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Les trinitarismes

On avait glosé sur le grand mystère (1), et abordé l'"analyticité" du concept qui, il faut le dire, continue de fasciner. 

On a donc lu (2) et compris qu'entre modalisme et subordinationisme, il y avait une montagne difficile à escalader... 

En gros, il y a deux directions: celle de l'origine du haut en bas, quand sont "processés" les hypostases, avec comme inconvénient de les subordonner, et celle de la communauté de bas en haut, qui maintient par contre des différences, des espèces de modalités... 

Asymétrie sans hiérarchie et réciprocité avec différences, telle est la complexité de la chose, entière...

Thomas d'Aquin avait abordé une définition de concept assez habile, arrivant à insérer la foi à l'intérieur de la définition du concept, qui célébrait au nom de la raison l'unicité divine, tout en lui rendant inaccessible le fait de foi de la différence entre les personnes. Il n'en promeut pas moins néanmoins l'idée d'une "relation subsistante", la relation est en Dieu subsistante, tout comme l'essence divine... 

Sans vouloir ici diminuer l'insolubilité du problème, qui reste entière, on continuera de regarder le concept complexe, doté on l'a vu d'une complexité interne, donc d'une vie propre. A-t-on un élément fondamental de la vie raisonnable posant en unicité une structure ternaire ? Un beau mystère ? 

 

(1) LA trinité http://francoiscarmignola.hautetfort.com/archive/2017/09/09/la-trinite-5978151.html

(2) Yamamoto https://www.academia.edu/25111007/R%C3%A9ciprocit%C3%A9_et_asym%C3%A9trie_Une_nouvelle_typologie_de_deux_mod%C3%A8les_de_la_th%C3%A9ologie_trinitaire_2010_?email_work_card=view-paper&li=0

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