Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Les suites du Rwanda

    On avait parlé du Rwanda en son temps (1) , mais à l'occasion d'un livre de Bernard Lugan sur le rôle de la France, on se prend à disposer d'une théorie explicative claire, à rebours du dégueulis infâme que nous sert l'ignoble gauche, la gauchiasserie putride qui nous sert l'histoire depuis 40 ans...

    En gros: 

    La France s'installe au "Runda" via les pères blancs français qui encouragent en 59/60 la prise de pouvoir hutu au Rwanda, au moment de l'indépendance de 63, obligeant l'essentiel de l'aristocratie tutsi à fuir en Ouganda, à partir d'un premier massacre de masse de tutsis (12 000 morts). À partir de là on gère un système Hutu de parti unique en prenant soin de ne pas encourager davantage les relations conflictuelles avec les tutsis restants imbriqués dans un territoire devenu exigu (12 M d'habitants en 1994, 2 M en 1950). 

    Et puis Mitterand arrive. Et ça commence: exigence de "démocratisation" et instauration d'un régime de partis multiples au milieu de l'agression tutsi menée depuis l'Ouganda dirigé par des tutsi après un coup d'état post Amin Dada... Le chaos s'installe et les partis variés et mélangés se déchainent contre le pouvoir. La France se retire alors: plus aucun militaire français en 94 après les accords d'Arusha de juillet 93, sur fond de pressions constantes pour que le pouvoir soit partagé avec l'opposition et les attaquants tutsis (le FPR de Kagame) en échanges d'armes et de munitions. 

    Entretemps, les armées française, contrairement aux infectes accusations variées dont elles firent l'objet, ne participèrent pas aux combats (zéro mort sur toute la période), ne torturèrent pas, et ne massacrèrent pas. Par contre, le FPR tutsi a attaqué: il ne veut pas "partager" le pouvoir, mais conquérir le Rwanda. Le nationalisme hutu vient de naitre, pour conserver les acquis de la "révolution" de 1960. Un million de réfugiés hutus paniqués fuient l'est du Rwanda.

    Les nationalistes hutus sont exclus de la transition décidée à Arusha, signée par un FPR uni et des partis hutus rwandais divisés. Radio Milles collines commence à émettre.

    L'ONU envoie la MINUAR dirigé par Roméo Dallaire.

    Le 6 avril 94, l'avion du président est abattu et tout part en c...

    Ce sont d'abord des membres hutus des partis "compromis" dans le partage du pouvoir avec le FPR qui sont assassinés, et le génocide se déchaine, suivi 3 mois après par la reconquête du Rwanda par ses vrais maitres, ceux qui régnaient depuis l'aube des temps au nom de la vache et qui s'étendent au Congo en ce moment, vivant grâce aux diamants pillés une croissance extraordinaire.  

    Pendant ce temps, on s'aplatit devant les seigneurs, espérant peut-être leur envoyer nos OQTF pourqu'ils en fassent ce qu'ils savent en faire. Le successeur du collabo continue son oeuvre. 

    Quant aux journalistes marrons, acharnés à propager leurs mensonges éhontés sur l'armée française, Patrick de Saint Exupéry et Colette Braekmann, qu'ils soient à jamais déshonorés. 

     

     

     

    (1) http://francoiscarmignola.hautetfort.com/archive/2021/04/02/les-rwandas-6307091.html