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  • Les musulmans

    Alors que le rapport sur les frères musulmans commandé en Mai dernier par Gerald Darmanin à M. Gouyette et Courtade, et qu'on attendait à l'automne vient enfin sous une forme secrète de commencer à circuler (on le dit partiellement inspiré de la sévérité que montre Florence Bergeaud Blackler, l'impie protégée par la police qui fait feu de tout bois sur le frérisme depuis des années), on peut se poser la question de sérier les problèmes posés par toute cette problématique, sachant que la confusion, la communication, ou plutôt les communications s'entrecroisent de manière à rendre le sujet complexe, incompréhensible et en fait invisible à l'opinion et aux décideurs. 

    La question

    On commencera d'abord par évoquer brièvement la conclusion, à savoir la réalité du complot frériste en mentionnant que tous s'attachent à le nier et que cela fait toute l'histoire. 

    L'immigration

    D'abord les évidences liés au phénomène qu'est l'émigration de masse vers Europe du monde musulman. Dire les choses de cette manière permet de sérier le phénomène en l'isolant des autres émigrations issues d'Europe elle-même et de l'Asie ou de l'Afrique non musulmane, qu'on se permettra ici de considérer à part. 

    Présents en grand nombre sur le sol européen, les pratiquants de la religion musulmane, caractérisés par une forte imprégnation spirituelle et culturelle de celle-ci, tout en modifiant lors de leur installation en Europe leurs modes de vie et leurs pratiques économiques et sociales, conservent à un haut degré leur identité religieuse et entendent bien à divers degrés la conserver, cela à un degré qui semble dans bien des cas être très élevé.

    On pourrait comparer la chose à l'installation aux USA des immigrations irlandaises, italiennes et polonaises, toutes catholiques, mais finalement intégrées dans un pays à l'origine essentiellement protestant, quoique structuré au préalable en sectes fédérées habituées à distinguer les nuances du christianisme. Bien que très important et influant, le catholicisme romain aux USA ne fut jamais l'objet de polémiques du genre de celles qui se firent jour par exemple en France, ou l'instauration de la laïcité "à la française" fut clairement dirigée contre l'Église catholique qui conserva longtemps la volonté de peser sur les affaires publiques, comme élément constitutif de la Nation, ce qui lui fut finalement largement dénié. Rien de tout cela ne se manifeste au sujet de l'islam en Europe. 

    La Gauche

    Ensuite les représentations que s'en font les milieux académiques et universitaires, en liaison avec les milieux politiques, disons le clairement la gauche institutionnelle et ses accointances auxquels ils sont majoritairement liés. 

    La question juive

    On évoquera directement le traumatisme européen concernant le judaïsme dû à la deuxième guerre mondiale. Passée la longue phase de silence gêné qui suivit la guerre, on vit apparaitre une véritable structuration ce qu'on appelera lapidairement le "lobby juif", structure culturelle, politique, sapientiale, économique destinée à promouvoir et protéger la mémoire du génocide. Alors que les derniers survivants du drame meurent de vieillesse cette mémoire se trouve l'un des enjeux du problème global, et cela à plusieurs titres. 

    D'abord parce que la question de l'intégration d'une religion "autre" dans une civilisation donnée (une civilisation étant ce qui s'adosse à une religion) est en soi un problème que l'Occident n'a résolu qu'au prix de l'épouvantable et récente tragédie du nazisme achevée dans  un inimaginable apocalypse il y a à peine 80 ans. Toute la question de l'immigration et de l'intégration de l'islam en Europe fut vécue, interprétée et traitée à l'aune de cette "résolution" là. L'argument encore et toujours largement avancé est ainsi que islam et judaïsme souffrent des mêmes rejets par l'ensemble civilisationnel occidental et doivent donc être explicitement intégrés, respectés et protégés avec la même nécessité l'un et l'autre.

    Autant donc le dire tout de suite, une fois complètement disparu l'ancien antisémitisme, toute l'énergie combative philosémite se reporta sur les questions de l'immigration musulmane afin de la favoriser à tout prix, cela au nom d'une identification à la hauteur du traumatisme subi, vécu et rendu mémoriel.

    Deux choses ici: d'abord que ce philosémitisme ne s'installa que tardivement, en fait après mai 68, expression partielle de la révolte des enfants des collabos. Jusque-là, le silence de ceux qui virent leurs voisins partir et de ceux qui estimèrent avoir souffert autant que les juifs pesa sur les survivants du génocide, eux même silencieux et soucieux. Soucieux de quoi? De ne pas être ingrats envers la société qui finalement détruisit le mal qui les opprima d'une part, et aussi de souffrir intensément de l'injustice que cette même société lui fit, cela quelques années auparavant...  

    Mais il y eut aussi le contre coup, précisément celui des enfants de collabos, qui réalisèrent confusément la culpabilité véritable de leurs parents, qui ne fut ni jugée ni exprimée vraiment, les besoins de l'unité nationale à refaire ayant instauré les mythes d'une résistance valeureuse mais hélas très minoritaire. L'immigrationnisme s'explique ainsi, et cela va bien au delà du "lobby juif" dont les alliés avaient vraiment besoin, amour filial déçu oblige, de se refaire... 

    Au point qu'un "philosémitisme" quasiment compulsif se manifesta. Dénoncé par Emmanuel Todd qui évoque une équivalence entre ce tropisme là et son contraire antisémite, les deux étant des passions suspectes. Comme toute chose pouvant devenir pathologique, elle produisit ses méfaits, lois mémorielles, cultes aux morts juifs (il y a autant de monuments aux morts célébrant les civils juifs de la deuxième guerre mondiale que de combattants de la première), diner du Crif et lynchage systématique pendant des années de tout résidu réel ou supposé des idéologies antisémites. 

    Au point qu'un parti politique, certes aux origines suspectes, fut diabolisé à l'extrême et le reste malgré tous ses efforts au point d'amputer le tiers du corps électoral d'une représentation électorale respectée, les coalitions les plus hétéroclites pouvant et devant se monter à tout prix pour contrer sa possible accession au pouvoir. 

    L'université

    Le savoir, la connaissance et en général toutes les théories sociales, la sociologie ayant complètement remplacé la philosophie en tant que guide de la formation des idées politiques se développèrent suivant ces lignes de force là, au point de n'être plus que l'expression des luttes politiques et géopolitiques du temps.

    À la suite des décolonisations et de l'éviction de la France de l'Algérie de papa, se développa encore davantage la haine du passé. À partir de Mai 68 la chose est consommée: une haine absolue de ce que fut la France de papa, antisémite, catholique et coloniale submergea les consciences et les savoirs. On y ajouta immédiatement, guerre froide oblige, la haine du capitalisme, l'ensemble du dispositif, intégré dans l'université, charge à elle de le promouvoir et de le transmettre. C'était soixante ans après le formidable effort culturel et patriotique qui se préparait à reprendre l'Alsace et la Lorraine à l'Allemagne.

    Soixante après, l'université est presque entièrement woke, la physique nucléaire s'est entièrement consacrée à la protection contre les radiations et tout ce qui peut en émettre, la médecine est entièrement sous la coupe des laboratoires pharmaceutiques seuls autorisés à expérimenter en la matière, la biologie entièrement focalisée sur la lutte contre la chimie diabolisée dont on interdit les usines, et bien sûr toutes les sciences humaines engagées dans la théorie critique de la race et la théorie du genre, nouvelles sciences imposant la pratique systématique de la "cancellation" ou réduction au silence terrorisé de tout ce qui peut les contredire. 

    Poussée par le passé et on pourrait dire l'avenir, les dispositifs officiels de la connaissance, université et médias sont ainsi mis en position de juger de l'immigration et de l'islam, c'est-à-dire d'éviter à tout prix toute dévalorisation de l'un ou de l'autre pour les raisons mentionnées, toute expression négative de l'un ou de l'autre nous ramenant au passé détesté que la civilisation actuelle, qui se veut le contraire de ce qu'elle était au siècle dernier, s'est chargé de déconstruire. Inutile de dire que les conclusions prononcées sont à la hauteur... 

    La politique

    Nous en venons alors au débat politique lui-même. Nous avons vu le sort du parti maudit, toujours empêtré dans la fange diabolisée de la détestation qu'il inspire, mieux empêtré dans le judiciaire, les juges lui en voulant aussi ! 

    Mais le débat politique va bien au-delà, quoique profondément influencé par le discrédit du parti maudit. On passera sur les terribles distinctions d'avis que s'imposèrent les partis immédiatement à gauche du nazisme en plus de leur serment absolu de ne jamais se commettre avec le diable. Au point que la plus terrible censure woke s'abattit sur tous ceux qui transgressèrent la fatwa. On se souviendra de Charles Millon exécuté pour une proposition d'alliance: il organisa pourtant la fin du service militaire... Cela se finit en ce moment même, l'élite du royalisme vendéen, il est vrai traitre à De Villiers, le bon Retailleau, gémit sous Macron, insulté par l'Algérie et condamné à organiser la proportionnelle pour le compte de son supérieur Bayrou: un crève coeur gaulliste dont il semble le pauvre, être fier.

    L'homme manifeste pourtant en apparence une volonté d'agir. On notera sa fermeté affirmée, et à part l'instauration de lois en apparence orientées dans une direction essentiellement qualifiée comme étant d'"extrême droite" par ses contempteurs, l'échec manifeste de toutes ses actions et décisions, sur fond d'explosion de l'insécurité, les faits dit "divers" se succédant à un rythme tel qu'on se prend à penser à les qualifier de faits "sociaux": une révolte "populaire" animée par la pègre maghrébine sous influence de l'Algérie épuisée, du Maroc mafieux et de la Turquie agressive ne serait elle pas en train de subvertir un pouvoir français ruiné dont la dette excessive devrait le pousser à tout vendre et à tout abandonner à tous les pillages, sa population épuisée, abrutie d'assistance, se préparant à se faire tondre sans rien faire ? 

    En attendant, il est contredit énergiquement par une forme du politique un peu paradoxale, car issue du nationalisme qu'il inventa à la Révolution et dont il se réclame et sous sa forme la plus extrême (Robespierre) qui plus est : l'extrême gauche française issue du trotskysme le plus pur (les leaders ex entristes socialistes des années 80 furent tous biberonés par les derniers compagnons de Léon, les Lambert et autres Hardy formateurs inconnus de l'élite de la gauche, Mélanchon, Moscovici, Jospin etc).

    Cette extrême gauche là, menée par un trotskyste passé chez Mitterand, puis Hollande et enfin revenu à sa folie initiale, prône la créolisation, veut participer à la ligue bolivarienne, méprise la langue française maintenant langue de l'ex Congo belge et surtout, vu l'entrisme frère musulman dont il est victime, commence à donner des signes de sa conversion (récente) à l'islam, tant son antisémitisme résiduel (issu de son enfance au Maroc) semble intense. On en est là: un parti politique français, dont les leaders (Raquel Garrido, Louis Boyard) se font remplacer par des blacks ambitieux meilleurs représentants (vu leur couleur de peau) des votants qu'ils veulent séduire, est en train de se faire empapaouter par une organisation internationale islamiste, au nom de Robespierre ! 

    La Morale

    On en revient au complot frériste, on a parlé d'entrisme dans les partis islamogauchiste, il est aussi extrême dans les partis centristes et européeistes. Un député macroniste s'inquiète de l'islamophobie, comme ses amis fédéralistes européens en pointe dans la discrimination anti musulmane au niveau européen.

    Submergé par l'insécurité, les émeutes raciales et autres incivilités, le Danemark et la Suède reviennent sur leur laxisme de ces dernières années et on s'inquiète d'antiracisme ? Et oui, la France, pays dont l'immigration est comparable  à celle de ses voisins voire inférieure, a la plus forte communauté musulmane d'Europe, les étrangers nés à l'étranger ayant fait des petits (presque 3 fois notre natalité actuelle, par ailleurs 4 contre 1,4), chose dont on ne parle pas: ils sont Français ! Proteste-t-on... Voilà donc l'injonction morale première: citoyens naturalisés par des gouvernants laxistes (le pourtant très islamophobe Emmanuel Valls, lui même naturalisé,  rendit la pareille avec une énergie sans pareille), adolescents ingrats (ils participèrent massivement aux émeutes de 2023 à 1 milliard d'euros) naturalisés automatiquement par leur droit au sol, sont "français". Plus de la moitié d'entre eux placent la Charia au dessus des lois de la République, c'est leur droit de français, les opinions sont libres en France. 

    Mettre en doute cette francité là est non seulement immoral mais interdit par la loi. Il est immoral d'utiliser le mot "remigration", qui consisterait à encourager au départ ces populations. Les criminels qui en sont issus pouvant pourtant du fait de leur double nationalité éventuelle, être déchus de ce qu'on leur attribua à tort et renvoyé dans leurs zone géographique d'origine sans être apatrides, sort funeste dont on plaint de tout notre coeur les déshérités surnuméraires qui fuient leurs patries pour becqueter ailleurs, ce qui est considéré hautement moral par les admirateurs de l'étranger, membres du parti éponyme, étranger dont on souhaite à tout prix qu'il vive en France, car il est immoral de vivre ailleurs... 

    Et puis il y a les étrangers, notamment les demandeurs d'asile déboutés ou non (beaucoup ne sont pas déboutés notamment des citoyens de pays francophones qui font l'objet d'aides au développement manifestement insuffisantes). Quand ils ne sont pas délinquants, ils travaillent sans papier au noir pour des salaires qu'ils sont prêts à accepter longtemps, le temps (qui n'est pas infini) d'obtenir les fameux documents qui les permettent à être naturalisés mais qui surtout de disposer immédiatement de ce que tout un chacun touche, encouragement à faire venir une femelle du bled et de faire des enfants subventionnés inclu. 

    Ce qui s'apparent à un laxisme sucidaire, ou à une extrême générosité