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  • Les terroristes

    À l'occasion d'une tentative de débat sur le fond (1), un échange sur les évènements récents en Israël.

    Michel Collon, défenseur connu des russophones ukrainiens et en pointe dans la dénonciation des propagandes russophobes se positionne ici en dénonciateur sans nuances d'Israël, voire même dénonciateur de mauvaise foi avérée sur deux points qu'il refuse de considérer, se contentant après un renversement du débat de poser des questions dont il se plaint qu'on n'y réponde pas. 

    Le Hamas est il terroriste ? 

    Dans sa direction, les deux questions concernant l'action "terroriste" ou pas du Hamas et le nombre de juifs qui occupent Gaza. Sa réponse, à côté, se trouve être:

    1) ce qui s'est passé le 7 octobre n'est qu'une "conséquence"

    2) il est "normal" que des gens comme ça, agressés en permanence, réagissent et se défendent.

    3) Il y a dans la charte de l'ONU, qu'on a le droit de choisir les moyens par lesquels on répond à une occupation. 

    On imagine donc que les réponses aux questions posées sont a)"non" b) "zéro". Il ne le dit pas, au demeurant. 

    On répondra (on en tremble de rage) que:

    1) tout évènement n'est que conséquence d'un autre, y compris la sortie d'Egypte, qui se trouve mythologique. Cela ne masque pas la réalité du fait. 

    2) la défense doit être proportionnée à l'attaque. Ce principe irréfragable de toute justice a une limite qui est le crime contre l'humanité. Le meurtre de civils endormis accompagné de voie de faits variées dont les détails exacts sont finalement secondaires en est un. Tout y est: l'intention sadique revendiquée, la phraséologie terrorisante, la haine manifestée, exprimée, démontrée, pratiquée sur des personnes inconnues supposées ennemies car "vraisemblablement" juives (elle habitent les kibbouz investis et donc...). 

    3) On ne trouve dans la charte de l'ONU, que des références à des moyens "pacifiques". Collon a mal lu l'article 33: 

    Les parties à tout différend dont la prolongation est susceptible de menacer le maintien de la paix et de la sécurité internationales doivent en rechercher la solution, avant tout, par voie de négociation, d'enquête, de médiation, de conciliation, d'arbitrage, de règlement judiciaire, de recours aux organismes ou accords régionaux, ou par d'autres moyens pacifiques de leur choix.

    Cela n'enlève rien toutefois à la résolution 45/130 (1990) (2) qui mentionne: 

    Reaffirms the legitimacy of the struggle of people for independance, territorial integrity, national unity and liberation from colonial domination apartheid and foreign occupation by all available means including armed struggle.

    C'est pour cela que je pense que la simple accusation de "terroriste" pour qualifier (en plus de force) les "crimes du Hamas" de "terroriste" est contre-productive. Pourquoi ne pas dire tout simplement : "approuvez-vous les meurtres de civils intentionnels revendiqués commis par le Hamas ?" La question n'est pas d'attribuer un mot infamant, la question est d'attribuer ou non à une organisation l'organisation de meurtres de civils, ce qui, en général, conduit à déconsidérer gravement cette organisation-là, quelles que soient les raisons qui l'ont pu conduire à ces meurtres-là. 

    Qui plus est, on remarquera que le 7 octobre un autre type d'acte fut mené: des attaques de bases militaires et des combats avec armes de guerre contre des militaires. Pourquoi ne pas s'être limité à ce type d'actions, qu'on peut sans peine assimiler à des actes de résistances ou en tout cas à des actes de guerre ? 

    Qualifier indistinctement de "résistance" des actes différents est donc critiquable. Tout en s'en tenant aux faits, il convient de reconnaitre inacceptable et surtout coupable les meurtres sadiques revendiqués de civils. 

    La méthode

    D'autre part, le caractère "intentionnel revendiqué" des meurtres en question les distinguent fondamentalement de toute autre accusation qu'on voudrait symétrique. En général, on attribue ainsi un caractère terroriste à de tels actes, qui ont lieu non pas sous forme de débordement barbares de troupes avinées, mais bien d'actes de communication politique, l'horreur de ces actes ayant pour but d'inspirer la peur, de décourager, voire de, et là on passe à une étape supplémentaire dont on pourrait accuser Michel Collon: par le dépassement des conventions morales associées à une action qu'on considère comme conséquence, on induit que la cause première est un acte de la victime, prouvé ainsi d'une gravité équivalente ou supérieure. 

    Cette méthode est ainsi une méthode de communication, comme indiquée, mais en plus accusatoire: l'acte sadique est preuve que la victime est encore plus coupable que son bourreau, sa culpabilité étant telle qu'elle justifie ce qu'on lui inflige, voire qu'elle est responsable et coupable entièrement de toutes ces violations de la morale: celle des actes qu'elle subit étant de fait, les mêmes que ceux dont on l'accuse par la présente, d'avoir commis. 

    Mais cette méthode est aussi acte de guerre et elle a pour objet, ce qui est suffisamment souligné par ailleurs, de provoquer une réaction exagérée dont la violence provoquera des dommages parmi la population civile palestinienne des dommages destinés à émouvoir le monde arabe, voire le monde entier. Le crime sauvage contre des civils a donc pour objet même de causer d'autres crimes ou du moins des actes qu'il sera possible de qualifier comme crimes. L'intention barbare qui fait que ces gens peuvent effectivement (à mon avis) être considérés comme des animaux et traqués et liquidés sans merci, est double: on tue des innocents ennemis de manière à provoquer sciemment la mort d'autres innocents ceux là de notre bord, pour mieux inspirer la pitié à NOTRE égard. 

    Il est frappant de voir de doctes personnes (par exemple Dominique de Villepin) utiliser cet argument là précisément pour condamner Israël de tomber dans un "piège" tendu par le Hamas. Comme s'il était devenu licite de faire la guerre avec les pires principes et interdit de s'y opposer sous peine d'en violer d'autres. La méthode en question devient donc acceptable voire recommandée vu l'efficacité de l'injonction à s'y soumettre, devenue morale. 

    Et cette méthode là, parfaitement infâme, permet à certains (dont Michel Collon) de surmonter la dissonance cognitive induite par l'atrocité de ces actes en se lançant des élaborations soit disant équilibrées. Elle est pourtant, à mon sens, absolument  déshonorante et cela quadruplement: en excusant les meurtres des premières victimes, en excusant celle indirect des deuxièmes, en assumant un déséquilibre flagrant du jugement au nom même d'une prétention à l'équilibre, en prétendant au nom de ce naufrage moral, à la moralité. BERK. 

    L'accusation 

    Venons-en à l'accusation. 

    Tirés des circonstances historiques de l'émergence du conflit au début du XXème siècle, les arguments sont:

    1) il y a spoliation violente de terres palestiniennes. 

    a) La Palestine n'a jamais existé comme état arabe distinct d'une région des empires ottomans puis anglais. 

    b) les juifs qui se sont installé au début du XXème siècles en Palestine achetèrent des terres aux féodaux palestiniens et allèrent jusqu'à mettre en valeur des terrains non occupés. 

    c) les organisations militaires juives furent crées dans les années 20 en réponse à des manifestations violentes commises contre des populations juives qui n'étaient pas armées à l'origine. Le "conflit" a son origine à cette époque. 

    d) ces organisations, embryons de l'Etat juif ultérieur, furent terroristes dans les années trente et quarante. Shamir et Begin en furent des chefs impitoyables et absolument partisans et praticiens de la violence armée pour parvenir à leurs fins, en l'occurrence la création de l'Etat israélien. Ils furent délibérément terroristes, cela n'est pas niable (bombes placées en public dans les années 30, tuant des civils arabes).

    e) La création de l'Etat juif fut une décision de l'ONU en 1947, immédiatement combattue par les organisations palestiniennes et surtout par tous les états arabes voisins qui se précipitèrent sur la Palestine en menaçant d'exterminer les juifs qui y vivaient. La nature des menaces se renversa en terreur panique pour les populations concernées quand le sort des armes devint en faveur des Israéliens: c'est cette panique qui fit la Nakhba, l'émigration au Liban et en Jordanie de 750 000 arabes palestiniens, dont les terres furent confisquées par les Israéliens. 

    f) Dans les quinze ans qui suivirent plus de 800 000 juifs quittèrent les pays musulmans où ils vivaient, soi-disant bien accueillis, depuis plus de 2000 ans... Sans indemnités, ni espoir de retour. De manière objective ce simple fait établit définitivement que le conflit israélo arabe n'a pas lieu d'être: il a déjà été soldé par des déplacements de populations similaires à ceux qui furent organisés au XXème siècle, en Europe, en Turquie et en Russie. 

    g) La revendication palestinienne comme revendication nationaliste n'a pas lieu d'être (pas de nation), comme revendication arabe non plus (l'échange des présences a eu lieu, le monde arabe devrait accueillir les Palestiniens, ce qu'il refuse), comme revendication populaire non plus (les Palestiniens peuvent vivre dans la nation israélienne comme des citoyens reconnus, 2 millions d'Arabes le font bien). 

    La revendication est donc autre. 

    2) De fait, et le second point de désaccord, le conflit est non pas politique mais religieux ou du moins existentiel pour le monde musulman. Voilà une carte de celui-ci et le petit machin rouge qui compte tellement à ses yeux est l'État "juif".

     

     

    Le petit machin rouge au milieu c'est ce dont on veut se débarrasser et qui insulte l'islam.

    Qu'est-ce que le monde musulman "politique" peut trouver à ce confetti d'empire pour se passionner de justice à son égard, alors qu'il ignore complètement les abominables massacres au Yemen, en Syrie, en Turquie ? 

    Comment une ordure patentée comme le sultan turc Erdogan peut-il oser se plaindre des massacres israéliens après ce qu'il fait aux kurdes, tout en refusant de reconnaitre le génocide arménien ? Comment les tortionnaires iraniens ou syriens peuvent ils oser faire de même ? 

    Le petit machin rouge au centre de la carte touche à la conception que le monde musulman fantasmatiquement attaché à une mythique "Umma", a de lui-même: une civilisation empire à vocation universelle qui ne peut tolérer une altérité au centre de son dispositif géographique. l'Etat "juif" est une insulte existentielle essentielle et doit être détruit. Cela touche au monde arabe, et par ricochet spirituel à la totalité de l'Islam (avec un grand I), civilisation meurtrie en conflit éternel avec l'autre, qu'il soit juif, croisé, et de fait occidental. 

    C'est comme si la Mecque était une enclave au centre de Rome, à la place du Vatican, mais avec une armée. Faut comprendre.

    Michel Collon ne va pas jusque-là dans son appréciation; il se contente d'agiter en idéologue pédagogue un narratif puéril, basé sur la métaphore de "la cabane au fond du jardin" dont le calme paradisiaque est perturbé par une arrivée soudaine, venue de nulle part, d'étrangers racistes qui la lui confisque. Que pensez-vous de cela ? Demande-t-il agressivement à ce qu'il considère comme une mauvaise foi enjuivée ricanante qu'il veut convaincre... À l'appui de ses dires, les écrits francs et sincères des dirigeants israéliens originels (Ben Gourion) qui ont annoncé leur politique de conquête de terres qui:

    1) n'appartenaient à personne 2) qu'il était impossible de partager du fait des prétentions unanimistes arabes

    C'est l'aveu d'un chef de l'OLP: "le peuple palestinien n'existe pas , la lutte palestinienne a pour objet de restaurer l'unité arabe". 

    Il s'agit là d'un débat, et l'affirmation que la chose n'est pas négociable est une prise de parti. On notera que la "solution à deux états" espoir du monde progressiste, et bien sur aujourd'hui abandonnée par tout le monde  et surtout par Israël lui-même, n'est même pas mentionnée par Collon.  

    Collon antisémite?

    Michel Collon est il "antisémite" ? C'est toute la question. Il parle de "lobby sioniste" et se consacre à la lutte contre le "colonialisme israélien", qui fait qu'Israël est "un état d'apartheid". En fait il est un porteur des opinions décrites par la croyance à la réalité des caractérisations ainsi exprimées qui convergent vers une position connue mais peu affirmer explicitement: l'Etat d'Israël est illégitime et doit disparaitre. C'est la revendication du Hamas, indépendamment des moyens mis en oeuvre pour y arriver. A revendication légitime, moyens légitimes, quels qu'ils soient... Est ce antisémite ? 

    Tout comme le qualificatif de "terrorisme" , le mot "antisémite" est un qualificatif essentialiste, qu'il est inutile d'employer, hors l'affirmation explicite de la nocivité d'une race juive. Y a t-il des antisémites cachés ? Ce débat là a un coté complotiste hors du débat sur le conflit israélo palestinien. Mais il mérite d'être tenu au demeurant. Et le comportement de Michel Collon, manifestement suspect, mérite d'être analysé: de manière manifeste, il refuse de répondre à des questions précises, et pose en retour des questions du même type avec une certaine habileté, d'ailleurs. Par contre, sa conclusion qui se situe dans le cadre du monde multipolaire à venir, Israël étant un "porte avions" américain comme l'Ukraine a un caractère haut niveau vraisemblable. 

    L'antisémitisme comme "antisionisme" c'est à dire comme simple volonté de détruire l'Etat juif et de rendre les populations juives à leurs errances millénaires est ainsi sans doute la pensée profonde de Collon. Cela n'est pas antisémite au sens strict, mais va assez loin dans l'imaginaire géo politique. En tout cas cette position suscite une forte opposition en Israël, d'ailleurs Etat souverain doté de la bombe atomique. Même comme "porte avions" des USA, il a une personnalité établie et forte. On peut imaginer effectivement que sa destruction comme pays souverain se produise, et on peut en être inquiet. Le fantasmer à toute force avec l'indignation des convaincus est toutefois problématique, et à mon avis pathologique. 

    Pour conclure, la "solution" inverse, qui est l'exil des palestiniens de Gaza en Egypte a de meilleures chances de se produire, tout comme celui des cisjordaniens arabes en Jordanie. Car c'est bien l'Etat palestinien qui n'existe pas, et qui n'existera jamais. Désolé. 

    Lutter contre le terrorisme

    La théorie du terrorisme par Jacques Baud (3) confirme les nuances qu'on doit apporter à l'utilisation du mot "terrorisme".

    Celui ci a ainsi plusieurs sens, selon qu'il se situe dans une agressivité d'atmosphère qui peut (c'est la théorie de Baud) être spontanée (Mohammed Merah aurait mal réagi à une communication pro israélienne trop affirmée) ou bien en fait posée par l'entité terroriste comme un filet permanent destiné à capturer des demi fous (ce qui est arrivé aux tchéchènes auteurs de l'assassinat de nos profs), ou bien encore issue d'envoyés manipulés par des agents terroristes étrangers. 

    L'essentiel est l'assassinat d'innocents, l'acte qu'il soit punitif ou purement profanateur ayant vocation à perturber et à faire changer d'avis. Sans parler de la provocation à la réaction violente exagérée, comme indiquée plus haut. 

    La lutte contre un tel phénomène peut bien conduire à des politiques de communication prudente, cela d'autant plus qu'on renonce à limiter le nombre de sympathisants de causes arabes variées, ou bien carrément à des politiques étrangères au moins aussi prudentes et pour les mêmes raisons. Cela suffit-il, et la soumission, pourquoi pas la conversion, pourrait aussi convenir... 

    On peut aussi penser à forcer certaines propagandes à être discrètes, les prêches enflammés devant être strictement limités et les associations musulmanes proche des salafisme agressifs, y compris les apparemment très civils frères musulmans, strictement réprimées. Car il faut lutter maintenant lutter contre le "djihadisme d'atmosphère" de Keple, vrai problème et qui est l'administration d'une propagande permanente, vicieuse et allusive, clairement directe face aux publics acquis, et qui a vocation à exciter des demi fous qui passent à l'acte. 

    On pourrait aussi penser faire la chasse à tous les mouvements susceptibles d'engager des stratégies de ce type et d'en exterminer tous les dirigeants: cela marche-t-il ou bien cela encourage-t-il au contraire à pratiquer la martingale qui consiste à se séparer des populations victimes de ces propagandes et à vider l'eau du bain en ne gardant que des bébés triés sur le volet, propres sur eux, rasés et sans voiles. 

    Dans le cas spécifique du séculaire terrorisme palestinien, la stratégie à long terme d'Israël peut paraitre discutable mais semble avoir marché au moins 80 ans... Total mépris pour le terrorisme, séparation des populations, et assassinat systématique des auteurs d'actes considérés comme soustraits aux lois de la guerre, quitte à accepter des dommages collatéraux considérables, le pari étant que l'injuste souffrance de ces victimes là soit finalement attribuée à ce qui la justifie: l'acte immoral à son origine et non pas les effets secondaires acceptés par la réaction justifiée à celui ci, comme ce qui semble toujours être le cas... 

     

    (1) le débat MIchel Collon Bruno Attal https://youtu.be/rRTgcXiMUP4

    (2) resolution 45/130 https://documents-dds-ny.un.org/doc/RESOLUTION/GEN/NR0/565/19/IMG/NR056519.pdf?OpenElement

    (3) théorie du terrorisme par Jacques Baud https://www.youtube.com/watch?v=ZCmjtF0YVBI

  • Les taux

     

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  • Les Juges

    On a eu l'occasion de parler du problème posé par la justice en France. On a ici avec la prestation de Georges Fenech (1) une suite d'assertions dans ce sens. Et au combien. 

    Tout part d'abord de la "Défense Sociale Nouvelle", la grande théorie de Marc Ancel, illustre juriste mort en 1990 qui théorisa la réadaptation sociale du délinquant ou plutôt la conception du criminel comme victime de son contexte social et à qui il convient de lui épargner les souffrances de la répression physique de son crime: libération conditionnelle, réadaptation sociale en tout genre, tout doit être fait pour arranger son coup de folie. 

    Ensuite le syndicat de la magistrature fondé en juin 1968, dont l'idéologie motive le magistrat à aller au-delà de l'application de la loi: le contexte social de l'acte du justiciable devient essentiel. C'est la harangue d'Oswald Baudot (2) de 1973 destiné aux juges: "Soyez partiaux !". Soyez le défenseur naturel du voleur face à la police.

    On supprimera la peine de mort au nom de cette théorie. Robert Badinter en est le porte-parole. On rappellera que comme tout avocat nommé garde des sceaux, il fait libérer ses clients, et condamner les juges qui l'ont embêté toute sa carrière. Hypocrite et larmoyant, le garde des sceaux avocat est la honte des Etats dont il se sert pour faire passer ses obsessions de baveux. 

    C'est le mur des cons de 2013, qui affichait aussi le visage du père d'une jeune fille violée, "coupable" d'avoir fondé une association d'aide aux victimes. 500 euros d'amende avec sursis. Le syndicat de la magistrature c'est le woke de la justice française, depuis 50 ans à l'oeuvre, 30% de la profession, et un terrorisme à éradiquer sans doute bien plus influent. Dénoncé, mais jamais affaibli comme il le faudrait, il règne, implacable et tout puissant. 

    2012 consacre avec Christiane Taubira l'abolition des peines planchers et de la construction de prisons: la "justice" règne en maitre et considère qu'elle est dirigée par les traités internationaux et se trouve en position de s'opposer à toute politique qui voudrait l'affaiblir. 

    Il s'oppose mordicus et avec la plus grande efficacité à toutes les politiques sur l'immigration clandestine et se trouve en pointe dans l'aide à l'invasion. Le droit d'asile est complètement dévoyé, grâce à eux. Les mineurs ou ceux qui arrivent à se faire passer pour tels sont exclus de toute rétention afin de pouvoir vivre tranquille leur liberté de violer et d'assassiner sans papiers. 

    La CEDH? Pourquoi ne pas en sortir ? Inutile, couteuse et stupide cette ridicule assemblée de juges bidons doit être retirée du circuit de toute jurisprudence et pouvoir d'influer sur les décisions; 

    Le fond de l'affaire tient à la politisation de la justice au sens où alliée à une certaine gauche, LA justice se croit investie d'une amélioration de la condition sociale des prévenus victimes. Il faut arrêter cela. A tout prix. 

     

    (1) Livre Noir Fenech https://www.youtube.com/watch?v=of15F93_BiU

    (2) La harangue de Baudot https://www.lemonde.fr/festival/article/2016/08/02/1974-la-harangue-de-baudot_4977368_4415198.html

  • Les contre wokes

    Une réaction au wokisme est en cours dans le monde anglo-saxon (2). Inventés dans les départements universitaires de ce même monde, des concepts débiles se sont introduits dans la société par tous ses pores et corrompent absolument université, école, et en général tous les milieux de la formation pour les petits et les grands, dont ceux de l'entreprise. 

    À cette infection "bactérienne" ultra-puissante il convient de s'opposer, les choses ne font qu'arriver en France après les monstrueux dégâts causés au Canada et aux USA, mais aussi en Angleterre.

    Possible explication de la terrible dérive en Occident qui l'a amené à se déconsidérer complètement aux yeux du monde, au point d'avoir initié une guerre inutile et destructrice qui pourrait bien l'humilier gravement et pour longtemps, l'épidémie serait en fait gravissime et commence à peine à être combattue victorieusement ici et là. 

    La première grande victoire, qui commence à peine à avoir des effets, et l'arrêt de la cour suprême US de juin 2023 interdisant les préférences basées sur la race dans les collèges et universités (4).

    On se prend à rêver et à tenter d'imaginer le discours suivant à l'égard d'une personne manifestant des tendances wokes:

    "Vous avez le droit de dire ce que vous dites à votre tour de parole. Vous ne serez ni battu ni interrompu par la violence. Sachez cependant que vos dires seront moqués et contredits dans leur totalité, toute tendance en faveur de vos délires étant marquée du signe infamant de l'inacceptable et du proscrit et de l'absolument refusé."

    À améliorer... 

    Quelques exemples: 

    Le vagin universel est l'anus ! (Andrea Long)(1) 

    2+2 = 4 doit être relativisé.

    "Si l'on ne peut prouver quelque chose, on peut prétendre que son contraire est possible" (principe de précaution). 

    Qu'est-ce qu'une femme ? "une femelle adulte humaine" ou autre chose.

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    On ne peut toutefois se satisfaire de simplement cela. Car la chose n'est peut-être pas si simple, en particulier dans la terre de conquête qu'est maintenant l'Europe, en butte à des offensives dont la puissance est certaine. 

    On parlera de l'éviction de Gilles Kepel de Normale, et aussi de l'Ouzbek radicalisé dangereux expulsé injustement et dont le conseil d'État demande le retour immédiat aux frais de l'État. Les autres exemples sont lassants et c'est ce qu'on peut reprocher à Pierre Valentin (5). Mais il dit autre chose. Il théorise, il décrit... 

    Deux points importants: d'abord que la chose n'est pas nouvelle et que la porte était entrouverte, pour que l'on puisse y mettre le pied de la sorte. Jeunisme, position d'où l'on parle, culpabilité de l'oppression passée, ne pas faire le jeu de, sont des idées de gauche qui furent cultivées et bues dans toutes les décoctions depuis mai 68, y compris à droite: la société moderne que nous connaissons est particulièrement vulnérable, son "terrain" fut labouré anciennement, et tout est là pour que le virus prenne. Faut-il se purger de ce terrain (gazonneux) maudit au préalable pour lutter contre le mal immonde ? 

    Philippe Muray décrivit bien avant le woke la pourriture intrinsèque des réflexes de gauche: "depuis l'Empire du Bien, le Bien a empiré". 

    Ensuite, le post modernisme: est il vraiment la matrice du woke ? C'est un débat: avancez vos thèses ! 

    Disons que Foucault est explicite : ses théories seraient des outils pour "casser les systèmes de pouvoir". En ce sens, le "tout est construit" implique ainsi, s'il est accepté théoriquement, que tout est 1) déconstructible 2) correctible. La "théorie" postmoderne même si descriptive et illustrative d'une réflexion avancée sur le monde, a des conséquences dans le discours positif et donc dans l'action: le sexe est construit, on peut donc le choisir et imposer son choix. C'est le principe du "savoir pouvoir" de Foucault, qui à partir des relations de génération mutuelle des deux choses, les rend équivalentes ou simultanées: une lecture woke du principe semble évidente...

    Cette histoire de la "mauvaise lecture" est particulièrement savoureuse quand on parle de ces hommes (Barthes, Foucault) qui ont sans cesse mis en avant la "mort de l'Auteur", ou le fait qu'il n'y a pas de "bonne interprétation". Cela les innocenterait, et on pourrait alors parler de "foucaldiens devenus fous".

    Il y a d'autre part des oppositions binaires revendiquées de l'extérieur. Pour Nietzsche, il n'y a pas de faits, mais des interprétations. DONC, il n'y a pas de faits. Peut on l'affirmer sans la binarité refusée par ailleurs? 

    En parlant de négation, on doit aller à "Aufhebung" le merveilleux mot ambigu qui veut dire à la fois "abolir" et "conserver". Maitre mot de la dialectique Hégélienne, il est donc merveilleusement "non  binaire", selon les termes mêmes de Hegel (6).

    Ramasser et détruire, voir canceller (ou plutôt "cancel" comme le disent maintenant nos jeunes), au point qu'on parle de "cancer culture" pour désigner l'infâme bête immonde. 

     

     

     

    (1) https://newdiscourses.com/tftw-universal-vagina/

    (2) Bercoff Sylvie Perez  : https://www.youtube.com/watch?v=vPOxUSDaY9s

    (3) Jordan Peterson, Observatoire de la petite sirène, Edouard Blum (contre la discrimination positive à l'université)

    (4) https://www.npr.org/2023/06/29/1181138066/affirmative-action-supreme-court-decision

    (5) interview de Pierre Valentin https://youtu.be/qZbjmgSy6KQ

    (6) Aufhebung wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Aufhebung

  • Les Energies

     

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  • Les Sagesses

    À l'occasion d'une lecture (1) on peut se saisir du vocabulaire et apprendre des mots comme "aretê" l'excellence recherchée par les grecs, et aussi l'histoire du mot "philosophie", la sagesse ("sophia") ayant bien des aspects.

    Homère parle du charpentier, connaisseur en toute "sophia" et de l'art de la lyre, également comme "sophia", la chose supposant le concours d'un Dieu qui révèle des secrets de fabrication ou de pratique d'un art, cela en plus d'un apprentissage complexe. On se trouve ainsi au carrefour des deux choses: la sagesse et le savoir. Le bien savoir, et le savoir du bien. 

    Les muses inspirent la sophia poétique, la "sophié" étant l'habileté, "sophoi" étant l'expert. 

    Les 7 sages sont Thales le scientifique, Solon le législateur, mais aussi Cléobule de Lindos, Bias de Priène, Périandre de Corinthe, Chilon de Sparte et Pittacos de Mytilène. Il firent écrire sur le temple d'Apollon à Delphes le "gnoti seauton" et le "rien de trop" à lire par les suppliquants. 

    Les sophistes ont donc pour rôle d'enseigner la sophia et c'est donc sa première caractéristique: elle s'enseigne. 

    Et puis il y a la dichotomie remarquée par Foucault et en fait d'origine Hadot et qui le "souci de soi" opposé au "connait toi toi même", marque de la différence entre "spiritualité" (pratique qui consiste à se préparer à savoir) et simple connaissance en soi. 

    Et puis le savoir, non seulement n'est pas en soi, mais se trouve être un "savoir vivre", un "savoir de la valeur", savoir qui vient de l'intérieur donc, transmis par le fameux "daimon" de Socrate. 

    Et Socrate, puisqu'il s'agit de lui, devient le premier "philosophe" qui identifie sa vie à l'amour et à la pratique de la sagesse. Au point d'obéir aux lois qu'il souhaite changer et d'aller jusqu'à mourir de leur fait. 

    Et puis il y a la description mythique de l'Amour (Eros) faite par Diotime dans le Banquet. 

    Fils de la richesse inventive et de la pauvreté, l'Amour est rude, pauvre et désirant mais rusé et en fait un dangereux chasseur. Intermédiaire entre le sage et l'insensé, il est... philosophe, et Socrate en est donc l'image... 

    Et puis au-delà de la distinction bon/mauvais, il y a l'intermédiaire, le ni bon ni mauvais, conscient de son imperfection et donc capable de vivre et de progresser: le désir de la sagesse devient mode de vie. 

    On en vient avec Aristote au "théorétique" , savoir du savoir et pour le savoir exclusivement, la sagesse étant l'état divin lui-même, et le savoir la vision de Dieu.

    (1) "Qu'est ce que la philosophie antique?" Pierre Hadot 

  • Les pays de la liberté

    Gravement intoxiqué par le Journal du Dimanche, torchon d'extrême droite, je vomis ma bile furieuse, ma haine pour la liberté et mon mépris pour mon propre pays et aussi de moi-même, adulte électeur de la grave défaillance française contemporaine de l'élection de François Hollande. Il faut interdire ce journal, il appelle à la haine sans arrêts. 

    L'histoire est celle d'une famille tchétchéne installée en France (1) pour vivre librement son salafisme. Elle enchaine les procédures administratives de demande d'asile, toutes en échec, mais toutes possibles successivement jusqu'à l'incarcération au voisinage de Roissy, tous papiers obtenus et prête au retour forcé en Russie. La justice consultée a réfléchi, longuement, plusieurs fois, et a statué. L'Etat de droit. 

    C'est alors que la Cimade, le MRAP et le Parti Communiste se coalisent en sa faveur au nom d'une répétition de l'affaire Léonarda, et Manuel Valls signe la mise en liberté de la famille Mogouchkov, celle-ci ne causant pas de troubles à l'ordre public. Alors en CM2, l'un des enfants de la famille nous tue au couteau un prof de français cette semaine. Son frère était à cette heure incarcéré pour projet d'attaque terroriste contre l'Elysée, son père expulsé pour islamisme il y a cinq ans... Le reste: l'échec total de la mise en oeuvre des lois françaises plus la coalition des humanitaires. 

    La morale: l'humanitaire est l'adversaire de l'Etat de droit. Il faut donc supprimer celui-ci pour punir et dévaster la lèpre pitoyable de la pitié de France. Nécessité fera loi et la cruauté est maintenant de mise contre la bêtise et la barbarie. 

    Je dis ça, je dis rien, comme les milliers de pauvres français furieux, qui ont pourtant réélu Macron l'année dernière. 

    (1) https://www.lejdd.fr/societe/islamisme-attentats-comment-en-est-arrive-la-138941

  • Les Whiskys

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  • Les Souverainetés

    Un grand débat et une grande affirmation, en quatre mots:  Identité, Souveraineté, Europe, Immigration. 

    En deux mots, cette fois, disons qu'il y a deux manières d'arrêter l'immigration, en quittant l'Europe ou pas. Les Souverainistes ne veulent plus de l'Europe dont les lois pèsent sur les françaises, et les Identitaires ne veulent pas inverser les priorités: d'abord l'arrêt de l'immigration, quitte à considérer non avenus les traités européens qui réglementent l'obligation de s'y soumettre. 

    Le débat est stratégique et oriente les propositions politiques, et aussi philosophique mais avec un noeud intéressant à identifier. 

    D'abord la Souveraineté s'oppose à une Identité qui serait l'Identité "européenne", opposée à l'immigration au nom d'une "race" européenne. Là est le noeud: ceux qui veulent simplement désobéir à l'Europe immigrationniste défendraient en fait une Europe "fédéralisée" qui se préoccuperait de son essence commune, en rendant secondaire les nations. Il s'agit de changer l'Europe politique au nom d'une Europe essentielle vrai avenir des nations. 

    Alors que le Souverainisme, passionné de la Nation, ne veut plus le fédéral émollient et dissolvant, et ne veut d'Europe que celle des Nations, rassemblées librement pour défendre leurs intérêts communs, bref, l'Europe de De Gaulle à la fois nécessaire et nécessairement méprisée comme horizon pour cabris. Simplement le Souverainiste est légaliste et veut appliquer les lois dont il dépend: reconnaissant sa perte de souveraineté, précisément celle qui l'a assujetti à des traités et à leur interprétation léonine définitive, il ne voit pour changer la situation que la fuite éperdue et le rejet de l'ensemble. 

    Un argument stratégique, en fait tactique est la dette. La France est d'abord attachée à l'Europe via l'Euro qui lui a permis de s'endetter hors de toute limites, au point d'obliger le trou du cul immature qui nous sert de président de théoriser une "souveraineté européenne", bref la bite de son créancier. Quitter l'Europe diminuera-t-elle la dette en question ? En tout cas, l'argument symétrique qui appliquerait AUSSI la vengeance à qui se contenterait de désobéir existe et semble équivalent, s'il y a volonté de vengeance de la part de l'Europe rassemblée contre son deuxième bailleur de fonds. 

    Je crois le noeud dénouable en ce que l'identité européenne, chimère fasciste n'est que le projet de ceux qui ayant en France tiré l'échelle sur l'inamovible contamination par le juif et maintenant par l'africain, refusent cette nation bistre et ne veulent se baigner que dans les sangs germains, ou pire slaves,  supposés encore purs... 

    Je suis donc un national, et souverainiste pour mon pays, mais comme on l'a dit conscient de ses voisins, à qui il convient de s'associer librement et convenablement. Et puis, il convient de changer les lois, cela est clair. Quitter une Europe avec qui il faudra négocier en fonction des traités signés est une stupidité et la très longue sortie de la Grande Bretagne qui n'avait pas l'Euro l'a assez montré. Il faut bien sur faire l'inverse: cesser d'appliquer les traités en attendant la guerre et la provocation avec une Europe de l'Est déjà quasiment en insurrection, et une Allemagne dont la révolte est déjà à 15 % avec des cris déjà quasiment bras levés. 

    L'Europe puissance a failli et la guerre en Ukraine est clairement l'occasion de la ruiner de fond en comble: s'être associé avec autant de légèreté à notre ruine au nom de valeurs bidons vaut déshabillage de la greluche et le cul tremblotant de la hyène doit être exposé à la vindicte publique. La victoire russe devrait consacrer cette défiance ouverte envers toute "souveraineté européenne"misérable soumission ruineuse, déshonorante et insupportable. C'est bientôt. 

    Ainsi donc, l'Europe peut être vexée, ses traités piétinés ou réinterprétés avec énergie au nom de la liberté des peuples et des nations que ces torchons signés à des juges imbéciles n'ont jamais engagé aucunement. Le premier problème est l'immigration et il faut l'arrêter, partout en Europe !!! 

    D'abord en Italie: Lampédusa doit être vidée en direction de l'Afrique et les pleurs des misérables envahisseurs n'y feront rien. Au passage et en fait d'abord, tout ce qui en Europe soutient, aide, abrite, subventionne les migrants et leurs associés doit être rendu illégal et poursuivi. Et si le Vatican se rebiffe, et bien il faudra l'occuper et vider sa curie des pédérastes humanitaires corrompus pour qui nous ne devons plus avoir la moindre indulgence !!! 

    Bref, une campagne d'Italie doit être menée en premier. La frontière doit être rendue hermétique et ensuite, l'insoutenable pour la conception universalite des droits humains devra être mis en oeuvre: la différenciation entre les humains. 

    Car le souverainisme est d'abord une évidence et qui est l'absolue différence à faire entre nationaux et non nationaux, plus la liberté tout aussi souveraine de déclarer factices des nationalités immérités, trop récentes ou attribuées avec trop de légèreté voire d'illégalité globale. Les non-nationaux ou les récents dénationalisés auront donc des droits différents et d'abord ceux qui doivent les conduire à aller vivre de préférence hors du territoire national. 

    Déjà quasiment submergée par les flux de populations exogènes inassimilables les plus importants de toute son histoire, la France doit être rendue étanche, puis vidée. Voilà le projet qui va conduire au changement des lois et c'est là qu'est l'enjeu, certainement pas celui de s'isoler pour appliquer nos pauvres coutumes accueillantes bien trop respectueuses des wokes et surtout des juges... 

    Car la première résistance viendra d'eux: la réforme qu'on prévoit devra d'abord s'approprier le contrôle de l'avis des juges, conseil constitutionnel en tête, celui qui menaça Zemmour (Laurent Fabius nommément) de s'opposer à son référendum au nom de la mise en esclavage du pays dont l'infâme haute autorité (avec du sang sur les mains, en plus) rappela avec cynisme. Les autres devont se démettre et c'est bien une réforme détruisant l'Etat de droit actuel qu'il faudra mener pour éviter que ces monstres s'opposent à la réforme. La voilà la révolution à venir: vider l'abcès de ces racailles. Cela sera dur, et la même la libération des nazis ne put vraiment purger la justice(1). 

    Car la réforme va bien au-delà des traités européens: c'est la notion même des soi-disant "droits de l'homme" qu'il faudra attaquer. Et oui. 

    La question est celle des "camps". Une partie de la population stationnant sur le territoire, déjà dotée de droits différents (typiquement ceux liés à la citoyenneté) doit pouvoir se voir imposer une résidence dans des endroits fermés, quelque soit leur statut pénal. On pense à la totalité des sans-papiers. On pense aux familles des mineurs délinquants, qui sauf à la répudiation de leurs engeances, devront vivre à l'abri de grillages la nécessaire mise à l'écart de leurs rejetons. Cela s'accompagne bien sûr de leurs mentors trafiquants et de leurs amis du bled en migration, à qui l'on enjoint non pas de quitter le pays volontairement (ils ne le font pas), mais de se soumettre à des procédures d'expulsion. Toute délinquance étrangère doit s'achever dans ces camps, les peines à un certain niveau (violences, vols , récidives) se devant de s'accompagner d'expulsions, y compris bien sûr pour les doubles nationaux. Expulsion ou enfermement. Cette réforme sera couteuse, fera entrer un pays européen (soyez sûr qu'il y en aura d'autres immédiatement sur cette voie) dans la voie de ce qui sera décrit comme un fascisme et qui n'est que la séparation des peuples pour la survie du premier d'entre eux. L'exil sera bien sûr encouragé, et les billets d'avions aller simple remboursés une fois avec prise d'ADN. 

    C'est bien toute l'Europe, pays par pays qui devra se réformer ainsi, et pourquoi pas normaliser en commun certaines procédures, l'identité européenne c'est cela aussi. La nécessité fera loi commune. 

    (1) le débat dans la résistance, épuration : https://www.cairn.info/revue-histoire-de-la-justice-2008-1-page-205.htm

  • Les hommes futurs

    À l'occasion de considérations sur les féminismes, un certain nombre d'affirmations, parait-il tirées d'"études" caractérisant les différences observées entre hommes et femmes. 

    L'idée est bien sur de détruire à la racine les mythologies débiles qui animent les discours communs c'est-à-dire les concepts de "féminisme" (idéologie mettant en avant les femmes) et donc de patriarcat, soit le complot masculin pour asservir les femmes, la forme manifeste du complot étant la spoliation du bifstek des petites filles ce qui les a condamnées à rester petites. Défendu par Françoise Héritier elle-même, cette théorie débile continue de marquer la haine féroce qui anime les con(ne)s envers la gent masculine maudite. 

    Les études, les études. On opposera les comportements "statistiquement". Répartis en tendances, les deux catégories du masculin et du féminin, tel qu'observées enfant se répartissent en nuages de formes différentes. 

    L'intelligence par exemple, en moyenne égale entre les deux sexes n'est pas répartie de la même manière, l'intelligence nulle et aussi extrême seraient ainsi plus fréquentes chez les mâles, alors que la moyenne honnête est plus répandue chez la femelle. Nulle essentialisation autre que statistique, les 3 interprétations des probabilités étant ici à l'oeuvre: 

    1) propention : il existe une tendance, une coupable tentation permanente à

    2) fréquentisme: il suffit de tirer au hasard, et on aura plus de paires de nichons là que là

    3) bayesianisme :  en fonction de ce qu'on suppose au départ, on aura confirmation ou non en étudiant davantage

    Ainsi donc, il y a une différence non essentielle dont on ne peut rien tirer sinon qu'il faut cesser de se faire du mal en voulant contredire par une mécanique inutile des réalités dont tout le monde profite. Qu'importe que l'exceptionnel soit assuré majoritairement par des hommes, cela assure à la moyenne féminine davantage de temps pour parer à plus commun, mais finalement peut être plus essentiel au sens d'indispensable. 

    Pour confirmer la chose, les caractères mimétiques/systémiques des comportements, davantage tirés par le consensus chez les femelles, par le dissensus chez les mâles: du fait de la compétition sexuelle commune avec bien des espèces, les tendances globales de comportement sont davantage (là encore, point d'essentialisation) tournées vers la violence et la contradiction chez les mâles que les femelles. Ces spécialisations-là caractérisent les différents rôles que les deux sexes occuppent "préférentiellement" dans la société. Là encore, point besoin de mécaniser une abolition de ces différences résultantes, somme toute naturelles et violées en tendance de par les statistiques, et cela, suffisamment pour s'accommoder des variances. Il suffit donc de donner accès aux stages commando marines aux femmes mais surtout sans quotas ni baisse de niveau ! 

    On passera ensuite sur l'inverse du complot masculin, inversion des valeurs supporté avec une soumission coupable par les queues plates : le fameux plafond de verre, en fait l'éclatante domination des pires lieux communs, supportés avec suavité et hypocrisie y compris par l'élite intellectuelle féminine, qui se déshonore ainsi sans réaliser le mépris des jeunes hommes contre la tendance, toute entière tournée par la sauvegarde femelle de sa période post ménopause, deuxième source d'angoisse fondamentale du sexe féminin après la stérilité.

    La chose est dite: toute discrimination positive doit être abolie et la chose doit être revendiquée avec agressivité par les mâles, dont le rôle social doit être plus affirmé, en particulier envers cette lèpre des grognasses qu'est l' immonde féministoïdalitée, à moquer avec l'obscénité la plus franche. Bouge ton gros cul de là, parité !  

     

  • Les suites allemandes

    On appelle ainsi les 6 partitas pour clavier, premières du genre, ou Clavier Ubung Un (le premier). 

    On s'était déjà passionné pour 825 (1), mais il faut bien réaliser qu'elles sont 6. 

    Les deux principales sont 825 et 830, sont les deux "royales". Et les 4 autres ? 

    Un point important : la totalité de ces danses sont connues et familières, chacune d'entre elle ayant toujours été là, comme des évidences, positionnées dans les partitas comme des tiroirs. Pourtant, elles sont brouillées: comment mémoriser leurs localisations ? En les réécoutant, les rejouant, encore et encore...

    826 ut mineur

    On attaque par 826, dont l'unité est marquante. 

    La Sinfonia est introduite de façon majestueuse et grave. Et puis commence l'histoire sautillante et délicieuse, qui se transforme une course rapide, comme une fuite éperdue qui s'achève gravement.

    L'Allemande se balance alors répétitivement et gentiment.

    La Courante lui ressemble, mais plus vive.

    La Sarabande dans la même tristesse gentille mais décalée. Grande majesté triste, ta ta ta ta grave et c'est fini.

    Le Rondeau sautillant peut laisser croire qu'on est déjà au Cappricio... Mais non ! 

    Le Cappricio est incroyablement vivace, et peut se jouer très vite et très énergiquement avec ses retours par dessus, graves.

     

    Le Marta Argerich de Youtube, agressif et puissant. Ce qu'il y a de bien avec Argerich c'est que la maitrise globale et détaillée de tout le bazar se permet de foirer ponctuellement sans que cela ne nuise, presque au contraire, à l'équilibre global du jeu. 


     

    827 la mineur

    827 est un peu sombre, et un peu "banale". 

    La Fantasia est un peu mécanique et dissimule un petit couac au tout début, produit d'une exécution trop rapide sans doute, les interprétations lentes ne le font pas apparaitre. 

    Allemande et Corrente sont similiaires... 

    La Sarabande brodée pourtant est très lente et timide. 

    Les très courts (1 minute) Burlesca et Scherzo ravivent la chose mais la Gigue ne conclut pas très vivement, plutôt un peu tristement, finalement, même si elle peut être jouée vivement. 

     

    828 ré majeur

    Là on a une Ouverture à la française, majestueuse et royale. Grandeur et noblesse... Ça s'enfonce vite dans une très vive suite d'attaques répétées, en fait une ronde effrénée.

    L'Allemande, riche et triste comme il se doit... 

    La Courante, complexe et perlée.

    Un Aria, dans la lignée de la courante mais plus rythmé. 

    La Sarabande reprend un titati de l'Aria et se déroule tranquillement, allant presque jusqu'à l'extinction.

    Un charmant Menuet dans le même style en écho, d'ailleurs. 

    Et la Gigue, décidée à en finir. Une reprise énergique et affirmée, déclinée en vitesse. 

    829 sol majeur 

    Sans doute la plus "ordinaire" de toutes...

    Préambulum: sautillant et rapide. 

    Allemande: cool et tristounette. 

    La Courrante est d'une grande vivacité, vitesse pure, donc et délicieusement mélodique. 

    Sarabande: solennelle, mais mélodique, elle est discrète en écho à la courrante. 

    Tempo di Minuetto:  délicieuse et perlée promenade. Dissonnante un peu. 

    Passepied: forte et autoritaire répètitive en tout cas. 

    Gigue: toujours dans le même style, vif mais restant tout de même un peu banal. 

     

    830 mi mineur

    La royale, 

    Toccata agressive et insistante, mais majestueuse et surtout longue. 

    Allemande: complexe et mélodique, mais toute là, et roulante. Surtout, à chaque fin de phase, cette finale roulée. 

    Et la courante, vive et extrêmement riche avec une cavalcade surprenante. Ces descentes simultanées dans l'aigu et le grave en accord étrange comme des voix distinctes. 

    l'Aria sollennel et appuyé mais n'est qu'un intermède. Pour la Sarabande, la grande sarabande de 830, le grand déroulé du drapé. Avec la fin de phase magnifique. Et puis le démarrage d'une petite course balancée, la Tempo di gavotta. Puis une course grave, réfléchie, complexe et sérieuse qui va jusqu'à la dissonance, la Gigue

     

    (1) http://francoiscarmignola.hautetfort.com/archive/2017/02/19/la-partita-no-1-en-si-bemol-majeur-bwv-825-5912861.html

  • Les dissuasions du faible au fort

    Il est un fantasme humain bien ancré et qui est pour équilibrer le poids du réel et de la domination patriarcale du plus fort et du plus gros, consiste à magnifier à titre de légende la victoire du petit sur le grand.

    Le lion et le moucheron, la souris et l'éléphant, partout un petit domine un gros à titre de fait unique appelant à la sagesse, et donc de nécessité pour l'ordre établi de se préoccuper de l'infime. Soucieux de respecter le petit, celui-ci (l'ordre) peut donc faire accepter l'inégalité et faire respecter le gros, qui assimilé au sage, peut alors être exploité sagement par le petit avec la même sagesse du réel à qui on ne reproche plus, donc, l'inégalité des tailles, fondant ainsi l'harmonie du monde... 

    Dévoyé comme le reste le beau principe fut bien sûr interprété par les modernes comme il fallait qu'il ne le fut pas et fut considéré comme une recherche de règle, le petit se devant d'humilier le gros pour le mieux détruire, celui-ci étant coupable de l'humiliation du petit et devant en être puni. Bref, un renversement des valeurs se produisit. Ce qui justifiait et exprimait la différence de taille, la capacité supérieure de destruction devint oppression intolérable, persécution permanente et se devait donc d'être combattue. Comment ? 

    Le faible donc menace et exige, en vertu de sa capacité à attaquer, son attaque désespérée mettant sa vie en danger étant aussi périlleuse que la mise en cause du gros, pourtant du fait de son importance supérieure, supérieurement à protéger. 

    Tel n'est pas le cas: engagé lui aussi dans l'équilibre du monde, le petit est en fait aussi important que le gros et sa destruction aussi insupportable: il peut donc risquer d'attaquer et c'est cela sa dissuasion et son pouvoir de nuisance tout entier, à la hauteur qui plus est de sa petitesse: on ne peut rien lui refuser. Cela vaut avant l'attaque quand il ne fait que se plaindre, s'attirant toutes les faveurs des passionnés de justice, les tenants de la balance qu'on doit absolument compenser, à la hauteur du déséquilibre, fictivement rompu et donc à corriger. Cela vaut pendant, le combat se devant d'être compensé par la mise à l'équilibre des armes respectives: le petit ne pourrait combattre sinon ! Et cela il le mérite de plus par son astuce supérieure de petit malin, à récompenser donc par une masse de munitions qui rendront sa fronde imbattable. Cela vaut pendant aussi par la licence qu'on lui accorde à trahir, torturer et écorcher hors des lois de la guerre la maudite méchanceté de son adversaire, mauvais car plus gros: tout est permis quand on est petit. Cela vaut bien sûr après, le pardon pour les cruautés de sa victoire se devant d'être à la hauteur de la crainte qu'on eut qu'il perde... Et puis cette victoire est la nôtre à nous tous qui rassemblés pour faire un plus gros que le gros, ce qui fait qu'en fait on l'a battu, nous permet d'échapper aux regards soupçonneux qui se dirigent vers nous: il y aurait il un autre gros à abattre ? 

    Une fois chauffé à blanc par ces beaux arguments, le petit, ou du moins sa jeunesse téméraire, peut se lancer à l'assaut: il ne peut que jouer gagnant et sa victoire est certaine. 

    Sauf si l'équilibre du monde et le pouvoir des Dieux est respecté et je souhaite de tout mon coeur que le grand Zeus, à rebours de toutes les modernités que je hais de toutes mes forces ne frappe avec sa foudre le honteux vermisseau, l'écrasant en une goutte de sang sur un bras et oubliant presque aussitôt sa présomptuosité. 

    Que se tordent dans le malheur les Ukrainiennes et les Palestiniennes tringlées de la honte d'appartenir aux races funestes destinées à éduquer les humains soumis aux forces de l'harmonie du Cosmos: un meurtre collectif d'écrasement de la présomption de temps en temps, voire ici en même temps, ne peut pas faire du mal. Malheur aux vaincus, ils ne nous apprennent que l'évidence. 

    Mais ce n'est pas fini ! Car dans les deux cas, les deux puissance écrasantes sont en fait elles mêmes des petites choses condamnées par le reste du monde: Israël et la Russie sont isolées et détestées par la bonne conscience d'un reste du monde coalisé et déconnant, habité par de faux sentiments humains qui ne sont qu'habitudes morales dégénérées. 

    Pourquoi donc, en vertu de mon théorème, ne doivent-elles pas être punies ? 

  • Les complots

    À l'occasion d'un interview de Didier Raoult au Canada (1), on peut réfléchir sur les complots encore un peu. Car Raoult est porteur d'une variante de la théorie qui a le mérite de la simplicité et surtout de la vraisemblance. 

    En gros, le "complot" c'est "le pognon" des laboratoires pharmaceutiques. 

    L'oxycontin (3) fut un désastre de santé publique étudié, qui a encore des procès en cours, mais pour lequel on a prouvé une gigantesque affaire de corruption dont les participants furent un laboratoire pharmaceutique Purdue Pharma et tout le système de prescription associé, médecin, média, Etat à partir de 1995. Développé comme nouveau produit de synthèse capable de remplacer un produit concurrencé par des génériques et décrit faussement pour favoriser des surprescriptions, il fut à l'origine d'addictions multiples. 12 milliards de dollars d'amende en 2007, 300 000 morts par overdose. McKinsey accepte aujourd'hui de payer 200 millions de dollars supplémentaires d'amendes sur cette question (conseil à). La satanique entreprise, conseil du vice... 

    De ce point de Raoult apparait comme l'anti complotiste de base. Le mal vient d'un crime de type connu, puni régulièrement et pour lequel il existe des techniques de prévention: lutte contre les conflits d'intérêts, séparation de la recherche médicale et de la mise au point des médicaments, transparence des financements. Ce mal s'appelle la corruption, ronge le tiers monde et en fait le monde entier. L'Occident immune de part sa supériorité raciale, est en fait le principal corrompu et corrupteur du monde, le fétiche du mal. 

    Toute l'affaire Covid est ainsi selon lui, rythmée par ces affaires là: la lutte éperdue contre l'hydroxychloroquine puis l'ivermectine fut orchestrée par le vendeur (Gilead) d'un médicament cher en rapport qu'il vendit pour plusieurs milliards à l'Union Européenne, et la lutte pour l'obligation vaccinale à tout prix fut organisée pour le compte des monstrueux sur profits réalisés par Pfizer et Moderna. Critiques, contre discours furent balayés au nom du progrès sensé sauver les gens de la mort. 

    Or la chose est paradoxale et stimule bien la théorie du complot de Raoult: d'abord que la mortalité est en fait liée directement à la présence des fameux labos et en fait à la pratique massive de la corruption pour ce qui concerne les prescriptions de santé publique. Oxycontin et obésité sont responsables d'une espérance de vie aux USA qui se trouve inférieure à celle de bien des pays du tiers monde. Factuel. Et pour ce qui concerne le Covid, c'est dans les zones soumises aux politiques en question que la mortalité fut la plus sévère. Factuel. 

    La chose est donc prouvée.

     Raoult d'autre part manifeste sur d'autres questions une prudence "non complotiste" caractérisée. Par exemple, au sujet de l'origine artificielle du virus: il n'y croit pas car il serait impossible (c'est son métier que de le dire) de prévoir la dangerosité d'un virus à l'avance. Il refuse donc explicitement l'"intention" complotiste et DONC rompt complètement avec la chose (le complotisme). 

    Une conception du monde basée sur l'observation, qui met en évidence des phénomènes mus pas des causes concevables et déjà vues. Il suffit de regarder, et de voir. 

    Pour enfoncer le clou sur le caractère "sage" et mesuré du sémillant professeur. Il explique l'origine de son besoin absolu de se doter de séquenceurs génomiques: utiliser celui de Pasteur le mettait régulièrement au contact de gens incompétents qui lui expliquait que ses recherches étaient inutile: il explique cela par une constance de l'espèce humaine: l'incapacité à détecter sa propre incompétence. Une loi de la nature plutôt qu'un complot Anti Raoult, donc. 

    Car en parlant de "complotiste", beaucoup se désignent ainsi eux mêmes avec ironie, commençant à constituer au sein des médias français, maintenant largement composés de chaines Youtube différenciées s'invitant mutuellement leurs animateurs avec un seul objectif: faire basculer cul par-dessus tête les traditionnelles rentes de situations basées sur l'utilisation surrannée de vieilles technologies ridicules (l'impression , la télévision herzienne) pour diffuser les messages issus du seul complot, le vrai: le pognon de grandes entreprises dépendant des monstrueuses subventions publiques, et donc au service des Etats qui en privatisant l'information a en fait ouvert un marché concurrentiel de l'annonce politique rétribuée. Qui nationaliserait la prostitution ? Le seul moyen de maintenir une diversité suffisamment inventive est de faire appel au secteur privé... 

    Castelneau, Houdiakova, Elise Blaise,Berruyer, LeSommier, Bercoff, Aldo Sterone, Bruno Attal,

    Tout un monde de journalistes "libres" qui nous arrosent d'une information radicalement différente de ce qu'on trouve sur les médias "officiels", maintenant discrédités pour toujours. 

     

     

     

    (1) https://radiox.com/podcast/covid-fabriquee-en-labo-un-fantasme/

    (2) la chaine de Raoult: https://www.youtube.com/@C_EST_CA_LA_SCIENCE

    (3) l'histoire de l'oxycontin https://www.nationalgeographic.fr/sciences/2021/11/loxycontin-lanti-douleur-qui-a-rendu-lamerique-accro