Les outremers
Au hasard d'un zap improvisé, cinq minutes à faire le tour du monde des outremers avec France info.
On commence par la Guadeloupe. Privé d'eau depuis 4 ans, une zone de l'île est alimentée par intermittence, voire pas du tout. Les factures sont pourtant émises et reçues. Une grosse (pardon) mère de famille, de manière véhémente, crie fort avec un geste de la main: "je ne paierai pas ! ". Des groupes d'hommes à forte carrure, marchent sur la plage, l'air menaçant.
A la Martinique, on s'entraine à l'éventualité d'un tsunami. Risque jugé suffisamment grave pour mobiliser la population, des adolescentes à l'air responsable évoquant leur retrait en zone protégée (au moins quinze mètres au-dessus du niveau normal de la mer), des adultes tout aussi responsables, parlent des premiers secours à administrer, on détaille le contenu des kits de survie permettant de tenir à l'abri quelques jours... Un jeune enfant suce une lampe de poche avec un air joyeux.
En Nouvelle Calédonie, l'interdiction de toute baignade pour le reste de l'année du fait des requins ruine tout le tourisme plagiste de la région et aussi les restaurants, qui qualifient la situation de "compliquée". L'air grave est à la hauteur du soleil éclatant, des plages paradisiaques et de tous ces lieux de tourisme, totalement désertés. On aimerait être un requin pour rire de toutes ses dents (pardon).
En Polynésie, un encouragement à exercer le métier de plongeur est assumé avec grande énergie, l'accent étant mis sur l'encouragement fait aux femmes à le pratiquer. Deux plantureuses vahinées hilares assurent être excitées par l'opportunité et se préparent avec enthousiasme à plonger. Les eaux concernées semblent transparentes avec une ambiance un peu bleue du meilleur effet.
Tous ces reportages ont un point commun que mon mauvais esprit pourrait détailler, mais le gentil comique typiquement français qu'il suscite du fait du mimétisme assumé des travers métropolitains ne font finalement que souligner ceux-ci, et c'était ce que je voulais dire.