Les Démocraties
Alors qu'on en est au point où comme on l'a déjà fait remarquer, un général d'Armée ment en public en prétendant que le pays dont il sert le président serait "la principale menace pour la Russie" (c'est Poutine qui l'a dit). La Russie est un pays dénoncé dans toute l'Europe comme tyrannique et oppresseur, à défaut d'être, ce qui est tout aussi mensonger en échec stratégique et ruiné économiquement. On se prend à vouloir considérer en face les terribles faiblesses d'un type de régime qui se pare des plumes du paon de la très sainte "démocratie".
On commencera par voir le pauvre CEMA, d'ailleurs mis à la retraite le lendemain, c'était son discours testament, celui qui précède la longue période de silence (il a 60 ans et donc 20 à 30 ans à pérorer dans les revues d'anciens combattants) qui s'annonce pour lui, se voir obligé pour toucher sa pauvre retraite de lécher avec dévotion les couilles en or de son donneur d'ordres, engagé dans d'obscures manoeuvres destinées à consolider les magots de ses corruptions partagées avec les autres minables sans visions qui continuent à verser sans limites l'argent de nos impôts dans un puit sans fonds mais pas sans rétrocommissions évidentes, tout s'explique par elles.
La démocratie est le lieu de la démagogie et de l'opportunité. Arrivent au sommet dans certaines circonstances alimentées par des contextes structurés et travaillés à l'avance, des nuisibles dangereux exclusivement attachés à leurs gueules, et qui disposant de ressources importantes pendant le temps que durent leurs sinécures, les emploient à mettre à l'abri les fortunes qu'ils peuvent collecter en échange de leurs mauvaises décisions, celles-ci étant expliquées et justifiées par cela. Nous vivons une période de ce type, et les politiques irrationnelles d'une Europe faillie ont ainsi trouvé leur théorie, la seule à considérer (quoi d'autre?).
Mais la démocratie n'a pas que ces inconvénients-là.
On doit parler de la manière dont les lois sont discutées puis édictées. Supposées soumises à des examens collectifs multiples qui garantissent l'optimalité des processus décisionnaires soumis ainsi à toutes les critiques, celles-ci se révèlent à l'usage innombrables, étouffantes et absurdes et toutes caractérisées par la terrible sub-optimalité de leurs effets délétères, leur seule qualité étant leurs affreuses résistances à toute tentative de les modifier ou de les supprimer.
Tous les codes épaississent et couvrent notre monde d'une affreuse oxydation, transformant nos sociétés en épaves échouées, dentelées de rouilles et recouvertes de vases puantes, hantées par des crabes charognards.
Une agriculture à l'arrêt qui cesse d'exporter, accablée des sur protections réglementaires ajoutées aux règles que nous avions pourtant édictées pour être communes à nos concurrents, désormais avantagés par rapport à nous: noisette, betterave, mais aussi riz et blé, tout ce dont on peut renchérir la production est noyé de normes protectrices destinées à en suspendre la rentabilité. Un seul argument, démocratiquement avancé: la santé avant tout. J'en ai rien à péter de l'argent sale gagné par les bouseux, ces criminels.
Agriculture, nucléaire, industrie : la morale de la loi de santé publique est supérieure à tout, et doit s'imposer sur le simple thème de la nocivité essentielle de ces activités que l'on doit corriger plus que les autres afin d'être un exemple à suivre, mieux vaut être le premier à se ruiner, notre récompense sera dans l'au-delà supérieure. Mieux ! Pour sauver la planète, et nous assurer que même si ce n'est pas le cas, nous ayons bien mérité par nos efforts, il convient d'abandonner toute activité productive rentable celle-ci étant par définition comparable à nos voisins et donc mauvaise. De fait, les règlementations sanitaires ne sont que prétexte autant vous le dire, on voit plus loin et c'est la démocratie qui veut ça, les petits oiseaux doivent être protégés et qui voudra s'y opposer ?
Trompés et écrasés par ces lois imbéciles et suicidaires, les victimes de la démocratie, appauvris et désespérés, payent et subissent, ne sachant contre quoi protester tant tout cela est compliqué...
Mais il n'y a pas que l'arrêt indirect de nos activités, il y a le maintien, avec la même nécessité, d'autres activités, celles-là délictueuses et que les lois liberticides envers les producteurs, au nom de la liberté des criminels, se chargent de maintenir rentables. Le caractère indirect de la chose est toutefois maintenu et c'est bien au nom de la santé des humains en général qu'il convient de s'assurer de celle des fuyards au volant de bolides dangereux, des émeutiers acharnés contre les mobiliers urbains et bien sûr des sans papiers entrés illégalement. Tous sur-représentés par des étrangers en provenance récente d'un tiers monde éduqués à haïr et à piller notre monde, ils doivent, c'est la loi, être traités avec le soin que mérite l'égalité proclamée par ce qui inspire les lois elles-mêmes.
On se retrouve donc avec une "démocratie" étendue à tous les hommes sur lesquels notre "autorité" s'exerce. En fait partie l'assurance que les étrangers soient encouragés à procréer sur notre territoire, et que les illégaux soient soignés de tout ce qui se soigne, on ne sait jamais ça pourrait être contagieux et notre santé dépend donc, non pas de notre capacité à empêcher les crevards de venir nous contaminer, mais de prévenir tous leurs bobos une fois qu'on leur a laissé, liberté démocratique de circulation oblige, l'opportunité de venir déféquer dans nos rues.
Bien sûr les lois doivent s'assurer que ces folies ruineuses et suicidaires ne soient pas exposées et contredites. Ce qui est dit là est-il un appel "à la haine" ? Exposant des raisons objectives raisonnables d'emprisonner séance tenante toute personne dénuée d'autorisation de séjour valide (au lieu de leur attribuer un titre de transport ) on peut considérer que la sévérité du traitement conseillé ne puisse être, compte tenu de sa cruauté, que par la volonté de nuire à ces gens, et donc ne puisse être qu'inspiré que par la détestation, délit punissable bien plus sévèrement que par ce qui l'inspire, de par la loi, injustement. C'est la démocratie qui veut ça.
On pourrait dire que pour excuser tout cela, si cela était possible, que la démocratie sut en cas d'urgence, et le Covid en était un, mettre le paquet pour sauver la France et décider simultanément d'en arrêter l'économie et d'en financer l'inactivité autant que nécessaire, même si ce fut au prix d'une dette monstrueusement augmentée. Quel esprit de décision! Entièrement du à l'énergie d'une direction démocratiquement élue, elle n'aurait pas eu sinon la légitimité d'assumer le funeste suicide, que son voisin refusa de mener. Sans parler des modalités du financement, soumis à de monstrueuses escroqueries, tiens tiens.
On finira par ce qui soutient la démocratie en général, et qui la définit en partie: la presse dite "de grands chemins" héritière de l'ancienne presse, celle qui utilisait les technologies maintenant dépassées des siècles passées (presse à encre, gamin hurleurs). Passionnée de vérité et d'objectivité, elle s'engagea il y a déjà longtemps dans la pression moraliste sur les gouvernements, puis, mais cela est plus récent, sur la pression moraliste en faveur du gouvernement voire du gouvernement à venir. C'est ce qu'on a vu aux USA, et par ricochet en Europe, et en France, dont les médias n'ont absolument jamais fait autre chose que suivre leurs ainés d'outre atlantique en absolument tout. On mettra en avant ici le déchainement anti Trump le premier et le second. Le niveau de mensonge et de manipulation assumé par les journaux les plus connus a maintenant atteint des sommets, en rapport avec ce qui est évoqué ici, voire plus, car on en est au niveau de la collaboration avérée avec des complots politiques portant atteinte à la sincérité des scrutins politiques aux plus hauts niveaux.
Pourrait-on se passer de cette démocratie-là ? Comment se doter d'une organisation collective qui évite de pareilles dérives ? Quelle organisation collective nous permettra-t-elle de les corriger, si cela est encore possible ?