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  • Les rapports

    Les rapports se succèdent depuis 2000 et le début du grand déclassement Français qu'on pourrait attribuer à l'Europe, ou simplement à l'air du temps qui lui fut synchrone. 

    Le rapport Camdessus de 2010 (Michel Camdessus, dénoncé comme le vampire qui ruina le tiers monde et la Russie, fut un président du FMI qui ne viola pas de soubrette, fut ce son catholicisme qui le contraignit ? ) est simple est clair: les finances publiques devraient être réformées pour être contrainte à respecter un plancher de recettes et un plafond de dépenses. Sinon: 

    « Nous sommes subrepticement engagés dans un processus de décrochage qui peut nous conduire, si rien n’est fait, à une situation, à terme d’une dizaine d’années, difficilement réversible. Les raisons […] résultent de nos choix collectifs et de politiques conduites depuis des décennies, beaucoup plus que d’une contrainte extérieure que nous sommes souvent tentés de retenir comme seule explication de nos maux. »

    On glosera (on l'a déjà fait) sur le splendide projet mené par un autre catholique (dont le sperme produisit l'alcoolique qui organisa les 35 heures) et qui consistait en obligeant l'Allemagne à nous donner sa monnaie, à nous permettre de nous endetter sans limites à ses frais pour réduire nos inégalités sociales, autre souci des chrétiens modernes. 

    À ce point il semblerait qu'il n'y ait pour éviter, ce qui faut bien appeler la faillite, avec la saisie de notre patrimoine par l'étranger (cela a commencé, en fait) que 3 options: 

    • diminuer les dépenses sociales
    • augmenter les impôts
    • augmenter la production

    La 3ème option, objectif majeur de tout humain positif et motivé (et de tout participant à la manne des rémunérations en rapport) serait évidemment à poursuivre. Vecteur essentiel de la catastrophe, à la fois empêchement de 3 et moyen de ne pas faire 1, la deuxième solution est ce qui actuellement proposé par 1) la gauche, 2) le bloc central. 

    L'exposé du paquet de mesures à mettre en oeuvre dans ce but, illustre bien l'intérêt de lire le "Grand Continent". Lucide et explicite, le défenseur de l'avenir, en charge depuis 25 ans, remet ça encore. 

    On notera l'absolue nécessité de l'immigration, notre dénatalité étant irrattrapable, sauf à accorder des allocations aux premiers enfants (on notera la pratique des allocations non contributives aux étrangers, et la suppression de 2015 des allocations familiales aux riches). On notera aussi le splendide "échange" de besoins entre travailleurs à faire venir et étudiants à former, les deux pratiques étant évidemment toutes deux des filières d'invasion destinées à consommer (1) intouchable et universel, on vient de le voir. 

    Et puis bien sur, la lucidité, toujours: il faut une politique pour corriger le défaut de 20% du taux d'emploi de l'immigration!  On l'imagine: à base d'alphabétisation des femmes forcées à se dévoiler sans doute, à défaut de l'interdiction du regroupement familial qui importe massivement femmes soumises du bled , et marmots destinés à faire le guet dans les points de deal. 

    On hochera la tête devant la ruée vers l'IA qui va augmenter la productivité de 20%. Ou pas. La présence de l'IA, sauf à attendre les 20 ans nécessaires à la refondation d'un système d'éducation digne de ce nom, ne pouvant impacter l'absence ou le déficit de formation en sciences et techniques, vraie raison de la désindustrialisation de la France. 

    On approuvera la nécessité de diminuer les impôts, les charges sur les entreprises les rendant non rentables, et donc non existantes, et qui active le principe suprême de l'économie qui est que l'absence de capitalisme est plus générateur d'inégalités que son développement, allez donc expliquer cela au gauchiste moyen... Faire donc le contraire de (2)  est ainsi recommandé, et cela, pincez-moi je rêve, le monsieur il y arrive sans faire (1) ? 

    On sourira d'une deuxième offensive pour plus d'immigration cette fois qualifiée, de nouveaux talents étant indispensables, une suggestion: faciliter l'installation de leurs familles, et aussi de la splendide opportunité du marché européens de l'automobile, désormais fourni par les chinois pour la gloire de notre interdiction courageuse de l'essence et du diesel, et qui nous permettra de leur imposer des partenariats stratégiques ! 

    Démasqué le Grand Continent ! Pour incontinence ! Pour se chier dessus à ce point sur les deux sujets majeurs (en fait 3 en comptant la décarbonation) qui justifient la destruction immédiate de l'erreur géopolitique majeure qu'est la construction de l'Union européenne actuelle ! 

    Et puis surtout, il y a le reste. Surprenant comme certains "rapports" peuvent sembler différents des autres.

    On va commencer par l'IFRAP, et ses remarques désagréables sur des économies à faire sous forme non pas d'arrêts de subventions et de mise à la rue des handicapés mentaux, mais bien de suppression de postes de fonctionnaires: un million de plus que dans l'OCDE toute chose étant égales par ailleurs, les fonctionnaires travaillent trop: un seul guichet pour toutes les 47 allocations sociales sauvegarderait 10 milliards d'euros en frais de fonctionnement. 

    On passera par la politique dite de la ville, consistant à construire puis à reconstruire les médiathèques et autres écoles maternelles que chaque émeute urbaine massive incendie et pille, puis squatte pour vendre de la  drogue: 8 milliards d'euros annuels tout compris, au lieu des 600 millions que le ministre de la ville, une gourde prouvée ainsi incompétente, prétend gérer. 

    On n'y compte pas les allocations sociales non contributives de 15 milliards d'euros annuels, destinés à encourager les étrangers à faire des enfants, mieux se loger comme chez nous, vivre sans travailler (RSA), vivre handicapé etc etc. 

    Que la crevure qui chiale sur notre dette et qui dégage la semaine prochaine aille au diable ! 

    Restant néanmoins optimistes, les ptits neuropéens oublient ainsi que les échéances sont passées. Le mur est là. 

  • Les antisémitismes

    Un juif belge raconte l'histoire de sa famille(1): son père est venu d'Autriche, son grand-père de Pologne et son arrière-grand-père de Russie, tous chassés par les pogromes des XIXème et XXème siècle. Devra-t-il quitter la Belgique ? Il y a pense, les juifs sont 30 000 en Belgique, un pays qui s'intéresse beaucoup à un génocide qui n'a pas lieu. 

    Manifestations, débats au parlement enflammés, personnalités émues dès le soir du 7 octobre, par la résistance palestinienne, extrême perméabilité, sans retenue, pour des informations en provenance exclusive de ce qui n'est, depuis le début, qu'une opération de communication. Absence de relativisation, de mesure, et unanimité. Pays des personnes moquées en France comme imbéciles, la Belgique s'illustre de plus en plus comme tel, hélas. 

    Un tel empressement, une telle unanimité ressemble fort, et beaucoup de juifs paniquent, à du bien connu: s'installerait-il au centre de l'Europe ce qui n'avait que reflué et qui avait mal fini ? Faut il partir ? C'est la question. 

    Les 3 façons de se plaindre

    Il faut bien distinguer d'abord deux niveaux de protestation, en fait trois, si on élimine tout de suite la simple protestation, profondément ridicule et sans objet, pour des évènements lointains, très inférieurs en intensité à bien d'autres, demeurés ignorés (500 000 pour chaque guerre en Syrie, Yemen, Irak sans aucun émoi, seul le musulman peut égorger le musulman sans qu'on s'en plaigne, qui sait pourquoi ? ). 

    Le premier est le mal-être général, le mal social politique existentiel qui ravage les populations malgré toutes les "bonnes" gouvernances, tout le monde à "le cul qui lui gratte" et les sociétés dans leurs contorsions font bien des malheureux. 

    Le deuxième niveau est un mal particulier, représentatif (en quelque sorte) et surtout évident, mais pour des raisons souterraines. Ce mal là est celui du "bouc émissaire", phénomène pourtant bien connu, qui va du simple travers de langage à l'extermination de masse, l'histoire est faite pour être consultée. Ce qu'on appelle l'antisémitisme, et c'est son vrai nom, est précisément cela, l'identité juive, culturellement enchassée séculairement au sein des deux civilisations qui cohabitent actuellement pour leurs malheurs respectifs, n'étant que le point de focalisation "normal" du phénomène. 

    Voilà donc ma thèse: il faut un sparagmos (je n'utilise pas là à dessein, l'expression bouc émissaire, mais on se comprend) et c'est normal que ce soit le "juif" qui soit choisi. Le sparagmos est une violence collective ritualisée et c'est tout. Un sacrifice ultra violent, un lynchage sacrificiel. Cette "normalité" du choix est le refus de l'essentialisation, précisément, contrairement à ce qu'on pourrait croire. En effet, le "complexe" juif historique, culturel et aussi "récemment" culturel, la Shoah étant à part entière élément de la culture mondiale, maintenant, est suffisamment délimité, entouré, cadré etc pour être devenu et cela à la limite "plus qu'avant", le candidat idéal pour la chose. Cela non pas parce que le juif est élu par Dieu, jalousé, irrédentiste etc, mais parcequ'il est LÀ, candidat volontaire, et aussi, cela va être la partie délicate de ma démonstration, parce qu'il en "rajoute". 

    Un mot au sujet du motif "commun" à l'islam et à la chrétienté: les deux mondes qui se superposent en Europe, ce qui entraine fatalement des frictions (tu parles) ont séculairement et "familialement" intégré le motif "juif" dans leurs détestations collectives opérant le sparagmos purgatif. Cela renforce donc le caractère idéal du choix de la victime, au delà des explications qui ne sont de fait que "secondaires". On utilise le fétiche le plus adapté, celui qui fonctionne le mieux, et depuis le plus longtemps et surtout pour tout le monde. Le reste est de la "branlette intellectuelle", intéressante, certes, mais aussi "essentialisante", et cela nuit, on va le voir. 

    L'antisémitisme n'a rien à avoir avec la haine des juifs

    Bref, l'antisémitisme n'a rien à voir avec la haine des juifs (bon, si, un peu, en fait), en ce qu'il pourrait être défini précisément comme  "participation au rituel collectif de l'expression publique d'une haine souterraine destinée à réconcilier un inavouable". Voyez avec Girard pour les précisions. Ces rituels collectifs qu'on pourrait croire réservés aux barbares sont maintenant de retour partout, et y compris, cela pourrait être une surprise, dans le fameux Occident super civilisé, qui se montre ces temps-ci, il faut le dire, à nouveau "défaillant" et c'est un euphémisme. Comme on vient de le voir, c'est le signifiant "juif" qui a bien sûr été sélectionné pour recevoir cette haine, je dirais, "comme d'hab". Vouloir donc, par ce qu'on est juif, ou sympathisant, détourner la haine collective vers autre chose est donc insatisfaisant pour traiter le problème et c'est ce que je voulais dire. 

    Cette définition a plusieurs avantages, d'abord d'innocenter les protestataires de bonne foi: ce n'est pas parce qu'ils haïssent les juifs qu'ils manifestent contre le génocide, ni même parce qu'abrutis par des propagandes ils croient à tort à des génocides ou des famines qui n'existent pas, c'est parce qu'ils se laissent aller à une "panique" (ce qui vient du Dieu Pan), à un délire collectif, dont les effets seconds, non voulus en quelque sorte, seront des persécutions variées dont seront victimes de parfaits innocents, simplement victimes du fait d'être identifiés en rapport avec l'objet de la haine publique. 

    L'antisémite est donc celui qui se laisse aller à une détestation collective qu'il croit pouvoir expliquer. Il détesterait les homosexuels, ou les fumeurs de pipe, que cela serait la même chose. Là ce sont les juifs, et il dit pourquoi: sionisme, colonialisme, génocide agnagna agnagna. Les résultats sont gravissimes car générateurs de toute espèce de violente, collective, sanguinaire, folle. La lie de l'humanité se déverse dans ces collectifs haineux et la plus innoncente oie blanche qui hurle "free palestine" participe ainsi au repas des corbeaux dans les charniers immondes des innocents arrachés à la vie car ils passaient par là... Et qu'on ne dise pas qu'il faille venger l'horreur ! Si pour venger le bébé sacrifié, il fallait aussi manger son frère, et bien cela ne me conviendrait pas, au contraire. 

    C'est la fameuse anaphore d'Aymeric Caron: anti colonialiste, anti nucléaire, anti capitaliste,  anti bassine, anti corrida, anti spéciste, ... anti ... génocide! Qui illustre admirablement la dérive décrite ici qui aboutit dans la concentration de l'"anti" en miraculeuse réduction "at genocidum" vers le signifiant principal de tout ce qu'on hait et qui mérite mobilisation, suivez mon regard. Délirant dégeulis de haine pure et immonde saloperie humaine, vous n'avez pas fini d'empuantir l'univers. 

    A ce point, on s'arrête. Il est de la responsabilité des humains que de reconnaitre ce délire, de la haïr lui, et de ne jamais s'y livrer. Responsabilité morale ? Révélation chrétienne de l'horreur du sacrifice ? Vrai souci des faibles ? Transreligieuse, et transculturelle, anthropologique comme son contraire, cette essence de la morale, cette obligation essentielle doit être mise au dessus de tout.

    C'est pourquoi il ne faut pas parler de "bouc émissaire", allusion vicieuse à un rituel juif qu'on pourrait détester et utiliser comme justification du choix de la victime "nécessaire", nécessairement juive ( pas le bouc, bien sûr). C'est pourquoi aussi, il ne faut pas parler d'"holocauste" pour la même raison. Comme si les juifs se sacrifiaient eux-même (et puis quoi encore?). Le mot "Shoah" mot hébreu pour désigner le meurtre des juifs (en parlant du vent) est lui aussi , et c'est ma thèse ici, de trop. C'est bien haine sordide essentielle origine des meurtres injustes, éternelle et commune à tous, y compris aux juifs, qu'il faut dénoncer. 

    C'est la faute aux juifs

    Cette simplification abusive de la définition du vrai mal me permet alors (et ainsi) de me livrer à mon antisémitisme à moi, et qui considère "exagérée" (je vous avais prévenu) la plainte des juifs au sujet d'attaques à leurs égards qui ne sont qu'innocences collectives livrées au délire meurtrier humain et dirigées vers eux, les juifs, que parce qu'ils sont là. La biche ne peut porter plainte contre le léopard... Ce jugement va jusqu'à (presque) considérer le génocide nazi comme un détail de l'histoire, car il y en eut d'autres, peut être moins modernes, industrialisés, ou récents et commis par l'une des nations les plus civilisées du monde. Ce point de vue peut être extrême ne veut pas excuser ou relativiser l'horreur, j'en donne au contraire ici une explication globale qui va bien au delà du simple accident exceptionnel, ou du destin obligé d'une seule race qu'elle soit allemande ou juive. C'est bien toute l'humanité qui est concernée, comme coupable et comme victime. 

    Et puis, il existe, de la part des traditions juives, un sens exprimé de la responsabilité humaine de vérifier de par la loi, et sa relation responsable à Dieu, de la moralité exacte de ses actes. Je dirais, mais ce n'est qu'une dérive provisoire à mes principes explicatifs, que cette responsabilité là n'est que l'un des aspects de ce qu'on déteste derrière les bons sentiments attribués aux juifs (ceux là , toujours à se croire supérieurs aux autres, etc), et qui "expliquerait" qu'on les ait choisis pour les haïr. Mais je ne le dis pas. 

    Par contre, il est vrai que "les juifs", en fait un complexe antipersécutions par ailleurs justifié (au moins par l'histoire) et donc compréhensible, et soutenu par bien d'autres que les adeptes du judaïsme, a mis en avant la moralité propre au judaïsme, ou à ceux qui "vont dans leur sens" pour dénoncer la vilénie de ceux qui les "critiquent" ou qui se contente de ne vouloir que les "critiquer". Cette vilénie étant attribuée immédiatement à l'extrême du mal. 

    Qui sont les "juifs" en ce sens ? D'abord, les juifs eux-mêmes, qui se plaisent à se voir tels familialement en un sens qui va au-delà de la famille et bien sûr de la religion. L'appartenance ou l'identité, bref quelque chose de complexe, explicable et en gros justifié pour qui a un peu réfléchi la question. Mais il y a les autres, ceux qui "prennent exemple"  et qui donc ont compris l'irrédentisme juif tel qu'il se veut lui-même d'ailleurs: une appartenance qu'on pourrait croire "raciste" et qui d'ailleurs l'est, strictement, on y reviendra, mais non inclusive ! Et puis il y a ceux qui profitent, et qui derrière l'exemple,  instrumentalisent.

    Cela sera mon premier reproche: l'affaire Dreyfus ne fut pas complètement "pure" et symbolisa, déjà, non pas seulement l'antisémitisme moderne, mais aussi ce qui le justifia au moins partiellement. Car suivre l'exemple c'est aussi faire la chasse à ceux qui ne le suivent pas, voire à profiter que tout le monde ne le suive pas pour diviser l'humanité. Non pas entre juifs et non juifs, mais entre bons et méchants, distinguable suivant que l'on suit certains rituels, ceux qu'on s'invente. Nous sommes là au coeur du monde moderne et le juif fut d'abord politiquement de gauche. La "revanche de Dreyfus" murmura Maurras, pourtant traitre à son propre anti-germanisme, et Zola clairement exagéra.

    Cela au delà de l'hommage à l'honneur français restauré par la réhabilitation d'un innocent qui n'avait pas à être sacrifié. Car le fait est là: Dreyfus ne fut pas un juif persécuté, il fut un innocent sacrifié et notre honneur de français fut de saisir cet aspect là, c'est Péguy, c'est la vraie France qui réussit à élever la chose jusqu'à ce point, très au delà de la protection ou de la dénoncation de l'armée, ou de la gauche. C'est ainsi la France qui fut sauvée avec Dreyfus, et pas un juif ou la gauche... 

    Cependant, cela ne fut pas interprété comme cela par tout le monde, et loin de là: Dreyfus fut bien un étendard politique et au combien. Qu'on le propose  pour le Panthéon pour excuser notre justice trop indulgente envers les crachats maghrébins post 7 octobre le montre bien... 

    Surtout que cette impureté là fit des petits. La LICRA (crée pour défendre l'assassin en 1926 d'un tueur de juifs ukrainien) s'instaura en protection anti raciste communautaire, avec toutes les institutions, nécessairement "de gauche" qui confondirent protection des juifs et lutte pour le communisme et ses variantes, bref en décernant les brevets d'antisémitisme au grès de leurs passions politiques variées. La lutte contre l'antisémitisme de Lepen, exclusivement menée au service de Mitterand (le collabo pétainiste ami de Bousquet) fut largement hors de propos et l'immigrationnisme juif mené au nom du souvenir de sa propre arrivée de Pologne, fit aussi du tort à la France. Aux juifs aussi, qui se trouvent dotés, après 40 ans de militantisme sans frontières, de millions de maghrébins qui boivent la haine de leurs bienfaiteurs à la mamelle... 

    L'exemple juif

    Revenons à l'"exemple" juif. Il a un très beau côté, et je voudrais là me rattraper. Car il suffit donc de "faire comme eux" et c'est le principe de la communication de l'être juif au monde, qui se matérialise et c'est le meilleur exemple par la transmission au monde du principe et concept de "nation", à la fois non partageable (tu n'es pas de ma nation) et commun (comme moi, tu as ta nation). Reconnaitre cette transmission, cet exemple, c'est "être juif" ou du moins partager assez avec cet être-là pour être purifié (...) de toute espèce de haine particulière envers ces gens. Ils donnèrent culturellement les idées de nation et de loi à l'humanité, remettons donc les têtes de leurs rois aux frontons de nos cathédrales, au minimum...

    Suis-je un "philosémite" au sens de Todd, qui les définit comme des antisémites (obsédés par les  juifs) d'un type particulier ? Surtout que je vais jusqu'à me féliciter de la mort ignominieuse de Sinouhar et que je considère que les meurtres de civils pour se faire connaitre on déshonoré et invalidé pour toujours la "cause" palestienne, et cela depuis le début. Mais cela est du à mon vrai racisme, celui que j'éprouve pour les envahisseurs migrants musulmans qui selon moi doivent rester chez eux civiliser leur propre civilisation, comme tout le monde.

    En parlant de "racisme", il est tout à fait exact par contre, que l'identité juive, telle qu'on peut la percevoir à leur contact est "raciste" au sens ou cela est interdit aux français ordinaires de l'être. Voilà qui est simplement dit, et cela fut exprimé aussi cruellement que cela par des antiracistes idéologues de gauche qui au nom de l'antiracisme généralisé firent venir les ennemis des juifs en France: en gros seuls les étrangers et les juifs peuvent revendiquer leurs identités en France.

    Mieux ! Des tenants patentés d'un irrédentisme familial ontologique condamnèrent ainsi moralement le nationalisme français au nom d'un déshonneur meurtrier consommé soit disant pendant la guerre mondiale, alors que oui, la survie de 90 % des juifs français (et de 40% des juifs étrangers) fut énormément facilitée par la lâcheté française, c'est à dire par le pétainisme qui instaura la zone libre et qui évita aux français de trop se concentrer sur la lutte physique avec l'occupant. Mentionner cela couta très cher à un Eric Zemmour, par exemple... La dénonciation exagérée d'un Pétain qui aurait été plus antisémite que lâche fut une instrumentalisation contre les Gaullistes derrière lesquels se cachaient aussi les résistants de la dernière heure qu'on éborgna au passage mais sans le dire, c'est le sens de la reconnaissance par Chirac de la responsabilité de l'Etat français. 

    Bref, en matière de racisme, on pourrait, quand on pense à la puissance antiantisémite des 40 dernières années, ressentir de mauvais sentiments. Car l'antiracisme au  nom des juifs était en même temps indulgent envers Israël, c'est tout le drame actuel, quand s'est noué, avec la destruction de la gauche l'alliance des gauchistes avec les socialistes bien trop sionistes... Les trostkystes, longtemps hypocritement alliés de la social démocratie, ce qui fit faire de belles carrières à  beaucoup, sont maintenant émancipés et peuvent donc revenir aux fondamentaux évidents. Quitte à souffler sur bien des braises et notamment celles des haines traditionnelles de nouveaux arrivés qu'on encourage au lieu de vexer... 

    Cela se fait à l'insu, dans le déni ou tout simplement l'ignorance complète de ces fondamentaux mêmes, d'ailleurs. Un Macron ignorant qu'il n'y aura jamais deux états, reconnait LE état palestinien, c'est à dire la nécessité de la destruction de l'état juif, que Rima Hassan nous décrit en détails à la télévision sous les regards attentifs de journalistes à peine conscient de ce qu'on leur explique.

    Quand l'immonde Netanyahou, considéré comme le Hitler juif (un Hitler sans prépuce comme humoriste fameux dans une absolument hilarante saillie nous l'expliqua, il voulait nous faire rire) reproche, cette fois absolument à raison, que céder au Hamas c'est "rallumer l'incendie antisémite", on lui répond que proférer ce reproche pourtant absolument fondé et dans les bons termes, l'antisémitisme est bien un incendie collectif qu'on ne maitrise qu'à grand peine, on lui répond, donc, que dire cela est abject.

    Un point au sujet de la "critique" de la politique du monstre. Il ne s'agit évidemment pas d'une "critique", qui pourrait se laisser aller en expliquer les tenants, mais bien de "dénoncer" l'inacceptable corruption du monsieur, criminel au pouvoir indument, qui entraine son pays tout entier dans l'abjection, au point de nuire à son existence même. Une telle "critique" se trouve donc être en elle même, un appel haineux à la violence  contre un pays et tous ceux qui défendent ce qui est déclaré indéfendable. Quelle belle définition... des juifs ! Abject, en effet. 

    Un autre point au sujet de l'étrange parenté entre Netanyahou et Poutine, les deux boucs maudits des dénonciations "critiques" de l'abjection: ils partagent vilainie, corruption, cruauté et nécessité de les lyncher. Non ? 

    Ce qui est abject, c'est l'ignorance et la bêtise de dirigeants incultes incompétants jusqu'au trognon et qu'un peuple mal en point a élu deux fois, pour éviter l'abjection de ... l'antisémitisme essentiel de strème droate. L'ignorance est bien celle du vrai danger et qui produit la stimulation des haines collectives, que la prétention, l'inculture et la bêtise de dirigeants perdus stimulent et mieux, encouragent ! Car on sait que c'est haïssable, et donc on le convoque comme ennemi à haïr: acculé entre deux détestations le "bloc central" se drape dans sa vertu, juste avant de disparaitre et de laisser sa place à ce qui va devenir la violence. Alors pour unifier, on convoque la haine comme peur de la guerre: funeste tactique ! Et pour calmer la rue arabe, on "critique" Israël.

    Car il y a aussi l'Etat juif, Israël, et on a déjà assez parlé. Sa destruction est dans toutes les têtes, et le sionisme devient officiellement idéologie raciste, alors il n'est qu'un nationalisme, celui qu'on révère en Ukraine (là ils est dans la réalité agité par des néo nazis ex tueurs de juifs) et qu'on déteste en France (il gêne la souveraineté européenne, la seule qui compte). 

    Il convient d'être là dessus très ferme: force doit revenir aux monopoles (avec un s) de la violence qu'elle soit Israélienne ou Russe, ou même Française quand le bon sens de la vraie autorité reviendra chez nous, un jour, Inch Allah. Car seule la violence centralisée, sacralisée par le droit se doit d'avoir droit de cité, et certainement pas ni les dénonciations morales ni les déclarations de souveraineté absurde ou empruntées. La violence n'est pas "parole" mais écrasement physique par la force de l'Etat, injustice et mort d'enfants innocents laissés injustement par leurs parents dans des voitures volées ou des écoles proches d'usines d'armements. Elle ne s'arrange pas avec les fausses déclaration d'injustice, les ressentiments identitaires, les haines recuites et tout ce qui alimente l'ignominie suprême dénoncée ici. 

    IL fut de bon ton pendant toute la période moderne de lui opposer les "engagement", "condamnation" et autre révoltes d'impuissants qui criaillent leurs fausses conception de la politique ou du droit. Cette attitude de ressentiment, propre aux faibles, exigeante et hurlante est celle de cette perversion du jugement qu'on appelle la gauche et qui mène la lie de l'humanité à participer, inconsciente aux révolutions sanglantes, et donc à provoquer les années de malheur qui suivent. Le gout du sang des foules déchainées n'est que l'enfer du futur "qui chante". 

    Et bien ce mode d'activation des "idéaux politiques" est maitenant durablement installé comme seul moyen de motiver et de communiquer les engagements politiques, c'est à dire les actions politiques. Au nom de l'efficacité sans doute. L'antisémitisme, donc, comme seule politique de notre temps. 

     

     

     

     

     

     

     

    (1) Joel Rubinfeld sur "Mosaique" https://www.youtube.com/watch?v=R-OAaO4W6Fk

  • Le mécréant

    Je suis un mécréant. C'est-à-dire un incroyant actif. Non pas un "agnostique" préservant tout le religieux en faisant semblant de "ne pas savoir" afin de me réserver la possibilité de me convertir au dernier moment, voire dans cinq minutes si vous vous montrez convaincant, mais un athée effectif absolument persuadé par principe qu'il ne peut y avoir de surnaturel et qu'absolument aucune espèce de Dieu ne peut avoir créé le monde, ou ne peut veiller à son présent ou son avenir, et aussi, et c'est tout le problème, que tous les discours, dogmes textes disant le contraire sont absolument faux et dénués de signification intrinsèque. 

    Bien sûr, le mécréant est honnête homme et je suis respectueux des personnes, que je reconnais dotées de droits, et donc du droit de croire à tout ce qui ne me nuit pas directement. Le mécréant est laïque et reconnait à la personne privée l'absolue liberté de pratiquer collectivement ou individuellement les cultes qui leur conviennent pourvu que je ne sois pas obligé de croire ou de faire semblant de croire des choses que je rejette intellectuellement ou qui me répugnent. Mieux ! Je réclame le droit de dire publiquement que je rejette ces choses, ou qu'elles me répugnent, mais cela dans la mesure ou je ne nuis pas physiquement aux symboles ou personnes en question. Je veux pouvoir dire que le Coran est un tissu d'âneries révoltantes, MAIS je ne me permettrais jamais de le brûler en public ou même d'évoquer la chose, ni non plus de vouloir ou même d'évoquer ma volonté de me torcher avec. Les textes religieux méritent d'être qualifiés ou ridiculisés comme contenus informationnels, pas comme objets de culte ou de respect surtout si ce culte ou ce respect est le fait des milliards de personnes. 

    Il faut noter que la différence religion/fidèle est difficile à maintenir et à manifester. Après tout manquer de respect envers une parole divine exprimée telle qu'elle est crue par un fidèle, c'est offenser ce fidèle... Toute l'affaire est de contrôler ce manque de respect entre l'insulte et l'irrévérence, entre le blasphème et la déconstruction. Dans ces affaires, même si ce qui considéré blasphème peut l'être à tort ou même discutablement à tort, il est perçu comme tel et la chose doit être considérée quitte engager le fer: un texte religieux reste un texte et même si (c'est le cas du Coran) il est protégé des critiques par son caractère "divin", c'est-à-dire par la proclamation fidéiste qu'il est d'origine surnaturelle, je dois pouvoir affirmer que ce n'est pas le cas, respectueusement. Et ce point n'est pas négociable: nier cette possibilité revient à me faire la guerre, sainte ou pas, et la guerre est une mauvaise chose, elle autorise la violence... 

    Ces précautions doivent être complétées par le respect essentiel que l'on doit de toute façon aux manifestations du religieux, c'est-à-dire à ses textes, symboles ou traditions en tant que  manifestations anthropologiques. Ils font partie de l'humanité et de son histoire et ont, en tout état de cause, acquis une valeur irréfragable, celle que l'on accorde aux humains et aussi à leurs ancêtres, soit les vivants et aussi les morts. Mes ancêtres étaient croyants, et je ne peux ni ne doit les insulter à distance. Mon espèce même fut croyante et le nier est absurde. On peut même dire à ce propos qu'en fait, du simple fait de cet héritage, Dieu existe !  

    Dénoncer des textes reste ainsi effectivement un peu dérisoire (c'est l'histoire de la claque à sa grand-mère), et la dénonciation des croyances injustifiées de fidèles que donc l'on vexe reste tout le problème déjà évoqué. C'est donc dur d'être mécréant, mais je le suis quand même après avoir pris les précautions qui s'imposent, et qui ne rassurent que moi-même, voulant me laver par avance des impuretés ou maladresses qu'on pourrait me reprocher et qui me désoleraient. 

    On en vient donc à la première des victimes de ma mécréance, le Coran, ou plus exactement à l'assemblage des textes variés qui font de l'islam sunnite un ensemble de traditions quoiqu'on en dise unifié et identifié. Point d'interprétations variées ou de compréhensions indulgentes d'un corpus dont on ne peut dire au pire, que l'on se débrouille pour ne pas l'appliquer tant il est inapplicable. Quoique contenant à l'évidence des injonctions morales honnêtes à destination d'honnêtes gens, il est d'abord formé d'obligations et de réglementations visant à encadrer la vie des "fidèles" dans un étau de croyances tel que la seule spiritualité qui semble s'en dégager et cela sera ma critique première, n'est que la contemplation éperdue et terrifiée de son inflexibilité. Allah EST l'obligation de croire en lui et cette autoréférence que je qualifierai d'infernale, tant son efficacité est grande fait de l'islam, la religion des soumis, le plus terrible noeud au cerveau qui soit. La terreur du divin prouvée par elle-même et comment s'en sortir ? 

    Bien qu'on puisse dériver de ces terribles obligations bien des calmes profonds et des morales humanistes, l'essence de ce religieux-là est bien tourné vers Dieu directement, et l'islam, malgré sa rigueur rationalisante et à part quelques manifestations superstitieuses accessoires (les djins ou anges comme scories du passé ne comptant pas pour grand-chose) reste fondamentalement une religion totalement réaliste, dont le surnaturel est exclu, sauf la sacralité du Coran qui concentre tout le magique de cette religion-là. Le christianisme, en comparaison, est perclus de magies diverses depuis les mystères théologiques d'un monothéisme qui ne l'est pas vraiment jusqu'à la présence réelle et tous les saints. 

    Il faut par contre y rajouter (au Coran) les enfers et les menaces de supplices dans l'au-delà (le Coran en est rempli), pour compléter les choses et relativiser le matérialisme islamique prétendu.

     De plus, le contenu des textes est proprement largement atterrant et aberrant. On commencera donc par ce qu'on peut appeler les cinq piliers, déjà énumérés ici: sexualité avec les mineurs, réglementation de l'esclavage, amputation des voleurs, peine de mort pour les apostats, et discrimination des infidèles. Le caractère haïssable et insupportable de ces paroles divines là fait du Coran et de ses interprétations et commentaires sunnites qui tous confirment les atterrants et aberrants principes devrait être définitivement la preuve non pas seulement de sa fausseté mais de sa nocivité. Car la critique va jusque-là: le contenu même de cette religion est pernicieux et inacceptable. 

    On a évoqué les côtés inapplicables de ces principes et le fait que la civilisation nommée Islam (avec un grand i) a fait ce qu'elle a pu pour empêcher ou limiter dans sa plus grande extension géographique les pratiques mentionnées. Mais la règle qu'on ne peut abolir reste là, à la disposition de tout raidissement de toute doctrine pacifiée. Parents cools séduits par la modernité, renoncez y , mais attention: vos enfants sont là, l'âme pure prête à fouiller la bibliothèque pour y trouver des pépites et hop !  C'est reparti. Surtout que de larges espaces islamiques pratiquent d'une manière ou d'une autre par la bande ou au nom des "traditions" le mariage des enfants ou tout simplement l'esclavage, la chose n'étant pas religieusement repoussée, ou susceptible d'une pratique "éthique". La peine de mort pour les apostats non appliquée en tant que telle considère toujours très grave la chose, tous les pays du maghreb par exemple, proscrivent tout simplement tout prosélytisme chrétien dans une société officiellement islamique et qui entend le rester. 

    Ignorer, nier, démentir ou sous-estimer cette pression constante de principes archaïques et en fait barbares dans des sociétés établies et souveraines ne peut faire penser qu'à deux choses. D'abord que le monde n'est pas et ne peut être "universel": les libertés religieuses admises en Occident n'existent pas dans les sociétés du sud, et il faut y inclure non seulement le Maghreb, mais bien évidement le Pakistan, le BenglaDesh, l'Indonésie et la Malaisie. Mazette et il faut le savoir. L'idéologie islamiste, cruelle, méchante et inflexible est là, et demeure. 

    Ensuite que les musulmans présents sur notre sol ne peuvent ignorer ces libertés-là et leur absence ailleurs, et réaliser l'interdiction qui leur est opposée, et cela pour toujours, de réaliser même en principe en Occident la mise en correspondance des lois positives avec la loi musulmane, définitivement hors sol sur tous ces points. Ma mécréance à moi s'exprime ainsi par l'absolue volonté de ne jamais vivre suivant ces principes-là que je juge honteux, inacceptables et déshonorants. Allah et. ses lois me sont étrangers et je le refuse absolument. J'exige le droit de le dire en public et de tenter de convaincre mes compatriotes musulmans qu'ils se déshonorent à croire en ces choses, si du moins ils ont connaissance du contenu effectif de la religion qu'ils pratiquent, ce qui fait que ce déshonneur affirmé, qu'ils pourraient prendre pour une insulte, n'est en fait que le qualificatif évident de ce qu'ils ignorent et dont ils ne sont pas responsables, ayant été manipulés, ou endoctrinés par les hypocrites au courant de ces choses. 

    Il faut bien comprendre aussi que l'appartenance identitaire de ceux qui vivent dans ce culte là fait partie du sort de l'humanité souffrante, et qu'à partir du droit d'avoir une identité ancrée dans l'histoire, on peut dériver l'adhésion volontaire à l'insupportable symbolisé à condition d'en relativiser les aspects littéraux. 

    On pourrait théoriser ici, à l'attention de  Houria Bouteldja le nécessaire "éveil" à venir des musulmans envers leur civilisation et ses inconvénients identitaires. Pour réaliser l'amour sur terre, il va bien falloir que l'ex colonisé reconnaisse et intègre la barbarie de ces pratiques et symboles et s'excuse officiellement des méfaits commis par ces ancêtres en son nom. Le privilège musulman doit ainsi être débunké pour rompre avec la terrible responsabilité que portent les criminels musulmans pour tous les crimes contre l'humanité commis au nom du Coran. On ajoutera que cette responsabilité est spirituelle, car c'est bien la symbolique religieuse portée par l'islam, (encore une fois, il faut lire ses textes) qui est porteuse de cette culpabilité, et pas la faiblesse humaine des musulmans. Comparons avec le christianisme, qui quelque soit la vilainie des blancs, ne contient en lui même, aucun appel à la violence ou à la punition des mécréants...

    La mécréance revendiquée est il un "wokisme de droite" ? On pourrait ainsi se poser la question, tant il semble important de renverser la situation et de mettre cul par dessus tête des discours publics qui deviennent absolument insupportables. Il s'agit bien de refuser et de marquer négativement, voire de conspuer et de moquer systématiquement tout ce qui se rattache à l'islamisme sous toutes ses formes, depuis le respect à porter à la Mosquée de Paris, en charge de se goinfrer de l'argent du hallal pour le compte de l'Algérie, jusqu'à l'accusation infâme de "génocide" portée par les soutiens d'assassins fanatiques agissant pour le complot des frères musulmans, lui génocidaire par définition et dont les discours sont absolument transparents sur la question, depuis ses textes sacrés eux mêmes, jusqu'aux proclamations hystériques qu'il n'a jamais cessé de faire pendant toute son histoire.  

    Au delà des excès wokistes, de la cancel culture et de la volonté de rédemption explicite, tous excès délirants du fascisme woke et indigéniste, il convient d'abord d'affirmer le droit à la mécréance et le refus explicite public des textes fanatiques à rendre explicites et publics. Les hadiths de l'islam sunnites sont textuellement inacceptables, la preuve les voici ! A rebours de la cancel culture, il convient d'appliquer la stratégie de la lumière: voilà l'interprétation officielle donnée par les traditions sunnites de la lecture du Coran: pédophilie, esclavage, tortures publiques, oppression raciste, et cela est révoltant. Mentir ou minimiser l'abjection de ces écrits, préceptes et proclamations est déshonorant. Qui veut publiquement se déshonorer à défendre de telles abominations ? Qu'ils se désignent ! 

    Alors il y a le déni. On oppose au mécréant 1) la négation de ce qu'il affirme 2) sa volonté de nuire. Alors que (1)  est difficile à prouver (les textes sont là) mais facile à affirmer au nom de (2), on se retrouve vite dans l'accusation indistincte de racisme et bien sûr d'"islamophobie" , par ailleurs très débunkable vilainie, mais dont le volume sonore reste important. 

     

    (1) Yousef Cohen dans ses oeuvres https://youtu.be/eaL8ol--0mA

    (2) Jack explique en détails https://www.youtube.com/watch?v=-xJirYC2MwQ

  • Les Trois Niveaux

    Nous voilà plongés dans un monde virtuel apparemment exclusivement composés de masques et d'artifices, d'émotions et de paroles verbales exprimant insultes, condamnations et expressions rituelles. Un monde de folie douce, en fait, à la fois fascinant et insupportable. De fait, comme nous n'y croyons pas vraiment, force est bien d'admettre que cette folie là n'est qu'une partie du monde, en fait une simple couche, quoiqu'épaisse, qui recouvre le réel. La couche du réel, en dessous, demeure et on peut s'y ancrer, pour réfléchir, se souvenir et ... rigoler. 

    Nous voilà donc avec un monde formé de deux niveaux d'interactions, au moins.

    Le monde réel est celui des paroles décrivant des actions menées ou à mener, et dont les mensonges peuvent être décryptés ou reconnus raisonnablement. Le monde de la diplomatie, par exemple, déjà évoqué ici. C'est aussi le monde des vraies guerres, menée avec des stratégies objectives meurtrières raisonnables et ... victorieuses. Bref, il. y règne des rationalités opératives, tournées vers la réalisation d'objectifs tangibles: paix, prospérité et la défense de ses intérêts à défaut de ceux des autres, s'ils nous profitent. Ce que la civilisation a apporté à l'humanité, par-delà les anarchies violentes des mondes barbares. 

    Ce monde contenait autrefois un tissu informationnel en rapport avec sa rationalité: et qui fut même célébré comme hors du monde, à force d'objectivité, et de capacité à juger des oppositions entre les acteurs avec objectivité. Et bien c'est fini, le monde réel semble dépourvu de représentation officielle, tout a été absorbé par le monde virtuel, lui purement informationnel et qui n'est relié à son sous-bassement que par les liens ténus et fantasques des intérêts, des corruptions et des préjugés idéologiques affirmés avec violence et souvent aussi avec non sens, tout simplement. 

    La contemplation désespérée ou amusée des interactions de la folie virtuelle avec ce qu'on peut prévoir et décrire raisonnablement se fait à un autre niveau, le troisième, dont on ne sait s'il est au-dessus ou en dessous du réel, tant son ancrage avec lui est de l'ordre du spirituel, c'est-à-dire de la perception extra-sensorielle basée sur les traditions, ce qui propulse l'observateur effaré du monde dans une sorte de couvent à l'écart de celui-ci, en charge de préserver les anciens écrits et de décrypter sans trêve les folies et les péchés du monde (...).

    On placera à ce niveau la partie du tissu informationnel qui tente de se démarquer de la folie tout en y participant encore, tenté qu'il est de rejoindre une folie supplémentaire, celle de la dénonciation, fake news et complotismes s'empilant les uns sur les autres. Il sera en tout cas d'une autre nature que le journalisme traditionnel, le grand-père de toute façon déjà empêtré lui-même dans les corruptions de son époque, malgré ses prétentions, et ceci car explicitement alternatif car incapable, tout puissant qu'il soit, de dominer ou supprimer le monde virtuel, maintenant marque de notre époque. 

    Peut-on imaginer d'affaiblir ou de combattre le virtuel en dénonçant ou moquant ses travers ? Tout montre que non, ces ricanements-là faisant partie du virtuel lui-même, à l'évidence, et n'ont vocation par la citation, qu'à faire vivre la folie en la rendant existante, et au combien. L'alternative doit être un niveau séparé, indépendant, et oublieux de la folie destinée aux pauvres fous, hélas dotés de pouvoirs leur permettant en actionnant les parties dures du réel d'en toucher le fond, et donc de se mettre en position, finalement, de disparaitre physiquement (Inch Allah) hélas peut-être avec nous. 

    On terminera cette évocation avec celle de Macron annonçant pour après la censure de son premier ministre la reconnaissance d'un État palestinien inexistant, et répondant à un premier ministre israélien qui lui reproche d'alimenter l'antisémitisme, que cette accusation est abjecte. Échange purement virtuel, dénué de toute signification et exclusivement destiné à gonfler des voiles à l'odeur suspecte. 

    Allez encore pour la route: après avoir acté que tout cessez-le-feu est impossible avant l'accord de paix, on s'est consacré à évoquer "sa" (celle de la "coalition des volontaires") présence armée en Ukraine après cet accord, chose déclarée absolument impossible par la Russie, avec qui on veut négocier tout en affirmant qu'on ne peut lui faire confiance...  

    Les faits faux

    Le "deuxième" niveau a d'autre part, comme conséquence de son état "virtuel" coupé des réalités, d'affirmer comme faits des mensonges caractérisés. L'affaire est d'importance, et concerne d'abord la guerre en Ukraine, dont l'information distribuée aux médias est explicitement gérée par des organisations de gestion de la perception, typiquement au niveau de l'OTAN d'une part, et aussi conjointement par l'Ukraine dont les communiqués, déclarations et publications officiels sont repris sans nuances ni vérification par nos médias et décideurs.

    Le deuxième niveau ne prend qu'une source d'informations, celle du "bon" camp et nous théorise donc, pour ce qui concerne l'évaluation de l'information en général, que l'ennemi ment et que l'ami dit la vérité. Une telle révolution dans l'appréciation des faits objectifs rapportés "par le journal" ne pourra que saisir d'angoisse les "civilisés", habitués depuis Voltaire à chercher à déterminer la vérité du monde en pesant les informations qui s'y rapportent et qui voient que ces principes n'ont maintenant plus cours dans le monde médiatique français. 

    Les exemples des pratiques pourries de ces minables tarés qui se prétendent "journalistes" sont légions et constellent telles des taches de chiasse purulente la plupart de leurs rendus. Ainsi, un immeuble bombardé dans Kiev causant la mort de quelques civils n'est jamais décrit comme abritant une usine de drones, les dommages causés à l'industrie pétrolière russe par les attaques ukrainiennes sont décrites comme paralysant la Russie, sans que ne soient jamais vraiment évoqués les dommages causés aux infrastructures ukrainiennes par les attaques russes décrites comme anticivils exclusivement, ce que le nombre de morts, extrêmement faible, dément évidemment. 

    Il y a plus grave, le niveau virtuel s'étend au monde des dirigeants français.

    Un chef d'État-major des armées françaises affirme dans un discours officiel que la Russie est une menace directe et ciblerait principalement la France. Fondée sur rien, mais attribuée explicitement à tort, cette menace qui ne repose donc sur rien intervient dans les décisions de haut niveau prises par les chefs de nos armées. Effarant.

    Encore mieux, dans une sortie hallucinante, le président français, se prend à décrire le chef d'État russe comme un "prédateur", un "ogre" avalant tout ce qui se présente à lui, et en tout cas une personne en qui on ne peut avoir confiance. Cela sur fond de "négociations de paix" il est vrai mises très récemment de force sur la table par un président américain décrié dont on critiquait la personne de manière semblable il y a quelques mois. A l'écart de tout usage, mais aussi de toute réalité, de telles déclarations témoignent du côté halluciné de la vie dans ce niveau informationnel là, qu'on pourrait croire enfumé par des herbes exotiques arrachées à la moquette où l'on se masturbe. 

    Comment puis devenir "alternatif" ? En théorisant. Cela est-il utile ? 

  • Les Influences

    On sait a posteriori beaucoup de choses sur ce qui s'est passé depuis vingt-cinq ans en Occident. Cette période correspond en gros à l'expansion de l'internet et à pratique massive par les populations d'Amérique et d'Europe, mais aussi de Chine et d'Asie. Mais aussi par une subversion complète du monde médiatique qui commence à inquiéter. 

    Bien que cherchant à éviter le trop simple "c'est la faute aux rezosocios", force est de reconnaitre qu'une certaine pratique du net, très différente du merveilleux usage intello qui nous a, nous les intellos, charmé au-delà de tout, a ravagé les pratiques sociales et les pratiques individuelles, jusque-là absorbées par la télévision. Déjà considérée malsaine par son gout trop affirmé du divertissement stupide, jugement toutefois tempéré par des séries qu'on peut considérer égales aux grands films de cinéma qu'on avait aussi méprisé en son temps, la télé fut quasiment renversée par les fameux "réseaux", dont l'influence énorme sur les divertissements, et communications collectives de tout ordre n'est plus à décrire... Ou plutôt si. De la même manière que les pouvoirs du chah d'Iran furent contestés puis détruits par les cassettes audio que se passaient les islamistes, ce qui eut aussi son heure de gloire dans l'Algérie d'avant la décennie noire, les rézos sont maintenant à l'oeuvre en Occident et font effet.

    Alors que la télévision rassemble et unifie, voire hypnotise et abrutit, le rézo excite, stimule et abrutit. Ce n'est pas la même inconscience et le média internet (quand on pense que certains disaient qu'il n'était pas un média...) ou plutôt le "médium" internet chauffe et fractionne un social manipulé qui se prépare c'est quasiment sûr à un grand n'importe quoi dont on va entendre parler. 

    L'influence sur l'internet fait appel aux émotions plutôt qu'à la raison et c'est ce qu'on reproche de toute éternité à tout médium par définition, au-delà des "bons" usages toujours possibles. Le problème de ces émotions est qu'elles sont ressenties et stimulées dans des contextes fermés de type tribal en se passant quasi complètement des intrusions "océaniques" extérieures qui permettrait de tempérer ou de contredire des flux nécessairement orientés. 

    Bien qu'il faille noter que le fractionnement des consommations informatives permet une relative égalisation des pratiques d'accès à ces informations, l'intensité des affects échangés dans chaque zone du grand espace reste une source d'isolement, isolement d'ailleurs individuel: chaque consommateur doit gérer sa purée, ou sa soupe faite de mélanges variés de substances pas toujours compatibles, pour le moins. Cette très forte individualisation du mélange informationnel, du mélange des influences est l'acquis des rézos et sa caractéristique disons "égalisatrice" qui pourrait en faire, comme tout ce qu'a généré le monde moderne comme techniques libératrices, un facteur de stabilisation de la société globale.

    Cette société globale est ainsi actuellement fortement dépendante du réseau physique des réseaux, soit l'internet, dont il est devenu absolument impossible de se passer. Même derrière des isolats du type chinois, l'interconnexion de tout reste incontournable, le pouvoir s'étant déplacé sur les plateformes de contrôles des diffusions semi-automatique de l'information. 

    La dépendance physique envers les rézos est donc aussi une dépendance envers les algorithmes de contrôle de la diffusion. Tout contrôle étant basé sur une prise d'information, il faut réaliser que l'"accès" au réseau et aux rézos n'est pas gratuit: il est payé sous la forme d'un stockage de la totalité des interactions faites avec. Cryptées ou non au préalable, il a été révélé avec Snowden que ces interactions sont décodées et stockées par les organismes d'espionnage américains depuis l'origine et que rien ne permet que cet espionnage "total" du réseau ait depuis cessé. La révélation de l'espionnage des téléphones réalisé par le système "Pégasus" devrait suffire pour faire accepter l'efficacité de cet espionnage activé du fait des failles logicielles des téléphones du commerce par la simple réception d'un message, impossible à filtrer. L'activation similaire des failles logicielles des logiciels de mail produisait les mêmes effets antérieurement. Voilà donc pour le réseau. 

    Les rézos sont gérés de la même manière: archivage systématique, et aussi utilisation systématique malgré tous les engagements pris. Facebook, on en reparlera, revendait les informations personnelles à des fins de ciblage des publicités, le grand sport du Web, toujours en cours et au combien et avec un niveau d'efficacité et de sophistication toujours augmenté. Mieux, les profils ciblés par la publicité le sont par toute l'information "poussée" vers les utilisateurs. 

    La révélation des algorithmes modifiés de Twitter et de Facebook utilisés avant l'élection de Biden en 2020 montrent que la démocratie que serait (le conditionnel est de mise) les USA a fait l'objet d'un trucage massif des élections avec la manipulation à très grande échelle (au niveau de la centaine de millions d'utilisateurs) d'informations dissimulées, tronquées ou modifiées de part la distribution sélective des nouvelles courantes concernant l'évaluation des personnes et des politiques, cela en faveur d'un candidat, et à l'initiative d'organismes centraux d'espionnage et de lutte contre la criminalité. La révélation détaillée du complot dit du "russiagate" orchestrés par les mêmes services 4 ans avant, et convoyés par les même média asservies pendant 4 ans est du même ordre, et de la même gravité. L'expression "fake news" est à l'ordre du jour. 

    Il apparait que l'Occident global n'a pas conscience de tout cela et continue à l'aveugle de vivre en hurlant dans une ambiance gouvernée par les rumeurs, opinions et algorithmes de diffusion de médias presque entièrement vérolés. La fonction journalistique, dite un moment "le quatrième pouvoir" est aujourd'hui absolument effondrée, et la plus sinistre anarchie règne dans ce domaine. Alors que les média traditionnels aux audiences en baisse constante disparaissent progressivement, remplacés par un mélange désordonné de médias alternatifs plus ou moins diffusés par les plateformes dont on a parlé, et donc soumis, eux-mêmes ne s'en rendent pas complètement compte, aux "inconvénients" du contrôle masqué et invisible des diffusions. Quelques-uns d'entre eux (on pense aux transfuges récents des grands média, Tucker Carlson (venu de Fox News) ou Joe Rogan (venu du commentaire du MMA)) atteignent une célébrité nationale, mais restent peu nombreux dans le monde fractionné décrit ici. En France, les médias traditionnels restent associés à la fachosphère, j'exagère à peine, Blast ou GQG paraissent isolés (ou bien l'algorithme qui s'occupe de moi a renoncé à me convaincre). 

    Même si l'élection de Trump a semblé montrer que certaines réactions ont eu lieu contre les manipulations peu être trop grossières du passé, les contrôles restent en place, et il n'y a aucune espèce de transparence quant à leurs activations dont les possibilités sont maintenant décuplées par l'apparition soudaine d'un nouvel acteur, l'intelligence artificielle ou IA, dont les pouvoirs énormes n'ont pas fini d'avoir des effets variés. 

    Le premier, et le plus méconnu d'entre eux, est tout simplement l'illusion conversationnelle, pratiquée massivement actuellement par une foule inconsciente qui prend l'habitude d'une béquille intellectuelle et surtout émotionnelle dont les effets sur le fonctionnement du cerveau (dépendance de tout ordre) serait réels et puissants, générant des pathologies mentales (on parle de "ia induced psychosis"). Au-delà d'une contamination de masse, qui pourrait aller jusqu'à des phénomènes comparables à la prise de drogues dangereuses (héroïnes ou phentanyl etc) on voit ici tout ce que le "contrôle" peut tirer de tout cela. L'IA étant progressivement intégrée à tous les interfaces utilisateurs, conversationnels ou non, présents sur le web, les occasions d'engager les utilisateurs du réseau dans ces types de dépendance deviennent innombrables et se concrétisent déjà. 

    Sans parler de l'usage immodéré de l'AI pour créer fausses nouvelles, fausses images etc. La virtualisation du monde, c'est-à-dire son remplacement par une pure soupe informationnelle trafiquée et manipulée est en bonne voie, et va connaitre son apogée: les individus vont avoir l'occasion de s'isoler dans des mondes artificiels à leurs convenances et à celles de ceux qui en tireront profit. Un nouvel âge de l'influence commence, dans la continuité de ce qui l'a précédé et en beaucoup plus grand. Premiers impactés, les occidentaux sont immédiatement suivis du reste de la planète, peut être protégée par des systèmes autoritaires qui ont pris la mesure du danger.

    On note que pour l'instant, l'Europe et les USA forment un seul bloc non régulé du point de vue des plateformes informationnelles, Russie et Chine s'isolant par force. 

  • Les Stratégies

    On appelle stratégie la méthode générale d'action qui s'applique à un projet de changement d'une situation. En matière militaire, la stratégie se situe à la frontière entre le politique et le mouvement des armées et conditionne celui-ci. 

    On voudrait détailler ici deux stratégies gagnantes mises en oeuvre par les deux acteurs principaux de l'actualité immédiate, la Russie et Israël. On avait identifié les deux situations (l'établissement par la force d'une volonté de stabilité aux dépens de pseudos nations fanatisées) malgré l'évidence de la distribution des opinions: les médias et les politiciens occidentaux étant largement anti russes et anti israéliens (ou du moins réservés sur l'agressivité israélienne). Il n'y a guère que Trump (et votre serviteur) qui soient officiellement pro russes et pro israéliens: les gens du post-monde, en quelque sorte, celui qui s'annonce bien sûr très différent de tous les ridicules postmodernisme, déjà vomis par l'histoire... Bref.

    Israël 

    On voudrait expliciter la stratégie israélienne qui bien qu'apparemment battue en brèche par une communication islamisto-gauchiste omniprésente, a de solides fondations, et n'a pas au final été infléchie. 

    D'abord, il faut reconnaitre qu'elle a contre elle, aussi, une partie de l'opinion israélienne elle-même, partie suffisamment bien représentée pour aller jusqu'à certains responsables de l'armée. Il n'en demeure pas moins que depuis bientôt deux ans, elle n'a pas subi d'inflexion particulière, bien au contraire. De quoi s'agit-il ? 

    D'abord, la lutte contre le Hamas n'est pas une opération de police assise sur l'interaction avec la justice: il s'agit d'une guerre avec pour but la destruction physique des combattants ennemis. Tout gazaoui les armes à la main est justiciable dans le cadre des opérations encours d'une action militaire de neutralisation physique. Cela suppose, et c'est toute la question, une neutralisation au préalable de la société civile en tant qu'environnement physique de telles actions: cela car il n'est pas question, contrairement à ce qu'on veut nous présenter comme une évidence, de massacrer indistinctement tout arabe rendu visible aux armes juives. Cela serait sinon un génocide, qui comme on le sait n'a absolument pas lieu, et c'est toute la stratégie israélienne, précisément, que de combattre le plus efficacement possible en évitant cette extrémité. 

    Les Nazis

    On peut rapprocher cette stratégie de celle mise en oeuvre dans l'ouest de la Russie par l'armée allemande dans les années 40 (et je ne parle pas des commandos d'extermination). Toute population civile présente dans la zone des combats était susceptible d'apporter une aide aux partisans insaisissables et donc était impitoyablement traitée par une politique de terreur explicite (viols, fusillades systématiques, destruction des villages et des récoltes). Une politique de terre brulée systématique était appliquée, de manière à "assécher" le soutien implicite des civils à la résistance. Ce type de stratégie, qu'on pourrait qualifier de "positivement" "anti civils" était militaire, et assumée par le haut commandement allemand pour des raisons d'efficience dans la lutte contre les partisans. Symétriquement, on pourrait dire que les bombardements anti-cités menés jour et nuit contre les villes allemandes par les alliés à la même époque étaient "négativement" "anti-civils" et avaient pour objet non pas la paralysie, mais la démoralisation des populations soutiens de la "résistance" allemande, cela en tant qu'expression d'une stratégie réfléchie par les dirigeants alliés, politiques et militaires.

    Dans les deux cas, on entendit (de prés ou de loin) les hurlements de souffrance de vieillards et de bébés brulés vifs, les souffrances de civils subies lors des explosions atomiques d'aout 45 (il y a exactement 80 ans) en étant un autre exemple.

    On se permettra de noter que la "statégie" russe du début 45 dans l'est de l'Allemagne fut celle d'une destruction systématique de l'habitat civil allemand avec viols et meurtres généralisés: il s'agissait et cela fut finalement réalisé, de déporter vers l'ouest tous les germains connus comme "prussiens". 12 millions de réfugiés, tout de même. Cela alors qu'il y avait encore une résistance effective de l'armée allemande. La bataille de Berlin d'avril fut d'ailleurs extrêmement couteuse et des civils y participèrent dans un déchainement de violence sans égal. 

    Car la guerre des partisans, on l'a assez vu en Indochine, au Viet Nam, en Afghanistan, en Irak est objectivement dépendante des liens entre la résistance organisée et la population civile et toute stratégie gagnante se doit de découpler les deux. L'échec de ce découplage se traduit par la défaite militaire globale, comme on l'a vu dans tous les exemples cités qui concernent l'incroyable inadaptation des stratégies occidentales. 

    Algérie

    On ne parle pas de l'Algérie, exemple à contrario de réussite stratégique et militaire: la population massivement déportée hors des zones de combats dans des camps de "concentration" étant séparée de la guérilla, celle-ci fut absolument vaincue sur tout le territoire algérien, les misérables fantoches en uniforme qui prirent le pouvoir lors de l'abandon final n'ayant tout simplement pas combattu du tout, car maintenus aux frontières pendant toute la guerre. L'autre exemple de victoire dans la lutte anti-guérilla fut la bataille d'Alger, menée par quadrillage systématique de la population et usage de la torture dans un milieu urbain dense. On notera que cette stratégie-là fut bien plus efficace, là encore, que la politique ultra-violente nazie à Varsovie, lors des deux insurrections de 43 et 44, qui conduisit à la destruction totale de la ville. On notera aussi qu'Alger étant aussi peuplée d'"amis", ne pouvait faire l'objet de destructions systématiques.

    Gaza

    Dans le cas de Gaza à l'heure actuelle, on observe une stratégie particulière, qui peut toutefois être comparée à celles évoquées ici. Le découplage résistance/guérilla dans un milieu urbain relativement dense (au moins 3 agglomérations urbaines surpeuplées) est effectué par déportation des populations, les habitants étant informés de la nécessité de leur déplacement par des campagnes de tracts et d'appels téléphoniques. Ce n'est qu'après ces déplacements que les zones urbaines ainsi vidées sont prises d'assaut avec la violence nécessaire qui implique la destruction des immeubles utilisés comme point de tir sans se soucier de possibles morts civils. 

    Le résultat est un nombre de morts assez faible dont majorité est composée de combattants: entre 30 et 60 000 morts, avec une destruction importante (70%) du bâti gazaoui. La comparaison des deux chiffres (il y a 2 millions d'habitants dans la bande de Gaza) suffit à prouver l'inanité du mot "génocide", élément exclusif d'une guerre de communication basée depuis le début sur le cynisme révoltant d'une bande d'assassins qui ne méritent que leur sort actuel et futur: la liquidation systématique. Le chiffre global estimé (50K) de morts correspond grosso modo au volume combattant estimé qui tenait Gaza le 7 octobre. Sans doute renouvelé depuis, mais on ne sait pas à quelle hauteur, ce volume dont l'efficacité a été sans aucun doute considérablement diminuée, reste pourtant conséquent et dangereux. 

    Mise en oeuvre par plusieurs mouvements forcés massifs de population dans un sens et dans l'autre, cette stratégie n'a pas encore mené à une victoire que certains jugent malgré tout impossible. Elle est par contre appliquée sans failles et on n'y voit aucune alternative raisonnable, tout cesser le feu partiel (on l'a vu lors des libérations d'otages) entrainant l'apparition d'hommes en armes aux uniformes repassés capable de dominer la population (toujours nombreuse) par la force des armes. On ignore le volume et la force des gangs purement mafieux purs au sein de la population, apparemment réduits (les mouvements islamistes même s'ils sont plusieurs, restent dominants), et on note l'absence pour l'instant d'attaques suicides, pourtant abondamment pratiquées par Daech lors de la reconquête de l'Irak.

    On ignore aussi le volume des moyens logistiques de la résistance, la destruction du Hezbollah les ayant sans doute réduits, mais pas de manière décisive, apparemment. 

    A ce point de la guerre, trois interprétations sont possibles.

    On se doit d'évoquer la théorie pacifiste, qui manifeste aussi en Israël, et qui demande l'arrêt des combats, et la remise de Gaza à ce qui reste du Hamas pour obtenir la libération des otages encore vivants. Ayant en filigrane l'intervention de forces internationales sur le territoire de Gaza, ce qui remettrait fortement en question la souveraineté israélienne, mais qui pourrait produire des résultats intéressants, avec surtout une "irakisation" de la situation dont personne ne veut, elle semble foncièrement irréaliste, à défaut d'être envisageable.

    On se doit aussi évoquer la théorie complotiste qui considère que les combattants du Hamas sont en gros des soldats israéliens déguisés agissant pour le compte de Netanyahou: la guerre ne serait qu'un génocide organisé des arabes palestiniens menée sur la base d'une opération sous faux drapeau menée depuis le début pour le compte d'un mafieux au pouvoir qui n'agit que pour éviter la prison. Quelles que soient les variantes de ce narratif, on n'y trouve guère que l'illégitimité foncière de l'Etat d'Israël et la dénonciation du sionisme, soit le renforcement de l'idée de long terme de la récupération de la terre des croisades par l'Oumma. 

    On se doit aussi de parler de la stratégie actuelle, qui quoiqu'on en dise, reste marquée, du moins il me semble, par une forme de demi-mesure.

    La logistique du Hamas

    On a. évoqué la logistique et le fait que l'origine de celle du Hamas reste mystérieuse. La source que fut au nord, le Hezbollah était certaine, et aujourd'hui certainement interrompue tout ou partie. Celle du sud, via les tunnels qui relient la bande Gaza et l'Egypte est sans doute active, mais on s'interroge sur la facade maritime, très certainement hermétiquement fermée, à moins que... Comment le Hamas se ravitaille-t-il en armes et en munitions ? Sauf à épuiser des stocks gigantesques cachés dans une infrastructure souterraine restée inviolée. Faut il en revenir à la théorie 2 pour voir dans le mystère une autorisation décidée au plus haut niveau, ou bien comme cela est vraisemblable, une délibérée utilisation de l'aide humanitaire comme paravent des livraisons?

    Affamer Gaza, est ce garder à la frontière, comme cela est fait actuellement, des sacs de farines et des paquets de couche culottes non tous éventrés à fin de vérification, pour mieux favoriser une aide en nourriture et vêtements kascher, très abondante, mais hélas moins bien pourvue en moyens de résistance ? Accepter que l'on parachute de l'"aide" sur des zones non contrôlées est il bien raisonnable ? 

    Un autre point est l'administration des populations. Le Hamas reste l'administrateur de la bande et donc ayant un "ministre de la Santé" capable de donner des statistiques sur les morts pourrait disposer de fonctionnaires capables d'organiser la distribution de l'aide humanitaire et d'en rendre compte auprès des donateurs. On ne voit rien de tout ça: l'armée israélienne, tout à sa guerre ne réglemente pas le contrôle des populations et semble laisser à une administration locale, à la fois indépendante du Hamas et soumise à celui-ci, le soin d'une distribution qui reste effective ou en tout cas possible, car rien n'indique que Gaza soit entièrement affamée, vu les volumes de biens "gratuits" disponibles, à moins que la misère, sans doute effective, ne soit due à une lutte des classes qui ressort d'un capitalisme de prédation tribale bien peu propice à l'émergence d'un sentiment national autre que ce qui est cimenté par la haine des juifs, à préserver à tout prix. 

    En tout cas une chose est réelle: à part la propagande Hamas sur le génocide, les enfants maigres et les malédictions incompréhensibles de femmes voilées, on n'apprend rien sur la réalité du drame et sur ses ressorts. Entièrement bidonnés les reportages en question et toute l'"information" en regard ne mérite aucune espèce d'attention. On en est à des femmes à 3 bras générées hativement par intelligence artificielle, peut être la plus sinistre illustration de la honte totale que devraient éprouver les crétins à se masturber avec ces mensonges éhontés. Aussi "illustrative" qu'on veut de la situation, et vraie ou fausse, finalement voulant signifier ce que je veux dire, l'image parle assez: 

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    La Russie

    Parlons maintenant de la statégie russe en Ukraine. Elle fut marquée par plusieurs étapes, assez différentes, car appliquant des principes différents. On a eu affaire à DES stratégies appliquées tour à tour suivant les circonstances. 

    Passons sur l'attaque initiale, menée à un contre cinq pour impressionner et qui mena rapidement à des négociations qui faillirent réussir, assurant à la Russie de remplir ses objectifs: respect de la russophonie des oblasts dissidents, renonciation de l'Ukraine à l'OTAN. L'arrêt de ces négociations là mena immédiatement à la seconde phase de la guerre, qui se traduisit par des reculs défensifs très important, et à l'adoption d'une stratégie exclusivement défensive, conduisant au final à un retrait de la rive droite du Dniepr et à l'abandon de vastes régions conquises initialement, de gré ou de force après un abandon volontaire suivi d'une offensive éclair des Ukrainiens. 

    On eut là une sorte de chef d'oeuvre stratégique: conçue comme une agression, l'opération militaire spéciale s'était transformée, rapport de force oblige (à ce moment malgré le rapport feu, les effectifs ukrainiens sont très supérieurs) en défense résolue des territoires conquis. Cela mena à l'offensive massive de l'été 2023 quand l'armée Otano-Kiévienne rassemblée en poing blindé se fracassa sur les lignes russes, perdant une armée entière et toute chance de vaincre les Russes. Réarmés, remobilisés, et surtout complétés par un nombre suffisant de troupes, les Russes s'étaient adaptés à la situation et s'étaient mis en situation de repasser à l'offensive. 

    A l'exception de l'affaire de Koursk, ou surpris six mois par les Ukrainiens, il fallut combattre en territoire russe, pour finir par détruire complètement le contingent envoyé, on s'engagea dans une guerre d'attrition marquée par des avancées réduites sur la totalité du front, précédées par des bombardements massifs des positions de la forteresse ukrainienne, grignotée progressivement. Par ailleurs des bombardements massifs en profondeur sur les installations énergétiques et industrielles de l'Ukraine complétent la chose: il s'agit de détruire les infrastructures adverses, progressivement et inéluctablement en évitant toute attaque massive pouvant subir les dommages que permettent l'alliance de la surveillance satellite américaine et des drones maintenant omniprésents sur le champ de bataille. Il s'agit aussi d'éviter les morts inutiles: épuisée plusieurs fois par leurs offensives frénétiques de la deuxième étape de la guerre, l'armée de l'Ukraine est maintenant numériquement inférieure en nombre face aux Russes. On estime à plus d'un million ses pertes humaines, bien plus que pour les Russes (x5) , et cela malgré toutes les propagandes. 

    Cela fait maintenant deux ans que cela dure et l'Ukraine résiste toujours, encouragée et armée, alors que des dommages insensés sont causés dans tous les domaines, humains, militaires, industriels. On note toutefois qu'absolument jamais les Russes ne firent des attaques anti-cité ou anti-civils, les morts civils, peu nombreux, étant dus occasionnellement à des effets de bords (dont certains causés par les défenses anti aériennes ukrainiennes) d'attaques exclusivement dirigées contre des infrastructures. La réciproque n'est pas vraie, même si ces attaques là, de la part des Ukrainiens, restèrent limitées et ont maintenant cessé, l'artillerie ukrainienne ayant été repoussée assez loin des villes du Donbass sous contrôle russe, et que les attaques de drones en profondeur se contentent maintenant de frapper des infrastructure énergétiques russes. 

     

     

     

     

  • Les Guerres Civiles

    Le thème de la guerre civile est maintenant à l'ordre du jour (1)

    Tout d'abord on l'annonce: selon l'eSStremdroate unie en Europe de Zemmour à Farage en passant par Orban et Wilders qui  le disent tous, elle a commencé.

    La Belgique et la Hollande, actuellement décrits comme narco-états, vivent déjà le schéma de cette guerre du futur, à mille lieux (si l'on peut dire) de ce qu'on nous présente à l'heure actuelle et qui serait une "menace russe". 

    On a eu l'occasion de gloser sur l'infernale connerie du CEMA mis à la retraite qui décrit donc en tremblant les guerres de haute intensité du futur avec la Russie... Hors jeu, aveugle et imbécile, la ganache peut aller sucrer les fraises et faire des rapports dans le privé, on aura l'occasion de le mépriser à l'avenir... Surtout, que le monsieur aurait admis publiquement que le soutien militaire à l'Ukraine aurait vidé les arsenaux et ainsi que la France aurait donné tous ses canons césar... La connerie et l'incompétence ont donc conduit à la trahison.  Incapable de résister à sa mise à poil, le pauvre andouile crut voir son budget augmenter, il n'a obtenu qu'après cinq ans que la reconstitution de sa pauvreté en couteaux à beurre... 

    Ce dont on parle est assez différent. D'abord, des violences entre entités organisées dont l'État pourrait être partie prenante: guerre des polices, entre police et armée, entre armée et gangs mafieux corrupteurs plus ou moins liés, soit à l'armée, ou la police, soit à des organisations trafiquantes, sans parler des milices d'autodéfense en quête de financement,  la guerre civile est interne, c'est le premier point. 

    Ensuite, les allégeances au-delà des fractures de la corruption: des peuples différents, avec des religions différentes vont devoir faire avec l'effondrement de l'autorité centrale de l'État. Sans que des autorités religieuses ou étatiques soient directement partie prenante en leur nom, les désordres fractionnés des entités en compétition seront segmentées et motivées suivant ces loyautés-là, gangs mafieux ou milices ou les deux indifférenciés, chacun fera avec sa famille. 

    Une interprétation complémentaire c'est celle de Martinez-Gros, ou plutôt Ibn Kaldun : la conflictualité globale sera celle qui oppose une masse civilisée pacifique et ses franges criminelles prédatrices. Cette situation est sans doute déjà en place, et se traduit pratiquement par des comportements prévisibles: un marchandage en échec entre la masse pacifique imposable et imposée et un État qui se consacre à elle en lui imposant autoritairement un monopole de la violence qu'il a renoncé à imposer aux criminels qu'il cherche plutôt à ménager. Les victimes de cet état de fait, à la fois pillé par les vilains et interdit de réagir eux-mêmes, pourront alors se rebeller et menacer à leur tour ce qui restera de l'État.

    Milices contre gangs mafieux, paramilitaires mafieux eux-mêmes financés comme leurs adversaires mènent ainsi aux situations à la colombienne ou à la mexicaine sur la base d'un État faible présidant à une anarchie permanente répartie sur le territoire. 

    À ce point, on peut distinguer deux types de réponses, suivant qu'on se tourne vers un renforcement de l'État lui-même, ou bien vers une réorganisation de la société indépendamment de l'État. Un argument en faveur des futures milices, donc, au nom de l'autonomie du social: organisez-vous ! 

    Dans ce débat, la question de l'État actuel, à la fois faible et puissant, on vient d'en exposer le secret: l'Etat ne serait fort qu'avec les faibles, et pourrait (ou devrait ) se trouver progressivement délégitimé, et voir sa base faible réduite au profit des organisations fortes, honnêtes ou pas. Une sorte de fractionnement féodal, qui instaurerait une nouvelle éthique globale, non nationale et non étatique. 

    L'option opposée serait la reprise en main de l'État par des personnes inspirées, qui devraient retrouver une légitimité en rapport pour imposer la disparition violente ce qui pourrait le concurrencer y compris les fameuses nouvelles forces qu'on a évoquées. Cela impliquerait une réforme profonde de la justice, qui identifierait (enfin ) ses ennemis et qui se déciderait à la cruauté envers les ennemis identifiés de la nation qu'elle doit d'abord servir, avant que défendre l'humanité au nom de "droits de l'homme" devenus caducs à défaut d'être suicidaires. En plus de la responsabilité collective attribuée aux affiliés effectifs et aussi économiques des gangs mafieux à réduire, la justice pourrait rendre la police (et la gendarmerie) innocente à priori des voies de faits commises à l'égard des personnes situées dans l'entourage physique des considérés délinquants. Délit de manifestation, de participation à pillages ou dégradations pourraient aussi être attribués largement, en diminuant au maximum les précautions d'emploi de la force publique, ce qui permettrait des reprises en main massives des zones géographiques en péril. 

    Le principe de la responsabilité collective pourrait aussi être étendue aux familles des auteurs d'actes terroristes, à ruiner d'amendes ou d'expropriations en plus de l'interdiction globale de toute prestation publique. Bref, des interventions d'abord sur la justice, avec la promulgation de lois d'exceptions spécifiquement orientées vers la destruction des rébellions délictueuses. 

    Bien sûr, une variante plus musclée de cette solution serait, et le terme de guerre civile s'appliquerait vraiment, que l'armée intervienne directement sur le sol français, en considérant les zones de "non droit" du territoire devenu envahi, à reprendre, la défaite des entités organisatrices des rébellions devenant un objectif militaire autorisant des destructions physiques directes d'immeubles ou de zones de rassemblement. Les "prisonniers de guerre" dont le statut  serait attribué sans jugement pourraient alors être regroupés massivement et enfermés sans précautions individuelles particulières. 

    J'avoue pencher en faveur de la deuxième option, pour moi la seule possible et digne, et conforme à notre civilisation. Elle suppose hélas de rompre avec certains principes, le combat furieux contre un ennemi intérieur n'ayant pas eu lieu depuis longtemps, en fait depuis la reconquête de la Vendée, qu'il conviendrait ainsi d'imiter sans faiblesse. Pour mes détracteurs qui attribueraient ce génocide là à mon racisme, je dirais qu'il sera d'abord dirigé contre le pouvoir inacceptable des ennemis de l'État, basé sur trafic de drogue, seule activité économique possible dans un pays tiers mondisé dont les penchants à l'addiction sont encouragés par une ligne politique tout aussi détestable. Faire ainsi d'une pierre trois coups serait alors, en cas de victoire hautement profitable pour le futur de l'histoire de France. Jeanne, on t'attends. 

     

     

    (1) https://www.youtube.com/watch?v=O5EVgoXx8D8

  • Les formes de la bêtise

     Toute faculté a des formes et la bêtise en a.

    On évoquera brièvement ici la forme dite de l'"illusion planétaire", quand la psyché d'un citoyen français (l'inclusion des handicapés, animaux supérieurs naturalisés, femmes agées et femmes tout court est ici implicite) considère qu'il se doit d'évaluer les principes, idées et politiques comme si il était en mesure de les appliquer à la terre entière. Le mot "citoyen" est ici important: l'être en question est citoyen implicite du monde, doté des pouvoirs d'élire Trump, Netanyahou  et Poutine et donc d'influer "démocratiquement" sur leurs décisions. Tout désaccord est sanctionné d'insultes variées, en fait d'une grave (au sens de lourdingue) "déconciation", voire plus, car non seulement on écrit à la Gestapo, mais en plus, on "condamne". 

    On passera sur l'attitude, obligatoire qui consiste à connoter toute allusion à et toute attribution de responsabilité, d'un discrédit méprisant et accusatoire à l'encontre du monstre, aussi méprisé que Macron, c'est dire, bien que l'on n'ait eu, pour échapper à pire, à voter pour lui deux fois. L'attitude est classifiante, car s'y soustraire c'est signer son appartenance à la SStraimdroat, et donc rejoindre le groupe sélectionné à la descente du train, le mauvais groupe. 

    On vient d'examiner les personnes à évaluer, il faut parler des principes. D'abord et surtout bien sûr le capitalisme, être transnational qu'on n'en finira jamais de conspuer. Ayant réussi à rompre avec en France (en 1981), on s'attend à ce que l'oeuvre soit poursuivie ailleurs (comme en 2012 à l'égard de la finance ennemie), mais cela ne suffit pas: sa vilénie s'étend à tout et à tout ce qui s'en déduit et à quoi on doit participer, en s'acharnant sur tous les indicateurs qui témoignent de sa prospérité, et avec qui, donc, on se doit aussi de rompre. Il s'agit de la croissance, de l'innovation technique et de la natalité, tous associés à la croissance démoniaque de ce qui cause notre perte: la température de la planète dont nous sommes responsables, nous aussi, et qu'il faut baisser à tout prix. 

    Car chacun doit prendre sa part. 

    Le principe ressassé et évident est la marque extérieure de la forme de bêtise en question. Elle s'appelle l'écologie et consiste, pour que chacune prenne sa part, à se suicider inutilement au bénéfice de ceux qui ne le font pas. 

    Car Chine et Inde, responsables essentiels de la pétaudière gazière qui hausse les températures estivales, se sont engagées à travailler la question plus tard, vu leur retard industriel à rattraper. Le charbon abondant chez eux mérite d'être brûlé, et la punition doit être appliquée (le charbon fautif doit être sanctionné de son pouvoir à émettre du CO2 en cramant, peine à laquelle on l'a logiquement condamné). Le principe est le même que pour l'Allemagne: le voisin schleu lui aussi poursuit le méchant coke de son ire en ouvrant des centrales à son culte: ses éoliennes ne marchent pas, du moins pas tout le temps, car le vent, comme l'esprit, est faible et le cynisme prédateur boche, toujours le même.

    Le fait que nous profitions par nos achats délocalisés de l'industrie des pollueurs nous rendrait coupables, et nous obligent à partager, la logique écologique a ses axiomes, le poids de leur responsabilité. La planète est ainsi responsable globalement. 

    Naturellement, l'argument évident que les pollueurs aient délibérément choisi ce type de production sans nous demander notre avis et font que nous l'achetions car produits à pas cher avec des productions faites sans soin, ne joue pas. Mieux: notre avidité consommatrice, donc le capitalisme avec qui je croyais que nous avions rompu, est responsable des terribles pollutions que ces mêmes pays là subissent. Nous voilà donc doublement coupables, ce qui accroit la nécessité de notre action "volontaire". Volontaire et ... responsable. 

    Que doté d'énergies non polluantes qui ont depuis longtemps réduit à rien nos émissions de gaz à effet de serre, nous soyons globalement largement décarbonés à des hauteurs impensables ailleurs sur cette même planète ne nous excuse de rien: les pouillèmes sans effets que nous nous devons d'assumer à super cher pour rien restent indispensables. Pourquoi ? Parceque. 

    Pour mesurer l'incommensurable stupidité de notre monde, il faut suivre les débats sur la PPE(2), en cours, et que certains (les "gueux") voudrait transformer (on verra à la rentrée) en instrument de renversement de la saloperie absurde qui fait office de gouvernement de la France. La question est bien celle là: 1) on remplace l'expression "énergie renouvelable" par "énergie décarbonée" 2) on pose la question: pourquoi remplacer pour 300 milliards d'euros une énergie décarbonée par une autre ? 

    La "planète" qu'on épargne en ramassant ses crottes de chien et en imprimant recto verso est donc l'être magique que l'on respecte, célèbre et félicite par son action verbale, toute référence à icelle participant du culte sinistre que le monde contemporain célèbre avec constance, des dizaines de fois par jour. Qu'il crève.

    Mais cela ne suffit pas aux "cons cernés", ou "imbéciles en état de siège": il faut qu'ils se mêlent de la guerre et de la paix. On songera donc avec émotion à un vice président de la commission des affaires sociales de l'assemblée nationale française, Hadrien Clouet, LFI, qui veut intervenir à Gaza (2) et "constituer la coalition la plus large possible" pour "contraindre" Israël. Désormais affilié à l'écologie dans sa bêtise saumatre, l'antisionisme pour le bien de la planète entend régler le sort de la terre sainte, mais pour le bénéfice de ses clients électoraux, quand on représente, on caresse dans le sens du poil. 

    (1) La PPE https://www.transitionsenergies.com/ppe-3-psychodrame-permanent/

    (2) https://www.franceinfo.fr/replay-radio/8h30-fauvelle-dely/gaza-le-depute-lfi-hadrien-clouet-exhorte-la-france-a-constituer-la-coalition-la-plus-large-possible-pour-contraindre-israel_7376680.html

     

  • Les négos, encore

     

     

     

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  • Les Constitutions

    Laurent Fabius, qui comme premier ministre retarda deux ans le chauffage du sang potentiellement contaminé, puis retarda volontairement l'obligation de tester le sang à transfuser, mais qui fut finalement innocenté de tout, fut depuis président du Conseil constitutionnel. Il s'est déjà illustré par son devoir de fraternité, qui interpréta la devise républicaine comme le droit légitime d'aider des étrangers sans titre à envahir la France, qui menaça Zemmour de l'empêcher de faire ce que De Gaulle avait fait pour instaurer le suffrage universel, c'est-à-dire à invoquer des droits de président à passer par-dessus la constitution. 

    On plaisantera sur ses voitures de sport quand étudiant à l'ENA, il suscitait mépris et dégout pour ses prétentions et sa faconde de premier de la classe imbu de sa richesse, et aussi sur sa semaine de 39 heures, décidée pour faire comme si, sans parler de l'impôt sur la fortune qui épargnait celle de sa famille faite d'Art, puis sur son parapluie, destiné de fait, tout en niant toute responsabilité personnelle dans l'affaire GreenPeace, à protéger le président, évidemment responsable et organisateur de toute l'affaire, ce que les média de l'époque furent bien sûr incapables de prouver... Il permit à Chirac de le traiter de roquet, sous le ravissement des foules de l'époque. Une icône des années 80, source de mépris, toute une époque commençait et le crépuscule dérisoire dure encore.

    Il fut celui qui précéda Richard Ferran, actuel président et qui vient de s'illustrer en argumentant finement contre un pesticide, principe de précaution oblige. Le même jour, il déclare vouloir protéger les libertés des délinquants étrangers dangereux en refusant l'extension de leur durée de détention administrative. Un grand homme succède à un grand homme, celui-là s'étant illustré, administrateur d'argent public, pour une magouille immobilière en faveur de sa maitresse, méfait prescrit qui justifia à la fois son abaissement (il dut cesser d'être président de l'assemblée nationale) et son élévation (son amitié avec le président qui le nomma étant malgré tout indéfectible) nécessaire à son niveau de vie à maintenir.

    L'usage débilitant des lois pour détruire la nation française est entre les mains de minables arrivistes prétentieux et incapables acharnés jusqu'au dernier jour de leurs mandats absurdes à bloquer toute logique aux lois d'un pays en rupture de ban avec son histoire.

    Est-ce cela la Vème république ? Est-ce cela la République tout court ? Est-ce cela la "démocratie" ? 

    Lorsque les vents de l'Histoire internes ou externes balaieront les palais et les institutions, qui regrettera ces abaissements, ces lâchetés et ces absurdités ?  Qui regrettera les personnges louches et corrompus qui présidèrent à ces méfaits ? Que le temps passe avec ses bourrasques, la puanteur des excréments accumulés devient insupportable. 

  • Les Accusations

    On va le faire en quelques étapes. L'analyse de Bensoussan (1), terrifiante et efficace se déroule avec majesté. 

    D'abord le titre, les accusations, leurs faussetés et surtout leurs principes: on accuse, en montrant une vérité dénonciatrice à travers des exemples d'exactions ou de situations dramatiques pour illustrer une situation. Les mécanismes de diffusion de ces information et leur objet, exciter à la révolte factuelle contre l'indigne sont à analyser.

    Ensuite les suites. Bien sûr, toutes les rumeurs contre les mauvaises intentions des "juifs" en général ont de tout temps mené à la généralisation dans les populations de rumeurs qui dans certains cas dérapent: les pogromes ou lynchages populaires, cette fois du fait de foules dans des environnements urbains non soumis à la guerre, et cela sous ses diverses formes, ont alors lieu. C'est ce qui directement lié à la mise en oeuvre des mécanismes d'accusations publiques, ce qui est largement condamné par les lois communes comme "appel à haine" et reconnu comme socialement dangereux dans toutes les cultures. Hélas ces conséquences dommageables, qui suffisent à l'ordinaire pour que l'on se restreigne sur le principe de l'accusation 

    Revenons aux accusations. Il faut distinguer leurs contenus (génocide) de leur principe (la dénonciation accusatoire comme activité). Et aussi leurs motivations, diverses suivant leurs relais. Un même contenu (l'accusation de génocide) se trouve ainsi propagé par des acteurs aux intentions variées.  

    Bon le "génocide". En soi, le mot pour ce qui concerne la situation à Gaza n'est pas adapté. Quelles qu'en soit les raisons, bonnes (y en a-t-il?), mauvaises, vicieuses ou autres (on va les passer en revue), employer ce terme de manière descriptive est tout simplement faux, de manière émotive lamentable, de manière véhémente, inadmissible. On pourrait désigner cet emploi comme permettant d'affirmer de manière claire l'appartenance de son employeur au camp (de concentration) des salauds et des cons et en profiter pour leur chier dans la gueule au passage. 

    Un génocide suppose une intention organisatrice, des mises en oeuvre avérées répétées, des meurtres systématiques etc. Rien de tout cela n'a jamais eu lieu. Point final. Que l'immonde fausseté des appels à la haine et de ses ignobles conséquences s'avancent. Gauchistes israéliens, bonnes consciences européennes, misérables influences universelles de la bonne conscience frelatée, allez vous faire enculer avec du gravier dans l'enfer que vous invoquez avec masochisme. Votre damnation est patente et vous en souffrez déjà.

    Revenons à l'auteur de l'accusation. Comme on le sait, il est unique.  C'est un ministère Gazaoui, le ministère de la santé. Émanation directe du Hamas en guerre, qui on le rappelle organisa la manifestation pacifique qui fut transformée en pogrome antisémite par "Netanyahou" afin de génocider le peuple palestinien, il est la seule source d'information, texte et images des médias mondiaux qui diffusent planétairement l'accusation dont nous parlons. 

    Alors que la logique et la prudence même devrait conduire toute personne bien informée à tenir par principe et réflexe toute information issue du groupe d'assassins fanatiques qu'est le Hamas comme fausse et nulle, la totalité de la gent journalistique du monde (pas tous, Christine, pas tous) reprend ces informations et les diffuse le plus largement possible en citant sa source: le ministère de la santé du Hamas. La chiasse purulente qui s'écoule de ces tuyaux à merde devraient, comme dans ces champs repris à des envahisseurs du voyage par des paysans astucieux, chasser tout consommateur ordinaire d'information. Que nenni. Plus l'enfant maigre souffre d'un trouble neurologique, plus on le montre dans les bras de sa mère souffrante, son frère joufflu étant chassé du champ de la caméra. Le NYT admet l'erreur ? Pas Le Monde, cela serait affaiblir la cause. 

    Revenons aux propagandistes. Bensoussan (ce sale juif ...) reprend l'histoire de la vierge et de l'enfant à mon avis à tort et un peu trop vicieusement. 

    On a en fait une accumulation de couches de merde produites par les différentes psychés, et d'abord cette théorie, ouvertement assumée par Gans et co (2) et qui est l'infamie juive d'avoir inventé la Nation. Objet à la fois particulier qu'on est obligé de faire à nouveau mais dont on est obligé d'imiter l'unicité, ce qui est insupportable, le "modèle national" est ce qui est retombé sur la tête des juifs, qui plus est émietté façon puzzle à travers tout l'univers pour représenter en tant que peuple sans nation, l'attachement irréductible à icelle. Quand pour finir, les immondes usuriers se sont mêlés, prenant leurs assassins méprisant au mot, à se faire paysans et militaires, le comble de la critique nécessaire du sionisme fut pulvérisé. L'essence de cette critique, revendiquée légitime, est faite par une organisation islamique radicalement hostile à l'idée nationale, et dont le but est non pas la nation palestinienne, mais la restauration du Califat, lieutenance divine sur toute la Planète rassemblée en une Oummah ("nation") unique, qui n'est donc ni une nation, ni même un empire, mais un fantasme collectif, mortifère et immature, destiné à pérenniser pour l'éternité la sexualité des vieillards avec les petites filles. 

    La haine des nations européennes pour la nation juive est d'un autre ordre. D'abord chrétienne, quand le judaïsme qu'on voulut phagocyter résista avec vaillance, puis s'isola de la nouvelle nation alliée de Dieu qu'on voulut construire, ce qui est peu ou prou la haine islamique mais qui cessa finalement assez tôt avec les lumières, elle se transforma en son inverse paradoxal, comme la haine d'un ennemi actif des traditions ruinées par ces mêmes lumières. Le juif refusait de se convertir, il se mit à comploter contre la vraie religion et cela fut effectif, la preuve. 

    Le drame de la modernité invivable avait donc une explication, le juif. L'Occident se mit alors à adorer un nouveau Dieu et aussi un nouveau Diable, à la fois la modernité industrielle sécularisée à qui il se livrait éperdument, et à la fois le diabolique comploteur qui la causait directement et qui l'avait inspiré. Tout cela au nom de la Nation que le juif infâme voulait pervertir au nom de la sienne. On fit la deuxième guerre mondiale avec cette idée. 

    Puis l'Occident s'internationalisa et voulut abolir les frontières de ces nations qui avaient causé (...) tant de mal. Tout le monde s'allia avec tout le monde et à part quelques exceptions, cessa de se préoccuper de ses intérêts propres. On remarquera l'inversion: au moment où on faisait l'Europe fusionnant les impérialismes, les juifs se piquèrent d'étatisme et construisirent ce qu'on avait décidé d'abandonner partout: une Nation. Il y eut bien sûr les nationalismes arabes, mais inspirés par des chrétiens et des mécréants, ils furent tous combattus et finalement détruits: il ne reste rien d'eux, maintenant, et même pas en Palestine... Au final, la nation israélienne est donc devenu sous la forme négative (au sens de l'inversion du noir et du blanc qui révèle le saint suaire) l'ennemie du monde, du fait de son particularisme démodé et surtout de sa volonté de s'opposer à toutes les Ummah, qu'elles soient onusiennes (Israël ne fut d'accord qu'une fois avec l'ONU, lors de sa création refusée), islamistes (Hamas = Frères), ou européennes, là le comble de l'ambivalence est assumé par le continent génocidaire (le vrai) à la fois soumis au lobby juif internationaliste, au Hamas dont elles financent les infrastructures régulièrement détruites, et à son immigration musulmane dont elle veut respecter les opinions.

    L'unanimité ne peut donc que se faire contre la pustule impie, la nation maudite métaphore et réalisation du projet naSSional cause de tous nos maux. 

    On notera d'ailleurs que cette haine du national (équivalente en tout point à l'amour du socialisme qui s'y associa pourtant à une certaine époque ) s'associe bien sur par godwinerie au signifiant "génocide" déjà mentionné sous une forme parente: le nationalisme allemand causa le génocide, le nationalisme juif ne peut que causer celui-ci, comme si l'Europe repentante voulait faire la leçon, en plus à la victime: ah si tu n'avais jamais été sioniste !  Et bien sûr, interprétation duale, comme si l'Europe voulait une nouvelle fois oublier qu'elle eut bien comme projet un authentique génocide, réalisé partiellement avec une efficacité toute industrielle. Cet oubli volontaire assumé en plus par les franges progressistes de l'opinion n'est qu'à peine une négation effective (le révisionnisme fut maitrisé et n'est à nouveau que marginal) car il est devenu mémoire vivante d'une actualité qui proclame au contraire le génocide, mais, et cela dédouane, des palestiniens, et cela dédouane encore plus, par ceux qui, justement, n'ont pas le droit de le faire, et cela aggrave leur crime présent, donc renforce la haine qu'on leur voue, les juifs.

    On se terminera pas une expression mixte (3) de la chose, de la part d'une ex-apatride (je croyais que c'était impossible) qu'on ne peut donc priver de sa nationalité française, torche cul exclusivement utilisé à déshonorer la France par des croisières en est europe et un activisme antisioniste permanente. Tout d'abord, une belle transparence: son appel à reconnaitre l'Etat de Palestine a bien pour objet de supporter aussi la solution à UN Etat, destiné à se passer des services du colonisateur fasciste juif pratiquant l'apartheid et à permettre le retour de tous les réfugiés. Un antisionisme dans les termes donc.

    La question de la nation est bien centrale et comme en Ukraine mise au service d'une cause perdue: il n'y a jamais eu de nation palestinienne et cet "état" revendiqué aussi fantoche et dépourvu de réalité que l'"état" Hamas (un mouvement de résistance d'après la dame) ou l'"état" OLP (un fatras corrompu géré par des chefs de clans gérontocrates) ou que tout état qui ne serait pas celui d'un peuple sans tête, condamné à vivre de haine éternellement. Ses représentants auto proclamés, qu'ils soient gâteux ou fanatiques ne sont que les débris honteux d'un empire ottoman déshonoré et perdu qu'on maudit pour avoir perdu le califat. 

    Sacrés juifs ! Toujours à faire chier, à croire qu'ils le font exprès. 

     

     

    (1) Bensoussan : https://www.youtube.com/watch?v=vEcH5c2I2Vc

    (2) Gans et Israël https://anthropoetics.ucla.edu/views/vw847/

    (3) Schneidermann Rima Hassan https://youtu.be/y-nAR5jzfx4

  • Les Kants

    Y a pas que les critiques, y a aussi le mal radical (2). Reprenons l'ensemble, on l'avait déjà un peu survolé (1).

    Kant penseur de l'autonomie l'est aussi de la philosophie elle-même, il fait un authentique "système" complet, en plus démontré: la "critique" c'est de la méta philosophie, et la philosophie philosophe sur elle-même... 

    On a lu "comprendre Kant" d'Olivier Dekens. 

    Les bases

    Le dantal

    Kant invente donc le "dantal" (transcen) qui rompt totalement avec toute psychologie: la métaphysique c'est le possible et les conditions d'icelui. Une connaissance est dantale si elle concerne la possibilité de connaissances. 

    Cette histoire est centrale et développée dans la CRP (raison pure): le phénoménal est perçu à travers les catégories dans le processus (temporel) du schématisme. L'accord, improbable, s'explique par le dental, qui est "condition" de possibilité d'accord. Ce mystère est central et laissé tel que par Kant, qui n'en fait pas ontologiquement une réalité, et c'est toute la question. On a le phénomènal, le noumènal et ce qui est la "condition" de leurs existences, le transcendantal, mais qui n'est pas pour autant un domaine d'existence. 

    Fichte en fait le "moi absolu" (c'est ça l'idéalisme), Husserl le "sol absolu" de la perception, et Cassirer les "formes symboliques" issues du culturel. Ce n'est qu'à l'époque moderne qu'on en fait un résultat de l'évolution qui a adapté le cerveau à l'exercice de la perception. 

    Les formes pures de la sensibilité, l'espace et le temps, sont aussi les formes "transcendantales" par excellence. Elles ne font partie ni du réel, ni des phénomènes, ni des noumènes mais en sont les conditions. On a là les caractères "criticable" du kantisme, liés au degré de réalité qui leur est attribué dans le cadre kantien. Le problème du dental, quoi. 

    On notera les considérations sur le temps vécu (Husserl, Bergson) par opposition au temps dental, et aussi la relativisation du temps menée par Einstein, qui exposent l'intuition humaine basique (qui a une vraie intuition de la relativité temporelle?) aux découvertes fines de la science et donc au soubassement "réaliste" (que voilà une conception moderne) des nécessités métaphysiques, y compris des kantiennes. 

    Le transcendantal est l'essence de la distinction entre idée et perception, et l'illusion transcendantale par excellence est ce qui autorise à tort de croire que le sensible peut s'appliquer à l'Idée, et la rendre effective en elle-même.

    Le dental est aussi une méthode de pensée. En effet, les choses se trouvant rendues possibles, deviennent définissables (c'est cela l'astuce systématiquement mise en avant par Kant) et donc contraintes. Par exemple, la morale pour pouvoir être fondée, se doit de ne considérer que le phénoménal, soit la connaissance disponible, et par conséquent, le devoir doit être séparé, par principe et par définition, de l'espérance. Belle conclusion. 

    Le Mal radical

    Décrit dans la "religion dans les limites de la simple raison" (2), le mal dit "radical" se définit pourtant, malgré toutes les circonvolutions qu'on trouve ici et là, assez simplement. Dans la mesure où la liberté c'est d'abord ce qui se fixe à soi-même une obligation à respecter, soit des maximes pour guider ses actions, le respect de ces obligations peut être effectif mais sans véritable accord avec ce qui motive l'obligation. Tout ce qui sépare la personne de l'accord avec la maxime est ainsi ce qui induit le mal dit "radical", car à la racine de l'orientation morale. S'en distinguer c'est "restaurer la pureté du mobile" d'agir conformément à ce qu'on s'est fixé, ce qui est la suprême maxime, le "changement de coeur" selon Kant.

    On ajoutera que ce mal reste moral, c'est-à-dire imputable à la liberté, donc surmontable, mais par ailleurs reste indestructible: il est la perversité originelle du coeur, le défaut de conformité de l'intention avec le devoir... 

    Kant ajoute que ce mal, inexpliqué, l'est d'autant plus que son origine se rattache à un "esprit supérieur", d'essence inconnue qui a réussi, à l'origine, à entrainer l'homme... 

    Avec cette définition-là, on est assez loin du mal "libérateur" de la loi (absurdité contradictoire pour Kant) ou du mal "dégradant" ultime (qui suppose que cela soit possible, ce qui est absurde pour Kant).  

    Si je puis me permettre, Kant reste assez marqué par le christianisme, et cela, pour le moins. 

    Les distinctions

    Y a aussi la réflexion sur les assertions (analytique ou synthétique suivant que le prédicat est déjà contenu ou non dans le sujet) et les connaissances (apriori si nécessaire et universelle , apostériori sinon).  

    Au-dessus et surplombant toutes ses grandes avancées, les distinctions ou plutôt LA distinction globale: 

    • nature/liberté
    • théorique/pratique
    • sensible/suprasensible
    • entendement/raison

    L'autre grande distinction étant bien sûr les phénomènes et les choses en soi ou noumènes. 

    Le sublime

    Le sublime est la deuxième forme du beau, et met en oeuvre la distinction entendement/raison: on passe du beau au sublime en changeant de faculté, en passant du perceptible imaginaire à l'idée raisonnable, de la passivité à l'émoi actif, de l'harmonie au chaos, au désordre, à l'océanique, à la fureur. 

    Le sublime est donc un au-delà des sens, un idéel qui promeut l'homme de culture comme un être nouménal, un être moral. 

    Le projet 

    Le projet étant la réunification, la réconciliation intellectuelle de la nature et de la liberté, les deux mondes où se situe l'humain. La liberté, réalité nouménale par excellence étant pourtant racine de tout le problème.

    C'est donc bien le plan des 3 critiques, raison pure, raison pratique et finalement jugement que de "réconcilier" les distinctions pour expliciter la question de l'humain. On a bien là le "système" kantien. 

     

     

    (1) http://francoiscarmignola.hautetfort.com/archive/2021/08/15/les-morales-de-la-critique-6332278.html

    (2) Le mal radical est expliqué dans "la religion dans les limites de la simple raison" https://fr.m.wikisource.org/wiki/La_Religion_dans_les_limites_de_la_simple_raison/Premi%C3%A8re_partie

  • Les Christe Eleisons

    Le "Christe eleison" de la messe en Si arrive comme un repos charmant après l'invraisemblablement océanique introduction de la plus magnifique oeuvre musicale de tous les temps. 

    "Eleison" est associé à "Kirie" et signifie, "ait pitié", ou "prend pitié" en Grec. C'est une invocation qui date des tout débuts du christianisme, d'avant le schisme, en tout cas. Il évoque le statut de pêcheur de l'invoquant, et la miséricorde de Dieu à ce sujet. 

    C'est ici un duetto entre un soprano et un alto où se manifeste l'essence de la cantate de Bach: l'évènement miraculeux de l'aria archi complexe, à la fois charmant et poignant. 

    Vocalement, on a l'horreur absolue: deux monstres d'orgueil et de puissance s'affrontent dans un combat sans merci, mais doivent produire l'harmonie absolue propre au chant, ici le pire de tout: "Christ, prend pitié". Les dames doivent donc ici donner du leur. Mieux, il faut que ce soient deux copines rigolotes qui se passent la main avec affection et talent: une compétition à l'envers, la recherche de l'amour harmonique angélique total et ça ne doit pas être facile. 

     

    La Structure

    On a 5 parties, dont la mélodie violonistique, délicieuse et rythmée jouée 5 fois dont une avec les chanteurs, l'avant dernière. Elle précède chaque épisode chanté, qui sont quatre au total. 

    Chaque épisode chanté est formé de plusieurs christe + ééé + léééison. Les deux centraux se terminent abruptement par un évènement bref de l'orchestre, qui introduit pratiquement à la mélodie qui initie l'épisode suivant. 

    Le premier chant est en harmonie, avec une poussée aiguë du Soprane, qui marque sa domination. La mélodie s'insère fortement deux fois dans les successions de "christé" mais brièvement. 

    Le deuxième est un peu en dessous, avec un émouvant doublé de éléison, puis un première crux brève mais sensible. 

    Le troisième est plus "agressif", avec un mélange harmonieux, et une montée d'éléison puis la deuxième "crux", la principale, avec une citation double au violon. 

    La quatrième et dernière accompagne l'air initial dans une montée mixte qui finit par conclure. 

    L'air termine le duetto. 

     

    On avait commenté en détail la messe mais disons le, le duetto est suivi par une reprise du voyage en haute, très haute mer: le kyrie continue dans les graves et c'est parti pour la suite...

    Les tentatives

    Tomanerchor Leipzig  2000 :  pas si mal, avec un homme. 

     


    Brixner initiative : Johanna Falkinger - soprano,  Johanna Zachhuber - alt

     

    Belle harmonie, et elle se penchent l'une vers l'autre... 

     

    Le PROMS, Harry Bicket avec Joelle Harvey (à droite) et Carolyn Sampson

    Cette extraordinaire messe en Si l'est aussi pour le duetto, quasi parfait. 


     

     

     

    Le Richter : Gundula Janowitz Hertha Topper

    Les deux monstres sont domptés d'une main de fer. 


    Le Gardiner: les dames ne sont pas photogéniques, et ne se respectent pas...


     

     

    Amanda Powell Amanda Crider 

    Elles s'entendent ! 


    Marcia Sacha Margot Oitzinger : très grande netteté, mais peut être une erreur.


    Netherland Bach Society

    https://youtu.be/3FLbiDrn8IE?list=RD3FLbiDrn8IE

    Une prise de son vivace avec un équilibrage splendide. 


     

    Anne Sofie von Otter, Helmuth Rilling 

    La puissance du Soprane, mais l'équilibrage est là.

    https://youtu.be/-gw318qPDhk?list=RD-gw318qPDhk