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  • Les Influences

    On sait a posteriori beaucoup de choses sur ce qui s'est passé depuis vingt-cinq ans en Occident. Cette période correspond en gros à l'expansion de l'internet et à pratique massive par les populations d'Amérique et d'Europe, mais aussi de Chine et d'Asie. Mais aussi par une subversion complète du monde médiatique qui commence à inquiéter. 

    Bien que cherchant à éviter le trop simple "c'est la faute aux rezosocios", force est de reconnaitre qu'une certaine pratique du net, très différente du merveilleux usage intello qui nous a, nous les intellos, charmé au-delà de tout, a ravagé les pratiques sociales et les pratiques individuelles, jusque-là absorbées par la télévision. Déjà considérée malsaine par son gout trop affirmé du divertissement stupide, jugement toutefois tempéré par des séries qu'on peut considérer égales aux grands films de cinéma qu'on avait aussi méprisé en son temps, la télé fut quasiment renversée par les fameux "réseaux", dont l'influence énorme sur les divertissements, et communications collectives de tout ordre n'est plus à décrire... Ou plutôt si. De la même manière que les pouvoirs du chah d'Iran furent contestés puis détruits par les cassettes audio que se passaient les islamistes, ce qui eut aussi son heure de gloire dans l'Algérie d'avant la décennie noire, les rézos sont maintenant à l'oeuvre en Occident et font effet.

    Alors que la télévision rassemble et unifie, voire hypnotise et abrutit, le rézo excite, stimule et abrutit. Ce n'est pas la même inconscience et le média internet (quand on pense que certains disaient qu'il n'était pas un média...) ou plutôt le "médium" internet chauffe et fractionne un social manipulé qui se prépare c'est quasiment sûr à un grand n'importe quoi dont on va entendre parler. 

    L'influence sur l'internet fait appel aux émotions plutôt qu'à la raison et c'est ce qu'on reproche de toute éternité à tout médium par définition, au-delà des "bons" usages toujours possibles. Le problème de ces émotions est qu'elles sont ressenties et stimulées dans des contextes fermés de type tribal en se passant quasi complètement des intrusions "océaniques" extérieures qui permettrait de tempérer ou de contredire des flux nécessairement orientés. 

    Bien qu'il faille noter que le fractionnement des consommations informatives permet une relative égalisation des pratiques d'accès à ces informations, l'intensité des affects échangés dans chaque zone du grand espace reste une source d'isolement, isolement d'ailleurs individuel: chaque consommateur doit gérer sa purée, ou sa soupe faite de mélanges variés de substances pas toujours compatibles, pour le moins. Cette très forte individualisation du mélange informationnel, du mélange des influences est l'acquis des rézos et sa caractéristique disons "égalisatrice" qui pourrait en faire, comme tout ce qu'a généré le monde moderne comme techniques libératrices, un facteur de stabilisation de la société globale.

    Cette société globale est ainsi actuellement fortement dépendante du réseau physique des réseaux, soit l'internet, dont il est devenu absolument impossible de se passer. Même derrière des isolats du type chinois, l'interconnexion de tout reste incontournable, le pouvoir s'étant déplacé sur les plateformes de contrôles des diffusions semi-automatique de l'information. 

    La dépendance physique envers les rézos est donc aussi une dépendance envers les algorithmes de contrôle de la diffusion. Tout contrôle étant basé sur une prise d'information, il faut réaliser que l'"accès" au réseau et aux rézos n'est pas gratuit: il est payé sous la forme d'un stockage de la totalité des interactions faites avec. Cryptées ou non au préalable, il a été révélé avec Snowden que ces interactions sont décodées et stockées par les organismes d'espionnage américains depuis l'origine et que rien ne permet que cet espionnage "total" du réseau ait depuis cessé. La révélation de l'espionnage des téléphones réalisé par le système "Pégasus" devrait suffire pour faire accepter l'efficacité de cet espionnage activé du fait des failles logicielles des téléphones du commerce par la simple réception d'un message, impossible à filtrer. L'activation similaire des failles logicielles des logiciels de mail produisait les mêmes effets antérieurement. Voilà donc pour le réseau. 

    Les rézos sont gérés de la même manière: archivage systématique, et aussi utilisation systématique malgré tous les engagements pris. Facebook, on en reparlera, revendait les informations personnelles à des fins de ciblage des publicités, le grand sport du Web, toujours en cours et au combien et avec un niveau d'efficacité et de sophistication toujours augmenté. Mieux, les profils ciblés par la publicité le sont par toute l'information "poussée" vers les utilisateurs. 

    La révélation des algorithmes modifiés de Twitter et de Facebook utilisés avant l'élection de Biden en 2020 montrent que la démocratie que serait (le conditionnel est de mise) les USA a fait l'objet d'un trucage massif des élections avec la manipulation à très grande échelle (au niveau de la centaine de millions d'utilisateurs) d'informations dissimulées, tronquées ou modifiées de part la distribution sélective des nouvelles courantes concernant l'évaluation des personnes et des politiques, cela en faveur d'un candidat, et à l'initiative d'organismes centraux d'espionnage et de lutte contre la criminalité. La révélation détaillée du complot dit du "russiagate" orchestrés par les mêmes services 4 ans avant, et convoyés par les même média asservies pendant 4 ans est du même ordre, et de la même gravité. L'expression "fake news" est à l'ordre du jour. 

    Il apparait que l'Occident global n'a pas conscience de tout cela et continue à l'aveugle de vivre en hurlant dans une ambiance gouvernée par les rumeurs, opinions et algorithmes de diffusion de médias presque entièrement vérolés. La fonction journalistique, dite un moment "le quatrième pouvoir" est aujourd'hui absolument effondrée, et la plus sinistre anarchie règne dans ce domaine. Alors que les média traditionnels aux audiences en baisse constante disparaissent progressivement, remplacés par un mélange désordonné de médias alternatifs plus ou moins diffusés par les plateformes dont on a parlé, et donc soumis, eux-mêmes ne s'en rendent pas complètement compte, aux "inconvénients" du contrôle masqué et invisible des diffusions. Quelques-uns d'entre eux (on pense aux transfuges récents des grands média, Tucker Carlson (venu de Fox News) ou Joe Rogan (venu du commentaire du MMA)) atteignent une célébrité nationale, mais restent peu nombreux dans le monde fractionné décrit ici. En France, les médias traditionnels restent associés à la fachosphère, j'exagère à peine, Blast ou GQG paraissent isolés (ou bien l'algorithme qui s'occupe de moi a renoncé à me convaincre). 

    Même si l'élection de Trump a semblé montrer que certaines réactions ont eu lieu contre les manipulations peu être trop grossières du passé, les contrôles restent en place, et il n'y a aucune espèce de transparence quant à leurs activations dont les possibilités sont maintenant décuplées par l'apparition soudaine d'un nouvel acteur, l'intelligence artificielle ou IA, dont les pouvoirs énormes n'ont pas fini d'avoir des effets variés. 

    Le premier, et le plus méconnu d'entre eux, est tout simplement l'illusion conversationnelle, pratiquée massivement actuellement par une foule inconsciente qui prend l'habitude d'une béquille intellectuelle et surtout émotionnelle dont les effets sur le fonctionnement du cerveau (dépendance de tout ordre) serait réels et puissants, générant des pathologies mentales (on parle de "ia induced psychosis"). Au delà d'une contamination de masse, qui pourrait aller jusqu'à des phénomènes comparables à la prise de drogues dangereuses (héroïnes ou phentanyl etc) on voit ici tout ce que le "contrôle" peut tirer de tout cela. L'IA étant progressivement intégrée à tous les interfaces utilisateurs conversationnels ou non présents sur le web, les occasions d'engager les utilisateurs du réseau dans ces types de dépendance deviennent innombrables.

  • Les Stratégies

    On appelle stratégie la méthode générale d'action qui s'applique à un projet de changement d'une situation. En matière militaire, la stratégie se situe à la frontière entre le politique et le mouvement des armées et conditionne celui-ci. 

    On voudrait détailler ici deux stratégies gagnantes mises en oeuvre par les deux acteurs principaux de l'actualité immédiate, la Russie et Israël. On avait identifié les deux situations (l'établissement par la force d'une volonté de stabilité aux dépens de pseudos nations fanatisées) malgré l'évidence de la distribution des opinions: les médias et les politiciens occidentaux étant largement anti russes et anti israéliens (ou du moins réservés sur l'agressivité israélienne). Il n'y a guère que Trump (et votre serviteur) qui soient officiellement pro russe et pro israéliens: les gens du post-monde, en quelque sort, celui qui s'annonce bien sûr très différent que tous les ridicules postmodernisme, déjà vomis par l'histoire... Bref.

    On voudrait expliciter la stratégie israélienne qui bien qu'apparemment battue en brèche par une communication islamisto-gauchiste omniprésente, a de solides fondations, et n'a pas au final été infléchie. 

    D'abord, il faut reconnaitre qu'elle a contre elle, aussi, une partie de l'opinion israélienne elle-même, partie suffisamment bien représentée pour aller jusqu'à certains responsables de l'armée. Il n'en demeure pas moins que depuis bientôt deux ans, elle n'a pas subi d'inflexion particulière, bien au contraire. De quoi s'agit-il ? 

    D'abord, la lutte contre le Hamas n'est pas une opération de police assise sur l'interaction avec la justice: il s'agit d'une guerre avec pour but la destruction physique des combattants ennemis. Tout gazaoui les armes à la main est justiciable dans le cadre des opérations encours d'une action militaire de neutralisation physique. Cela suppose, et c'est toute la question, une neutralisation au préalable de la société civile en tant qu'environnement physique de telles actions: cela car il n'est pas question, contrairement à ce qu'on veut nous présenter comme une évidence, de massacrer indistinctement tout arabe rendu visible aux armes juives. Cela serait sinon un génocide, qui comme on le sait n'a absolument pas lieu, et c'est toute la stratégie israélienne, précisément, que de combattre efficacement en évitant cette extrémité. 

    On peut rapprocher cette stratégie de celle mise en oeuvre dans l'ouest de la Russie par l'armée allemande dans les années 40 (et je ne parle pas des commandos d'extermination). Toute population civile présente dans la zone des combats était susceptible d'apporter une aide aux partisans insaisissables et donc était impitoyablement traitée par une politique de terreur explicite (viols, fusillades systématiques, destruction des villages et des récoltes). Une politique de terre brulée systématique était appliquée, de manière à "assécher" le soutien implicite des civils à la résistance. Ce type de stratégie, qu'on pourrait qualifier de "positivement" "anti civils" était militaire, et assumée par le haut commandement allemand pour des raisons d'efficience dans la lutte contre les partisans. Symétriquement, on pourrait dire que les bombardements anti-cités menés jour et nuit contre les villes allemandes par les alliés à la même époque étaient "négativement" "anti-civils" et avaient pour objet non pas la paralysie, mais la démoralisation des populations soutiens de la "résistance" allemande, cela en tant qu'expression d'une stratégie réfléchie par les dirigeants alliés, politiques et militaires.

    Dans les deux cas, on entendit (de prés ou de loin) les hurlements de souffrance de vieillards et de bébés brulés vifs, les souffrances de civils subies lors des explosions atomiques d'aout 45 (il y a exactement 80 ans) en étant un autre exemple.

    Et puis la guerre des partisans, on l'a assez vu en Indochine, au Viet Nam, en Afghanistan, en Irak est objectivement dépendante des liens entre la résistance organisée et la population civile et toute stratégie gagnante se doit de découpler les deux. L'échec de ce découplage se traduit par la défaite militaire globale, comme on l'a vu dans tous les exemples cités.

    On ne parle pas de l'Algérie, exemple à contrario de réussite stratégique et militaire: la population massivement déportée hors des zones de combats dans des camps de "concentration" étant séparée de la guérilla, celle-ci fut absolument vaincue sur tout le territoire algérien, les misérables fantoches en uniforme qui prirent le pouvoir lors de l'abandon final n'ayant tout simplement pas combattu du tout, car maintenus aux frontières pendant toute la guerre. L'autre exemple de victoire dans la lutte anti-guérilla fut la bataille d'Alger, menée par quadrillage systématique de la population et usage de la torture dans un milieu urbain dense. On notera que cette stratégie-là fut bien plus efficace, là encore, que la politique ultra-violente nazie à Varsovie, lors des deux insurrections de 43 et 44, qui conduisit à la destruction totale de la ville. On notera aussi qu'Alger étant aussi peuplée d'"amis", ne pouvait faire l'objet de destructions systématiques.

    Dans le cas de Gaza à l'heure actuelle, on observe une stratégie particulière, qui peut toutefois être comparée à celles évoquées ici. Le découplage résistance/guérilla dans un milieu urbain relativement dense (au moins 3 agglomérations urbaines surpeuplées) est effectué par déportation des populations, les habitants étant informés de la nécessité de leur déplacement par des campagnes de tracts et d'appels téléphoniques. Ce n'est qu'après ces déplacements que les zones urbaines ainsi vidées sont prises d'assaut avec la violence nécessaire qui implique la destruction des immeubles utilisés comme point de tir sans se soucier de possibles morts civils. 

    Le résultat est un nombre de morts assez faible dont majorité est composée de combattants: entre 30 et 60 000 morts, avec une destruction importante (70%) du bâti gazaoui. La comparaison des deux chiffres (il y a 2 millions d'habitants dans la bande de Gaza) suffit à prouver l'inanité du mot "génocide", élément exclusif d'une guerre de communication basée depuis le début sur le cynisme révoltant d'une bande d'assassins qui ne méritent que leur sort actuel et futur: la liquidation systématique. Le chiffre global estimé (50K) de morts correspond grosso modo au volume combattant estimé qui tenait Gaza le 7 octobre. Sans doute renouvelé depuis, mais on ne sait pas à quelle hauteur, ce volume dont l'efficacité a été sans aucun doute considérablement diminuée, reste pourtant conséquent et dangereux. 

    Mise en oeuvre par plusieurs mouvements forcés massifs de population dans un sens et dans l'autre, cette stratégie n'a pas encore mené à une victoire que certains jugent malgré tout impossible. Elle est par contre appliquée sans failles et on n'y voit aucune alternative raisonnable, tout cesser le feu partiel (on l'a vu lors des libérations d'otages) entrainant l'apparition d'hommes en armes aux uniformes repassés capable de dominer la population (toujours nombreuse) par la force des armes. On ignore le volume et la force des gangs purement mafieux purs au sein de la population, apparemment réduits (les mouvements islamistes même s'ils sont plusieurs, restent dominants), et on note l'absence pour l'instant d'attaques suicides, pourtant abondamment pratiquées par Daech lors de la reconquête de l'Irak.

    On ignore aussi le volume des moyens logistiques de la résistance, la destruction du Hezbollah les ayant sans doute réduits, mais pas de manière décisive, apparemment. 

    A ce point de la guerre, trois interprétations sont possibles.

    On se doit d'évoquer la théorie pacifiste, qui manifeste aussi en Israël, et qui demande l'arrêt des combats, et la remise de Gaza à ce qui reste du Hamas pour obtenir la libération des otages encore vivants. Ayant en filigrane l'intervention de forces internationales sur le territoire de Gaza, ce qui remettrait fortement en question la souveraineté israélienne, mais qui pourrait produire des résultats intéressants, avec surtout une "irakisation" de la situation dont personne ne veut, elle semble foncièrement irréaliste, à défaut d'être envisageable.

    On se doit aussi évoquer la théorie complotiste qui considère que les combattants du Hamas sont en gros des soldats israéliens déguisés agissant pour le compte de Netanyahou: la guerre ne serait qu'un génocide organisé des arabes palestiniens menée sur la base d'une opération sous faux drapeau menée depuis le début pour le compte d'un mafieux au pouvoir qui n'agit que pour éviter la prison. Quelles que soient les variantes de ce narratif, on n'y trouve guère que l'illégitimité foncière de l'Etat d'Israël et la dénonciation du sionisme, soit le renforcement de l'idée de long terme de la récupération de la terre des croisades par l'Oumma. 

    On se doit aussi de parler de la stratégie actuelle, qui quoiqu'on en dise, reste marquée, du moins il me semble, par une forme de demi-mesure.

    On a. évoqué la logistique et le fait que l'origine de celle du Hamas reste mystérieuse. La source que fut au nord, le Hezbollah était certaine, et aujourd'hui certainement interrompue tout ou partie. Celle du sud, via les tunnels qui relient la bande Gaza et l'Egypte est sans doute active, mais on s'interroge sur la facade maritime, très certainement hermétiquement fermée, à moins que... Comment le Hamas se ravitaille-t-il en armes et en munitions ? Sauf à épuiser des stocks gigantesques cachés dans une infrastructure souterraine restée inviolée. Faut il en revenir à la théorie 2 pour voir dans le mystère une autorisation décidée au plus haut niveau, ou bien comme cela est vraisemblable, une délibérée utilisation de l'aide humanitaire comme paravent des livraisons?

    Affamer Gaza, est ce garder à la frontière, comme cela est fait actuellement, des sacs de farines et des paquets de couche culottes non tous éventrés à fin de vérification, pour mieux favoriser une aide en nourriture et vêtements kascher, très abondante, mais hélas moins bien pourvue en moyens de résistance ? Accepter que l'on parachute de l'"aide" sur des zones non contrôlées est il bien raisonnable ? 

    Un autre point est l'administration des populations. Le Hamas reste l'administrateur de la bande et donc ayant un "ministre de la Santé" capable de donner des statistiques sur les morts pourrait disposer de fonctionnaires capables d'organiser la distribution de l'aide humanitaire et d'en rendre compte auprès des donateurs. On ne voit rien de tout ça: l'armée israélienne, tout à sa guerre ne réglemente pas le contrôle des populations et semble laisser à une administration locale, à la fois indépendante du Hamas et soumise à celui-ci, le soin d'une distribution qui reste effective ou en tout cas possible, car rien n'indique que Gaza soit entièrement affamée, vu les volumes de biens "gratuits" disponibles, à moins que la misère, sans doute effective, ne soit due à une lutte des classes qui ressort d'un capitalisme de prédation tribale bien peu propice à l'émergence d'un sentiment national autre que ce qui est cimenté par la haine des juifs, à préserver à tout prix. 

    En tout cas une chose est réelle: à part la propagande Hamas sur le génocide, les enfants maigres et les malédictions incompréhensibles de femmes voilées, on n'apprend rien sur la réalité du drame et sur ses ressorts. Entièrement bidonnés les reportages en question et toute l'"information" en regard ne mérite aucune espèce d'attention. On en est à des femmes à 3 bras générées hativement par intelligence artificielle, peut être la plus sinistre illustration de la honte totale que devraient éprouver les crétins à se masturber avec ces mensonges éhontés. Aussi "illustrative" qu'on veut de la situation, et vraie ou fausse, finalement voulant signifier ce que je veux dire, l'image parle assez: 

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