Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les Emeutes

Après avoir annulé la visite du Roi d'Angleterre pour cause d'émeutes urbaines, Macron annule sa visite en Allemagne pour cause d'émeutes urbaines. Le président de l'émeute urbaine, l'homme le plus détesté de France, doit faire face ici à ce qu'il appelle le "séparatisme" expression bien trouvée mais qu'il n'a pas traduite en politique particulière, l'essentielle et seule signification du mot en question (politique) étant pour lui "communication".

Sa première décision après la mort du "petit Nahel" ("ange parti trop tôt" selon Kilian Mbappé, le perdant de la coupe dont les exigences financières font tiquer le réal de Madrid) fut de décider du Logo qui fait l'arrière fond des conseils de défense publics qu'il tient avec tous ses ministres pendant les émeutes. 

"Séparatisme" ? Bon, on a ici plutôt du "bordélisme", tant le caractère festif, spontané, et absolument sans revendication particulière de la chose est patent: une jeunesse racisée montre sa présence nuisible avec finalement de la bonne humeur. Évidemment s'y opposer à un contre vingt est extrêmement dangereux, mais une meute de chacals a la même dangerosité et des centaines de meutes de ce nombre, répartis sur tout le territoire, peuvent beaucoup s'amuser en toute impunité. 

On commencera par les territoires limitrophes de leurs lieux d'habitation, pillés et incendiés en premier, voitures et jardins d'enfants voire médiathèques ou mairies des territoires les abritant étant la cible première. Grandes surfaces et supermarchés en regard sont pillés sans scrupules, le prélèvement permettant de couvrir une inflation récente, mais cela sans qu'elle soit la "cause" du pillage, naturellement. On a là de l'opportunisme pur, les gains objectifs de ces pillages ne pouvant être mis en balance (ou pas) avec le dommage causé à la société par la triste disparition du petit Nahel. 

Au passage, une certaine drôlerie se manifeste, depuis, la femme voilée chargée de sacs jusqu'à ce porteur surchargé apparemment fatigué, pris en flagrant délit, dernier à sortir du magasin vidé. 

Le spectacle est en tout cas patent: on ne sait qui a mal, mais on sait où: c'est à son immigration. Cela dit sans généraliser, car ce n'est bien sûr par TOUTE l'immigration qui se comporte ainsi, mais seulement une fraction qui lui est proportionnelle, car il faut le reconnaitre: le phénomène concerne bien l'immigration. Tous les nazis ne sont pas SS, mais... Une culture du pillage des blancs, et du pillage tout court est installée et agit "en fond d'écran": révérée avec passage à l'acte ou non, mais révérée, l'identité de la racaille est l'horizon culturel, incontournable. Non pas qu'elle soit systématiquement imitée: bien des petites capuches recouvrent de timides bosseurs connectés sur internet ou sur les jeux vidéos, voire sur leurs études. Bien des adultes ex racailles se sont rangées et respectent spontanément les lois bien obligés, ils ont leurs propres affaires à protéger, et cela s'appelle la société. Par contre, dans le milieu "illégal" dont l'entrée est bien sûr le trafic de stupéfiants, la malhonnêteté est de mise et la force doit être respectée: une administration "locale" est en place, porteuse de cette culture-là. 

On doit pouvoir situer dans la très large ampleur prise par ces trafics (il y a aussi bien sûr le recel, facteur essentiel de la capacité de consommer de ces populations) le caractère violent et incivil de ces comportements. On notera aussi que très certainement ce sera la nécessité du retour au business simple demandant un peu de tranquillité qui progressivement rétablira le calme. Et, puis le produit des pillages devra être écoulé. 

Le facteur d'inquiétude tient bien sûr à la présence des logements sociaux, le 30%, objectif à terme de la mairie de Paris rendant les futures émeutes raciales à préparer sans doute un peu menaçantes, mais bon: le mode de vie moderne est risqué et excitant, le contact avec la violence ne pouvant qu'éclairer sur la misère du monde. Une chance en fait. Ce caractère d'inéluctable, et finalement d'acceptable du phénomène a un côté surprenant, mais il faut savoir qu'il est partagé, seuls de pauvres réacs d'extrême droate pouvant éprouver une révolte au sujet des pillages, la seule révolte autorisée en ces matières en pouvant que celle des victimes racisées de la police qui tue, cause ultime de tout le mal, sans parler de la pauvreté qui justifie les pillages et la lutte pour la décarbonation les incendies de voitures. 

Car le soutien aux pillages peut être aussi partagé par ceux qui ne pillent pas. On observera ainsi le clivage devant la violence publique qui se produit dans le pays, les grandes masses en souffrances se livrant à des déprédations chacune à son tour, avec le soutien silencieux et cynique des autres. Chacun son tour: gilets jaunes, anti retraites, immigrés, chacun sa révolte et chacun ses incendies. On a déjà parlé des zélites, acharnées, elles aussi, à la ruine de la France, cela fait donc beaucoup de groupes humains sur cet hexagone, qui lui veulent du mal. 

On remarquera au passage que l'islam en lui-même n'est pas vraiment concerné, ni dans un sens ni dans l'autre, la pillarde voilée étant plus drôle que significative. On s'en prend à un maire qui a trop lutté contre le trafic de drogue, et on tire au fusil à pompe sur des caméras de surveillance. Une bonne idée: l'hélicoptère qui a empêché les gens de dormir toute une nuit a pu (parait-il) détecter les bandes de pillards en goguette. 

Par contre, une constante absolue: l'absence totale de réaction violente aux émeutes de la part des "civils", apparemment dépourvus d'armes ou qui ne les ont jamais montrées, les quelques contre-exemples ayant été immédiatement circonvenus par le Raid et le GIGN, activés pour cela. Les pouvoirs publics maintiennent la violence en deçà d'un certain seuil (mais au-dessus d'un autre, toutefois) et s'en font une fierté. 

On peut s'interroger alors sur "la suite", c'est-à-dire les politiques qui seront mises en oeuvre une fois le calme revenu. Les 100 milliards d'euros (l'unité est intéressante, elle correspond à un programme d'éoliennes, ou de nucléaire, ou à un confinement) consacrés à la politique de la ville de Borloo à la sortie des émeutes de 2005 n'ont strictement servi à rien d'autre qu'à l'achat de 20 ans de tranquillité. 

On avait dit à Sétif en 1945, que la violence de la répression achetait 10 ans de tranquillité, Borloo fut donc aussi efficace à son échelle, la population traitée étant deux fois moindre. Que fera-t-on cette fois-ci? Pape Ndiaye va surement être mis à contribution.

Les commentaires sont fermés.