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  • Les formes de la bêtise

     Toute faculté a des formes et la bêtise en a.

    On évoquera brièvement ici la forme dite de l'"illusion planétaire", quand la psyché d'un citoyen français (l'inclusion des handicapés, animaux supérieurs naturalisés, femmes agées et femmes tout court est ici implicite) considère qu'il se doit d'évaluer les principes, idées et politiques comme si il était en mesure de les appliquer à la terre entière. Le mot "citoyen" est ici important: l'être en question est citoyen implicite du monde, doté des pouvoirs d'élire Trump, Netanyahou  et Poutine et donc d'influer "démocratiquement" sur leurs décisions. Tout désaccord est sanctionné d'insultes variées, en fait d'une grave (au sens de lourdingue) "déconciation", voire plus, car non seulement on écrit à la Gestapo, mais en plus, on "condamne". 

    On passera sur l'attitude, obligatoire qui consiste à connoter toute allusion à et toute attribution de responsabilité, d'un discrédit méprisant et accusatoire à l'encontre du monstre, aussi méprisé que Macron, c'est dire, bien que l'on n'ait eu, pour échapper à pire, à voter pour lui deux fois. L'attitude est classifiante, car s'y soustraire c'est signer son appartenance à la SStraimdroat, et donc rejoindre le groupe sélectionné à la descente du train, le mauvais groupe. 

    On vient d'examiner les personnes à évaluer, il faut parler des principes. D'abord et surtout bien sûr le capitalisme, être transnational qu'on n'en finira jamais de conspuer. Ayant réussi à rompre avec en France (en 1981), on s'attend à ce que l'oeuvre soit poursuivie ailleurs (comme en 2012 à l'égard de la finance ennemie), mais cela ne suffit pas: sa vilénie s'étend à tout et à tout ce qui s'en déduit et à quoi on doit participer, en s'acharnant sur tous les indicateurs qui témoignent de sa prospérité, et avec qui, donc, on se doit aussi de rompre. Il s'agit de la croissance, de l'innovation technique et de la natalité, tous associés à la croissance démoniaque de ce qui cause notre perte: la température de la planète dont nous sommes responsables, nous aussi, et qu'il faut baisser à tout prix. 

    Car chacun doit prendre sa part. 

    Le principe ressassé et évident est la marque extérieure de la forme de bêtise en question. Elle s'appelle l'écologie et consiste, pour que chacune prenne sa part, à se suicider inutilement au bénéfice de ceux qui ne le font pas. 

    Car Chine et Inde, responsables essentiels de la pétaudière gazière qui hausse les températures estivales, se sont engagées à travailler la question plus tard, vu leur retard industriel à rattraper. Le charbon abondant chez eux mérite d'être brûlé, et la punition doit être appliquée (le charbon fautif doit être sanctionné de son pouvoir à émettre du CO2 en cramant, peine à laquelle on l'a logiquement condamné). Le principe est le même que pour l'Allemagne: le voisin schleu lui aussi poursuit le méchant coke de son ire en ouvrant des centrales à son culte: ses éoliennes ne marchent pas, du moins pas tout le temps, car le vent, comme l'esprit, est faible et le cynisme prédateur boche, toujours le même.

    Le fait que nous profitions par nos achats délocalisés de l'industrie des pollueurs nous rendrait coupables, et nous obligent à partager, la logique écologique a ses axiomes, le poids de leur responsabilité. La planète est ainsi responsable globalement. 

    Naturellement, l'argument évident que les pollueurs aient délibérément choisi ce type de production sans nous demander notre avis et font que nous l'achetions car produits à pas cher avec des productions faites sans soin, ne joue pas. Mieux: notre avidité consommatrice, donc le capitalisme avec qui je croyais que nous avions rompu, est responsable des terribles pollutions que ces mêmes pays là subissent. Nous voilà donc doublement coupables, ce qui accroit la nécessité de notre action "volontaire". Volontaire et ... responsable. 

    Que doté d'énergies non polluantes qui ont depuis longtemps réduit à rien nos émissions de gaz à effet de serre, nous soyons globalement largement décarbonés à des hauteurs impensables ailleurs sur cette même planète ne nous excuse de rien: les pouillèmes sans effets que nous nous devons d'assumer à super cher pour rien restent indispensables. Pourquoi ? Parceque. 

    Pour mesurer l'incommensurable stupidité de notre monde, il faut suivre les débats sur la PPE(2), en cours, et que certains (les "gueux") voudrait transformer (on verra à la rentrée) en instrument de renversement de la saloperie absurde qui fait office de gouvernement de la France. La question est bien celle là: 1) on remplace l'expression "énergie renouvelable" par "énergie décarbonée" 2) on pose la question: pourquoi remplacer pour 300 milliards d'euros une énergie décarbonée par une autre ? 

    La "planète" qu'on épargne en ramassant ses crottes de chien et en imprimant recto verso est donc l'être magique que l'on respecte, célèbre et félicite par son action verbale, toute référence à icelle participant du culte sinistre que le monde contemporain célèbre avec constance, des dizaines de fois par jour. Qu'il crève.

    Mais cela ne suffit pas aux "cons cernés", ou "imbéciles en état de siège": il faut qu'ils se mêlent de la guerre et de la paix. On songera donc avec émotion à un vice président de la commission des affaires sociales de l'assemblée nationale française, Hadrien Clouet, LFI, qui veut intervenir à Gaza (2) et "constituer la coalition la plus large possible" pour "contraindre" Israël. Désormais affilié à l'écologie dans sa bêtise saumatre, l'antisionisme pour le bien de la planète entend régler le sort de la terre sainte, mais pour le bénéfice de ses clients électoraux, quand on représente, on caresse dans le sens du poil. 

    (1) La PPE https://www.transitionsenergies.com/ppe-3-psychodrame-permanent/

    (2) https://www.franceinfo.fr/replay-radio/8h30-fauvelle-dely/gaza-le-depute-lfi-hadrien-clouet-exhorte-la-france-a-constituer-la-coalition-la-plus-large-possible-pour-contraindre-israel_7376680.html

     

  • Les négos, encore

     

     

     

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  • Les Constitutions

    Laurent Fabius, qui comme premier ministre retarda deux ans le chauffage du sang potentiellement contaminé, puis retarda volontairement l'obligation de tester le sang à transfuser, mais qui fut finalement innocenté de tout, fut depuis président du Conseil constitutionnel. Il s'est déjà illustré par son devoir de fraternité, qui interpréta la devise républicaine comme le droit légitime d'aider des étrangers sans titre à envahir la France, qui menaça Zemmour de l'empêcher de faire ce que De Gaulle avait fait pour instaurer le suffrage universel, c'est-à-dire à invoquer des droits de président à passer par-dessus la constitution. 

    On plaisantera sur ses voitures de sport quand étudiant à l'ENA, il suscitait mépris et dégout pour ses prétentions et sa faconde de premier de la classe imbu de sa richesse, et aussi sur sa semaine de 39 heures, décidée pour faire comme si, sans parler de l'impôt sur la fortune qui épargnait celle de sa famille faite d'Art, puis sur son parapluie, destiné de fait, tout en niant toute responsabilité personnelle dans l'affaire GreenPeace, à protéger le président, évidemment responsable et organisateur de toute l'affaire, ce que les média de l'époque furent bien sûr incapables de prouver... Il permit à Chirac de le traiter de roquet, sous le ravissement des foules de l'époque. Une icône des années 80, source de mépris, toute une époque commençait et le crépuscule dérisoire dure encore.

    Il fut celui qui précéda Richard Ferran, actuel président et qui vient de s'illustrer en argumentant finement contre un pesticide, principe de précaution oblige. Le même jour, il déclare vouloir protéger les libertés des délinquants étrangers dangereux en refusant l'extension de leur durée de détention administrative. Un grand homme succède à un grand homme, celui-là s'étant illustré, administrateur d'argent public, pour une magouille immobilière en faveur de sa maitresse, méfait prescrit qui justifia à la fois son abaissement (il dut cesser d'être président de l'assemblée nationale) et son élévation (son amitié avec le président qui le nomma étant malgré tout indéfectible) nécessaire à son niveau de vie à maintenir.

    L'usage débilitant des lois pour détruire la nation française est entre les mains de minables arrivistes prétentieux et incapables acharnés jusqu'au dernier jour de leurs mandats absurdes à bloquer toute logique aux lois d'un pays en rupture de ban avec son histoire.

    Est-ce cela la Vème république ? Est-ce cela la République tout court ? Est-ce cela la "démocratie" ? 

    Lorsque les vents de l'Histoire internes ou externes balaieront les palais et les institutions, qui regrettera ces abaissements, ces lâchetés et ces absurdités ?  Qui regrettera les personnges louches et corrompus qui présidèrent à ces méfaits ? Que le temps passe avec ses bourrasques, la puanteur des excréments accumulés devient insupportable. 

  • Les Accusations

    On va le faire en quelques étapes. L'analyse de Bensoussan (1), terrifiante et efficace se déroule avec majesté. 

    D'abord le titre, les accusations, leurs faussetés et surtout leurs principes: on accuse, en montrant une vérité dénonciatrice à travers des exemples d'exactions ou de situations dramatiques pour illustrer une situation. Les mécanismes de diffusion de ces information et leur objet, exciter à la révolte factuelle contre l'indigne sont à analyser.

    Ensuite les suites. Bien sûr, toutes les rumeurs contre les mauvaises intentions des "juifs" en général ont de tout temps mené à la généralisation dans les populations de rumeurs qui dans certains cas dérapent: les pogromes ou lynchages populaires, cette fois du fait de foules dans des environnements urbains non soumis à la guerre, et cela sous ses diverses formes, ont alors lieu. C'est ce qui directement lié à la mise en oeuvre des mécanismes d'accusations publiques, ce qui est largement condamné par les lois communes comme "appel à haine" et reconnu comme socialement dangereux dans toutes les cultures. Hélas ces conséquences dommageables, qui suffisent à l'ordinaire pour que l'on se restreigne sur le principe de l'accusation 

    Revenons aux accusations. Il faut distinguer leurs contenus (génocide) de leur principe (la dénonciation accusatoire comme activité). Et aussi leurs motivations, diverses suivant leurs relais. Un même contenu (l'accusation de génocide) se trouve ainsi propagé par des acteurs aux intentions variées.  

    Bon le "génocide". En soi, le mot pour ce qui concerne la situation à Gaza n'est pas adapté. Quelles qu'en soit les raisons, bonnes (y en a-t-il?), mauvaises, vicieuses ou autres (on va les passer en revue), employer ce terme de manière descriptive est tout simplement faux, de manière émotive lamentable, de manière véhémente, inadmissible. On pourrait désigner cet emploi comme permettant d'affirmer de manière claire l'appartenance de son employeur au camp (de concentration) des salauds et des cons et en profiter pour leur chier dans la gueule au passage. 

    Un génocide suppose une intention organisatrice, des mises en oeuvre avérées répétées, des meurtres systématiques etc. Rien de tout cela n'a jamais eu lieu. Point final. Que l'immonde fausseté des appels à la haine et de ses ignobles conséquences s'avancent. Gauchistes israéliens, bonnes consciences européennes, misérables influences universelles de la bonne conscience frelatée, allez vous faire enculer avec du gravier dans l'enfer que vous invoquez avec masochisme. Votre damnation est patente et vous en souffrez déjà.

    Revenons à l'auteur de l'accusation. Comme on le sait, il est unique.  C'est un ministère Gazaoui, le ministère de la santé. Émanation directe du Hamas en guerre, qui on le rappelle organisa la manifestation pacifique qui fut transformée en pogrome antisémite par "Netanyahou" afin de génocider le peuple palestinien, il est la seule source d'information, texte et images des médias mondiaux qui diffusent planétairement l'accusation dont nous parlons. 

    Alors que la logique et la prudence même devrait conduire toute personne bien informée à tenir par principe et réflexe toute information issue du groupe d'assassins fanatiques qu'est le Hamas comme fausse et nulle, la totalité de la gent journalistique du monde (pas tous, Christine, pas tous) reprend ces informations et les diffuse le plus largement possible en citant sa source: le ministère de la santé du Hamas. La chiasse purulente qui s'écoule de ces tuyaux à merde devraient, comme dans ces champs repris à des envahisseurs du voyage par des paysans astucieux, chasser tout consommateur ordinaire d'information. Que nenni. Plus l'enfant maigre souffre d'un trouble neurologique, plus on le montre dans les bras de sa mère souffrante, son frère joufflu étant chassé du champ de la caméra. Le NYT admet l'erreur ? Pas Le Monde, cela serait affaiblir la cause. 

    Revenons aux propagandistes. Bensoussan (ce sale juif ...) reprend l'histoire de la vierge et de l'enfant à mon avis à tort et un peu trop vicieusement. 

    On a en fait une accumulation de couches de merde produites par les différentes psychés, et d'abord cette théorie, ouvertement assumée par Gans et co (2) et qui est l'infamie juive d'avoir inventé la Nation. Objet à la fois particulier qu'on est obligé de faire à nouveau mais dont on est obligé d'imiter l'unicité, ce qui est insupportable, le "modèle national" est ce qui est retombé sur la tête des juifs, qui plus est émietté façon puzzle à travers tout l'univers pour représenter en tant que peuple sans nation, l'attachement irréductible à icelle. Quand pour finir, les immondes usuriers se sont mêlés, prenant leurs assassins méprisant au mot, à se faire paysans et militaires, le comble de la critique nécessaire du sionisme fut pulvérisé. L'essence de cette critique, revendiquée légitime, est faite par une organisation islamique radicalement hostile à l'idée nationale, et dont le but est non pas la nation palestinienne, mais la restauration du Califat, lieutenance divine sur toute la Planète rassemblée en une Oummah ("nation") unique, qui n'est donc ni une nation, ni même un empire, mais un fantasme collectif, mortifère et immature, destiné à pérenniser pour l'éternité la sexualité des vieillards avec les petites filles. 

    La haine des nations européennes pour la nation juive est d'un autre ordre. D'abord chrétienne, quand le judaïsme qu'on voulut phagocyter résista avec vaillance, puis s'isola de la nouvelle nation alliée de Dieu qu'on voulut construire, ce qui est peu ou prou la haine islamique mais qui cessa finalement assez tôt avec les lumières, elle se transforma en son inverse paradoxal, comme la haine d'un ennemi actif des traditions ruinées par ces mêmes lumières. Le juif refusait de se convertir, il se mit à comploter contre la vraie religion et cela fut effectif, la preuve. 

    Le drame de la modernité invivable avait donc une explication, le juif. L'Occident se mit alors à adorer un nouveau Dieu et aussi un nouveau Diable, à la fois la modernité industrielle sécularisée à qui il se livrait éperdument, et à la fois le diabolique comploteur qui la causait directement et qui l'avait inspiré. Tout cela au nom de la Nation que le juif infâme voulait pervertir au nom de la sienne. On fit la deuxième guerre mondiale avec cette idée. 

    Puis l'Occident s'internationalisa et voulut abolir les frontières de ces nations qui avaient causé (...) tant de mal. Tout le monde s'allia avec tout le monde et à part quelques exceptions, cessa de se préoccuper de ses intérêts propres. On remarquera l'inversion: au moment où on faisait l'Europe fusionnant les impérialismes, les juifs se piquèrent d'étatisme et construisirent ce qu'on avait décidé d'abandonner partout: une Nation. Il y eut bien sûr les nationalismes arabes, mais inspirés par des chrétiens et des mécréants, ils furent tous combattus et finalement détruits: il ne reste rien d'eux, maintenant, et même pas en Palestine... Au final, la nation israélienne est donc devenu sous la forme négative (au sens de l'inversion du noir et du blanc qui révèle le saint suaire) l'ennemie du monde, du fait de son particularisme démodé et surtout de sa volonté de s'opposer à toutes les Ummah, qu'elles soient onusiennes (Israël ne fut d'accord qu'une fois avec l'ONU, lors de sa création refusée), islamistes (Hamas = Frères), ou européennes, là le comble de l'ambivalence est assumé par le continent génocidaire (le vrai) à la fois soumis au lobby juif internationaliste, au Hamas dont elles financent les infrastructures régulièrement détruites, et à son immigration musulmane dont elle veut respecter les opinions.

    L'unanimité ne peut donc que se faire contre la pustule impie, la nation maudite métaphore et réalisation du projet naSSional cause de tous nos maux. 

    On notera d'ailleurs que cette haine du national (équivalente en tout point à l'amour du socialisme qui s'y associa pourtant à une certaine époque ) s'associe bien sur par godwinerie au signifiant "génocide" déjà mentionné sous une forme parente: le nationalisme allemand causa le génocide, le nationalisme juif ne peut que causer celui-ci, comme si l'Europe repentante voulait faire la leçon, en plus à la victime: ah si tu n'avais jamais été sioniste !  Et bien sûr, interprétation duale, comme si l'Europe voulait une nouvelle fois oublier qu'elle eut bien comme projet un authentique génocide, réalisé partiellement avec une efficacité toute industrielle. Cet oubli volontaire assumé en plus par les franges progressistes de l'opinion n'est qu'à peine une négation effective (le révisionnisme fut maitrisé et n'est à nouveau que marginal) car il est devenu mémoire vivante d'une actualité qui proclame au contraire le génocide, mais, et cela dédouane, des palestiniens, et cela dédouane encore plus, par ceux qui, justement, n'ont pas le droit de le faire, et cela aggrave leur crime présent, donc renforce la haine qu'on leur voue, les juifs.

    On se terminera pas une expression mixte (3) de la chose, de la part d'une ex-apatride (je croyais que c'était impossible) qu'on ne peut donc priver de sa nationalité française, torche cul exclusivement utilisé à déshonorer la France par des croisières en est europe et un activisme antisioniste permanente. Tout d'abord, une belle transparence: son appel à reconnaitre l'Etat de Palestine a bien pour objet de supporter aussi la solution à UN Etat, destiné à se passer des services du colonisateur fasciste juif pratiquant l'apartheid et à permettre le retour de tous les réfugiés. Un antisionisme dans les termes donc.

    La question de la nation est bien centrale et comme en Ukraine mise au service d'une cause perdue: il n'y a jamais eu de nation palestinienne et cet "état" revendiqué aussi fantoche et dépourvu de réalité que l'"état" Hamas (un mouvement de résistance d'après la dame) ou l'"état" OLP (un fatras corrompu géré par des chefs de clans gérontocrates) ou que tout état qui ne serait pas celui d'un peuple sans tête, condamné à vivre de haine éternellement. Ses représentants auto proclamés, qu'ils soient gâteux ou fanatiques ne sont que les débris honteux d'un empire ottoman déshonoré et perdu qu'on maudit pour avoir perdu le califat. 

    Sacrés juifs ! Toujours à faire chier, à croire qu'ils le font exprès. 

     

     

    (1) Bensoussan : https://www.youtube.com/watch?v=vEcH5c2I2Vc

    (2) Gans et Israël https://anthropoetics.ucla.edu/views/vw847/

    (3) Schneidermann Rima Hassan https://youtu.be/y-nAR5jzfx4

  • Les Kants

    Y a pas que les critiques, y a aussi le mal radical (2). Reprenons l'ensemble, on l'avait déjà un peu survolé (1).

    Kant penseur de l'autonomie l'est aussi de la philosophie elle-même, il fait un authentique "système" complet, en plus démontré: la "critique" c'est de la méta philosophie, et la philosophie philosophe sur elle-même... 

    On a lu "comprendre Kant" d'Olivier Dekens. 

    Les bases

    Le dantal

    Kant invente donc le "dantal" (transcen) qui rompt totalement avec toute psychologie: la métaphysique c'est le possible et les conditions d'icelui. Une connaissance est dantale si elle concerne la possibilité de connaissances. 

    Cette histoire est centrale et développée dans la CRP (raison pure): le phénoménal est perçu à travers les catégories dans le processus (temporel) du schématisme. L'accord, improbable, s'explique par le dental, qui est "condition" de possibilité d'accord. Ce mystère est central et laissé tel que par Kant, qui n'en fait pas ontologiquement une réalité, et c'est toute la question. On a le phénomènal, le noumènal et ce qui est la "condition" de leurs existences, le transcendantal, mais qui n'est pas pour autant un domaine d'existence. 

    Fichte en fait le "moi absolu" (c'est ça l'idéalisme), Husserl le "sol absolu" de la perception, et Cassirer les "formes symboliques" issues du culturel. Ce n'est qu'à l'époque moderne qu'on en fait un résultat de l'évolution qui a adapté le cerveau à l'exercice de la perception. 

    Les formes pures de la sensibilité, l'espace et le temps, sont aussi les formes "transcendantales" par excellence. Elles ne font partie ni du réel, ni des phénomènes, ni des noumènes mais en sont les conditions. On a là les caractères "criticable" du kantisme, liés au degré de réalité qui leur est attribué dans le cadre kantien. Le problème du dental, quoi. 

    On notera les considérations sur le temps vécu (Husserl, Bergson) par opposition au temps dental, et aussi la relativisation du temps menée par Einstein, qui exposent l'intuition humaine basique (qui a une vraie intuition de la relativité temporelle?) aux découvertes fines de la science et donc au soubassement "réaliste" (que voilà une conception moderne) des nécessités métaphysiques, y compris des kantiennes. 

    Le transcendantal est l'essence de la distinction entre idée et perception, et l'illusion transcendantale par excellence est ce qui autorise à tort de croire que le sensible peut s'appliquer à l'Idée, et la rendre effective en elle-même.

    Le dental est aussi une méthode de pensée. En effet, les choses se trouvant rendues possibles, deviennent définissables (c'est cela l'astuce systématiquement mise en avant par Kant) et donc contraintes. Par exemple, la morale pour pouvoir être fondée, se doit de ne considérer que le phénoménal, soit la connaissance disponible, et par conséquent, le devoir doit être séparé, par principe et par définition, de l'espérance. Belle conclusion. 

    Le Mal radical

    Décrit dans la "religion dans les limites de la simple raison" (2), le mal dit "radical" se définit pourtant, malgré toutes les circonvolutions qu'on trouve ici et là, assez simplement. Dans la mesure où la liberté c'est d'abord ce qui se fixe à soi-même une obligation à respecter, soit des maximes pour guider ses actions, le respect de ces obligations peut être effectif mais sans véritable accord avec ce qui motive l'obligation. Tout ce qui sépare la personne de l'accord avec la maxime est ainsi ce qui induit le mal dit "radical", car à la racine de l'orientation morale. S'en distinguer c'est "restaurer la pureté du mobile" d'agir conformément à ce qu'on s'est fixé, ce qui est la suprême maxime, le "changement de coeur" selon Kant.

    On ajoutera que ce mal reste moral, c'est-à-dire imputable à la liberté, donc surmontable, mais par ailleurs reste indestructible: il est la perversité originelle du coeur, le défaut de conformité de l'intention avec le devoir... 

    Kant ajoute que ce mal, inexpliqué, l'est d'autant plus que son origine se rattache à un "esprit supérieur", d'essence inconnue qui a réussi, à l'origine, à entrainer l'homme... 

    Avec cette définition-là, on est assez loin du mal "libérateur" de la loi (absurdité contradictoire pour Kant) ou du mal "dégradant" ultime (qui suppose que cela soit possible, ce qui est absurde pour Kant).  

    Si je puis me permettre, Kant reste assez marqué par le christianisme, et cela, pour le moins. 

    Les distinctions

    Y a aussi la réflexion sur les assertions (analytique ou synthétique suivant que le prédicat est déjà contenu ou non dans le sujet) et les connaissances (apriori si nécessaire et universelle , apostériori sinon).  

    Au-dessus et surplombant toutes ses grandes avancées, les distinctions ou plutôt LA distinction globale: 

    • nature/liberté
    • théorique/pratique
    • sensible/suprasensible
    • entendement/raison

    L'autre grande distinction étant bien sûr les phénomènes et les choses en soi ou noumènes. 

    Le sublime

    Le sublime est la deuxième forme du beau, et met en oeuvre la distinction entendement/raison: on passe du beau au sublime en changeant de faculté, en passant du perceptible imaginaire à l'idée raisonnable, de la passivité à l'émoi actif, de l'harmonie au chaos, au désordre, à l'océanique, à la fureur. 

    Le sublime est donc un au-delà des sens, un idéel qui promeut l'homme de culture comme un être nouménal, un être moral. 

    Le projet 

    Le projet étant la réunification, la réconciliation intellectuelle de la nature et de la liberté, les deux mondes où se situe l'humain. La liberté, réalité nouménale par excellence étant pourtant racine de tout le problème.

    C'est donc bien le plan des 3 critiques, raison pure, raison pratique et finalement jugement que de "réconcilier" les distinctions pour expliciter la question de l'humain. On a bien là le "système" kantien. 

     

     

    (1) http://francoiscarmignola.hautetfort.com/archive/2021/08/15/les-morales-de-la-critique-6332278.html

    (2) Le mal radical est expliqué dans "la religion dans les limites de la simple raison" https://fr.m.wikisource.org/wiki/La_Religion_dans_les_limites_de_la_simple_raison/Premi%C3%A8re_partie