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  • Les élites perdues

    A l'occasion d'une intervention désespérée d'Emmanuel Todd (1), on peut considérer les "zélites" , en charge de la France et de son destin, de son présent, et donc de son avenir. 

    Attribué aux 1% les plus riches, plus les universitaires (...) le qualificatif s'oppose à "peuple" et Todd décrit l'horreur que constitue une classe européiste, attachée à la disparition des nationalités pour construire une puissance proprement européenne, qui à l'occasion d'une guerre menée à l'Ukraine, s'évapore entièrement dans une pseudo-alliance dirigée par les USA, alliance bidon à laquelle ils n'ont rien donné 70 ans, et qu'ils méprisaient ouvertement il y a quatre ans(2).

    L'Europe a donc disparu entièrement, le gaz qui subsiste s'épuisant en milliards donnés à l'Ukraine pour acheter (à qui) des munitions fournies par l'Amérique après l'épuisement des stocks européens et le démarrage, du bout des lèvres, de quelques usines qui seront prêtes dans deux ans à fournir en un an, un mois de "coups" à tirer... 

    Cette triple folie, la guerre sans intérêts à la faire, l'abandon de toute souveraineté, l'incapacité à fournir des armes est le fait et la décision d'élites perdues, psychiatriquement menées par des sentiments confus dont ils ont perdu le contrôle. 

    Une crise de folie, similaire à celle qui eut lieu lors du covid, et dont les conséquences sont aussi couteuses... Suicide et fin de l'Europe. Mais, qui sont ces gens ? 

    D'abord, il faut comprendre que Todd en fait partie. Il fit l'éloge de Hollande et crut avec la frange avancée de la gauche à une "rénégociation" des traités en avance de la Grèce qui eut le même succès mais pas les mêmes effets: un froncement de sourcil de la vieille boche a suffit pour . Le reste conseillé par Emmanuel Macron, au sommet de l'Etat dés ce moment fut pour la limace bragarde un long martyre qui s'acheva en sodomie abandonnée. Tout cela sur les conseils véhéments d'Emmanuel Todd !!! Il faut dire qu'il l'a regretté amèrement et publiquement, néanmoins...

    Au début il y avait la gauche, et puis il y eut  Mitterand, et ses victimes: Giscard et Chirac. 

    Comme chacun sait la morale se manifeste à deux niveaux: individuel et structurel. La morale individuelle, intériorisée est la première à céder à la prise du pouvoir politique dont les jouissances offertes sont infinies et infiniment aimables. Pour résister à cela la morale structurale est essentielle: elle structure les discours, les affirmations et les prétentions. Mieux, la puissance de cette structure est à la hauteur de l'abandon de tout respect de soi idéologique et le remplace entièrement. 

    Alors que les trotskystes se convertissaient à la "social démocratie" pour manger , euh bouffer (Mélanchon, Cambadélis, LeGuen, Jospin, Dray, Assouline, Rossignol, Rebsamen, Filoche, Désir, Moscovici, je vous chie dessus), il fallait introduire du marxisme partout pour compenser. Le très séduisant Chevènement, dont tout le monde se réclame, avait trahi la gogoche pour s'allier à Mitterand et lui donner le parti au nom du marxisme intellectuel, chimère débile dont dés les années 80 toutes les vraies intelligences s'étaient écartée. La chose joua le rôle de structure, et garantit la solidité d'un édifice qui eut tout de même bien des succès. Et puis la vérole s'étendit, et le cynisme devient tellement visible, surtout avec l'arrivée des écologistes qui arrivaient eux à être branchés en adoptant un point de vue scientifique moins ridicule que le marxisme détruit par la fin définitive de l'espoir. 

    La structure disparut deux fois, d'elle même (sans URSS on ne pouvait plus rien, même  pas faire peur) et en étant remplacé, qui plus est par plus vicieux, plus scientifique, bref plus moderne. Et surtout, en plus d'être universaliste, européen, pacifiste définitivement méprisant de tout ce qui pouvait charpenter une société : le woke venait d'arriver... 

    Les motivations structurelles partirent alors dans le n'importe quoi et dans la déconstruction cette fois volontairement assumée. Le pire se manifesta alors, et c'est là où nous en sommes: toutes les structures symboliques et autoritaires de la société sont maintenant explicitement employées à se détruire elles-mêmes: l'éducation lutte contre les inégalités, l'économie subvient aux méfaits de la concurrence, l'armée maintient la paix, la santé interdit la mèdecine etc.

    La génération élevée dans ce modernisme là a ainsi complètement perdu les pédales, et n'est même plus obligée de faire semblant: les mensonges les plus éhontés sont proférés sans rire, les insultes au peuple, à la Nation, à nous tous sont proférées avec le cynisme le plus épouvantable et les ricanements les plus sinistres. Un exemple, qui devrait faire date: Bruno Lemaire, arrivé quasiment dernier à la primaire de droite après un parcours ridicule ampoulé et prétentieux (il voulait absolument tout changer), reste dix ans à Bercy, déclare une guerre économique totale à la Russie, et publie un roman porno dont il rigole en public des passages scabreux ahurissants concernant l'anus dilaté de sa femme, qui lui avait servi d'assistante parlementaire sans que personne n'y trouve à redire. 

    Les résultat sont à la hauteur et expliquent l'immensité des dommages causés à une société et à un continent en train de sombrer et dont l'hiver sonnera le naufrage. Il faut bien admettre aussi que toute l'Europe est concernée et on ne voit ici et là que des "élites" à la ramasse complète, femmes déjantées (la première ministre finlandaise, virée pour hystérie girly dans une boite de nuit, celle d'Ecosse, carrément au bord de prison, la ministre des affaires étrangères allemande, qui était évidemment en guerre avec la Russie, le ministre des affaires étrangères de l'Europe, qui parle du "reste du monde" pour désigner son horizon: le pépère catalan, comble du plouc, sucre les fraises avec régularité. La présidente de la commission européenne, corrompue en Allemagne ET en Europe, décide de tout et se fait humilier partout. 

    Notre président maniant l'insulte envers son propre peuple, insulte le chef d'Etat russe en direct et hors de propos lors d'un enregistrement pirate d'une conversation ou il se révèle qu'il ignore les accords de Minsk qu'il est chargé de garantir. Partout, tout le temps, insultes, humiliations, ridicule et honte. Honte de ce personnel poudré incompétent et corrompu, qu'il nous faudrait, et cela devient urgent, guillotiner avant et après de les remplacer. Cela arrivera-t-il ? 

    P.S. Après la mort d'un fuyard abattu par un policier, Macron parle d'inexcusable, et les émeutes qu'il vient ainsi de justifier, il les dit inacceptables... 

     

     

    (1) https://www.youtube.com/watch?v=iRgC2l94T6U

    (2) https://www.lefigaro.fr/international/le-president-francais-emmanuel-macron-juge-l-otan-en-etat-de-mort-cerebrale-20191107

  • Les Augustes

    La famille du premier empereur romain, Auguste 1er n'est rien moins qu'un tuyau de poêle. 

    Bon on part des racines: Auguste lui même de la gens Octavii , Agrippa son quasi frère, avec qui il partagea tout, Tiberius Claudius Nero, de la gens Claudia, tout comme sa femme Livia Drusilla. 

    Auguste meurt en 14, et Agrippa en 12.

    Tiberius a 2 fils avec Livie, Tiberius junior et Drusus, le père de Germanicus, mort en 9. La femme de Drusus, et mère de Germanicus est Antonia qui a un autre fils, Claude, frère de Germanicus et future Empereur. Antonia(la jeune) est la fille de Marc Antoine et de la soeur d'Auguste, Octavie la jeune.

    Auguste amoureux, vole carrément Livia à son mari. Livie devient alors l'impératrice et son fils Tiberius junior devient Empereur.

    Entre temps, Auguste avait adopté Tibère, et Tibère avait adopté Germanicus. 

    Auguste avait une fille, Julia, qu'il marie à Agrippa puis à Tibère junior. La fille d'Agrippa et de Julia fut Agrippine l'ainée qui épouse Germanicus. Là ça devient costaud. Ils ont deux enfants, Agrippine la jeune et ... Caligula.

    Caligula enfant (il est né en 12) accompagna son père et sa mère en Germanie son surnom plaisait aux soldats. 

    Un peu fantasque, Caligula est exécuté par les prétoriens qui mettent au pouvoir son oncle Claude. Celui ci épouse alors Agrippine la jeune (sa nièce, tout de même) qui fit avec un certain Ahenobarbus son fils Néron. 

    Claude peu chanceux avec les femmes épousa auparavant Messaline qu'il fit assassiner après lui avoir fait Britannicus, lui même assassiné par Agrippine, elle même assassiné par son fils Néron ("qu'il me tue pourvu qu'il règne").

  • Les Sciences

    Les sciences sont multiples et concernent des domaines variés, néanmoins LA science est quelque part "une" et se traduit par une "méthode", une "attitude" ou une "philosophie". On va se livrer ici à diverses assertions, peut être personnelles, mais sans doute assez généralement acceptées. 

    Definition

    On commencera donc par là et évoquera la relation au vrai, particulière pour "la science" en ce qu'elle est prioritaire, et distincte, voire là, première par rapport au "bien" (tout comme au "beau", d'ailleurs). Cette relation au bien concerne bien sur la connaissance et non pas la pratique. La recherche scientifique qui se livrerait au nom de la recherche de connaissances à des pratiques non éthiques n'a pas, bien sûr, à être justifiée en quoique ce soit, par contre les modèles, affirmations, théories ou proposition de recherche n'ont absolument pas à être régulées par des considérations morales à priori, nonobstant bien sur les décisions rationnelles à prendre pour financer ou organiser certaines activités en rapport et qui sont, elles aussi, soumises à l'éthique. En tout cas, une chose est sûre: il n'y a pas de science qui soit axiologiquement bonne ou bien orientée: par définition la science est à son origine curiosité et ne doit PAS être régulée par des objectifs moraux à priori. 

    Se pose alors la question du "consensus" scientifique. Contrairement à des idées reçues trop systématiquement affirmées, la science n'est absolument pas le lieu du consensus et de l'"accord entre pairs" mais son contraire exact: il n'y a pas de science sans "dissensus" et l'opposition forcenée entre les théories, les projets, et les avis, est la règle en matière de science, voire la condition essentielle pour qu'elle puisse à terme enrichir les connaissances. 

    La "méthode" ou "attitude" scientifique n'est QUE la gestion ordonnée et rationnelle de ce dissensus essentiel: la "méthode" n'est pas "moyen d'obtention des connaissances", mais "attitude générale pour confronter la proposition ou théorie scientifique avec "la nature" via l'observation et/ou l'expérience". 

    Car la science a besoin d'une "nature". Elle opère comme un élément ontologique fondamental dans la confrontation du discours scientifique avec le réel, et elle est donc supposée organisée et compréhensible. 

    Et la nature n'est pas le réel: elle est ce qui se manifeste de manière rationnelle. Le réel est l'ensemble de ce qui est extérieur au discours, il inclut la nature et ne s'y réduit pas. Il gouverne par exemple les relations avec la nature en contraignant la perception des phénomènes ou leur expression logique. 

    Le scientifique  est donc "ce qui se confronte" et mieux, le discours scientifique est celui qui inclut dans sa production cette confrontation avec le réel, déterminant ainsi lui même ses conditions ou possibilités d'acceptation. Il est un discours réfutable ET expliquant comment. Il n'a pas ainsi de "vérité" propre, simplement une acceptation provisoire sous la forme dans laquelle il est exprimé. Surtout, il n'ESTPAS le réel ou même la nature, les lois de la nature n'étant que des lois provisoires, exprimées dans le discours et qui NESONTPAS réelles ou même naturelles. 

    Pour conclure sur le dissensus et la méthode , il est en fait essentiel que le dissensus soit entretenu: tout domaine scientifique consensuel et sans contradictions possibles est un domaine mort dont les évidences sont suspectes. Absolument vrai ? Sans doute absolument faux... 

    On a évoqué la question de la "décision" scientifique, matérialisée par la question du financement de la recherche, des expérimentations en regard et de la propagation des savoirs correspondants, toutes choses influencées par le politique et le décisionnaire national, soumis par essence au "moral" et au "consensus". Il est extrêmement important que le décisionnaire soit déconnecté de la connaissance obtenue de manière à ce qu'il puisse maintenir les diversités nécessaires aux développements de ces connaissances. Respectées car parlant de Dieu, les facultés le furent ensuite car parlant d'un savoir que le politique ne pouvait et ne devait pas s'approprier. Aucune politique ne doit s'emparer du domaine de la production des connaissances, ni pour l'exploiter, ni pour le justifier ou l'imposer. Il ne peut le faire qu'en maintenant la distance et jouant son rôle d'équilibre entre les intérêts des composants de la société, ceux de la production de connaissances n'étant que l'un d'entre eux d'une part, ceux des particuliers et des citoyens aussi. 

    Inutile de dire que ces saints principes sont actuellement en train d'être violés à très grande échelle, avec une impudeur et une violence extrême... 

    Le Climat (avec un grand C)

    Le narratif pour sauver la planète ou la question du climat (disons plutôt l'ensemble des réponses univoques à cette question) est actuellement constitué en discours se voulant à la fois scientifique et moral et donc comme origine implicite et explicite de décisions politiques devenues moralement et rationnellement indiscutables. 

    Nous venons de voir que cela est par définition impossible: le scientifique est par essence discutable, la morale ne peut conduire ses propositions et  le politique ne peut s'emparer de ses conclusions. L'attitude de l'Occident global à l'égard de la question du Climat est donc actuellement non scientifique, à tous les sens exposés ici. Mieux, celui-ci, inventeur et exploitant essentiel de ce domaine primordial de l'activité humaine est actuellement sous nos yeux et depuis peu de temps, en train de dévoyer et de dénaturer complètement la Science en général, la transformant en doctrine de contrôle des masses, avec une puissance et un unanimisme indiscuté similaire à ce qui fut mis en place lors des grandes catastrophes totalitaires du XXème siècle. L'apogée technique de la science, avec son extension matérielle maximale devient contemporaine de son plus extrême abaissement, moral, politique, culturel et ... scientifique. 

    Le constat climatique

    Bon, on va le faire court: il n'y a pas de crise climatique à proprement parler, il y a des changements climatiques qui se manifestent et qui doivent être observés et pris en compte. Le maitre mot est l'anticipation des phénomènes selon les zones géographiques et la mise en oeuvre de politiques d'ADAPTATION aux changements inévitables. 

    Il n'y a donc pas de "règlement climatiques" pas plus qu'il n'y a de "déréglements climatiques". 

    Selon ceux qui s'appellent les "climato-réalistes" (organisés en structures para scientifiques), le CO2 en excès mesuré est bien d'origine humaine, mais ses effets restent mal connus. La biosphère qui le consomme (sans arrêter son augmentation dans l'atmosphère) en profite. L'augmentation des températures moyennes n'est pas prévisible avec une exactitude suffisante d'après les modèles climatiques actuels, encore très insuffisants. Les cyclones et les sécheresses ne sont pas en augmentation. Bref, ça discute et ça contredit un consensus universel incantatoire angoissant et menaçant qui n'a pas lieu d'être. Cela d'autant plus que le principal responsable actuel des émissions de CO2, la Chine, n'est pas menacée ni influencée d'une quelconque manière par ces questions. 

    En résumé, la "question du climat" est un phénomène sociologique occidental (25 % de la population de la planète), largement psychologique et culturel et qui traduit des généralisations pathologiques de la psyché occidentale, qui se trouve, et les questions du Covid et de l'Ukraine le confirment, prise d'une bouffée délirante gigantesque qui pourrait bien l'engloutir. 

     

     

    (1) https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/benoit-rittaud-changement-climatique-s-adapter

    (2) https://www.climato-realistes.fr/qui-sommes-nous/

  • Les Bayésiens, deux

    On avait glosé sur Bayes, mais il y a mieux. 

    D'abord, une reformluation bayésianiste, voire bayésiatrice: 

    On a des données et on fait des hypothèses, et la question de Bayes se trouve inverse de celle de l'habitude et qui consistait à déduire des hypothèses à partir de données, ces hypothèses évaluées en fonction de données apparaissant avec régularité s'appelant une "vraisemblance". 

    Allons y carrément. H est la probabilité de l'hypothèse (que l'hypothèse soit valide), D celle des données (que la donnée se manifeste) et comme de juste, 

    D|H  = D ^ H / H  est la vraisemblance, probabilité que D se manifeste si l'hypothèse est valide. 

    D^H est l'intersection de D et H. Cette expression qui ne veut rien dire en elle même, qualifie un monde hétérogène qu'il convient de décrire avec rigueur. Ce monde là est formé de couples, chaque couple décrivant un état du monde où l'hypothèse est vraie et la donnée manifestée et tutti quanti. L'ensemble des cas du type donné en exemple ici est l'intersection dont on parle, noté D^H. H est l'ensemble de couples ou l'hypothèse est vraie, que la donnée soit manifestée ou on et tutti quanti pour D. 

    Bon, Bayes veut calculer la valeur de l'hypothèse, soit mesurer sa validité, et cela dans le cas ou la donnée qui s'en déduit se manifeste. Le "contraire". 

    La cible est donc H|D , la probabilité de H valide , ou plus simplement la validité de H sachant que D se manifeste, qu'on veut exprimer en fonction de la vraisemblance. 

    Le bien connu théorème de Bayes est donc:  H|D = D|H * H / D

    Postérior (que ce nom est mal choisi) = Vraisemblance * APriori / Manifesté 

    Ici, "Posterior" ou "a posteriori" ou "nouvelle évaluation de l'hypothèse"  est égal à : 

    ( Vraisemblance / Manifesté ) * "validité à priori de l'hypothèse"

    On a là tout le drame bayésien, la "validité à priori de l'hypothèse" étant une probabilité surgie du néant, en tout cas sans mesure fréquentielle, et interprétée comme une croyance pure, le nombre entre zéro et un étant précisément une validité, substance ontologique totalement distincte d'un comptage d'occurences... 

    La nouvelle évaluation, résultat du calcul "de Bayes", est une progression dans la croyance, réalisée après UN seul tirage. 

    Pour illustrer cela, on copiera le texte produit par ChatGPT : 

    > "En plusieurs paragraphes expliquer l'approche bayesienne de progression dans le savoir pour évaluer si une pièce est truquée ou non en procédant à des tirages successifs. Donner l'exemple précisément en faisant les calculs sur plusieurs étapes"

    Supposons que nous lancions une pièce et que nous voulions savoir si elle est truquée (en supposant qu'une pièce truquée donne toujours face).

    Pour commencer, nous n'avons aucune information sur la pièce, nous commençons donc avec une probabilité a priori neutre. Disons que la probabilité que la pièce soit truquée est de 0.5 (ou 50%). C'est notre point de départ.

    Lançons la pièce une fois. Supposons que nous obtenons face.

    Selon le théorème de Bayes, notre probabilité postérieure (P(H|D), la probabilité que la pièce soit truquée étant donné que nous avons obtenu face) est égale à la probabilité a priori (P(H), la probabilité que la pièce soit truquée) multipliée par la vraisemblance (P(D|H), la probabilité d'obtenir face si la pièce est truquée), divisée par la probabilité totale des données (P(D), la probabilité d'obtenir face).

    Si la pièce est truquée (H), la vraisemblance de voir face est de 1. Si la pièce n'est pas truquée (~H), la vraisemblance de voir face est de 0,5. Par conséquent, P(D|H) = 1 et P(D|~H) = 0,5.

    La probabilité totale des données, P(D), peut être calculée comme la somme de P(D|H)P(H) et P(D|~H)P(~H), qui est égale à (1 * 0,5) + (0,5 * 0,5) = 0,75.

    Par conséquent, notre probabilité postérieure P(H|D) est (1 * 0,5) / 0,75 = 0,67 (ou 67%). Notre nouvelle croyance, après avoir vu face, est que la probabilité que la pièce soit truquée est de 67%.

    Maintenant, supposons que nous lancions la pièce une deuxième fois et que nous obtenions à nouveau face. Nous répétons le processus en utilisant notre probabilité postérieure précédente comme notre nouvelle probabilité a priori. Donc P(H) devient 0,67 et P(~H) devient 0,33. Nous recalculons P(D) comme (1 * 0,67) + (0,5 * 0,33) = 0,83. Notre nouvelle probabilité postérieure devient (1 * 0,67) / 0,83 = 0,81 (ou 81%).

    Nous répétons ce processus après chaque lancer de pièce, en utilisant à chaque fois notre probabilité postérieure précédente comme notre nouvelle probabilité a priori. Avec chaque face que nous obtenons, la probabilité que la pièce soit truquée augmente.

    C'est ainsi que nous utilisons l'approche bayésienne pour mettre à jour notre connaissance de la probabilité qu'une pièce soit truquée."

     

    Me voilà donc grand remplacé par une intelligence neuronale à défaut d'être bayésienne...