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  • Les pensées sur les pensées

    Avec "les pensées" (1) on a posé les bases d'un grand oeuvre, on voudrait ici en donner une application à partir de (2) qui décrit les pensées structurantes du poète et intello connu des fameuses civilisations mortelles. L'homme est décrit donc comme décrivant différents ordres de pensées, en favorisant la sensibilité par rapport à la philosophie et en décrivant l'art d'une manière complexe comme à cheval entre la sensibilité et l'action ce qui est sans doute vrai. De manière générale, ce genre de considérations, auxquelles je n'accordais jusqu'à présent aucun vrai intérêt, me semble brusquement lisibles, voire compréhensibles, voire débattables et intéressantes pourvu que je sois armé de ma théorie des trois ordres. Toute  une vaste littérature s'ouvrirait ainsi à moi, car il faut le dire tout se passe comme si toute la vraie hauteur de vue, un peu partout, ne cessait de tourner autour de ce pot là: qu'est-ce que la conscience ?  La sienne et celle d'un au-delà qui lui ressemble bigrement, bref, l'interrogation selon ma théorie sur la pensée de l'ordre spirituel, à la fois évidemment présent (il faut vraiment être une bête pour ne pas vibrer même un peu à ses manifestations) et absolument inaccessible, source permanente et éternelle de fascination et d'intérêt. 

    Le dérisoire du poétique et du malheur littéraire, de la recherche de l'autre chose devient alors respectable, voire enviable: elle se préocuppe non seulement d'un existant, mais du seul qui vaille "vraiment". Du moins si l'on fait abstraction (...) de l'émotionnel et du sexuel et aussi du mathématique, domaines de l'activité humaine tout aussi respectables et sources également de bien des contentements. 

    On a noté le mépris de Valéry pour les deux esprits, de finesse et de géométrie, du "philosophe" Pascal. L'homme avait pourtant bien identifié la séparation entre les ordres de pensées, et l'esprit de finesse est bien celui de la conscience de l'autre, le seul capable de voir au-delà. Pour Valéry ce ne sont que des animaux exotiques: "l'un vole, et l'autre nage"... Étrange manque d'empathie pour une tentative d'explication du monde qui rassemble tout le monde, tendance moderne à l'exclusion de ce qu'on refuse de considérer "égal" alors qu'ils sont simplement des ordres distincts de la psyché. Péché suprême à mon sens, qui aboutit à l'horrible blasphème du damné Heidegger: "la science ne pense pas", alors que bien sûr qu'elle pense, dans son ordre.

    De ce point de vue Valéry se déchaine contre la philosophie, l'humilie devant la science qu'elle n'est pas et ne voit que la sensibilité, définie comme "résistante au philosophique", ce en quoi, il a par contre raison: "sa sensibilité" n'est plus, en fonction de mes théories que la vision d'un existant que je décris avec mes sauces: l'ordre spirituel. Et hop.

    Non réductible à un acte, et non définissable (car hors de la pensée symbolique) il produit le moi comme distinct de l'Esprit discursif. On aboutit alors à un assez convaincant "moi" qui se trouve à la frontière des mondes: corps, esprit et ... "monde" le super-ordre de la communication qui met en jeu (selon moi) tous les autres... 

    L'oeuvre d'art est alors l'action de celui qui ne peut se résoudre à abandonner l'odeur d'une fleur que nulle pensée, souvenir ou invocation ne peut faire exister à nouveau, et qui se précipite sur les moyens d'une recréation à la hauteur de ce qu'elle a été pour lui... 

    Bref, le point est là, une sorte de classification qui rend sympathique ou au moins digne qu'on essaye de les approcher, bien des expressions mystérieuses, apparemment dérisoires, mais en fait traduisant d'authentiques préoccupations. 

    Relisons ce que Pascal dit de l'esprit de finesse, là où les principes sont si nombreux et si subtils qu'on ne peut les  maitriser tous avant de commencer à les manier, là où on juge d'un seul regard, sans prendre la peine fatigante de bien tout examiner d'abord... 

    (1) http://francoiscarmignola.hautetfort.com/archive/2023/05/02/les-pensees-6441133.html

    (2) Les pensées de Paul Valéry https://www.actu-philosophia.com/paul-valery-cours-de-poetique-i-le-corps-et-lesprit-1937-1940/

  • Les camemberts

    Le camembert «fabriqué en Normandie» ne... - Fromages

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  • Les musiques de terreur

    Il y a dans toute musique une terreur secrète qui se réfère à l'orient du monde, d'où l'on vient et où on a peur de revenir. 

    Que voilà la belle thèse esthétique...

    On trouve cela dans l'inspiration de la danse, folie qu'on redoute et tente de domestiquer, origine et justification de l'effort de codification musical. Que sont les "polonaises" , sinon une allusion à d'étranges moeurs populaires qui cachent un primitif à la fois sauvage, exotique et dévergondé. Bach en a, et Wilhelm Friedrich en a plein. 

    Mais aussi dans la musique russe, toujours pleine d'un orientalisme terrifiant marque de l'origine sombre et horizon de la conquête, prison menaçante... Et puis le drame du jazz envahissant à qui finalement on se soumet, le piétinement devenant universel et permanent, sauf parfois... 

    Partout ce sentiment qui concerne tout le monde, arrivant ou redoutant, est celui de l'exil de l'au de là que la musique essaye à toute force de retranscrire... 

     

    (1) The Orb Bedouin https://youtu.be/P-Wi1ahl9MY 

    (2) barra barra https://youtu.be/nUbzX3izyw4

    https://lyricstranslate.com/fr/Barra-Barra-Barra-Barra.html

     

    (3) https://www.qobuz.com/fr-fr/album/johann-sebastian-bach-polonaise-in-d-minor-bwv-anh-128-franz-fedor-alexandros/gq9zt4fijw2sc

  • Les racismes, puissance deux

    Le racisme se définit par deux choses superposées, différentes, mais toujours plus ou moins contiguës. D'abord une essentialisation des supposés appartenir à la race: l'essence du noir est ainsi attribuée à tous les noirs, leur essence leur collant à la peau. En dehors de l'aspect évident de la chose au premier degré, mais aussi de sa profonde fausseté dès réflexion, essence et peau étant différentes et les odeurs de la peau et du parfum l'étant tout autant, on peut dire plein de choses, qui touchent à la conceptualisation même: quelles caractéristiques autres que l'attribution de cette essence permet de la faire ? Circularité imbécile, par ailleurs compte tenu des variétés de groupes humains disparates à qui on peut penser attribuer le mistigri, avec en plus les "quarts de juifs", invisibles mais détectables... Bien sûr il y a les individus typiques dotés de l'essence au sens de l'exemplaire, mais hélas parfois trop spécialisé: entouré de ses femmes excisées et de ses guerriers nus, le roi nègre est-il vraiment "noir"? Cette femme trop bronzée aux cheveux teints en blond est-elle "noire" ? On arrête là.  

    On ne peut essentialiser les choses, par définition et le déficit cognitif correspondant fait de cette chose autre chose qu'une opinion: une impolitesse de la pensée, un délit. Il y a des ethnies qui se rattachent aux mondes noirs, les peuples musulmans berbères nomades métissés aux noirs du sud, qui sont-ils ? Classer la différence noir/arabe est ainsi en fait impossible et la classification en elle même inapplicable et donc stupide. Les arabes sont blancs, bien sûr... 

    On arrête là: il n'y a pas de "races", il y a des circonstances et des états démographiques où les humains se séparent en ethnies, cultures, modes de vie et couleurs de peau (et phénotypes corporels ou faciaux) en se dotant d'institutions qui s'opposent dans le langage et par les moeurs. Dues à l'histoire, ces regroupements sont variables et aussi stables. Variable en ce qu'ils se regroupent eux mêmes (une ethnie plus une ethnie cela fait une ethnie), stables en ce qu'ils ne cessent jamais vraiment d'exister, même au milieu des "pires" mélanges humains. Bien sûr certains disparaissent, mais avec le temps, tout disparait... 

    La deuxième forme et définition du racisme est l'attribution à l'essence ainsi inopportunément attribuée un caractère particulier, en l'occurrence l'hostilité. On donne souvent à l'argument un autre aspect, parlant de l'attribution d'une infériorité essentielle, comme pour renforcer le côté coupable du crime. En fait, attribuer l'hostilité est bien plus dommageable et efficient: le racisé est nuisible et son infériorité secondaire: c'est un ennemi à combattre car il nous hait, essentiellement. Là encore l'attribution essentialiste est coupable: elle est appel à la haine et à la violence, car qui nous hait essentiellement ne peut qu'être haï et combattu essentiellement. Tout cela ne repose que sur pas grand chose, il faut le dire, la diversité décrite plus haut agissant bien sûr; de plus, cette hostilité est variée, n'est jamais indistincte ni unanime et se manifeste au croisement des hostilités en général. Il n'y a d'hostilité que politique ou historique, la vouloir essentielle est imbécile, tout autant. Sans parler de l'horrible circularité du combat mené contre ce qui justifie la haine qu'on vous porte, les souffrances que vous infligez.

    En résumé, cognitivement ou pratiquement, confusion du langage ou appel à la guerre, le racisme ainsi décrit ne peut être "opinion": il est isolement dans une structure mentale barbare qui force à des pensées ou à des comportements imbéciles et violents. Il est pathologie de l'humanité et doit être soigné ou refusé, voire interdit et poursuivi.

    Revenons en arrière, 

    À partir de là on va s'acharner sur les noirs et les arabes de nos banlieues, du moins ceux d'entre eux (nulle généralisation ne sera pratiquée dans le temple de "pas tous, Christine, pas tous") qui osent, les misérables, se livrer au funeste indigénisme, à l'abominable woke, et à l'ignoble et débile racisme structurel de l'Etat.  

    Ces trois pathologies absurdes sont des racismes purs et ne devraient pas avoir pignon sur rue. Ils devraient être condamnés et poursuivis, aussi simple que cela. 

    L'indigénisme recouvre toutes les accusations essentialistes contre les blancs esclavagistes, colonialistes, et discriminateurs par nature. Le "blanc" conceptualisé comme par nature supérieur aux noirs (...) a donc pour image pour ces monstres celle du fouetteur botté devant lequel on rampe en gémissant. Fantasme débile de lecteurs de romans pornos infects, cette manière absurde de se faire jouir en se faisant plaindre ne mérite que le mépris. Mépris raciste? Certes pas ! Mépris total ? Absolument ! 

    Le wokisme est encore plus pernicieux: il mélange race et sexe et se pique d'éducation. Il faut au blanc décrit précédemment un nouveau statut: celui de sous homme. Essentiellement blanc et binaire malgré lui en plus d'être hostile, il doit être écrasé spirituellement et complètement révoqué de ses moeurs: un autre monde, où il sera soumis, l'attend. Disons que le wokisme est à l'indigénisme ce que la SS est à la SA: une généralisation mille fois plus cruelle... Les uniformes noirs sont des cheveux verts et des anneaux dans le nez. 

    Le racisme structurel de l'Etat et de sa police qu'on déteste est le slogan premier de toute une innocente immigration qui s'installant en Europe sans vouloir changer ni de moeurs, ni de religion, ni d'appartenance, souhaite s'approprier la direction des zones qu'elle occupe  en en voulant réformer l'autorité à son profit. Blanche et hostile, la police est essentiellement mauvaise et doit être réformée de fond en comble (1). Nous y voilà: les éléments de la définition sont tous là, et le constat est simple: nos racisés sont hantés par le racisme, au point de l'assumer entièrement. Comme dans toute invasion et dans toute colonisation, les nouveaux arrivants, étrangers et de forte personnalité, sont perdus dans le nouveau climat et se mettent à le qualifier: essentiellement insupportable et hostile. Au point d'en devenir, exactement et essentiellement : racistes. 

    Quelle controverse de Valladolid, quels émois jésuites  faudra-t-il aux envahisseurs pour qu'ils se décident à abolir l'esclavage ? Pour qu'ils conceptualisent ce qu'ils ressentent et proclament ? Quels écarts violents faudra-t-il qu'ils accomplissent pour qu'ils réalisent dans leur chair les erreurs qu'ils commettent ? Peut-on les aider ? 

     

    (1) https://www.francesoir.fr/videos-l-entretien-essentiel/comment-resoudre-problematiques-sociales-hamada-traore

  • Les Réalités

    Un an après et après bien des arguments compris et avancés dans des discussions variées, on peut maintenant être sûr de soi et de ce qu'on affirme quant à la situation en Ukraine. Les informations sont disponibles et un peu de réflexion et d'esprit critique suffit.

    A propos de blogs vidéo bien informés (1) (2) (3) qui tous confirment ces choses, on peut ainsi avoir une idée assez précise des choses. Le fait qu'elle soit (l'idée) en contradiction totale avec les annonces, discours et opinions communes exprimées par les médias mainstreams (dit "de grands chemins") français reste entier, toutefois. LE réel contre la folie commune, honte de notre société et dont je ne me relèverais pas: ma fierté d'occidental est maintenant définitivement mise à mal et seul un flot de sang punitif pourrait m'apaiser. 

    Un mot à ce sujet, rappelé opportunément par Hervé Caresse dans (1): les journalistes des chaines française interrogent sans problèmes particuliers des représentants de l'opposition russe en Russie. Ils ne semblent pas avoir réalisé qu'alors qu'ils dénoncent la dictature russe, l'Union Européenne a pris sans concertation la décision d'interdire les chaines de télévision russes diffusées en Français... Folie , déni et bêtise. 

    On va ici lister les points principaux qui caractérisent le réel, et cela en opposition frontale avec les discours "officiels", qui incluent d'ailleurs ceux du gouvernement français, et qui commandent ses positions exprimées à l'international. 

    • Les Bombardements autophages russes
      • Pas plus que les Russes n'ont saboté Nordstream ou fait exploser le barrage de Kakhova, ils n'ont bombardé la centrale d'Energodar dont ils ont la garde: on ne se bombarde pas soi même. Cette évidence, pourtant mis en cause par tous les narratifs officiels ne peut être contredite et pourtant elle l'est, à longueur d'euphémismes et d'accusations gratuites.
    • L'OSINT et ORYX
      • On sait que ce qu'ils publient est contrôlé par les services de l'OTAN, partie prenante de la guerre. Avec une renommée objective et "ouverte", ils sont la raison pour laquelle de naïfs (ou de stipendiés hypocrites) analystes militaires évaluent les situations complètement à tort (pertes russes exagérées au-delà du possible, pertes ukrainiennes minimisées voire complètement niées).
    • Les munitions 
      • On affirme depuis le début de la guerre que les Russes vont manquer de munitions et de missiles, au point d'avoir été répété de manière véhémente par le colonel Goya, par exemple. Cela est tout à fait faux, et on se retrouve actuellement en position inverse, les manques ukrainiens compensés par les stocks occidentaux déclinants pouvant devenir criant assez vite, maintenant. La récente livraison de sous munitions étant liée à un manque d'obus ordinaires américains, par exemple (Joe Biden dixit).
    • Les vies russes et les vagues humaines
      • La Russie traumatisée par la 2ème guerre mondiale, partiellement démocratisée avec des mouvements d'opinion actifs (notamment ceux des mères de soldats, qui ont d'ailleurs eu l'occasion de s'exprimer), est très soucieuse des pertes humaines. Les stratégies mises en oeuvre, qu'elles concernent les militaires ou les civils, sont systématiquement économes en vies humaines. Les techniques de "vagues humaines" ne sont tout simplement pas employées du tout, les assauts meurtriers étant rares et décriés systématiquement en Russie même, on pense à l'attaque d'Ugledar. 
      • Les opérations menées à Bakhmut furent de ce type: les assauts urbains furent entièrement subordonnés à des bombardements massifs préalables, les points de tir dans les immeubles soumis à des attaques massives consommant des quantités maximales d'obus de gros calibres. 
      • Ce sont les Ukrainiens qui pratiquent ce genre de techniques, et l'information en Ukraine est strictement contrôlée, toute critique ou information déviante sévèrement réprimée par une police intérieure ultra violente. La propagande patriotique est délirante et omniprésente, et entièrement contrôlée centralement par le pouvoir. Malgré cela, on note les stratégies d'évitement des enrôlements en Ukraine, les nouvelles affreuses des bains de sang en cours étant évidemment relayées tout de même. 
    • Les opérations militaires
      • Il n'y a pas de corps à corps ou de combats rapprochés, ou bien extrêmement peu, réduits à la réduction d'attaques de commandos, qui ne concernent que quelques dizaines d'hommes. Répartis sur un front de plus de 1000 kilomètres, les forces ne sont pas engagées dans des offensives frontales réciproques. Il n'y a que des duels d'artillerie ou des répressions par l'artillerie russe d'attaques massives suicidaires localisées, celles qu'on a vues au moins de juin, celles qu'on voyait sur la rive droite du Dniepr l'année dernière. 
      • Les Russes pratiquent les dévastations en profondeur de manière systématique, et les Ukrainiens emploient leurs Himars pour faire de même mais avec une intensité très inférieure. Les drones longue portée ukrainiens n'ont pas d'impact militaire tandis que Russes emploient systématiquement et à grande échelle des drones kamikaze et des missiles de croisière. 
    • Les pertes
      • Les mesures faites grossièrement en Russie par des organismes britanniques permettent d'estimer le nombre de morts russes. Les chiffres publiés sont actuellement de l'ordre de 30 000.
        On est aussi tout à fait sûr que la guerre est très meurtrière pour les Ukrainiens. Le facteur en leur défaveur au minimum de 5, irait jusqu'à 10 ! . Le chiffre de 300 000 morts ne serait pas absurde, sachant que les 100 000 morts furent atteints dés ce printemps (c'est l'aveu par la suite censuré d'Ursula Van der Layen). 
      • Le nombre de morts et de blessés ukrainiens est énorme, cela est tout à fait certain: il est en relation directe avec la nature des opérations (des bombardements aériens et d'artillerie) le rapport des feux étant précisément de l'ordre de 10 en faveur des Russes. 
    • Les armes miracles 
      • Alors que les Himars américains, avec les autres canons de précision européens qu'ils ont mis en oeuvre intensivement avec l'aide des satellites américains et de leurs drones d'observation, longtemps en très nombre supérieur à ceux des Russes, constituent des armes redoutables qui ont incontestablement frappé les Russes de manière importante, les armes occidentales fournies à l'Ukraine sont aujourd'hui absolument incapables de contrer efficacement les armes russes, bien plus diverses et efficaces: 
        • les Geran, drones suicides longue portée peu chers et en très grand nombre, capable de saturer toute défense aérienne localisée
        • les missiles de croisière, qui continuent à être tirés avec un rythme soutenu, ce qui montre une production de remplacement des stocks (par ailleurs sans doute absolument énormes) parfaitement active et productive.
        • les drones suicides courte portée Lancet responsables de destructions de blindés en grand nombre
        • les bombes planantes lancées à grande distance (70 km) sont en quantités inépuisables avec des charges allant jusqu'à 1500 kg
        • les chars d'assaut par centaines sont produits en grande quantité et s'accumulent sur les lignes de front en étant utilisés de manière économe (pas d'assauts russes frontaux, comme on a dit).
        • Les munitions en obus et missiles sont livrées avec profusion. Les stocks sont énormes, les fabrications massives de réalimentation lancées. 
        • Les drones d'observation longue distance de multiples types sont présents en grand nombre. Après des débuts mitigés, les Russes ont très fortement développé et industrialisé la composante drone de leurs équipements et en font à raison, un objectif majeur de leur industrie. 
        • Les drones de courte portée, en particulier d'attaques, contrôlés avec des masques de réalité virtuelle sont meurtriers et efficaces. Ils sont utilisés maintenant par les Russes, qui ont rattrapé leur retard initial en la matière. 
        • La guerre électronique par saturation électro magnétique des transmissions de l'adversaire, incluant la commande des drones. Des zones entières du front seraient ainsi rendues inaccessibles aux drones attaquants. 
        • Les avions et hélicoptères d'assaut omniprésents en juin sur le front, semblent être dotés de systèmes de contre mesures les rendant partiellement invulnérables à au moins un cercle de défense anti aérienne (peut être les manpads, en tout cas les armes à courte portée). 

    La Russie a démarré une activité industrielle intensive tournée vers la production et l'alimentation des opérations militaires en cours. Son armée et son système militaro-industriel s'adapte en permanence aux conditions du conflit en cours. L'activité industrielle et ouvrière est intense et soutenue. Un défi industriel et militaire a été lancé aux forces occidentales qui n'ont absolument pas mesuré l'ampleur de ces choses. À bout de course et de moyens, elles semblent ne pas réaliser le caractère absolument insoutenable (au sens de "durable") de leur soutien militaire actuel à l'Ukraine. On sait déjà que l'Europe est déjà en butée sur ces questions et ne compte que sur les stocks américains, qui bien que considérables, pourraient se trouver limités par d'autres exigences stratégiques des USA. La date de la fin du soutien matériel à l'Ukraine se rapproche et quand elle arrivera, l'effondrement de l'Ukraine entièrement dépendante maintenant de cette aide, sera instantané. 

    De fait la stratégie russe est claire: résister en répondant le plus violemment possible aux attaques désespérées des Ukrainiens qui sont en train de s'épuiser, en homme, armes et munition. Le soutien des mercenaires dans les troupes d'assaut devient systématique, malgré leur manque de réussite évident. "On" parle d'intervention directe de la Pologne et cette éventualité, qui devra être mise en oeuvre avant l'épuisement inéluctable de la logistique de l'OTAN, devient la seule chance de briser la défense russe, partout inébranlable. Débarrassée de l'article 5, l'OTAN si elle veut continuer à maintenir le discours délirant d'une possible victoire sur le terrain, va donc devoir intervenir directement, sans les USA. Les Européens seront ils assez fous pour aller jusque là ? 

     

    (1) Blog video de Castelneau : https://www.youtube.com/watch?v=Zjh17AVFyXw

    (2) Blog video des Stratèges avec Edouard Husson: https://www.youtube.com/watch?v=irjPIOS9wLs

    (3) 

  • Les Emeutes

    Après avoir annulé la visite du Roi d'Angleterre pour cause d'émeutes urbaines, Macron annule sa visite en Allemagne pour cause d'émeutes urbaines. Le président de l'émeute urbaine, l'homme le plus détesté de France, doit faire face ici à ce qu'il appelle le "séparatisme" expression bien trouvée mais qu'il n'a pas traduite en politique particulière, l'essentielle et seule signification du mot en question (politique) étant pour lui "communication".

    Sa première décision après la mort du "petit Nahel" ("ange parti trop tôt" selon Kilian Mbappé, le perdant de la coupe dont les exigences financières font tiquer le réal de Madrid) fut de décider du Logo qui fait l'arrière fond des conseils de défense publics qu'il tient avec tous ses ministres pendant les émeutes. 

    "Séparatisme" ? Bon, on a ici plutôt du "bordélisme", tant le caractère festif, spontané, et absolument sans revendication particulière de la chose est patent: une jeunesse racisée montre sa présence nuisible avec finalement de la bonne humeur. Évidemment s'y opposer à un contre vingt est extrêmement dangereux, mais une meute de chacals a la même dangerosité et des centaines de meutes de ce nombre, répartis sur tout le territoire, peuvent beaucoup s'amuser en toute impunité. 

    On commencera par les territoires limitrophes de leurs lieux d'habitation, pillés et incendiés en premier, voitures et jardins d'enfants voire médiathèques ou mairies des territoires les abritant étant la cible première. Grandes surfaces et supermarchés en regard sont pillés sans scrupules, le prélèvement permettant de couvrir une inflation récente, mais cela sans qu'elle soit la "cause" du pillage, naturellement. On a là de l'opportunisme pur, les gains objectifs de ces pillages ne pouvant être mis en balance (ou pas) avec le dommage causé à la société par la triste disparition du petit Nahel. 

    Au passage, une certaine drôlerie se manifeste, depuis, la femme voilée chargée de sacs jusqu'à ce porteur surchargé apparemment fatigué, pris en flagrant délit, dernier à sortir du magasin vidé. 

    Le spectacle est en tout cas patent: on ne sait qui a mal, mais on sait où: c'est à son immigration. Cela dit sans généraliser, car ce n'est bien sûr par TOUTE l'immigration qui se comporte ainsi, mais seulement une fraction qui lui est proportionnelle, car il faut le reconnaitre: le phénomène concerne bien l'immigration. Tous les nazis ne sont pas SS, mais... Une culture du pillage des blancs, et du pillage tout court est installée et agit "en fond d'écran": révérée avec passage à l'acte ou non, mais révérée, l'identité de la racaille est l'horizon culturel, incontournable. Non pas qu'elle soit systématiquement imitée: bien des petites capuches recouvrent de timides bosseurs connectés sur internet ou sur les jeux vidéos, voire sur leurs études. Bien des adultes ex racailles se sont rangées et respectent spontanément les lois bien obligés, ils ont leurs propres affaires à protéger, et cela s'appelle la société. Par contre, dans le milieu "illégal" dont l'entrée est bien sûr le trafic de stupéfiants, la malhonnêteté est de mise et la force doit être respectée: une administration "locale" est en place, porteuse de cette culture-là. 

    On doit pouvoir situer dans la très large ampleur prise par ces trafics (il y a aussi bien sûr le recel, facteur essentiel de la capacité de consommer de ces populations) le caractère violent et incivil de ces comportements. On notera aussi que très certainement ce sera la nécessité du retour au business simple demandant un peu de tranquillité qui progressivement rétablira le calme. Et, puis le produit des pillages devra être écoulé. 

    Le facteur d'inquiétude tient bien sûr à la présence des logements sociaux, le 30%, objectif à terme de la mairie de Paris rendant les futures émeutes raciales à préparer sans doute un peu menaçantes, mais bon: le mode de vie moderne est risqué et excitant, le contact avec la violence ne pouvant qu'éclairer sur la misère du monde. Une chance en fait. Ce caractère d'inéluctable, et finalement d'acceptable du phénomène a un côté surprenant, mais il faut savoir qu'il est partagé, seuls de pauvres réacs d'extrême droate pouvant éprouver une révolte au sujet des pillages, la seule révolte autorisée en ces matières en pouvant que celle des victimes racisées de la police qui tue, cause ultime de tout le mal, sans parler de la pauvreté qui justifie les pillages et la lutte pour la décarbonation les incendies de voitures. 

    Car le soutien aux pillages peut être aussi partagé par ceux qui ne pillent pas. On observera ainsi le clivage devant la violence publique qui se produit dans le pays, les grandes masses en souffrances se livrant à des déprédations chacune à son tour, avec le soutien silencieux et cynique des autres. Chacun son tour: gilets jaunes, anti retraites, immigrés, chacun sa révolte et chacun ses incendies. On a déjà parlé des zélites, acharnées, elles aussi, à la ruine de la France, cela fait donc beaucoup de groupes humains sur cet hexagone, qui lui veulent du mal. 

    On remarquera au passage que l'islam en lui-même n'est pas vraiment concerné, ni dans un sens ni dans l'autre, la pillarde voilée étant plus drôle que significative. On s'en prend à un maire qui a trop lutté contre le trafic de drogue, et on tire au fusil à pompe sur des caméras de surveillance. Une bonne idée: l'hélicoptère qui a empêché les gens de dormir toute une nuit a pu (parait-il) détecter les bandes de pillards en goguette. 

    Par contre, une constante absolue: l'absence totale de réaction violente aux émeutes de la part des "civils", apparemment dépourvus d'armes ou qui ne les ont jamais montrées, les quelques contre-exemples ayant été immédiatement circonvenus par le Raid et le GIGN, activés pour cela. Les pouvoirs publics maintiennent la violence en deçà d'un certain seuil (mais au-dessus d'un autre, toutefois) et s'en font une fierté. 

    On peut s'interroger alors sur "la suite", c'est-à-dire les politiques qui seront mises en oeuvre une fois le calme revenu. Les 100 milliards d'euros (l'unité est intéressante, elle correspond à un programme d'éoliennes, ou de nucléaire, ou à un confinement) consacrés à la politique de la ville de Borloo à la sortie des émeutes de 2005 n'ont strictement servi à rien d'autre qu'à l'achat de 20 ans de tranquillité. 

    On avait dit à Sétif en 1945, que la violence de la répression achetait 10 ans de tranquillité, Borloo fut donc aussi efficace à son échelle, la population traitée étant deux fois moindre. Que fera-t-on cette fois-ci? Pape Ndiaye va surement être mis à contribution.