Les routes de la servitude
On voudrait évoquer Hayek, le très libéral pourfendeur des constructivistes. Rafraichissante plongée dans un passé quand les déconstructivistes n'existaient pas et qu'on était déjà athée mais respectueux des valeurs morales que la religion avait propagé.
La construction à l'époque était celle de la société, et on se prend à donner ce sens des mots à ce qui est en train de se passer et qui est précisément ce que Hayek a pourfendu si longtemps: la volonté d'éduquer, de réglementer les usages et les productions au nom de biens souverains de types nouveaux, en l'occurence les obsessions wokes sexes et races et les obsessions écolos, climat et espèces, la volonté de sauver l'humanité des poussières toxiques ET du réchauffement climatique qui s'ensuit devant passer toute l'organisation économique et ruiner les industries de la prospérité.
On commencera donc par la planification écologique entreprise par l'Union européenne, accusée à tort de libéralisme échevelé du fait de sa soumission au mercantilisme chinois qui lui amenait sur un plateau des bien à bas couts fabriqués par des chtis ouvriers obéissants car bridés. Elle produit précisément ce que Hayek décrivait comme l'effet automatique de tout constructivisme social et économique décidé par des fonctionnaires : la ruine et la corruption.
Que le parallèle n'ait jamais été fait est surprenant et pourtant tout le démontre: la transformation progressive des industries dépendantes des sources d'énergie (toutes) et de l'agriculture dépendante des transports (toute) en déserts étouffés par les pénuries, les contrôles tatillons et la corruption.
On reconnaitra facilement les fausses sciences basées sur la morale (l'antinucléaire) et la folie tatillonne qui veut à la fois contrôler, stimuler et runier les dernières libertés qui restaient (celles de faire pousser son trèfle), politiques fédéralistes mises en commun impérialement dans un continent dont l'échec au bout de vingt ans est patent, assuré et apparemment irréformable hors l'effondrement à venir et que nous souhaitons brutal et ... de coute durée (cela dura dix ans en Russie).
L'idée est précisément celle de la planification socialiste telle qu'elle fut inventée et appliquée dans le grand précurseur de l'UERSS que fut l'URSS. Les effets sont de manière surprenante exactement les mêmes, d'abord la sous optimisation et la pauvreté générale qui en résulte, assisté de ce qu'on voit venir actuellement, c'est-à-dire le contrôle des opinions et l'utilisation de la guerre et des armements pour soutenir la centralisation de la société. L'UE est LE monstre socialiste décrit par Hayek et doit être combattue et décrite à toutes forces !
Bonne chance !