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  • Les fascismes

    À l'heure ou les clivages semblent se creuser toujours davantage, comme on dit, on peut s'interroger sur les différentes natures de ceux-ci et décrire avec plus de détails certaines oppositions. 

    D'abord, on distinguera à propos de l'immigration les 3 phases du déni, de l'habitude, de l'enthousiasme correspondant à propos du grand remplacement aux 3 attitudes, "cela n'existe pas", "cela a toujours existé", "cela est enthousiasmant". 

    La première phase encore exprimée par les démographes officiels (Hervé Lebras) commence à se mélanger avec la deuxième dont elle est une variante en fait, la négation d'un phénomène s'assimilant à sa normalité. Ce dont on a l'habitude n'existe pas, ou existe déjà, la notification de la chose n'ayant pas d'intérêt ou étant suspecte d'obsession pathologique. C'est le fameux "ça n'existe pas, et même si ça existait n'aurait pas d'importance". 

    Les deux évènements à prévoir "natifs au carré de moins de 25 ans minoritaires en 2050" et "natifs au carré minoritaires en 2100" sont donc déjà inscrits dans l'histoire comme anodins et sans importance, s'y attacher étant du racisme. 

    Belle conception parfaitement auto contradictoire, voire pathologique, l'aveuglement mis au rang de position morale et de double déni: déni de la réalité factuelle d'une part, déni de la réalité psychologique d'autre part, l'effectivité d'un changement de population, d'histoire, d'identité pourtant partout dans le monde admis comme drame générant tous les troubles possibles étant dans notre cas considéré anodin, voire parfaitement admissible. Une forme supérieure du suicide.  

    L'absurde de la chose est renforcé par l'hostilité envers toute expression de la négativité de la chose: on trouve là la haine de la nation, de l'histoire, bref le début de quelque chose et on va y venir. Pour l'instant on se contente au nom de la démocratie, de considérer fasciste et à interdire les résultats des enquêtes répétées exprimant de l'inquiétude face au phénomène voire (à 70% environ) la volonté de mener des politiques contre. Mais il y a plus à venir, la lutte contre le fascisme que je viens d'évoquer ayant des conséquences à prévoir. 

    La troisième phase, l'enthousiasme pour la chose, en radicale contradiction avec les deux précédentes, font du remplacisme un idéal, cela à rebours en apparence de toutes les accusations de complotisme.

    Car on notera le glissement sémantique du mot "complotisme": ce n'est pas la dénonciation de l'existence d'une attitude qui est complotiste, mais sa critique, ou mieux sa description en termes négatifs, ce qui est différent. Car la négativité d'une description, bien plus que l'expression d'une opinion négative est l'expression d'une fausseté coupable suggérant forcément que derrière ce qui est critiqué se manifeste le fameux complot. Complot effectif par ailleurs, certains conspirant bien pour la chose, mais positivement,  et donc sont exempts de toute négativité, qu'il est ainsi coupable de dénoncer.

    La mauvaise foi et la faux culterie des ennemis de l'humanité est totale et ... Laissons cela pour l'instant. 

    On se contentera de noter les côtés positifs de la chose liés aux avantages qu'on en tire: compensation de la baisse de la natalité remplacée par une hausse, frais de retraite payés, et en général contributions supplémentaires en impôts et prélèvement sociaux dont nous avons tous besoin avec notre volume de population dont l'augmentation indispensable par tous les moyens est évidemment indispensable. 

    On en vient au fascisme et à son coté négatif, disons le exterminateur c'est sa caractéristique implicite principale. Accompagné bien sur d'une volonté d'abolir l'expression des opinions, les mauvaises ne pouvant s'exprimer par définition, et aussi d'empêcher celles-ci par une violence urgente connaissant les effets délétères de tout laisser aller sur la question, le fascisme conjugue violence publique (l'interdiction officielle) et violence privée (le tabassage hors la loi des circonvenants). Mais cela est secondaire, il veut surtout que l'ennemi disparaisse brutalement, le côté sadique possible de cette brutalité décorant ou pas les pulsions (excusables) suscitées par la vraie haine du mal.

    Cette disparition, qui justifie l'utilisation du mot "génocide" associé par Renaud Camus au "grand remplacement"  a une existence dans les points de vue, en particulier de ceux de la phase 3, l'enthousiasme idéaliste de l'accueil envers les nouveaux arrivants se voulant constituer un "idéal", avec la volonté d'accélérer leur installation et la volonté claire de leur faire de la place, la normale disparition des classes natives nombreuses nées au XXème siècle pouvant sembler trop lente... 

    Il y a plus, cette disparition est ainsi souhaitable, voire nécessaire, voire absolument justifiée. Des comptes sont à régler. 

    Car on distingue derrière ce qui est plus qu'une volonté, un accord tellurique avec les forces naturelles à l'oeuvre, une détestation profonde de l'autre honni dont on est issu. Être passé, mort ou en train de mourir et dont on ne veut que hâter la disparition et l'oubli. On définit la Nation comme l'ensemble de ceux qui veulent vivre ensemble, y compris les morts dont l'accumulation a construit ce désir dans l'histoire. Et bien leurs projets et leurs envies furent vains et il faut qu'ils disparaissent complètement car ils voulaient le mal. Regardons bien et comprenons bien ce qu'on leur reproche: oppression des femmes, des noirs et des pauvres, ils ne vécurent que pour qu'on se réjouisse de la mort et de l'oubli de tout ce qu'ils ont vécu et donc de tout ce qu'il furent. 

    Cette haine du passé est à la hauteur de toutes les détestations accumulées par l'histoire, qui n'est pas qu'amour du terroir et des vieux bâtiments, mais aussi et peut-être autant, peut-être plus, haine forcenée des terroirs et des vieux bâtiments qu'on ne veut que quitter pour vivre autrement et avec d'autres gens.

    Que ne nous parle-t-on pas à toute occasion de ce passé qu'on veut effacer et par exemple de celui de sa famille dont le premier modèle est celui de l'immigré juif fuyant les persécutions européennes. L'exemplarité du destin permet de mettre en lumière, dans la lumière, tous les aspects possibles: dénonciation du racisme russe originel et intrinsèque, nécessité de la migration voire son caractère obligatoire, réaffirmation de l'identité courageuse passée qu'on n'oubliera pas malgré l'assimilation, assimilation contredite par des positions politiques mémorielles, et cerise sur le gâteau, compréhension acceptation et encouragement au remplacement des natifs honnis par encore un nouveau peuple, dont on se sent, forcément, solidaire. La présidente (et non pas le président, c'est une femme occupant une fonction de la République, et non pas comme l'usage l'a toujours exigé, l'épouse d'un magistrat haut placé) de l'Assemblée nationale nous parle d'elle, sans pudeur et avec autorité. 

    Le remplacement par une autre mémoire, un autre sang, un autre désir, ne peut ainsi qu'améliorer les choses, et cela d'autant plus qu'ils sont les descendants d'opprimés. Là la règle de la mémoire s'applique et une autre nation, celle-là bien constituée (ses morts sont préservés eux de l'oubli) doit donc s'installer et avec sa mémoire. 

    On ajoutera donc la qualité à la quantité, et l'aspect proprement racial de la chose peut maintenant se manifester: ce sang là , que dis-je CES sangs là sont supérieurs et doivent s'imposer à toute force, car c'est le nôtre qui est mauvais. 

    Il semble donc que la boucle est bouclée et que tous les ingrédients de la soupe à la grimace aient été rassemblés. Suppression de la liberté d'expression, violence idéologique, haine d'une race inférieure, un fascisme est à l'oeuvre et se déploie sans honte. Négation de la chose, ou doctes acceptations de la normalité ne sont en fait que des faux semblants: la chose est magnifique et on doit exulter devant son accomplissement grandiose ! 

    Faut-il appeler aux armes pour le réduire ? Faut-il mobiliser les nervis entrainés qui doivent semer la terreur parmi les wokes et les migrants, frappant au hasard tout ce qui est femme ou basané bavard ? Faut-il défiler entouré de flambeaux gaulois (comme les Ukrainiens, à qui cela n'est pas reproché, comme par hasard) ? Cela serait fasciste. Donc non. 

     

  • Les frères

    Active sur sa chaine Youtube, Florence Bergeaud Blackler lutte avec les armes du temps contre ses ennemis, les frères musulmans, nommés et identifiés par elle comme porteurs d'un projet qui se décline de multiples façons (1).

    Elle pose ses petites pierres sur un sujet gravissime qui en inquiète beaucoup mais pas tout le monde, hélas.

    Et puis à part sa description du réel frériste actuel, entrisme, doctrine et projet et coloration des opinions et politiques, elle pose la question: pourquoi ça ne marche pas ? Pourquoi cette impossibilité de parler de l'islam sans être identifié d'extrême droite et pourquoi la prévalence de l'insupportable terme woke "islamophobie" pourtant expliqué et décrié et qu'il est même possible de rejeter à priori ? 

    On doit aborder les 3 niveaux, d'abord le démographique: la question des relations avec les populations de religion musulmane en train de s'installer en Europe actuellement induit des problèmes de compréhension réciproque (pour le moins ) ou les questions du racisme et de la morale se posent à la société dans son ensemble. On passera donc directement au niveau politique, dont ces questions jouent comme enjeux qui se surajoutent à des luttes anciennes en servant de repoussoir et de question principale tour à tour. En tout cas elles sont exploitées de manière seconde et en politique la morale sert à la fois de motivation profonde et d'arme idéologique. 

    Le dernier niveau est théologique et tient précisément à ce qui caractérise cet islam qui nous est servi à domicile par ces populations-là, sous le contrôle de gens éduqués qui tentent ouvertement d'en contrôler l'acception et l'acceptation. 

    Nous voilà donc ramenés aux frères mais il s'agit d'une thèse! Y a t-il autre chose qu'eux dans ces découragements manifestes apportés aux volontés de savoir, décrire et maitriser un ensemble religieux et sociologique étranger, qui se présente sur notre sol dans sa radicale étrangeté et dont on n'aurait pas le droit de parler sans être un ennemi politique identifié, combattu, voire, c'est le cas de Bergeaud Blackler, menacé de mort ? 

    Le phénomène décrit et ses ressorts expliqués on peut passer au discours lui-même, qu'il faut imposer dans ses détails, avec un but derrière la tête, lié à la structure en trois parties décrite. Car les thèses des éduqués sentencieux peut en effet être démontée et retournée contre les activistes, qui appartiennent bien à un parti identifié. Ceux-ci ont un objectif lui aussi identifié: mettre la main sur les populations en question, qu'ils veulent asservir à leur loi pour en faire une force de sécession destinée à soutenir une forme de domination qu'ils croient possible, comme force morale, politique et démographique. 

    Il conviendrait ainsi par l'analyse de redonner aux musulmans une description plus exacte de leur propre religion, avec en plus de l'effet d'en atténuer le fanatisme religieux, d'en démonter la volonté délétère de domination qu'elle inspire. On rappellera que la lutte philosophique menée contre le christianisme avait d'abord pour objet de réduire le pouvoir de l'autorité catholique pervertie par son soutien à des formes abandonnées de l'autorité politique, puis ouvertement engagée dans la contradiction des nouvelles. Une lutte idéologique similaire doit s'engager contre l'islam, dont les autorités, en fait sous puissances sectaires et hérétiques, veulent remuer, comme elles l'ont toujours fait dans l'histoire, les peuples culturellement soumis à l'islam et à sa civilisation. 

    La difficulté du sujet tient pourtant tout entier au flux entrants de nouveaux candidats à notre éducation qui (l'éducation) se trouve alors un peu entre deux eaux: comment s'adresser à ces gens sans donner trop d'arguments aux tenants natifs encore majoritaires afin d'arrêter la mortellement dangereuse invasion ? La saillie lancée, elle justifiera toutes les dévalorisations qu'on pourrait apporter à une volonté en apparence sage mais en réalité haineuse et raciste, permet de parler franchement de ces choses: il y a bien un problème. 

    Essayons de le caractériser. 

    D'abord les définitions. 

    L'islam est une religion, une foi et une attitude qui règle les relations entre homme et divinité. Cela est incontestable et donne à toute description extérieure une difficulté voire une impossibilité notoire. Pourtant, il faut bien en passer par là et toute connaissance nécessite d'abord une extériorité. S'opposer à ce principe fondamental, c'est être woke et on rejettera absolument tous les principes contraires afférents, spécialement développés pour immuniser les fanatismes et les sectarismes contre ce qui doit les chasser impitoyablement. 

    Comme tout système cohérent, auquel a pu s'adosser civilisations et pratiques dans un immense bassin géographique et humain  pendant mille quatre cent ans, il repose sur des textes et les doctrines ainsi écrites, répétées et transmises peuvent être connues et valorisées en importances et validitées. 

    On doit donc considérer l'islam sunnite aujourd'hui absolument majoritaire sur la planète (80/90%). Il est constitué par le Coran et la Sunnah, somme de textes tenants à l'avis et à la vie du prophète de l'islam, personnage principal et inspirateur de la religion. On doit ajouter à ces textes la biographie du Prophète, ou Sirah et les jurisprudences législatives de la Charia, corpus de la loi religieuse islamique codifiée par les 4 écoles juridiques de l'islam, variantes peu différentes entre elles mais dispersées géographiquement et autoritairement de l'encadrement juridico religieux que l'islam impose aux lois positives des différents États musulmans du monde. Car contrairement à ce qu'on dit, la Charia n'est pas la loi des musulmans, qui vivant dans des pays, royaumes et républiques, voire empire à certains moments, dépendent d'abord des lois de ces entités. La Charia est ce qui les chapaute, les inspire et oriente en principe et en religion, tout en étant maintenue à distance de la direction politique du pouvoir temporel. Elle n'est pas ou seulement indirectement, ce qui fournit la matière des décisions effectives des juges. La distinction, fondamentale, est essentielle à faire et doit faire justice des prétentions des ultras pour et contre ce type de gouvernement. L'islam civilisationnel, soumis à l'alternative,  a développé tout au long de son histoire les moyens de contrôler le terrible projet islamique porteur depuis son origine de la réflexion politique et religieuse suivante: comment faire ce que Dieu veut ? 

    Toutes les réflexions sur l'islam internes et externes tournent et doivent tourner autour de ce sujet. 

    Le sujet est d'abord ambigu, entre morale et politique, entre spirituel et temporel, tout en étant absolument clair par ailleurs, compte tenu de la dogmatique théologique adoptée une fois pour toute vers l'an mil avec le rejet du mutazilisme: le Coran EST parole de Dieu incréé et le mystère, de fait le seul de la religion musulmane, ne peut se contempler qu'avec la foi musulmane, en plus d'être incontournable et pour tout dire obligé. Parler de "réforme" de l'islam en proposant d'abandonner cette décision-là et de revenir à la doctrine contraire est puéril, absurde et ... minoritaire au point d'être inintéressant. Toute la partie de l'islam consacrée à ce projet-là s'est ainsi auto-exclue de tout problème et de toute discussion concernant notre sujet. 

    Seul mystère ? Pratiquement, car le reste du corpus musulman est finalement extrêmement rationnel, presque scientifique, comme il le dit d'ailleurs de lui même, et presque exclusivement consacré à tirer des conclusions validées des préceptes coraniques (issus de Dieu) et prophétiques (issus de Mahomet lui-même) pour les appliquer.

    On passera sur les traditions superstitieuses, répandues dans toutes les civilisations et bien innocentes, tout en étant plus ou moins combattues par les orthodoxies, comme on l'a dit, assez rationalisantes. Rationalisantes d'ailleurs au point de mépriser ouvertement les complexités chrétiennes jugées inacceptables au point d'être considérées mensonges caractérisés, l'image de Jésus par ailleurs révérée, étant complètement réinterprétée sans aucune vergogne en passant à l'as toute la théologie chrétienne, absolument ignorée et méprisée. 

    Il faut bien comprendre que cette semi loi, d'inspiration exclusivement divine, codifie, autorise et règlemente des pratiques humaines variées dont certaines ont très tôt été considérées "problématiques" au sens moderne. Il s'agit de l'esclavage et de l'esclavages sexuel, de la sexualité avec les enfants, des tortures infligées aux voleurs et aux apostats, de l'oppression des mécréants et des femmes, des règlementations économiques et des guerres de conquête.

    Sur tous ces sujets a régné de tout temps des appréciations et acceptations variées, les états, les époques et les moeurs s'arrangeant avec eux de toutes les manières possibles et je dis bien de toutes, et cela jusqu'aux époques actuelles où leur côté problématique acquiert des importances variées dans un sens et dans l'autre. 

    Une chose est sûre: le côté profondément conservateur des usages et des méthodes de transmission des traditions religieuses a totalement empêché toute espèce de réforme des textes mentionnant ces sujets et aussi de leurs acceptions. Seuls des silences pudiques vis à vis de l'extérieur, des non-pratiques aidées par les lois positives des pays musulmans, comme on l'a dit et de pseudo réinterprétations savantes à destination des classes moyennes de l'islam maintenues dans l'ignorance des vrais enjeux permettent de maintenir le couvercle sur un complexe religieux et moral dont le moins qu'on puisse dire est qu'il est questionnable. Car le reste des pratiques et des lois, sans être bien sur aussi critiquables que les pires d'entre elles ne s'illustrèrent pas par leur brillant: le monde islamique sous domination ottomane vécut un déclin en forme de calvaire en ratant toutes les grandes évolutions du monde, malgré quelques louables tentatives.

    On peut dire plus, il est absolument inacceptable en l'état et ne peut susciter tel qu'il est aucune espèce de vraie fascination, même intellectuelle, la chose étant réservée aux marges de l'islam, soufisme ou chiisme ésotérique dont le contenu n'a strictement rien à avoir avec le sunnisme officiel sauf à faire semblant de s'y appuyer pour rester en vie.

    Celui ci ne suscite de l'intérêt, il faut le dire, qu'au titre de l'autre fascination, celle qu'on éprouve face à une histoire et une civilisation complexe et agitée aussi bien que face aux humains qui y vivent et y ont vécu. 

    On pourrait, et on peut d'ailleurs, différencier islam et musulmans et mettre à part les vieilles traditions et les sentiments modernisés des nouvelles pratiques qui sont à la fois respectueuses de lois positives nettement affranchies des contraintes religieuses et oublieuses des vieilles et démodées considérations morales en vigueur dans les tribus nomades du VIIème siècle, cela en suivant d'ailleurs les moeurs de toutes les population sédentaires et urbaines qui ont été assujetties par ces tribus là et qui en ont pourtant épousé leurs dogmes, cela tout au long de l'histoire.

    Cela suffit-il à régler le problème et à considérer que en fait, et contrairement à ce que nous dit Rémi Brague, l'islam est bien le christianisme des arabes ? 

    On pourrait le dire en fait et malgré tout, et expliquer avec Ibn Kaldhun que les pauvres populations à l'origine chrétiennes ou autre et qui durent se convertir, n'en purent mais et tout en participant à un empire qui fut ce qu'il fut n'ont pas, malgré les habitudes prises, subir jusqu'à la fin des temps une responsabilité qui n'est pas vraiment la leur.

    A partir de là, on pourrait imaginer de les sauver de leur triste état, et les convertir massivement au christianisme ou à autre chose, mais hélas, on le voit bien cela n'est pas possible, l'état de déclin et de paralysie morale et économique ayant finalement atteint les rives européennes,  bien en mal d'être un modèle moral ou même technologique, et réduit à n'être que la vieille vache vérolée qu'on s'acharne à traire tant qu'elle lui reste du lait et la concurrence commence à se manifester entre les traiteurs. Bref.

    On en revient alors à vouloir décrire les choses avec l'histoire et les détails de ces traditions de manière à en faire ressortir les côtés purement historiques et il faut le dire triviaux. Car une foi détachée de toute vraie profondeur autre que le respect forcené envers une réalité oppressante et aveuglante, tout en gardant la force d'adhésion inconditionnelle qui l'a fait concevoir pourrait bien disparaitre subitement, comme les autres, par défaut d'apparence... 

    Sauf si et c'est le point, la chose soit bien plus importante que cela et ressorte de plus que la foi, l'appartenance même à l'existence ou la véritable identité et que la question ne soit pas de convaincre mais bien de rejeter comme étranger. On en revient alors à la question de la démographie qui fait toute l'affaire. 

    Que sont les frères là dedans ? 

     

     

    (1) Interview de Rémi Brague https://youtu.be/DuKQIiMBgFY

  • Les hauteurs de vues

    À l'occasion de l'expression d'un officier cultivé à la fois en prise avec le réel du militaire et celui de la politique (1), on peut être saisi par une "réalisation" des points de vue. 

    L'attitude de l'Europe dans son ensemble (que ce soit la doublette Macron Starmer, la solitaire Van der Leyen ou le reste du fretin) vis à vis de la situation en Ukraine est clairement au niveau de la petite tactique: troupes à envoyer improbablement, argent délivré à la petite cuillère, communications dérisoires diverses. On peut même dire tactique en deçà du militaire, le volume militaire concerné, infinitésimal, n'ayant pas de réalité. Une communication martiale, en voie de liquéfaction et dont cette liquéfaction précisément serait homéopathiquement distillée de manière à disparaitre complètement dans un avenir prévisible. 

    Apparemment complètement prise par surprise par les discussions entre USA et Russie, en cours et secrètes, l'attitude européenne, qui ressemble à un délire enfantin est ainsi en profond décalage avec le niveau des discussions effectivement en cours et qui se situent désormais à un niveau tout autre: traités nucléaires à restaurer, attitudes vis-à-vis de la Chine à revisiter, prix des gazs et pétroles à contrôler, Moyen Orient à contrôler, tout cela semble à nouveau en discussion, après une interruption complète de plusieurs années. 

    Définitivement sortie du jeu, l'Europe et ses dirigeants s'agitent de manière dérisoire, les prétentions de son ministre des affaires étrangères, une blondasse balte estonienne dont la russophilie est limitée familialement par le sort de sa mère, grand mère et arrière grand mère, toutes trois déportées en Sibérie à la grande époque. De manière générale, imaginer que l'Estonie ou même les pays baltes en général puissent pardonner à l'histoire russe ce qui se passa au XXème siècle est un rêve foutraque imbécile. Avoir eu l'idée de charger cette blonde là de "négocier" avec la Russie autre chose que son démembrement est donc une provocation absurde parfaitement représentative de l'état psychologique débilitant et mortifère de la chose ridicule qu'on appelle encore "Union Européenne".

     

    (1) Hogard https://www.youtube.com/watch?v=kvKv9I3LnvE

  • Les consentements

    Le livre de la célèbre (et culottée) Manon Garcia au sujet de l'affaire Pélicot (1), rédigé à chaud, donne lieu à de savoureuses saillies d'une personne sidérée et exprimant sa sidération toutes écoutilles ouvertes, et perpétrant donc toutes les naïvetés possibles, au risque de faire rire voire pire.

    Les animaux

    On commencera par ce qui est sans doute la base de tout: 

    « Nous ne désirons pas « comme des animaux », la sexualité est au contraire un apprentissage socioculturel. »

    Ben non.

    Parfaitement animale, la pulsion sexuelle similaire à celle de tous les mammifères animaux que nous sommes, fait que précisément, nous désirons "comme des animaux", l'apprentissage socio-culturel ayant précisément pour objet de faire avec cela. La thèse divise non pas hommes et femmes mais féministes et non féministes, et je ne suis pas féministe. 

    Cette conception progressiste (le féminisme est un progressisme) de la virtualité du sexe, celui-ci se situant entièrement dans le conventionnel à l'écart des déterminismes animaux, est une fausseté fondamentale, une erreur et un mensonge et pour tout dire une connerie, car pensée issue du con au sens négatif de l'organe débile de la bigote transformée en puritaine voulant rééduquer le monde masculin. La négation de soi comme animal, rivé à ses gênes et que seul l'âme intellectuelle et spirituelle peut contrôler et transformer peut pratiquement servir  à définir le progressisme et en général toute l'absurde philosophie qui découvre après un million d'années d'humanité que nous ne sommes pas ce que nous sommes. 

    Les hommes

    La dame éberluée par la réalité qu'on lui dévoile, s'offusque et se traumatise qu'il ait été aussi facile au Landru Pélicot de recruter (sur coco) 70 salopards dans son environnement immédiat de ploucs de la France profonde. Ignorant l'efficacité phallique des réseaux sociaux qu'elle croyait réservée au monde entier (et sans doute vexée qu'aucun birman isolé dans sa birmanie n'ait mordu à l'hameçon), la dame déduit de ce nombre incroyablement élevé que tous les hommes sont comme ça.  Elle ne put se retenir de la généralisation abusive, la pulsion sans doute animale fut trop forte... 

    Nous voilà donc nanti d'une définition féministe de la masculinité, exclusive propriété des porcs. Autant dire plutôt une définition du féminisme, et je ne suis pas féministe.

    Le consentement 

    Thème principal de l'ouvrage sans aucun doute, la considération de la nouvelle obligation faite aux hommes en matière de sexe commence par les interrogatoires "évidents" menés par les juges au sujet du consentement qu'aurait exprimé Mme P. avant pendant voire après les actes "bestiaux" des accusés. Ben non, disent ils. Ils ne rajoutent pas "elle était inconsciente", mais c'est par peur de la bourrade que leur aurait alors infligé les deux pandores entre lesquels ils déposent.

    Le rire cynique qui me prend, à l'évidence de la chose, et aussi à l'hystérie de l'autrisse révoltée par une telle impolitesse est incoercible. Elle en profite par induire du débile interrogatoire (le juge était une femme) que la notion de consentement est fondamentale, et qu'étant déjà dans la loi, il convient de l'inscrire dans la constitution, avec le reste. Il semble de plus que cette frénésie législative s'étende au-delà, car il conviendrait, elle insiste beaucoup là-dessus, qu'on puisse et doive en déduire qu'il serait interdit, faute de consentement, de perpétrer tout acte sexuel sur une personne inconsciente, cela s'étendant sans doute aussi aux morts... L'ampleur du saut logique qui conduit à cette déduction me parait vertigineux, les hoquets de mon éclat de rire étant sans doute cause de mes larmes.

     Bon, le point est qu'il s'agit d'actes sexuels perpétrés "par surprise", la victime étant endormie. Par contre, du fait de la soumission chimique, l'acte ne la réveille pas et elle n'en a pas souvenir: on est donc dans autre chose qu'une initiation par surprise d'un acte qui supposerait violence pour se continuer une fois la surprise passée et la réaction négative manifestée.

    La perception de la réalité de l'acte est donc entièrement dans l'esprit du criminel, en possession entière du crime qui ne se déroule QUE dans son intériorité. Le violeur se violerait lui-même en quelque sorte... Encore une propriété de l'homme, du violeur, quel salaud celui-là ! 

    Surtout que les hommes ne "comprennent pas" cette histoire de consentement, comme le "prouve" leurs réponses alambiquées au juge... Comme si en cour d'assise, risquant des années de prison, on n'avait pas le droit de se défendre... 

    Le consentement c'est donc aussi celui du criminel à recevoir sa peine, voire à la devancer en fournissant au juge tous les éléments nécessaires à sa décision, son refus de la chose établissant encore davantage sa terrible culpabilité. On trouve là les mêmes ressorts que dans le procès Le Pen: tenter de se défendre quitte à vouloir gruger, c'est aggraver son cas ! 

    On daubera aussi sur ces communautés BDSM des lesbiennes américaines, civilisées au point que leurs jeux sexuels sont strictement réliés à un consentement doctement accordé ou retiré, seraient donc l'idéal réglementaire de la normalité future de ce qui restera d'hétérosexuels dans la société ayant enfin progressé. On se marre. 

    Les faits

    Les faits, il faut en parler, sont accablants: le principal accusé, Dominique Pelicot est un pervers d'un type assez prononcé, pour le moins. Sans doute incestueux dans une famille tarée qui semble découvrir subitement l'impensable. Comme exposé, d'ailleurs à juste titre, par Garcia, la chose est connue et décrite: le silence affreux qui recouvre ces effroyables drames familiaux est caractéristique, permanent, consititutif. 

    Au-delà de la culpabilité (qui semble tant intéresser au prime abord la dame) des 40 violeurs qui ont profité de la belle endormie pour mieux satisfaire les gouts du monstre, on a bien un salopard taré de la pire espèce et c'est bien de lui qu'on doit s'occuper. 

    Parlons des violeurs plus ou moins dominés par Pélicot ou ayant profité de son offre. Ils seraient "normaux". Tiens tiens.

    L'inceste

    Prohibé par toutes les civilisations ? Allons donc, il serait de 6 à 10% de prévalence et partout, dans tous les milieux. Autre connerie de la dame qui veut donc prouver l'improuvable, comme d'hab. La différence abolie entre fait de droit et fait de réel, entre symbolique et effectif, deuxième caractéristique fondamentale du progressisme, fait son oeuvre. 

    C'est parce que la chose coutumière aux animaux et aussi bien présente chez les animaux que nous sommes, a des inconvénients pour les individus et pour le social, et d'aillleurs comme le viol lui-même, qu'il est symboliquement (si le terme peut avoir un sens) rejeté par toutes les sociétés humaines.

    La connerie se poursuit, car la dame "est tentée de penser" que l'inceste aurait à voir avec la pédophilie. Sa tendance coupable à céder aux tentations intellectuelles en dit long sur ses instincts animaux... Ça doit crier dans son ménage... 

    Et la théorie, telle une longue bandaison se développe en détails: les violences sexuelles sont essentielles aux hommes pour assurer leur domination. Nous y sommes. 

    Une preuve, et là encore un grand éclat de rire: les hommes coupables qu'on juge n'ont rien au commun, à part leur sexe. Hmm, une piste à suivre sans doute... On rit aussi au : « certains ont même des casiers judiciaires bien fournis, mais ni plus ni moins que dans le reste de la société. ». La "banalité du mâle".

    Eichmann

    Et c'est parti encore plus loin avec l'innénarrable: « Les complices de Pelicot sont aussi coupables que lui, et la société qui les entoure joue également un rôle important ». Car c'est son interprétation de la culpabilité d'Eichmann selon Arendt: toute la société allemande a joué un rôle. « c’est la « complicité pratiquement omniprésente » des hommes français avec le patriarcat. ». 

    Le parallèle est piquant, et la thèse intéressante. Tout ça pour une victime (Eichmann en fit 6 millions) qui ne s'est rendu compte de rien. Alors qu'Eichmann niait tout et que Pélicot ne niait rien... La thèse d'Arendt visait principalement à dire qu'Eichmann n'était pas personnellement responsable et intentionnellement un tueur de juifs: il s'agissait de dédouaner un nazisme global trop personnalisé (et d'innocenter l'amant et le maitre) et de ne dénoncer qu'un système que les grands esprits pouvaient condamner en paroles. Dans les faits, et la réalité, Eichmann, soumis à un procès, s'est défendu en menteur pathologique et en pervers. Il était bien évidemment totalement convaincu de la justesse de ses actions et de leur nécessité pour réaliser l'idéal d'un monde sans juifs. Un projet comme un autre, et c'est cela le scandale. Il fut condamné à mort et c'était le minimum. 

    Heidegger avait bien identifié la "machination" à l'être et l'esprit "juif" qui rongeait le monde et que le nazisme avait pour fonction de détruire, hélas avec les moyens techniques maudits que le bon maitre dédaignait, ce qui l'innocenta: les nazis se trompèrent sur les moyens à employer (en gros). Identifier la mort des juifs à toute la société allemande, qui se contenta d'approuver de loin un système à qui elle avait cédé est aussi débile que l'identifier à ses enfants (faudrait-il exterminer tout l'outre Rhin pour résoudre finalement le problème allemand?) ou à toute la germanité et pourquoi pas à l'ambiance délétère induite par les cantates de Bach ? 

    L'humanité et la masculinité ne peut pas se réduire à la domination induite par les violences sexuelles au sein des familles de dégénérés. On va commencer par là car je ne suis pas féministe.

    Gisèle coupable

    D'autre part, l'accusation "fondamentale" de la dame met en cause implicitement aussi les femmes, soi-disant "dominées" ou "sous emprise" , mais en fait aussi responsable, car silencieuses voire complices, que les victimes. On en viendra donc à la position proprement extrêmiste de la dame qui semble ainsi, et cela implicitement, mais la connerie n'a que faire de l'implicite, à suggérer donc le quasi-inacceptable c'est à dire que Gisèle était complice et cela, "bien sûr". Le "je n'ai rien senti", "je ne me suis apercu de rien", "il était normal et aimant" n'a qu'un temps. Et bien on n'y crois pas, en tout cas pas moi: vouloir accuser toutes les bites conscientes d'elles mêmes elle au nom d'une soit-disant inconscience voire innocence complète est très très énervant et pue la merde. Gisèle me gonfle, et je ne suis décidément pas, féministe. 

    Le débat et la "culture du viol".

    On passera sur le très drole "your body, my choice" du (forcément) Trumpiste astucieux qui chie avec humour sur le féminisme abortif débile. 

    Mais d'abord le patriarcat conçu par la dame comme l'anormalité suprême. Au risque de déplaire, je dirais l'inverse: la domination juridique sur la femme mariée n'est pas inventée par Napoléon, mais fut valide de toute éternité avec de simples variantes dans tout le monde civlisé, et cela depuis la nuit des temps dans tout l'espace connu. La voilà la normalité et l'évidence, corrigée récemment, en gros aux XXème siècle, pour une raison for simple et largement ignorée par les greluches pratiquant l'inversion des valeurs et qui est l'invention de la machine à laver. Cette évidence que nul viol avec violences ne fera rentrer dans la tête de celles qui ne veulent ni comprendre ni expliquer que la morale ou le sentiment de révolte de l'adolescente bornée ne gouvernent pas, hélas, le monde. 

    Les masculinités 

    Les disgressions de la dame sont affolantes... La disjonction entre masculinité et virilité expliquée doctement comme conduisant à la hiérarchisation des pouvoirs des hommes selon leurs masculinités est ici un sommet de connerie au sens strict. On y voit toute la terreur sacrée de la femme découvrant un pénis de taille hors norme et insérant son porteur dans la pyramide des autorités à laquelle elle devra se soumettre... La disjonction est pourtant bien une confusion totale, l'identification du masculin au pouvoir associant directement celui ci à celui là en inversant les termes: c'est parce qu'il a une grosse bite qu'il a du pouvoir ! 

    Alors que toute l'histoire disjoint pouvoir et sexe, celui-ci n'en étant qu'un accessoire, le Mazarin ou la Catherine de Medicis asexués et souverains le montrant assez, la dame se réfugie dans une théorie absurde du déguisement symbolique de l'érection pris au pied de la lettre, bref, l'habituelle désymbolisation progressiste, syndrome psychotique du culte freudien du phallus, repris ici avec la fameuse testorérone, dont on pourrait administer un inhibiteur aux jeunes mâles pour prévenir le viol. A moins qu'un homme s'empêchant (la célèbre formule a un succès considérable dans la pensée féministe), on pourrait considérer etc. La dame décide de ne pas trancher. Merci à elle. 

    Bon on arrête là, le rire sinistre finit en pleurs. Peut on vivre avec de pareilles connasses ? Sans doute, à condition de se boucher les oreilles quand elles crient non ! non ! 

    La Honte

    Une intéressante remarque, bien sûr très conne, mais illustrative de bien des points de vue. Le fait que TOUS les hommes devraient avoir honte de partager leur sexe avec les lamentables violeurs de Gisèle. TOUTES les femmes ont bien honte de leurs règles, de leurs marmaille, de leur lesbianisme, etc. Pourquoi le renversement, légitime, ne serait il pas possible ? 

    Ainsi donc, voici ce qui justifie l'accusation indistincte et la confusion entre responsabilité et nature: l'égalité... Au sens forcené du terme. Et qui ce qui justifie l'excuse facile faite à l'adolescent irresponsable sinon sa "nature" , disons le de fils chéri à qui on passe tout, sans doute à sa grande honte ? 

    Le complexe cognitivo affectif à l'orgine de la connerie de certaines femmes est un puit sans fond. 

    Les amis

    Pour achever de nous dégouter, encore plus obscène de la part de la greluche perdue: ses amis. D'abord la Jeune Garde qui semble bien l'exciter, il s'agit de Raphaël Arnault l'anti fa qui lui cogne les femmes ... d'extrême droite, les violeuses (on ne peut pas en penser moins) qui osent, les salopes, suggérer que les immigrés qui violent c'est pas bien, alors que cela ne peut être le sujet. Et ça manifeste, pour Gisèle. En gros tu es vieille, blanche tu ne te souviens de rien de ce qu'on t'as fait, et tu passes devant une petite fille violée puis découpée en tranches vivante par une sorcière maghrébine à peine un peu foldingue. De quoi devenir woke de droite et de fonder la "vieille garde" etc etc. 

     

    Encore, encore

    Une dernière pour la route: «  comment construit-on sur ce champ de ruines qu’est la sexualité masculine ? »

    Et puis non, on continue: « les normes de la masculinité et de la féminité empêchent les hommes de voir les femmes comme des sujets »

    Mais pour finir, le comble du comble: tout ça est écrit depuis Berlin... Faut il un bouquin pour détailler mon dégout des schleux et de ce qu'ils ont fait à toute l'humanité dans la période qui s'acheva il y a 80 ans pile? Faut il qu'un con se dévoue pour cela ? 

    (1) Vivre avec les hommes. Réflexions sur le procès Pélicot. Manon Garcia