

    Immortel auteur du concept de "conclusion répugnante", il est un philosophe de l'économie, métaphysicien de l'identité personnelle (son livre essentiel Reason and Persons porte sur ce sujet) et donc sur ce qui peut motiver l'attribution de valeur, l'être soi, ce qui va décider rationnellement entre ceci ou cela ou du moins les théories invoquées pour ce faire...

    On aura lu sur lui cela: http://oeconomia.revues.org/2175

    D'abord, il y a deux conceptions de l'humain: le dualisme qui attribue à l'âme l'individualité fondamentale, et le réductionnisme, qui réduit l'identité à un sentiment de permanence, de continuité qui va au delà de soi, au moins relativement. L'essentiel de la fascination qu'on peut éprouver au réductionnisme est qu'il permet de relativiser son propre soi et par exemple, préférer un autre que soi à son "futur soi", car plus directement relié à lui ...

    Qu'elle belle définition de l'altruisme !

    Cette histoire de réductionnisme vient de Locke, qui affirmait contre le dualisme cartésien une continuité corps esprit. La réflexion sur l'identité de Parfit se situe à son sujet... 

    On va donc jusqu'à évoquer la prétention extrême qui consiste à ne pas avoir à se soucier de son futur, le "futur soi" étant radicalement différent. On se retrouve alors dans une méditation sur la mort, ou l'on compare télétransportation et mort, ou clonage et mort et pour finir la transmission de ses idées mieux que la mort.

    Pour lutter contre cet extrêmisme, on pourrait imaginer de promouvoir un utilitarisme qui impose de penser à l'utilité globale diminuée par l'imprudence de la prétention extrème, de promouvoir un sentiment kantien qui au nom de la défense des autres pousse aussi à se défendre soi-même, ou bien de promouvoir une défense des générations futures, équivalentes, finalement à tous les "futur soi".  

    Hélas, Parfit reconnait un échec en ne pouvant prouver cette valorisation, plongé et cela serait la difficulté, dans des comparaisons abstraites entre théories, en utilisant les préférences théorisées pour les départager (tous les domaines théoriques ont leurs auto références...) on s'y perd.

    On en vient pourtant à l'intérêt, à l'objectif rationnel de tout cela est qui est de démonter le modèle de l'égoïsme rationnel utilitariste, réfuté par la prétention extrême. Ah quelle belle théorie: la forfanterie du présent pur, pour insulter l'avenir, conçu comme différent de soi et sans importance. 

    Mais Parfit a d'autres trucs dans son sac: il se lance dans la théorie des préférences pour finir par démontrer le théorème de la conclusion répugnante qui statue que la comparaison utilitariste conduit à trouver meilleure une masse immense de valeurs quasi nulles comme supérieure à un nombre plus réduit de hautes valeurs, comme si dans ces domaines, une puissance pouvant se faire à basse intensité. Il y a la valeur instantanée, et le nombre de personnes qui en bénéficient. Un examen théorique signé Parit démontre qu'il n'y a pas moyen de sortir du paradoxe, et que quelque soit la méthode de valorisation, les effet pervers maintiennent l'absurdité qu'elle soit celle de la conclusion répugnante ou pire... D'où le titre. Il y a même un théorème de TRES répugnante conclusion.

    La démonstration est assez vicieuse et suppose une transitivité. On part d'un monde avec dix personnes heureuses, qui n'est pas pire que lui même augmenté de dix personnes un peu moins heureuses. Ce deuxième monde est clairement moins bien qu'une troisième monde, formé de vingt personnes aussi heureuses que la moyenne du bonheur du deuxième monde. Par transitivité et récurrence, on se retrouve à l'état décrit: une masse innombrable de personnes à la limite du malheur devient "plus heureuse" que la population initiale... C'est ça la vie ? 

    Ce paradoxe "répugnant" permet à Parfit de (tenter de ) rejeter le calcul utilitariste et c'est l'objet de cette réflexion, en lien avec la notion d'identité personnelle et c'est toute la question. En effet, l'utilitarisme fait du choix, non pas un arbitraire issu d'un individu, mais un calcul de préférences, à priori soluble et c'est toute la question. Nous voilà donc au coeur de la réflexion moderne sur la liberté, et Duns Scot est toujours d'actualité.

    Parfit met donc en avant la possibilité d'une autre conception de soi, différente de celle, selon lui, du "tunnel de verre", dans lequel on serait enfermé jusqu'à sa mort. Une conception dans laquelle la relation de soi à soi serait similaire à celle de soi à autrui. On se retrouve donc face à une tentative de diverger des notions éthiques classiques. Ce que Parfit revendique d'ailleurs, en prônant une éthique non religieuse. 

     Tout cela est expliqué en détails en https://plato.stanford.edu/entries/repugnant-conclusion/

     Mais on a mis le doigt dans la philosophie de l'Esprit. C'est là où il y a la "sentience" (qui est au fait de ressentir ce que la raison l'est au fait de penser, une capacité) et les "qualias" (propriétés incommunicables de la perception, niées par Daniel Dennet). 

    On est aussi dans la réflexion sur la conscience animale et sa représentation philosophique. De fait l'idée consiste à mettre "dans" le monde la sentience et donc de rendre l'éthique objective puis de déprivatiser le sujet, qui ne peut plus s'isoler dans son arbitraire. La sentience n'est plus isolée et nous devons toutes les prendre en compte. Et hop, vidéos de chats ! 

    http://www.cahiers-antispecistes.org/personne-tunnel-de-verre/#nh10

    Nous avons donc, avec l'évident génie de cette réflexion, encore une autre tentative, très puissante, de dézinguer rené. Mais il y a aussi, comme toujours dans ce genre de guerre, des effets collatéraux: l'utilitarisme en prend plein la figure, et cela ne peut pas laisser indifférent... 

  • La décadence

    Pour Onfray nous vivons la décadence et la civilisation judéo chrétienne est perdue. Nous sommes malades, mais pas lui. Entomologiste de la vie infantilisée, Onfray nous explique la vie, à nous tous. 

    D'abord, l'athée qui nie l'existence historique de Jésus, comme il identifie la force d'une civilisation à celle de sa religion proclame la nôtre ( de civilisation) foutue à cause de notre athéisme... Pas mal: la philosophie en forme de serviette nouée. 

    Non pas qu'il soit décliniste: il est tragique à la Nietzsche et ne veut rien restaurer comme Zemmour ou Finkielkraut, simplement comprendre et vivre sans être dépressif le réel tel qu'il est. Ni pour restaurer l'ordre ancien, ni pour en fonder un nouveau, simplement vivre tragique. 

    Spinoza: ni rire, ni pleurer, mais comprendre. 

    La décadence est donc un mode de vie, mais du coté de l'ermite. Nanti d'un être "de gauche" revendiqué, mais sans aucune appartenance politique revendiquée, notre homme propre sur lui, a don sa couille gauche plus basse, c'est un tropisme, et pas un engagement. 

    Interviewé par tous, il se livre, et je commente. Au passage, on voit un homme donner son avis et il me parait surprenant de voir que loin d'être profond, ou drôle, le personnage semble étonnamment superficiel...  

    Hamon est plus sympathique que les autres, mais Onfray ne veut pas que Liliane Bettancourt touche le revenu universel. Fillon peut se dire catholique, cela ne me dérange pas (il s'est dit "chrétien" en fait), mais en tout cas, il n'est pas gaulliste car il accepte l'ordre maastrichien, mieux en disant lors du brexit qu'on aurait du donner droit de vote double aux jeunes, il s'y soumet honteusement (rappel d'une boutade du candidat qu'on dit sans humour).

    Sur les deux points de vue, une rapidité sans trop d'analyse, une détestation tranquille des deux libéralismes sociétaux et économiques. Onfray est un homme de gauche, donc, mais un peu détaché. Est il aussi éloigné qu'il le dit de la dépression ? 

    Venons en à la décadence, thème du titre. D'abord elle commence à la découverte du manuscrit de Lucrèce en 1417, par Le Pogge, Bracciolini qui fouillait à Fulda la bibliothèque de Raban Maur.

    On pourrait aussi dire qu'elle commence aussi en 1379, lorsque Gerard Groote, inventeur de la "devotio moderna" commence sa prédication. Ou bien en 1303, date du départ de Paris de Duns Scot... Bref, on peut en dropper des dates... En gros tout ce qui introduit l'occident à la modernité lors de la longue fin du moyen âge inaugurée par sa plus grande splendeur à la fin du XIIIème siècle. Lorsque fut mise par écrit les grandes philosophies qui inaugurèrent la réflexion libre, lorsqu'apparut le "sujet". Tu parles d'une décadence: elle est en forme de trompette...

    Le résultat, qui de plus produisit l'inouïe révolution industrielle elle même suivie de deux autres processus tout aussi incroyables, l'explosion de la chimie du pétrole, puis celle des télécommunications, sont assurément des signes d'une décadence extrême: tous ces petits cons accros à facebook, un bout de plastique dans la main sont de lâches dépravés incapable de mourir comme les jeunes héros de l'état islamique, qui eux on de quoi mourir pour quelque chose: une religion...

    On aurait pu célébrer la dépravation d'un système culturel autoritaire en explosion, médusé et fasciné par la violence et le porno que leur déverse, goguenard, l'occident libéral qu'ils sont incapables d'imiter autrement qu'en continuant pour de vrai et dans les sables les masturbations effrénées que leur impose leur délirante passion de cocus pour leurs soeurs voilées. Naturellement cela n'est pas de la décadence, mais l'expression virile d'un projet sociétal séduisant et plein d'avenir... A qui d'ailleurs le monsieur donne raison d'exercer sa rage en tuant des prêtres: on l'a bombardé, et sa colère est légitime. Encore une fois, l'ex ouvrier tripier, trieur de foies de volailles, qui a prétendu échapper au sort que méritait son congénital abrutissement en écrivant des livres paraphrases d'auteurs qu'il prétendait comprendre en analysant leurs urines, montre sa totale et absolue connerie. Vive la liberté d'expression, et la province normande est entrée en décadence, en voici la preuve. 

     

    Mais parlons des catholiques, on les a mesuré en Janvier 2016. 

    http://www.la-croix.com/Religion/France/Qui-sont-vraiment-catholiques-France-2017-01-11-1200816414

    2 axes, la pratique religieuse et le soutient au migrants. 

    55/45 en la défaveur des migrants (plutôt balancé en fait) et 75/25 de non pratique religieuse.

    Parmi les tièdes de la messe, 50 % de racistes et 50 % de zombies pro migrants. Parmi les pratiquants, 2 camps, les conciliaires de gauche (15%)  et 10% de cathos de droites plus ou moins mystiques... 

    Ainsi, droite et gauche sont assez balancés en fait, et la manifestation de l'axe "migrants" montre bien l'importance de la question au coeur de la réflexion morale française. 

     

    Revenons au nihilisme. Le mot viendrait d'un roman de Tourgeniev: 

    https://bibliotheque-russe-et-slave.com/Livres/Tourgueniev%20-%20Peres%20et%20enfants.pdf

     

  • L'air de la clope

    Il y a deux sortes de particules PM10 et PM25 (en fait PM2.5)

    PM signifie Particle Matter et désigne une petite boule de merde dont on exprime le diamètre en microns et qu'on qualifie de "fine" alors qu'elle simplement de petite taille. Ces chtites boules vont dans les poumons. 

    Un cheveu fait 60 um de diamètre. (j'ai pas le "mu" dans mon clavier).

    En gros, les teneurs de pollution dites insupportables dans nos espaces urbains pourris par la bagnole sont de l'ordre de 100 ug/m3  pour les deux types de particules. Les particules plus petites, encore plus dangereuses, car invisibles sont tenues à l'écart par le lobby pétrolier et le gouvernement socialiste.  

    Allez on compare avec la cigarette. 

    Un humain respire et fait transiter par jour dans ses poumons environ 20 m3 d'air. En fait un peu moins mais bon. 

    Il inhale donc par jour, du fait de la pollution 100 * 20 = 2000 ug de PMx soit 2mg. 

    Une clope, c'est 12 mg de PMx. 

    Donc la terrible pollution urbaine c'est une clope par semaine. De quoi mourir du cancer à 200 ans...

    Mieux, le taux acceptable (donc recommandé) qui est de 30 ug/m3 de PMx, et qui bien sur déclanche la circulation alternée, histoire de faire chier le maximum de monde avec une raison, nous la fait à une clope par mois. Dire que j'ai fumé 50 clopes par jour pendant trente ans... 

     

    P.S. Novembre 2017: une terrible pollution à New Delhi a fait monter le taux de PM 2.5 à 1000 ug par m3. 

    Les photos sont terribles: on ne voit rien et le brouillard est partout

    20 m3 * 1000 ug = 20 mg = 2 clopes par jour. 

    De kisemokton ? 

     

  • F.A.E

    La sonate "Frei aber Einsam" est une sonate de Schumann, Brahms (jeune encore) et d'un inconnu nommé Dietrich.  Cadeau à un violoniste ami (geliebten Freundes), il s'agissait de jouer fa-la-mi le plus possible. 

    Son scherzo est  ultra joué et d'origine Brahms et ça se voit: 

    https://www.youtube.com/watch?v=3MreemUwbHE

    ou

    https://www.youtube.com/watch?v=plbbiSV-zlA

    ou (j'aime bien le piano):

    https://youtu.be/o1hvBuLl_Uc

    qui joue aussi le 1er mouvement de la Sonate, c'est ça du Dietrich: 
     
    https://youtu.be/atbF0JCIa0c
     
    et aussi le 2ème, Schumann lui même, tout de même: 
     
    https://www.youtube.com/watch?v=3UbPFQzV-iE

    et le son de Suk:

    https://www.youtube.com/watch?v=SwX6JIw_D2g&list=RDSwX6JIw_D2g#t=14

     

    Pièce géniale de 1853, elle conjugue tout ce qu'on peut imaginer de romantique: son et allusions philosophiques et amitiés musicales. Joué par Clara Schuman et Joseph Joachim qui déballa ainsi son cadeau, cela du être grandiose (mélomaniaquement parlant bien sur).

    Max Weber a-t-il tout pompé sur Nietzche ? Le grand sociologue aurait théorisé la domination (Herrschaft) sur un conseil (bref) de frédo de substituer une théorie de la domination à la sociologie. Mais aussi, l'auto destruction de la morale: la recherche puritaine du salut conduit au capitalisme et à la ruine de la fraternité et aussi la théodicée de la souffrance qui génère le désenchantement, et enfin le prix de la liberté qui se trouve être la solitude, d'où le titre... C'est le paradoxe des relations entre l'intention et le résultat de l'action, l'effet pervers quoi. 

    Pourtant en fait la distance est immense: l'homme de la probité, attaché à la description pure ( par opposition à la prescription voire au prophétisme), du Wissenschaft als Beruf, de celui qui distingue Lehrer et Fuhrer, de l'inventeur de l'éthique de responsabilité, est le contraire du fou furieux effondré dans son satanisme de la mort de Dieu, détestant la science et partisan de l'irresponsabilité. 

    Un point, intéressant, au sujet du sentiment aristocratique que Weber en bon sociologue attribue aux traditions et certes pas à la volonté. Prend ça Nietzsche. 

    Mais il y a cette histoire de domination (Herrshaft). Weber en distingue 3, traditionnelle, charismatique et légale. "chance de trouver des personnes prêtes à obéir", par opposition à la puissance, "chance de faire triompher sa volonté", elle est reprise bien sur par tout ce qu'on trouve aujourd'hui d'ultra modernes applications du concept à tout, y compris, on croit rêver, à l'écrasement du féminin, de l'indigène, sans oublier du chti ouvrier bien sur. 

    Les idées ont une histoire. Celle ci ne lasse pas d'être étrange. Obéir n'est pas univoque et la qualification "nietzschénisante" d'un principe scientifique demande réflexion. Pourquoi diable Weber s'est il lancé là dedans ? Et bien c'est la question. Le contrepoint de la chose est évidement la capacité de se soustraire à la domination, d'être libre : cela signifie-t-il la solitude ? D'où le titre. 

    J'avoue avoir toujours été méfiant sur le son des mots, utilisés pour faire plus vrai, alors que chacun sait que la musique n'est qu'une distraction, et surtout, qu'elle a un langage propre, indépendant, dont les significations ne sont pas verbales. Bref, l'emploi d'un mot au son qui se trouve signifiant d'autre chose m'a toujours paru, soit une allusion graveleuse en forme de contrepet, soit la révélation gênante d'une incrongruité tenant à la fragilité, voire à la vulgarité de la personne. Son éviction de la cour pour ridicule doit s'en suivre, on ne peut plus vivre avec. 

    "domination" fait partie de ces sons, que je ne peux m'empêcher d'associer à des pratiques sado-masochistes perpétrées à l'insu de tous, Weber se faisait il pincer les têtons ? Pourquoi utiliser le mot de l'humiliation forcée qui plus est du coté du manche pour qualifier l'histoire, l'état de tous et de nos parents ? Pour plaire à Michel Foucault, qui lui se faisait pincer aussi le reste, à moins, ces rapports là étant symétriques, qu'ils n'en ai été un manche, je ne me souviens plus ? 

    Cette substitution du sociologique au sacré de l'ancien temps, qui plus est pour mieux marquer le désenchantement du monde, désormais privé du soin de se qualifier lui même autrement qu'avec les mots douteux d'un boche prétentieux, me parait inacceptable et je le juge faux, dépassé, et infamant. Il convient de trouver autre chose pour décrire le monde, ce qui nous débarrassera du boche en question, vivant en 14 du mauvais coté de la frontière, et surtout surtout de toute sa postérité, dont je conchie au passage une grande partie. 

    Car l'obéissance a bien des caractères, et celle de l'enfant docile ou rebelle n'a qu'une manifestation, et se trouve nécessaire dans bien des cas, à l'avantage de tous. Associer mentalement ou soniquement les comportements humains à ceux des machines ou des animaux m'a toujours paru violer une forme de nature, et le mot de "domination" utilisé pour qualifier les sociétés humaines me parait impropre, la fausse objectivité du terme me paraissant à déconstruire, et la jeunesse de Weber consacrée, avec toute sa génération (je ne vous raconte pas les suivantes) à se branler sur Nietzsche me parait en cause. 

    Non pas que je me fasse freudien, ou pire bhl-élien voire onfray-iste en reconnaissant l'influence de la vie privée sur l'élaboration des oeuvres de l'esprit: il s'agit ici de communication souterraine entre oeuvres de l'esprit justement, et l'idée que le monde ne soit fait QUE de ce genre de choses (Freud y ayant trouvé lui le cul, Foucault, encore lui, le mélange de deux) me parait symptomatique. Les grandes idées ne sont pas si fréquentes, souvent elles se déguisent pour passer inaperçues, et c'est bien ce que je veux dire. 

    Nous voilà donc à Nietzsche et le fait que l'importance de son influence sur le siècle qui le suivit reste prodigieuse, quand on y pense. 

    Comment exprimer ce qu'avaient derrière la tête les romantiques du F.A.E ? Un sentiment esthétique, le détachement associé à la liberté pouvant être bien celui de l'individu qui peut s'exprimer soi même sans retenues, bref la suite de Rousseau... Il y a pourtant dans cette liberté là toutes les autres, et en particulier celles que l'on associe à la modernité, toute de subversion, de transgression de tout et donc de ces fatums dont on nous rebat les oreilles ? 

    Comment imaginer que cet esprit de liberté qui souleva le monde il y a deux siècles soit à ce point oublié pour que l'on considère normal une description de toutes les sociétés en terme de domination et d'obéissance ? Cela entérinerait-il les langues de bois effroyables qui nous entourent, toutes destinées à cacher non pas la domination (ce que crurent tous les marxistes et autres soixante huitards qui polluent les cerveaux), mais le fait qu'on a intériorisé une description du monde qui ne pense qu'avec ce terme là ? 

    Non pas que Weber soit un fasciste, ou un allemand dont les traditions autoritaires, construite sur la domination obligée des tempéraments querelleurs décrit par Jules César seraient propres à sa race, quoique. Il assume ses prétentions et son sérieux n'est pas en cause. Il va même jusqu'à penser la légitimité de cette autorité, de cette domination, ce qui fut l'objet de bien des pensées dans les années 60... A-t-on mis en cause le concept lui même ? Et bien il faut le faire ! 

    Imaginons une pensée sociologique débarrassée de cette idole. Descriptive et soit disant objective, mais aussi capitaliste ( et c'est aussi Weber qui a mis ça dans la tête de nos chers petits), ou maintenant ultra libérale, on a dans le concept même de la chose un impropre, un révoltant qui tient au mot, désolé. Les hommes libres exigent une sociologie d'hommes libres, et la simple évocation de ce concept là les révolte et les poussent à l'insoumission. 

    Bonjour, je suis le nouveau chef et vais vous dominer. Vous allez obéir. Belle méthode de management, promise au succès. Et bien c'est cette question qu'il faut poser, et non pas en travestissant la réalité: la domination c'est pour les esclaves et non pas pour les maitres, comme l'on crut ceux qui voulurent, une fois les mécanismes explicités, les utiliser à leur profit. Les esclaves veulent maintenant qu'on les décrive poliment, et sans langue de bois, ni second degré s'il vous plait. 

    Serais je le seul à penser cela ? FAE

  • Les écologies

    Dans le combat séculaire entre civilisation et barbarie, entre bien et mal, entre manichéisme et christianisme, il y a la dénonciation absolue du principe de précaution, le viol de Nathalie (Lucrèce), le déchirement de la robe de Cécile Duflot, et la fin de la tonsure de Cohn-Bendit.

    Le principe de précaution est il techno ? Et oui: le concept de climatospécisme, néologisme de ma part, se doit de dénoncer une violation caractérisée du bon sens qui affecte la lie boboisée de l'humanité, acharnée au nom de sa conception dévoyée de la nature de vouloir l'organisation enfin matriarcale de la terre mère. 

    Certain de l'influence de l'homme sur le climat, l'humanité libérée de la météo peut maintenant tout vouloir et organiser le bien, c'est la thèse. 

    Frédéric Neyrat le dénonce à raison dans http://www.seuil.com/ouvrage/la-part-inconstructible-de-la-terre-frederic-neyrat/9782021296488

    Le bon sang mais c'est bien sur raisonne dans la tête des sots, et j'en suis bien sur, mais l'évidence du constat et de la figure sonne bien. Le transhumanisme est bien sur écologique et tout ça c'est pareil. 

    D'abord on partira des conceptions de la nature, puis du relativisme et du constructivisme... 

    La nature est ce qui nous est à la fois extérieure et bien connue, elle est l'image ordonnée du réel. Longtemps puissante, elle est depuis peu fragile voire notre victime et on doit maintenant, non plus la maitriser, mais la préserver. Ce changement d'ontologie, qui suppose qu'il puisse y en avoir plusieurs (d'ontologies) fut décrite par le successeur de Levi Strauss, Philippe Descola dans son "par delà nature et culture". Il y a deux décisions à prendre et donc quatre positions possibles à occuper. Nous avons un intérieur et un extérieur, un corps et une âme. De notre corps et de notre âme, qui est lié à, en communion avec, la nature et qui ne l'est pas ?  

    L'occidental moyen a un âme (intériorité) distincte du monde et un corps (physicalité) naturel. L'asiatique est complètement extérieur au monde, corps et âme. L'animiste amérindien ou africain et le dual de l'occidental: son âme est dans la nature, et son corps vit suivant d'autres lois. Le totémiste australien est entièrement naturel, corps et âme.

    Une chose extrêmement intéressante: l'ontologie naturaliste a émergé en occident de l'ontologie analogique en cours à la renaissance... 

    L'idée est parfaitement passionnante car Eco l'avait rappelé: la renaissance rompt avec le moyen âge en sombrant dans un monde à la fois fanatique et "hermétique": le monde devient un livre rempli de symboles, et donc radicalement spirituel et surtout signifiant pour l'âme, évidemment extérieure au monde. Le moyen âge fut plutôt animiste, on faisait bien des procès aux animaux, mais là je ne serais pas aussi affirmatif que d'habitude, les allégories moyenâgeuses étant bien analogiques aussi...  

    De manière générale, le point de vue "analogique" est une vision essentiellement digitale, analogique du monde comme expliqué par des combinatoires discontinues d'états dont les proportions variables qualifient les différences d'être (pas mal le "digital, analogique" non?) . De ce point de vue, il semblerait (mais là encore, je m'avance peut être) que la classification de Descola lui même n'est qu'une variante intellectualisée à la française de la grandiose division du monde chinois en composants issus de l'eau, du feu, de la terre, et il ne faut pas l'oublier, du métal et du bois. Le chaud, le froid, l'humide et le sec, tout se classe et l'homme est image de l'univers et réciproquement. 

    Cette belle conception est à la fois constructiviste (des principes généraux abstraits gouvernent le monde, ex cathedra), et soupçonnée de relativisme (tout ce vaut, et l'occidental n'a raison que relativement à sa croyance) se veut en fait scientifique et résolument naturaliste, même, c'est son auteur qui le dit. 

    Elle introduit néanmoins la possibilité d'existence de points de vue tout à fait différents quand au monde, et donc de les légitimer, voire de rendre obligatoire leur reconnaissance. On est dans l'ontologisation du monde, les différentes êtres, tels les pokemons, se devant de se faire face dans toute leur diversité irréductible et à quoi ils sont attachés. La nature de cet attachement, si elle est ontologique est doublement irréductible: il y a l'être de la classification, et celui de l'individu, plus bien sur l'attachement définitif entre les deux. Ce qui fait que la "reconnaissance" de cet état est en fait multiple: on accepte (de manière tolérante) une différence irréductible tout en la rendant obligatoire (on pourrait exiger que les préceptes correspondant soient respectés). 

    L'alternative à ces types de conceptions consiste à se référer à des ontologies minimales, qui attribuent aux objets la liberté de se décrire eux même sans en avoir l'intention. On se retrouve dans des théorisations dites "cognitives" plus proche des conceptions individualistes. Par exemple, un certain type de culture, associé à des modifications volontaires du mental par une prise de drogue, pourrait être approchée: on rendrait possible le "going native", l'être "natif" se réduisant à une attitude humaine possible, reproductible et descriptible.

    Ainsi, l'illusion de Müller Lyer (les deux segments égaux rendus plus grand ou plus petit suivant les flèches qui l'entourent), est surtout visible par les européens, habitués aux décors avec perspectives, ou un coin de mur intérieur est plus "prés" que le coin d'un immeuble. Il s'agit d'une explication par adaptation à l'environnement, au contraire d'une explication sur une structure préétablie géométrique de l'esprit humain. De fait des peuples vivant dans le désert ne seraient pas sensibles à cette illusion...

    On peut aussi (là c'est Sperber) évaluer l'importance dans les attitudes collectives de ce qui favorise dans la sélection des discours l'importance donnée à des autorités extérieures qui les valident plutôt qu'à un jugement personnel immédiat. Cela peut expliquer par exemples les croyances collectives à un invisible. Bref, on est là dans les explications de type "cognitives". 

    On ne peut ici se passer de raconter l'histoire de la "rencontre des antilles" quand l'indien qui rencontre l'européen se demande si celui-ci a un corps différent tandis que l'européen se demande si l'indien a une âme. Au delà des ontologies, on pourrait aussi y voir un premier contact entre des armures en métal d'une part, et des hommes nus d'autre part. 

    Il y a aussi l'histoire du Douanier Rousseau qui vécut la forêt qu'il peignait, mais dans les serres du jardin des plantes. L'évocation est poétique, et on se demande ce qu'elle vient faire là. 

    Par contre, il y a cette question des psychotropes et de leur rapport avec les religions. Il y aurait une ligne est/ouest en Amérique, qui sépare ceux qui en prennent ou non, alors que les représentations religieuses n'ont pas cette différenciation. On est là sur l'autre versant de l'argument, la prise de drogue et le "going native" ayant beaucoup fasciné une génération entière d'ethnographes, c'est la fameuse question de l'ayahuasca.

    En bref, les méta croyances et donc au final les positions politiques explicites sont assises sur les modes dans la pratique des sciences humaines et les débats théoriques font rage, les sciences en question ayant leur histoire, et leurs extensions géographiques et temporelles. 

    Perçue comme "science", l'éco "logie", dont les racines psychotropiques non cannabiques quoique, sont tout de même liées à ce rêve de faire pousser quelque chose sur le sol sableux de la planète Dune, en tout cas c'est le souvenir que j'en ai et j'ai l'âge qui correspond, permet de mettre en oeuvre toute l'artillerie conceptuelle exposée peu avant. On trouve pourtant à la base de la chose, une conception puissamment scientiste et naturaliste, mais aussi fictionnelle et spirituelle et c'est ce qui produisit le dérapage et la grande confusion de valeurs qui produisit cette sorte de cancer idéologique qui pourrait (ou en tout cas voudrait) contrôler ou animer les caractéristiques techniques en évolution des sociétés modernes.

    Ce qu'on y voit est une substitution, une inversion quasi magnétique entre matière et esprit sur le schéma suivant: la nature que l'on maitrise/pollue peut être maitrisée/dépolluée, le point focal concernant non pas la maitrise physique à développer, mais à la nécessité de la pratiquer, et donc la modification de la manière de la pratiquer, voire l'étude exclusive des pratiques spirituellement bonnes, la maitrise portant désormais sur l'étude du spirituel de l'activité. Une volonté de maitrise du surnaturel est à l'oeuvre et voilà ce qu'est l'écologie: une post-religion, mais dans un cadre de changement ontologique revendiqué des relations entre culture et nature. 

    Ancrée bien sur dans la possibilité même de renverser le sens commun, elle subventionne le relativisme dans sa forme la plus extrême, la découverte de l'autre allant jusqu'à la possibilité, voire la nécessité de se transformer en lui, cela au détriment de ce que nous sommes, corps et âmes bien entendu. C'est bien sur l'aporie de ce relativisme là que d'aller jusque là, la démarche étant contradictoire, car la nécessité faisant loi, la liberté de choix n'est réservée qu'à quelque uns, Beaupin ne demande jamais la permission au libertinage.  

    L'idée est tout de même là: l'essentialisme des points de vue se veut porteur de rupture d'être, ceux qui sont en avance espérant disposer d'avantages sexuels, comme de bien entendu. 

    Il est clair que les attitudes à ontologie fixe, qui ne se lasseront  jamais de ne jamais considérer qu'il y a du nouveau en quoique ce soit, sinon dans les inventions des hommes, dans leurs idées donc, plutôt que dans leur être, sont par essence (héhé) irréductibles à ce type de propagande et s'en défendront toujours. Cette critique se doit d'être réservée quand aux expressions utilisées dans les conversations, explicite dans le combat idéologique et bien sur insultante et vulgaire dans les combats systématiques contre les méchants. 

    On s'appuie sur une critique (rien ne vaut un bonne critique) de Descola menée par Martin Fortier.