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Les religions

Un point au sujet des définitions, mais d'abord de l'étymologie, qui désigne ce que devrait être un mot plutôt que ce qu'il est. La page de Wikipédia est exhaustive et précise. 

D'abord Cicéron(religere), il parle de la religion comme ce qui s'oppose à la superstition, comme relecture consciencieuse des rites et pratique réfléchie et sérieuse du culte.

Ensuite Lactance(religare)  qui insiste en dénonçant Cicéron sur la reliaison avec Dieu et rien d'autre.

Puis Augustin qui synthétise en écartant la re liaison entre les hommes. Il parle de re-élection en transformant l'objet de la relecture: Dieu lui même. On a donc bien relation entre homme et Dieu et toutes les interprétations d'un lien entre les hommes est parfaitement "autre", c'est à dire issu d'un monde ou le divin est inaccessible et la stupide et fausse interprétation sociale omniprésente, qui identifie religion et ordre social. 

Même si bien sur le religieux est utilisé et pensé, de manière utilitaire, comme pilier de certains ordres sociaux, il ne l'est pas dans son essence, et c'est une pensée spécifique qui produit cette identification là. Cette pensée, au mieux utilitariste, est ancienne et se trouvait être celle qui présidait à l'Empire romain, ou à la religiosité philosophique qui entourait les premiers athéismes au XVIIIème siècle. Elle est en vigueur aujourd'hui dans les cercles franc-maçons, socialistes, moralistes qui gangrènent l'espace public actuel selon moi. 

Car le religieux catholique définitivement détruit (on en est à mettre en place son éradication à coups de procés pour pédophilie) n'est pas une libération : ses ennemis, dont un judaïsme de communauté parfaitement explicite, sont à la  manoeuvre pour le remplacer dans la conduite des âmes, et tout le monde l'affirme, il le faut. Et bien nous devons nous en passer, voilà la grande ambition spirituelle de l'hyper modernité, celle qui détruira cet empire romain là et consacrera la capacité de l'autonomie morale, hors de l'autorité des curés auto proclamés des religions décadentes de la post modernité.  

Pour ce qui concerne la définition (et non plus l'étymologie) on peut ainsi aller plus loin. Voici la mienne: "activité rituelle dirigée vers la célébration d'un extérieur au monde".

En font partie les francs maçonneries, l'écologie politique et le culte de la santé, la libération du cannabis et le rap, et aussi les courses à pied en foule, les marches blanches anti pédophilie et le yoga et le boycot d'Israël, mais aussi les pèlerinages à Auschwitz et le culte des anciens combattants. J'oubliais le football et bien sur l'islam. 

Car tout le contrôle social est explicitement religieux et dans sa forme la plus obscène, mais aussi la plus cachée et donc la plus indécente. Comme si on ne pouvait parler aux foules que de cette manière, le discours aux nations et aux peuples libres n'étant plus possibles car meurtrissant trop les souffrances individuelles incommunicables qu'on doit adresser spécialement, l'abstraction symbolique étant soit disant inaccessible aux esprits. 

Il nous faut quelque chose de nouveau, de bien plus libre que nous proposa cette andouille bigote de Nietzsche, qui affirmant la mort de Dieu admettait en le manipulant sans vergogne le concept absurde de quelque chose qui troubla son sommeil au point, d'après Girard de l'avoir rendu fou: il se prit pour le Christ, puis pour l'antéchrist, puis se fit enlever par le diable. Et bien toutes ces simagrées heurtent mon athéisme. Le concept de présence est un concept, pas l'acceptation de se faire envahir par je ne sais quel démon perse. Nietzsche et les autres, y compris Heidegger le grand nageaient dans un déisme aussi démodé que celui de Duns Scot, et encore, je me demande si celui ci n'était pas plus lucide au fond.   

La religion suppose un grand être,  une grande signification, un grand autre au delà de tout. C'est ce qui la marque et cela dans les deux sens: quand il y a grand être, il y a religion, et vous devez en organiser les rites, les sacrifices et les déguisements. Cette belle alliance (ancienne, nouvelle, en fait éternelle, comme Dieu lui même) est une constante anthropologique.

Formée d'un assemblage entre pratique et essence, elle ne peut être essentialisée elle même, sinon comme une signification autonome, une belle structure, qui se trouve donc prouvée mathématiquement ici comme une conséquence du principe de non contradiction. J'ai raison un point c'est tout et il vous faut en déduire toutes les conséquences, dont celle ci, j'ajouterais:  "nom de Dieu" ! 

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