Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • les tehons

    La tehon règne, et les hontes nombreuses nous affligent. Ces hontes sont dues à l'expression publique par des médias unanimes de nouvelles concernant des faits admis, révérés, jugés intéressants et significatifs et qui n'évoquent de la part de personne, rien de l'atroce sentiment de dégout à l'égard de mensonges avérés, de dégueuasseries patentes et aussi  de la honte sordide que je ressens à leur égard. 

    27 Mai 2021

    1) Visite à Kigali de Macron qui demande pardon. Devant un criminel guerre, un dictateur africain qui a provoqué le génocide de sa propre ethnie pour arriver au pouvoir en assassinant des français, affaire sciemment prononcée non lieu par le pouvoir français pour de sordides intérêts d'ailleurs abandonnés. La gerbe. 

    2) la pitié générale pour le cancer d'un escroc ministre corrompu et corrupteur dont toute la carrière ne fut que corruption, qui corrompit un président de la république pour voler à l'Etat Français 450 millions d'euros qu'il refuse de rembourser et qu'il dépense sans vergogne en traitements délirants pour gagner quelques minutes de sa vie ignoble. La gerbe. 

    3) L'aveu de la richissime ex femme du violeur de bonniche, de l'enculeur violent de putes sélectionnées pour lui, qui réussit à démontrer à un tribunal qu'il les pensait libertines. Il fut ministre de l'économie, initiateur des 35 heures, et aussi président du FMI. Anne Sainclair était "sous emprise" et vendit "ceci n'est pas une pipe" pour payer la rançon exigée par la bonniche guinéenne. Connu pour la quantité énorme de sperme qu'il générerait à chacun de ses spasmes, le gros porc escroqua des investisseurs et vit richissime quelque part au Maroc. Il donne régulièrement ses avis sur l'état du monde, et les journalistes gloussent gentiment en le décrivant comme "libre échangiste". La gerbe. 

    4) Les policiers manifestent contre la justice: 33% de leurs captures concernent des récidives, mal jugées par des juges qui libèrent. Au lieu d'en parler en conseil des ministres, le ministre de l'intérieur manifeste lui aussi contre la chose, se faisant répondre par le ministre de la justice, ex avocat en conflit d'intérêt manifeste, applaudi lors de ses visites de prison, qui explique qu'il n'y a aucun problème avec la justice dont le budget augmente sans arrêt grâce à lui. La gerbe. 

    5) Colonisé par des toxicomanes bruyants, violeurs et bagarreurs, un quartier de Paris après deux ans de protestations, de colères et de manifestations, obtient de la police que les tarés africains illégaux sans contrôle en liberté puissent passer la nuit dans un jardin voisin pour y chier et se défoncer en hurlant et à loisir.  Mais ceux ci ont repris leurs anciennes habitudes et préfèrent chier place Stalingrad, cela leur convient mieux. La gerbe. 

    6) Attaqué par des roquettes lancées sans raison sur des zones civiles et provoquant des morts, un Etat souverain se voit mis sous enquête de l'ONU pour crimes de guerre commis lors de sa riposte, considérée donc illégitime. La gerbe. 

    7) Proférée devant une mosquée par un responsable de centre culturel musulman à un policier municipal, la menace de mort n'était pas "réitérée et matérialisée par un support": 100 euros d'amende et un mois avec sursis. "je vais te retrouver et te crever"... La gerbe. 

    8) Un président en exercice champion du "quoiqu'il en coute" pour finir de ruiner son pays après l'avoir arrêté pour une cause futile, distribue à tout va l'argent qu'il emprunte sans limites afin de se faire réélire. Jeunes (passe "culture", profs encore augmentés et on va voir pour le reste dans les mois à venir, la gabegie charitable bat son plein. La gerbe. 

    9) Tout à a réélection, le président en question, tout à sa campagne, se livre à un exercice convenu de séduction djeune devant des youtubeurs. Le ridicule insensé des prestations dans la cour de l'Elysée et qui consiste à jouer à mentir s'attire le qualificatif de "pitrerie d'Etat" de la part d'un vieil homme politique de droite (P. de Villiers) accusé pour cela par un éditorialiste mesuré (N.Beytout) d'avoir écrit "un texte d'une violence inconcevable". Folie et gerbe. 

    10) Un schizophrène "radicalisé en prison". Incarcéré en 2013 (vol à main armée avec couteau, en récidive), tentative d'évasion, en 2016, diagnostiqué schizo, radicalisé et... libéré en mars 2021 donc. Il attaque au couteau une policière dans un commissariat et se fait abattre finalement après une fuite éperdue. Suivi par une association en lien avec le service pénitentiaire de réinsertion et de probation, il participait activement au suivi judiciaire, et se soignait soigneusement. Il était aussi inscrit au fichier FSPRT [le fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste)... Il avait purgé sa peine d'après Dupont Moretti...  3 heures de cavale avec un village barricadé. Français né en France, N'diaga Dieye, s'était illustré pour agression de personnes âgées à leur domicile etc etc. (72 interactions avec la justice)... La gerbe.

    11) 3 Juin : après une nuit de confrontations avec des migrants à Calais, 31 policiers blessés dont 7 à l'hôpital. On imagine le monceau de cadavres illégaux qui jonchent le champ de bataille. Eborgnés et mutilés de pauvres africains et autres afghans épris de liberté, juste soucieux de s'intégrer à un empire Britannique objet de leurs désirs, et empêchés de fuir la France par la cruauté fasciste française animé du plus systémique des racismes exterminateurs, expriment en toute légitimité leur droit à.

    La tehon: on se vengera un jour des envahisseurs qui véritablement ne feront alors que passer. En attendant, la gerbe. 

    12) La loi de bio-éthique n'en finit plus de se faire voter. En gros: le bio (au sens du stupide progressiste qui fait passer pour naturel la pire des conventions débiles qui font fi de milliers d'années d'usages) et l'éthique (au sens du fasciste défoncé  qui humilie, écrase et viole les droits des enfants et des adultes au nom de ses ignobles masturbations soixante huitardes).

    Informé par l'évidence et aussi donc par l'épigénétique, on fabrique soit dans des tubes à essai pulsés par des pompes qui n'hésitent pas, elles, soit dans des bides du tiers monde bercés de musiques infâmes,  des embryons dont les choix initiaux du développement ne sont pas fait en France: autant dire que vérolé au départ l'avenir de  notre race de souche va mal se finir. On le savait déjà. 

    Informés par tous les psychiatres, tous les soignants, tous les prêtres, des dommages psychiques énormes que produisent adoptions et filiations bâtardes chez leurs victimes, enfants et parents, les hiérarques (le président de l'ignoble commission s'appelle Jean Louis Touraine) balayent tout ça en ricanant, au nom de la jaquette et de la pelouse: le droit à l'enfant prime ! 

    Informé par le bon sens, l'histoire et la philosophie de l'existence et de la nature de l'institué protégé par le symbolique, point fixe de l'humanité socialisée, une bande de connards ignorants chie sur le concept de paternité, élément essentiel de celui de maternité, en gros ce qui donne envie et donne les moyens aux humains de se reproduire fièrement. Salopards suicidaires vous sortirez de l'histoire et je vous conchie. La gerbe ! 

    Tous ces évènements traduisent l'état décadent, soumis et lamentable d'une société en perdition qui ne se défend même plus. Partout, la soumission à l'étrange et à l'étranger n'entraine aucune réaction, celle de la police qui au lieu de lyncher 2 ministres se fait morigéner gentiment étant la plus sublime. 

  • Les droits

    Les théories du droit occupent une place importante et méconnue dans la civilisation. Science ET aussi pratique elles divisent les hommes et les savoirs. Un juriste regarde toujours le monde d'un air amusé et cynique : ce n'est pas ce que vous croyez semble-t-il toujours dire...

     

    On a lu Villey (1) et aussi Troper(2) et on va la faire vite: 

    Il y a le droit "positif", le droit, quoi. Celui écrit par les hommes et imposé par les états. 

    Il y a aussi 2 théories du droit, deux écoles: la positiviste et la jusnaturaliste, qui se divisent à propos du "droit naturel" selon qu'elles considèrent qu'il existe ou non. L'école positiviste le nie absolument. 

    Qu'est-ce que le droit naturel ? C'est toute la question. Anciennement droit antique du cosmos, il est le droit d'Aristote, de nature, à découvrir par le droit qui se trouve ainsi "science" chargée de trouver dans la nature ce qui est juste pour les hommes. 

    Ce droit naturel devient à l'époque moderne "droits de l'homme" et là se produit la transmutation confusionnante qui fait tout le désordre actuel. Selon Villey, il y a rupture avec le jusnaturalisme et la confusion faite entre morale et droits de l'homme conduit à instaurer un juridisme positif qui finit par nier le droit naturel en le considérant comme une morale injectée dans le droit positif, le forçant à rompre avec ce qui lui était pourtant essentiel: sa distinction première d'avec la morale, justement. Les "droits de l'homme" abolissent le droit, tout simplement... On a là peu ou prou ce que nous dit Leo Strauss (Droit naturel et histoire) avec des différences: 

    Cette théorie très réactionnaire est en gros la principale fondation intellectuelle de la dénonciation du progressisme, vecteur et porteur de cette terrible insanité qu'est la confusion morale/justice, marque de toutes les barbaries. 

    Néanmoins l'histoire est en fait bien plus complexe et tient à tout un ensemble de dualités qui concernent les conceptions du droit et de la justice. Ces dualités expriment de manière infiniment complexes le thème graphique de la balance, et non pas celui de la racaille qui dénonce son complice pour prendre moins cher... 

     

    L'histoire du droit naturel

    Le funeste droit vient de loin, d'Aristote qui l'inventa et du catholicisme qui en fait le droit divin, de la nature, conçue comme porteuse du projet divin envers l'homme. 

    Le justnaturalisme est très critiqué. Par les positivistes bien sur, qui contestent le réalisme des valeurs: on ne peut connaitre, selon Hume que ce qui "est" et non pas ce qui "devrait être". Ainsi, le juste serait "décidé" et non "découvert".

    Un point important: pour le positiviste, le droit naturel n'existe pas. Aussi simple que cela. 

    Il faut néanmoins distinguer 3 positivismes non exclusifs, et c'est Babbio qui le dit: une théorie du droit, une conception de la science du droit, une idéologie. 

    Il y a d'abord la conception d'une science du droit possible, distincte du droit lui-même, conçu lui comme un "objet": le droit "positif", distinct et exclusif de la morale et du droit naturel. Cette science du droit est formée de propositions, et non de normes (le droit seul est fait de normes). Mieux: suivant la loi dite de Hume, on ne peut dériver de prescriptions depuis des propositions. Ce qui est ne peut pas commander ce qui doit être... 

    Puis, il y a théorie du droit qui affirme en premier la distinction morale/droit: le droit ne peut être édicté que par autorité, et donc le caractère juridique, ce qui est du droit, ne peut pas être moral en soi. C'est la "théorie pure du droit" de Kelsen. 

    Ce qui est bon ne l'est qu'en vertu de la norme qui l'ordonne... 

    Ensuite, il y a l'idéologie positiviste qui commande l'obéissance au droit. En cela, il s'agit d'une attitude quasiment jusnaturaliste: le droit s'impose comme tel... On lui reprochera ici bien évidemment l'obligation d'obéir à la Gestapo. 

    Les duels

    On l'a dit, les dualismes sont multiples

    L'opposition jusnaturalisme/positivisme se décline de multiples manières mais est bien le duel principal. Il y en a d'autres. On fera de Hans Kelsen le héros du positivisme, bien sur. 

    Tout d'abord quelle est la différence entre voleur et percepteur et le slogan "la bourse ou la vie" est-il une norme ? 

    Kelsen répond clairement: une norme supérieure impose d'obéir au percepteur. La bourse ou la vie est une contrainte, pas une norme... Cette relativité des normes entre elles fait le système de Kelsen et répond à l'aporie droit naturel/droit positif obligatoire. 

    Et puis il y a la "philosophie du droit", opposée à la "théorie générale du droit". La philosophie du droit se décline entre celle des philosophes et celle des juristes, le nom de Norberto Babbio en étant la référence. 

     

    La distinction principe/norme, les principes étant découverts, et relevant de la morale est évidemment violemment contestée par les positivistes, qui considèrent les "principes" comme des normes à part entière à part un peu vagues... On passe évidemment sur la distinction droit/morale, fondamentale.

    L'Etat 

    Qu'est ce que 'Etat?  D'abord ce n'est pas l'état de nature, seul à se confronter avec la "société civile"... L'Etat est un système juridique (4) qui assume le monopole de la contrainte physique légitime dans une société pourvue de constitution. Légitime  veut dire non pas "juste", mais exercé en fonction de règles préalables. L'Etat est d'abord un Etat par le droit, de droit. Pour Kelsen, l'Etat est la même chose que le droit... Naturellement il s'agit du droit hiérarchisé décrit ici. 

    Un point au sujet de la liberté: elle est la soumission au droit connu applicable au moment de la décision. Cette dépendance à la règle, et non à la volonté d'un homme est l'essence du juridisme et de sa nécessaire hiérarchie. 

    Un point au sujet de la souveraineté: celle-ci est ce pouvoir qui n'a pas de limitations. Le peuple reste souverain, et quoiqu'on en dise, mais cela est-il discutable, il reste en capacité d'interrompre le droit "Européen" qui semble paralyser la société. 

    Toutes ces discussions sur le droit en sont la raison et la motivation. 

    La norme suprême, la constitution.

    C'est le débat Schmitt/Kelsen.

    Schmitt donne au chef de l'Etat l'arbitrage et Kelsen à une cour constitutionnelle. Le débat est vif, nous sommes en 1925 et la République de Weimar va s'illustrer. Matrice des constitutions modernes dont celle de la Vème république française, elle est la référence... On a là l'opposition légitimité(Schmitt)/ légalité (Kelsen). Pour Schmitt, la constitution n'est pas contrairement à ce qu'affirme Kelsen, la somme des lois constitutionnelles, mais la décision sur la forme que prend l'unité décisionnelle du peuple. Elle traite de la légitimité. À ce titre, juger de l'application de la constitution, c'est l'interpréter: on a bien là le pouvoir des juges et la paralysie actuelle. Kelsen s'élève violemment contre l'avis de Schmitt: le danger est bien selon lui le pouvoir du gouvernement et non pas comme pour Schmitt (ou De Gaulle) celui du parlement: il faut une cour distincte, nouvel organe, sur le modèle de la cour constitutionnelle Américaine. Les USA sont décrit par Schmitt comme un état "juridictionnel" organisé autour de la loi protectrice des communautés contre l'administration et le pouvoir fédéral. L'Etat Schmittien est organique, expression de la volonté du peuple. 

    En fait la polémique Schmitt/Kelsen portait sur la théorie du droit. Tout en affirmant que le judiciaire était distinct du politique, Kelsen affirmait qu'il était loisible  à un juge d'interpréter la constitution dans un cadre juridique, tout comme il interprète n'importe quelle norme: l'affirmation de Schmitt visant à distinguer politique et juridictionnel sur ce plan est donc fausse. Par contre, Kelsen le reconnait: la constitution doit être une norme bien faite et non pas un ensemble de principes vagues qui effectivement déplacerait le pouvoir politique vers le judiciaire, si le juge avait à juger la politique. 

    L'ajout du "Liberté Égalité Fraternité" qui conduisit les frères ennemis Fabius et Jospin à entériner la valeur de la "fraternité" pour accueillir davantage de migrants était bien dans ce cas... 

    Finalement 

    Oui, mais quand est il des tribus pygmées, des arabes sans nations et des aborigènes perdus dans leurs rêves ? Plus que jamais, l'occidental théoricien, tel Montaigne se doit de contempler les indiens et d'en déduire quelque chose. 

    On doit reconnaitre là l'essence de l'altérité ou de la contemplation de l'altérité, le droit "naturel" ne pouvant décemment pas s'anéantir exclusivement dans un gouvernement civil pourvu de lois dans tous les cas. 

    Il faut donc au-delà des états de nature une liberté qui soit nationale, c’est-à-dire distincte de l'idée même de nation, que l'on peut bien se réserver, ou pas, pour soi-même comme "blanc" ou pas. Cette liberté supérieure serait alors celle de la vrai loi au-delà de la "nature", la loi en vigueur dans un royaume qui ne serait pas de ce monde, du tout du tout. 

    (1) Au sujet de Michel Villey http://www.droitphilosophie.com/article/lecture/michel-villey-et-les-formes-contemporaines-du-droit-naturel-190

    (2) La philosophie du droit Michel Troper (Que sais-je?) 

    (3) la polémique Schmitt Kelsen https://www.persee.fr/doc/aijc_0995-3817_1991_num_5_1989_1083

    (4) Tropper et l'Etat https://twitter.com/i/status/1404561855327186946