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Les Guerres Civiles

Le thème de la guerre civile est maintenant à l'ordre du jour (1)

Tout d'abord on l'annonce: selon l'eSStremdroate unie en Europe de Zemmour à Farage en passant par Orban et Wilders qui  le disent tous, elle a commencé.

La Belgique et la Hollande, actuellement décrits comme narco-états, vivent déjà le schéma de cette guerre du futur, à mille lieux (si l'on peut dire) de ce qu'on nous présente à l'heure actuelle et qui serait une "menace russe". 

On a eu l'occasion de gloser sur l'infernale connerie du CEMA mis à la retraite qui décrit donc en tremblant les guerres de haute intensité du futur avec la Russie... Hors jeu, aveugle et imbécile, la ganache peut aller sucrer les fraises et faire des rapports dans le privé, on aura l'occasion de le mépriser à l'avenir... Surtout, que le monsieur aurait admis publiquement que le soutien militaire à l'Ukraine aurait vidé les arsenaux et ainsi que la France aurait donné tous ses canons césar... La connerie et l'incompétence ont donc conduit à la trahison.  Incapable de résister à sa mise à poil, le pauvre andouile crut voir son budget augmenter, il n'a obtenu qu'après cinq ans que la reconstitution de sa pauvreté en couteaux à beurre... 

Ce dont on parle est assez différent. D'abord, des violences entre entités organisées dont l'État pourrait être partie prenante: guerre des polices, entre police et armée, entre armée et gangs mafieux corrupteurs plus ou moins liés, soit à l'armée, ou la police, soit à des organisations trafiquantes, sans parler des milices d'autodéfense en quête de financement,  la guerre civile est interne, c'est le premier point. 

Ensuite, les allégeances au-delà des fractures de la corruption: des peuples différents, avec des religions différentes vont devoir faire avec l'effondrement de l'autorité centrale de l'État. Sans que des autorités religieuses ou étatiques soient directement partie prenante en leur nom, les désordres fractionnés des entités en compétition seront segmentées et motivées suivant ces loyautés-là, gangs mafieux ou milices ou les deux indifférenciés, chacun fera avec sa famille. 

Une interprétation complémentaire c'est celle de Martinez-Gros, ou plutôt Ibn Kaldun : la conflictualité globale sera celle qui oppose une masse civilisée pacifique et ses franges criminelles prédatrices. Cette situation est sans doute déjà en place, et se traduit pratiquement par des comportements prévisibles: un marchandage en échec entre la masse pacifique imposable et imposée et un État qui se consacre à elle en lui imposant autoritairement un monopole de la violence qu'il a renoncé à imposer aux criminels qu'il cherche plutôt à ménager. Les victimes de cet état de fait, à la fois pillé par les vilains et interdit de réagir eux-mêmes, pourront alors se rebeller et menacer à leur tour ce qui restera de l'État.

Milices contre gangs mafieux, paramilitaires mafieux eux-mêmes financés comme leurs adversaires mènent ainsi aux situations à la colombienne ou à la mexicaine sur la base d'un État faible présidant à une anarchie permanente répartie sur le territoire. 

À ce point, on peut distinguer deux types de réponses, suivant qu'on se tourne vers un renforcement de l'État lui-même, ou bien vers une réorganisation de la société indépendamment de l'État. Un argument en faveur des futures milices, donc, au nom de l'autonomie du social: organisez-vous ! 

Dans ce débat, la question de l'État actuel, à la fois faible et puissant, on vient d'en exposer le secret: l'Etat ne serait fort qu'avec les faibles, et pourrait (ou devrait ) se trouver progressivement délégitimé, et voir sa base faible réduite au profit des organisations fortes, honnêtes ou pas. Une sorte de fractionnement féodal, qui instaurerait une nouvelle éthique globale, non nationale et non étatique. 

L'option opposée serait la reprise en main de l'État par des personnes inspirées, qui devraient retrouver une légitimité en rapport pour imposer la disparition violente ce qui pourrait le concurrencer y compris les fameuses nouvelles forces qu'on a évoquées. Cela impliquerait une réforme profonde de la justice, qui identifierait (enfin ) ses ennemis et qui se déciderait à la cruauté envers les ennemis identifiés de la nation qu'elle doit d'abord servir, avant que défendre l'humanité au nom de "droits de l'homme" devenus caducs à défaut d'être suicidaires. En plus de la responsabilité collective attribuée aux affiliés effectifs et aussi économiques des gangs mafieux à réduire, la justice pourrait rendre la police (et la gendarmerie) innocente à priori des voies de faits commises à l'égard des personnes situées dans l'entourage physique des considérés délinquants. Délit de manifestation, de participation à pillages ou dégradations pourraient aussi être attribués largement, en diminuant au maximum les précautions d'emploi de la force publique, ce qui permettrait des reprises en main massives des zones géographiques en péril. 

Le principe de la responsabilité collective pourrait aussi être étendue aux familles des auteurs d'actes terroristes, à ruiner d'amendes ou d'expropriations en plus de l'interdiction globale de toute prestation publique. Bref, des interventions d'abord sur la justice, avec la promulgation de lois d'exceptions spécifiquement orientées vers la destruction des rébellions délictueuses. 

Bien sûr, une variante plus musclée de cette solution serait, et le terme de guerre civile s'appliquerait vraiment, que l'armée intervienne directement sur le sol français, en considérant les zones de "non droit" du territoire devenu envahi, à reprendre, la défaite des entités organisatrices des rébellions devenant un objectif militaire autorisant des destructions physiques directes d'immeubles ou de zones de rassemblement. Les "prisonniers de guerre" dont le statut  serait attribué sans jugement pourraient alors être regroupés massivement et enfermés sans précautions individuelles particulières. 

J'avoue pencher en faveur de la deuxième option, pour moi la seule possible et digne, et conforme à notre civilisation. Elle suppose hélas de rompre avec certains principes, le combat furieux contre un ennemi intérieur n'ayant pas eu lieu depuis longtemps, en fait depuis la reconquête de la Vendée, qu'il conviendrait ainsi d'imiter sans faiblesse. Pour mes détracteurs qui attribueraient ce génocide là à mon racisme, je dirais qu'il sera d'abord dirigé contre le pouvoir inacceptable des ennemis de l'État, basé sur trafic de drogue, seule activité économique possible dans un pays tiers mondisé dont les penchants à l'addiction sont encouragés par une ligne politique tout aussi détestable. Faire ainsi d'une pierre trois coups serait alors, en cas de victoire hautement profitable pour le futur de l'histoire de France. Jeanne, on t'attends. 

 

 

(1) https://www.youtube.com/watch?v=O5EVgoXx8D8

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