Les Constitutions
Laurent Fabius, qui comme premier ministre retarda deux ans le chauffage du sang potentiellement contaminé, puis retarda volontairement l'obligation de tester le sang à transfuser, mais qui fut finalement innocenté de tout, fut depuis président du Conseil constitutionnel. Il s'est déjà illustré par son devoir de fraternité, qui interpréta la devise républicaine comme le droit légitime d'aider des étrangers sans titre à envahir la France, qui menaça Zemmour de l'empêcher de faire ce que De Gaulle avait fait pour instaurer le suffrage universel, c'est-à-dire à invoquer des droits de président à passer par-dessus la constitution.
On plaisantera sur ses voitures de sport quand étudiant à l'ENA, il suscitait mépris et dégout pour ses prétentions et sa faconde de premier de la classe imbu de sa richesse, et aussi sur sa semaine de 39 heures, décidée pour faire comme si, sans parler de l'impôt sur la fortune qui épargnait celle de sa famille faite d'Art, puis sur son parapluie, destiné de fait, tout en niant toute responsabilité personnelle dans l'affaire GreenPeace, à protéger le président, évidemment responsable et organisateur de toute l'affaire, ce que les média de l'époque furent bien sûr incapables de prouver... Il permit à Chirac de le traiter de roquet, sous le ravissement des foules de l'époque. Une icône des années 80, source de mépris, toute une époque commençait et le crépuscule dérisoire dure encore.
Il fut celui qui précéda Richard Ferran, actuel président et qui vient de s'illustrer en argumentant finement contre un pesticide, principe de précaution oblige. Le même jour, il déclare vouloir protéger les libertés des délinquants étrangers dangereux en refusant l'extension de leur durée de détention administrative. Un grand homme succède à un grand homme, celui-là s'étant illustré, administrateur d'argent public, pour une magouille immobilière en faveur de sa maitresse, méfait prescrit qui justifia à la fois son abaissement (il dut cesser d'être président de l'assemblée nationale) et son élévation (son amitié avec le président qui le nomma étant malgré tout indéfectible) nécessaire à son niveau de vie à maintenir.
L'usage débilitant des lois pour détruire la nation française est entre les mains de minables arrivistes prétentieux et incapables acharnés jusqu'au dernier jour de leurs mandats absurdes à bloquer toute logique aux lois d'un pays en rupture de ban avec son histoire.
Est-ce cela la Vème république ? Est-ce cela la République tout court ? Est-ce cela la "démocratie" ?
Lorsque les vents de l'Histoire internes ou externes balaieront les palais et les institutions, qui regrettera ces abaissements, ces lâchetés et ces absurdités ? Qui regrettera les personnges louches et corrompus qui présidèrent à ces méfaits ? Que le temps passe avec ses bourrasques, la puanteur des excréments accumulés devient insupportable.