Les Wokes de droite
On sait ce qu'est le wokisme, le tryptique théorique théorie critique de la race, théorie du genre, théorie de l'intersectionnalité, assis sur les pratiques de propagation: sympathie, répétition et cancel (1).
On doit aussi considérer l'énergie derrière tout cela, la chose étant très bien expliquée par Curtis Yarvin (2) avec son histoire de la gauche américaine, celle qui a infecté le monde, en gros la gauche de 68 en fut issue, avec le reste, dont le woke, lui-même tout droit issu après macération de la lutte pour les droits civiques américains des années 60, qui ont non seulement consacré l'incapacité de la société américaine à intégrer ses noirs. L'essentiel de la thèse est de parler de l'"énergie" au sens "rock&roll" de cette idéologie, hyper puissance de motivation, qui a saisi toute la planète et peut-être ou sans doute, plus que le catholicisme un peu trop vantard, fut la cause de l'effondrement du communisme...
Et bien une sorte d'énergie d'éveil est en train de saisir l'autre côté du spectre, et réaliser qu'on est minoritaire (c'est très important de faire partie d'un petit cénacle d'éveillés), seul à défendre le bien contre les forces obscures dont on sent bien qu'elles peuvent être ébranlées est assez motivant je dois dire.
Surtout que des grands principes peuvent être dégagés, au-delà de la simple définition claire des idées l'ennemi (voir plus haut) on connait aussi les raisons de ces attaques, toutes dirigées contre ce qui s'opposerait au grand complot. Le grand complot néo-libéral, aux motivations finalement mal définies, s'opposa c'est sûr au communisme et fut en quelque sorte l'origine du woke, la destruction des principes organisateurs du socialisme de l'époque au profit d'un libéralisme influencé étant voulue et organisée, le libéralisme fabriquant les hippies et les transformant en une nouvelle sorte de consommateurs.
C'est la thèse du libéral libertaire qui fut effectivement aux USA à l'origine de cette gauche "modernisée" qui mit fin au traditionalisme au nom de la lutte contre le traditionalisme communiste. En Europe, cela sonna le glas avec mai 68, du Gaullisme complètement vaincu qui du laisser la place au fédéralisme européen en action de nos jours. Tout cela au nom de la stratégie de la révolution "de couleur" dont les répétitions à l'Ouest pendant les années 70 et 80 devaient finalement amener la chute du mur.
Maintenant que le communisme a complètement disparu, on pourrait imaginer qu'il n'est plus nécessaire de s'acharner contre le collectif en général surtout qu'il en existe des acceptions saines voire nécessaires. Néanmoins, la présence de l'islamisme comme idéologie politique entriste finalement assez semblable au bolchevisme élitiste du XIXème siècle pourrait laisser penser que la lutte "libertaire" reste nécessaire. Grave erreur ! Alors que le foutoir gauchiste est très dissolvant des pouvoirs en place en charge d'imposer des idéologies positifs, il est compagnon de route des activismes non réalisés. Hélas, l'Iran en perte de vitesse n'agit pas comme repoussoir: il est chiite, et son port du voile obligatoire n'a aucun effet sur la tendance à la pudeur qui saisit les jeunes beurettes (l'expression "passe moi le beurre" est une allusion à la nécessaire virginité au mariage qui oriente les sexualités en régime autoritaire/libertaire qui s'imposent à la jeunesse orientalisée en occident). L'islamo gauchisme est donc dominant et on voile et moleste au nom de la liberté woke comme à Téhéran avant la révolution.
Quest ce donc que l'éveil droitier, qui avec Musk et Poutine doit nous saisir et nous conduire ?
On pourrait suivre et répéter certains traditionalismes de retour avec par exemple le tryptique Vie,Esprit,Patrie qui réhabiliterait a) le travail et la famille, b) la culture et la religion, et c) le collectif et le national. Idéologies à la fois positives et nécessaires, mais somme toute évidentes, tellement évidentes que s'en passer est suicidaire et qu'on le voit bien. Il faut plus. Et l'éveil ce n'est pas admettre le bien connu, voire même cesser de le refuser. L'éveil c'est autre chose.
D'abord, et avant tout la haine totale, essentiellement Nietzschéenne contre l'hypocrisie humanitariste. Dirigé contre le christianisme, le culte du surhomme et de l'"éveillé" en rapport, a en fait la cible que décrit Max Scheler, le fameux "ressentiment" et on pourrait s'arrêter là. Tous les pendants et piliers du wokisme, haine de soi et morale d'esclave dégénérée sont décrits en détails là, et cela malgré la déconstruction en apparence Nietzschéenne utilisée pour les promouvoir. La déconstruction tout comme toute technique de touillage des sauces s'applique à volonté sur toutes les substances de même consistance et la remise en cause des grands récits, depuis le temps qu'on nous les inflige, s'applique bien sur à la question sociale et à toutes ses variantes, les oppressions successives subies par les chtis nenfants dans les mines devant nous lasser définitivement à partir d'aujourd'hui, jour du réveil.
Rejeter la victimisation humanitariste c'est véritablement se convertir à une autre manière de voir le monde, et rejeter avec horreur et cynisme les ventres gonflés des affiches des années 80 tout comme les hurlements au génocide qui commencèrent dès le 7 octobre est le résultat d'une illumination, de la perception brusque d'une évidence: toute cette pitié est bidon et on doit vivre sans.
Plus de réfugiés, demandeurs d'asiles, victimes et autres blacks mendiants voulant vivre chez nous malgré l'évidence de leur surnombre inutile, plus de fanatiques endoctrinés par force hurlant à leur génocide nécessaire, on ne tue pas sans pitié les tueurs sans écraser sous les bombes leurs grand-mères dont les jupes les cachent, plus de femmes tuées toutes les minutes sans qu'on s'en prenne aux homicides qui ne concernent en grande majorité que des victimes masculines, plus de misérables chômeurs à assister quand on réalise que sur-assistés, ils deviennent moins nombreux que les africains encore illégaux dont il faut provisionner par notre dette le salaire minimum avant qu'on ne les régularise. etc etc.
La pitié envers ce qui nous ruine et nous ronge et nous pousse vers les abimes doit être suspendue. Faut-il devenir une bête blonde assoiffée des plaisirs de la brutalité pour en arriver là ? Non ! Il suffit de se réveiller.
(1) http://francoiscarmignola.hautetfort.com/archive/2024/05/10/les-wokes-6497704.html
(2) https://legrandcontinent.eu/fr/2025/04/05/curtis-yarvin-grand-entretien-1/