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  • Les Valeurs

    Bordeau Chesnel

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  • Les dieux Hindous

    On partira de "Veda" (je vois, la racine de "vidéo"). 

    Les écrits originaires datés de 1500 BCE, forment le védisme première forme religieuse, suivie du brahmanisme (500 BCE) puis de l'hindouisme à proprement parler. Les 3 grands écrits furent ainsi les 4 Védas (dont le Rig-Véda), le Brahmana et les Uspanishads. 

    Au sommet le Brahman, l'absolu, le un, l'univers. L'Atman, le souffle, l'invidividu, le soi. L'identification des deux est l'idéal: "tu es cela".

    Autour de l'ère chrétienne, le Maha Bharata (Bharat, c'est l'Inde, maintenant) histoire des Bharatas et des Pandavas puis la Baghavat Gita, le discours de Krishna, puis le Ramayana, l'histoire de Rama et Sita.

    D'abord l'ordre du monde le Dharma, ensuite le Samsara, les cycles de réincarnation. 

    On a donc d'abord les 8 grands dieux védiques dont Surya, Candra (Soleil et Lune), Vayu, Agni (Vent et Feu), Varuna, Indra (les eaux, la pluie), Yama ou Kala (les enfers). 

    Au niveau des Védas, il y a 2 récits de la création du monde: une spontanée se séparant en masculin et féminin pour donner Prajapati père de tous les êtres,  l'autre par le sacrifice primordial d'un homme univers Purusha.

    Avec les Brahmanas, apparait Prajapati, dieu primordial créateur.

    Puis on a le Trimurti, la trinité, Brahman(le créateur), Vishnou(le conservateur) , Civa(le destructeur).

    Vishnu est lié à Indra.

    Il a ses avatars, dont Krishna et Kalkin le héros à venir, à tête de cheval.

    Krishna est une sorte d'Hercule , il meurt d'une blessure au talon. 

     

    Civa est l'innovateur, le destructeur. Il est une sorte de Dionysos.

    Durga est la cakti de Civa, Lakshmi celle de Vishnou 

  • Les Intelligences

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  • Les Après

    Remarquable d'intelligence et de précision LE point sur la situation actuelle en Ukraine est fait là  : (1)

    Hervé Caresse est absolument remarquable bravo. 

    3 remarques cependant. 

    D'abord que les Ukrainiens se battent bien, au moins aussi bien que les généraux de plateau définitivement humiliés par Caresse, lorsqu'ils décrivent en mal les Russes... Dotés de drones et de capacités de s'en servir, ils tiennent la dragée haute aux offensives russes, aussi impossibles que les leurs, et de plus les Russes au boulot depuis le début n'ont absolument pas réussi à prendre Avdiievka ou Marinka (toujours pas conquise mais presque) du fait de bétonnages défensifs impénétrables, les mêmes que ceux qu'ils ont installés le long de toute la ligne de front et qui leur ont si bien réussi cet été.

    Nous avons là une guerre défensive d'attrition meurtrière mais statique et puis c'est tout. Le vainqueur est technologique et industriel et certainement pas héroïque ou équipé d'armes miracles, il est ... la Russie, bien sûr. 

    La deuxième remarque concerne le rôle de l'OTAN, et de sa capacité à prendre la perte, militaire et stratégique, qui consumera des actions menées depuis trente ans. Avant de parler de sa réorganisation (voir le point suivant) il  lui faudra renoncer ou non à une intervention militaire plus directe, pour limiter les conquêtes russes (la question d'Odessa est toujours pendante) voire pour tenter tout de même de gagner. Il y a là une grande incertitude, et il n'est pas certain que la victoire de Trump à l'élection supprime ce risque-là. 

    La troisième remarque porte donc sur ce qui va se passer ensuite. On ne peut pas imaginer ainsi que l'Europe, décrite ici comme inconséquente à raison, puisse ne pas être profondément ébranlée économiquement et politiquement par sa défaite. Le niveau de prétentions moralistes absurdes qu'elle a mis en avant est tel qu'une vague doit se retourner contre ce mur absurde et stupide qui nous navre: les dirigeants européens devront être changés, et une nouvelle génération, aux points de vue radicalement différents, devra accéder aux manettes.  Personne ne sait quelle force politique plus idéaliste encore ou au contraire radicalement plus égoïste et sinistre, sera en mesure de tirer les marrons du feu, mais on ne peut imaginer un démenti aussi radical sans qu'il y ait de conséquences. 

    Quand donc ce thème là sera-t-il à l'ordre du jour ? Il faut que ça pète ! 

    Pour le mesurer, il faudra prendre en compte la diplomatie russe, et sa capacité à tirer avantage matériel de la déconfiture occidentale: elle l'utilisera au maximum, et cela d'autant plus qu'ayant reconquis ses zones russophones, elle n'aura aucun intérêt à s'étendre davantage, simplement intérêt à disposer des marchés qui lui conviendront, à des prix, par contre, qu'elle pourra fixer. 

    Un autre éclairage est celui du cercle Aristote avec le sémillant Pierre Yves Rougeyron (2). Dénonciateur de l'affreuse médiocrité européenne au delà du possible, il fait l'éloge du Turc, qui a tout compris et tout joué et qui sera un grand vainqueur récompensé. 

    Un autre aspect est l'effroyable corruption ukrainienne caractérisée aussi par les trafics: de tueurs à gages, de putes et d'enfants. Dénoncés et expliqués par les rapports européens depuis trente ans, ils arriveront en Europe avec notre argent dès la fin du conflit et en fait se manifestent déjà, avec l'indulgence coupable et complice de qui vous savez. De fait le monstrueux gaspillage en numéraire fait à l'avantage de l'Ukraine bave, et depuis longtemps. Les affaires de la famille Biden depuis le Maidan ont fait des envieux, à quoi et à qui la guerre actuelle sert-elle actuellement ? 

    Le sommet de l'irresponsabilité est attribué à la France qui se saigne pour sauver l'OTAN et l'Europe, prisons des peuples en train de crever. 

    (1)https://youtu.be/krhspeVrVs8

    (2) https://youtu.be/muOf-SdlLmo

  • Les Désherbants

    Stupéfiante table ronde à France Info (1) avec l'intervention de Gabriel Gresillon au sujet du glyphosate. 

    Tout est dit, la différence risque / danger, la question de la dose, du nombre d'études sur la question et la grande confrontation: une étude en 2015 parlant de "risque cancérigène probable" et les milliers d'études déterminant que l'usage du glyphosate n'est dangereux significativement ni pour les consommateurs ni pour les producteurs. 

    La plus complète d'entre elle examina la santé de dizaine de milliers d'agriculteurs US qui avaient passé leur vie entière à déverser du glyphosate, zéro cancers et une histoire de lymphôme à la marge, négligeable et inexplicable. 

    L'Union Européenne décide de reporter à 10 ans toute date de limitation, laisse les États membres décider et clot pour l'instant sur la base de centaines de milliers de pages de rapports, la question. Les écologistes sont contre et la France, par la voix de Stéphone Séjourné, mari de Gabriel Attal, dit pour elle ce sera non. 

    En pointe sur la question, comme sur bien des questions agricoles, la France a surjoué l'écologie, on va interdire, et d'ailleurs, on a déjà commencé à contraindre, ce n'est pas pour rien qu'étouffée et déclinante, l'agriculture comme bien de ses pratiquants, se suicide. Macron saisi par sa démagogie passé sur le sujet du glyphosate se fait là encore cueillir comme il se doit, le "en même temps" devant, c'est sûr, lubrifier sa communication et le reste, n'oubliez pas qu'il a été réélu pour 5 ans l'année dernière. 

    Le désherbant est indispensable à bien des cultures, son interdiction les ruine ou les empêche et l'horreur du monde moderne laissé entre les mains de l'escrologie complète et aberrante: dix ou quinze ans passés à ça, pour notre honte et notre ruine. 

    Les réactions des informés sont mitigées, le membre du cevipof prof à Sciences Po crachant le morceau: le politique doit tenir compte de l'opinion en même temps que des faits scientifiques, et bref, la décision doit tenir compte, donc, des milliers de paramètres dont elle s'abreuve. Sic. La vérité n'est pas là ni ailleurs, elle est en même temps partout. 

    Terrifiés, les journalistes qui viennent de passer dix ans à relayer la dangerosité de ce qui n'est pas dangereux se retrouvent coincés: il n'était que loyaux à une politique qui les nourrissait. La gêne est palpable, gluante. 

    Heureusement, nous sommes gérés, soyez sûr que le discours sera tenu, les mesures prises et l'équilibre tenu. 

    100 milliards: le cout des éoliennes, de la transition écologique à venir (2), et du renouvellement complet du nucléaire.

    En parlant de transition écologique ruineuse, un caramel, un scoop, une grenade, un pet, lâché par Macron au sujet de la fiscalité des carburants, impossible à réduire CAR la moitié de ce qu'elle rapporte y est consacrée. Consacrée. 

    (1) les informés du 21 septembre 2023 France Info 

    (2) https://www.latribune.fr/entreprises-finance/banques-finance/planification-ecologique-la-caisse-des-depots-prete-a-mettre-100-milliards-d-euros-sur-la-table-976877.html

  • Saint Popol

    Église De Façade De Saint-Paul-Saint-Louis, Paris, France Photo stock ...

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  • Les maladies de peau

    Le futur candidat à l'élection, premier ministre renvoyé pour cause de Covid et de désaccord sans doute, se positionne(1). 

    Et génère un scandale pour certains. 

    En attendant, il parle de l'éducation. Pour lui, le problème est la reproduction de l'inégalité sociale, tout en mentionnant que l'on a renoncé à l'excellence. Après avoir attribué à la grande crise de la modernité datant du XIXème siècle le problème actuel de l'éducation est donc selon lui, tout réfléchi. Bien sûr, il n'a pas l'intention de rien faire de particulier, sinon gérer par de grandes intentions, en s'efforçant d'acquérir une adhésion négligente de la part de ses cibles électorales, dont une partie importante est à gauche.

    Sa santé : vitiligo et alopécie, maladies auto immunes pas graves. Il perd ses poils, c'est tout; mais tient à faire savoir comme on se sent isolé des autres... 

    Et puis dans le cadre de la sécularisation de la société, la montée de l'islam... Il y aurait un combat à l'intérieur de l'islam entre obscurantisme et modernisme, et il craindrait que ne présentent des propositions pour une sorte de concordat, c'est-à-dire pour un accord spécifique entre l'État la religion musulmane. Il s'agirait donc de rompre avec l'universalité de la loi de 1905. Il craint que cela ne se produise et voilà tout le scandale : des opposants déclarés du monstre, dont Annie Ernaux (autant le mentionner, l'expertise de la greluche étant notable), se mettent à défendre la laïcité en le traitant d'islamophobe. La chose est intéressante et semble ressortir de la polémique sur l"islam des lumières", oxymore bien pensant qui recouvre la dernière tentative des mous pour interpréter l'islam invasif en supposant qu'il est multiple et donc soluble dans la consommation.  

    Sans nier qu'une sécularisation attend bien l'islam à terme, il faut pourtant reconnaitre qu'il est pour l'instant ce que nous en montre le CFCM: nationalisé et sous contrôle des pays d'origine d'une part, affreusement réactionnaire d'autre part. 

    Partagé entre sa perméabilité aux discours internationalistes radicaux et aux gestions de diaspora qui ont pour but de maintenir en terre étrangère leur identité "arabo musulmane", l'islam est ainsi une chose bourrue et fragile qui a vocation à garder les valeurs de l'immigration de masse, et cela de plus en plus. Vouloir le maitriser en espérant une intégration dores et déjà devenue impossible est une naïveté. C'est pour cela qu'il ne faut avoir aucune illusion: il n'y a pas et n'aura pas d'"islam des lumières" et la question de la gestion de l'islam est celle de la gestion de l'immigration, c'est à dire de l'invasion démographique africaine qui s'installe. 

    Notre dépoilé futur candidat n'a bien sûr de tout cela aucune idée, et navigue en bon juppéise dans l'illusion de son avenir radieux de beau gosse flatté, rempart contre l'extrême droite. Opposé à Bruno Lemaire qui a le même profil et le même regard séduisant (c'est Bruno qu'il nous faut), l'impétrant représente tout ce que l'élite française a de désolant et de méprisable. 

    En 2022, lors de son meeting mémorable et mémorabilisé à Marseille, Emmanuel Macron candidat réélu à sa succession proclama l'essentiel: "pendant ces cinq prochaines années, ma politique sera écologique ou ne sera pas". 

    Un jugement général sur cette sorte de gens peut être porté en ce que leur présence est le signe de l'écoulement/écroulement de notre destin collectif, décrit comme devant évoluer comme ont évolué aux amériques les européens que nous avons rejetés, qui y ont fait fortune, du moins pour certains, mais qui ont donné ce qu'on y voit: à la suite de la communication à toute la société de la terrible mélancolie du monde amérindien détruit, une habitude métissée d'un tiers monde intermédiaire éternel. Loin des nègres détestés et méprisés, certes, mais en est-on si loin ? Ils sont là et portent leur médiocrité et nous la rappellent sans cesse, pour mieux nous punir.  

    Il y a une affinité entre ce monde et nous: une gauche éternellement rêvée et surtout cette terrible tristesse tropicale, qui atteint tout le monde, ceux qui s'y adonnent ne faisant que susciter celle de ceux qui s'en désolent. 

    (1) l'interview France Inter d'Edouard Philippe https://youtu.be/0uqEdF6Jlqg

  • Les aggravations de mon cas

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  • La princesse de Cadignan

    Arielle Dombales est un personnage fascinant dont je serai toujours amoureux, ma haine totale et démente contre le monstre infect et puant qu'est BHL n'étant qu'à moitié de la jalousie... 

    Réalisatrice et stripteaseuse, l'ange blond raffiné "arachnéenne" (l'entendre prononcer ce mot me fait froid dans le dos) est une dame du XVIIème siècle, extraordinairement précieuse et absolument jamais contre toute attente, ridicule, cela malgré l'incroyable monceau de simagrées délicieuses dont elle nous enchante depuis toujours. Une merveille humaine et virtuelle, une star ! 

    Son dernier opus concerne la princesse de Cadignan, énigmatique nouvelle de Balzac qui expose brièvement et magnifiquement un monceau de scandales incroyables dans le plus parfait des styles et qui contrairement à toute attente se termine magnifiquement bien: 

    "Est-ce un dénouement ? Oui, pour les gens d'esprit ; non, pour ceux qui veulent tout savoir."

    Entre temps, un drame féministe où les femmes sont des monstres pervers et aussi des donjuans menteurs cyniques et dont on peut prendre la défense pour s'en faire aimer. Balzac est un génie. 

    (1) https://video.lefigaro.fr/figaro/video/arielle-dombasle-est-linvitee-de-libre-a-vous/

  • Les points d'étapes

    Il est sans doute temps, quoiqu'un peu à l'avance de faire un point d'étape au sujet de la situation en Ukraine.

    Après bientôt 4 mois d'offensive, les armées ukrainiennes n'ont obtenu aucun résultat notable. Dot barre. 

    La contre-offensive vers le sud, destinée comme cela avait abondamment décrit à couper l'armée russe en deux et à accéder à la mer d'Azov est tout simplement figée sur sa ligne de départ, les deux petites brèches réalisées étant bloquées depuis le début et ne s'élargissant qu'infinitésimalement. Aucune percée, aucune progression vers des objectifs autres que symboliques, bref, aucun résultat. Les progressions ukrainiennes sont tellement lentes que la construction de lignes de défense impénétrables supplémentaires en arrière du front se fait à un rythme supérieur... C'est dire. 

    A l'est, Bakhmut prise péniblement en mai et attaquée "sur les flancs" depuis, tient toujours et rien ne s'y passe en fait, sinon, une usure parallèle des forces ukrainiennes pour rien. 

    Au nord, l'avancée russe, tout aussi lente que l'Ukrainienne au sud, semble par contre converger vers une prise de Koupiansk, noeud urbain important, à échéance pas trop lointaine. 

    Le chef d'état major américain Mark Milley l'a annoncé: aux premières pluies, il faudra arrêter. On attend donc les premières pluies boueuses, mais apparemment on ne se demande pas ce qu'on va faire de cette boue... 

    Est évoquée la construction d'une ligne de défense le long de la frontière des territoires annexés par la Russie, ce qui serait sage et aurait dû être envisagé depuis longtemps. On a préféré consommer de la viande et du matériel occidental, les gouts et les couleurs ne se discutent pas, mais pourraient avoir un effet: la population ukrainienne n'a pas apparemment réalisé, faute d'information, l'ampleur de la catastrophe démographique: il semblerait que le massacre soit supérieur proportionnellement ou en tout cas comparable à ce que fut l'attrition de 14/18 pour la France. 

    Il doit y avoir et il va y avoir, de manière imminente des réactions négatives, les premières émeutes se produisirent deux mois à peine après le début de l'offensive Nivelle qui dut céder son poste assez vite, on attend la déflagration en Ukraine, et on comprend que les malheureux dirigeants cherchent à repousser l'échéance de l'annonce de l'inéluctable: beaucoup de morts et aucun résultat. 

    J'avais pensé (en fait espéré) une fin de la guerre cet été. La saison n'est pas terminée, et la boucherie intolérable continue. Combien de temps encore ? 

    Objectivement, on se bat jusqu'à garder une armée capable de garder le pouvoir. Ce fut le cas en 18, et l'armée allemande de mai 45 ne pouvait plus faire grand-chose. L'Ukraine pourra-elle et va-t-elle garder Odessa ? Il est possible que cet objectif militaire là soit maintenant la stratégie à suivre pour eux. 

    En attendant, les russes conservent une domination absolue dans le ciel et leurs bombes planantes allant jusqu'à 1500 kg gratuites et précises, font des ravages tirées à 60 kms hors de portée de toute défense anti aériennes, tout comme leurs missiles anti chars tirés depuis des hélicoptères hors de portée des manpads. 

    On ne parle pas de l'artillerie, les russes ont toujours autant d'obus et de roquettes et bien sur les drones que ce soit les "lancets" destructeurs ou les FPV  qui les mettraient (comment le mesurer?) à parité avec la seule vraie capacité ukrainienne tout aussi destructrice et cela depuis le début. Car les opérateurs de drones ukrainiens sont les vrais responsables de l'abstention russe de toute offensive sérieuse: il les rendent impossibles, du moins au niveau de pertes qu'ils acceptent eux, et qui bien supérieures à celles des Russes. 

    Il faut parler des Himars: les objectifs fixes localisés par les ukrainiens sont victimes de frappes ultra précises qui si elles ont pu être empêchées  un temps, semblent bien efficaces même si elles sont couteuses. 

    Sans équilibrer ni même surpasser (on le voit bien) les frappes équivalentes russes, ces deux armes ukrainiennes causent des dégâts considérables qui gênent manifestement les Russes. Que ne faut il pas que leur possesseurs subissent en retour pour ces satisfactions-là ? 

    Car les pertes sont énormes et tout le monde commence à le savoir. Poussés à reformer des bataillons qui avoue 90% de pertes, l'Ukraine serait à bout, et les jeunes hommes réfugiés à l'étranger tremblent de se faire extrader quand ils ne s'habillent pas en femmes pour faire leurs courses, en attendant après le 17/67 comme âge de mourir, que les femmes aussi se fassent convoquer. 

    Deux révolutions nationalistes et aussi progressistes furent menées pour en arriver là, sous l'égide de qui les encourage à se faire tuer sans eux et les excuse pour leurs divagations nazillardes. Sous notre égide, et nous allons les abandonner. 

    A un mois de l'arrêt des frais, d'après le chef d'état major américain responsable de l'évacuation de l'Afghanistan, on se pince: tout ça pour ça ? 

     

  • Les phénoménologies

    Science de l'apparaitre, c'est-à-dire connaissance non des choses, mais de la façon dont elles apparaissent, la phénoménologie est prétexte à bien des affirmations et discours variés. On y a joué, et on voudrait y jouer ici avec Michel Henry, un théoricien théologico philosophique qui s'est mis, dans l'ignorance générale ou les horions (c'est selon) à vouloir penser Dieu en philosophe de la manière dont on peut penser. En fait, il déduit le divin d'un concept qu'il appelle "la vie" et qu'il caractérise et étudie phénoménologiquement. 

    Car la vie est différente du monde. Alors que la phénoménologie décrit au sujet du monde la différence entre ce qui apparait dans le monde, et le monde qui apparait à lui tout seul rendant possible l'apparition des choses en son sein , cette différence n'existe pas pour la vie, invisible et auto suffisante. Cette découverte, la phénoménologie de la vie, est sans doute le grand oeuvre de Henry. Dans la vie, la différence entre l'apparaitre et ce qui apparait n'existe pas, et cela constitue la "révélation". Révélation et ce qui est révélé ne font qu'un. L'exemple est la souffrance: elle ne diffère pas d'elle même, elle est invisible.

    L'intérêt qu'on trouve à cela est que cela se rattache à "ma théorie" des 3 ordres, misérable tentative amateur de penser plus haut que mon cul, mais qui me sert de clé pour m'intéresser, on fait ce qu'on peut. Car Henry théorise 3 corps dans la subjectivité qu'il lui identifie: 1) le corps objectif, manifesté, (le rationnel, selon moi) 2) le corps organique (l'émotionnel selon moi) 3) le corps subjectif (la conscience, selon moi). 

    Cette apparition du "subjectif" traduit un point de vue nouveau, qui distingue la pensée (toute philosophie est une philosophie de l'Esprit) froide et analytique et le corps subjectif agissant et conscient. Et "cela" me dit quelque chose. Henry crédite Maine de Biran (le député de Bergerac) de cette association subjectivité/corps qui en fait un "moderne" ou du moins un psychologue de la subjectivité, voire un précurseur de la phénoménologie, voire de la psychanalyse, rien que ça. La chose est d'importance, en tout cas. 

    Henry commence par s'en prendre à Kant, dont l'exclusion de la chose en soi du connaissable condamne toute possibilité de connaitre le soi, chose définitivement en dehors de l'intuition. Le projet de Henry est ainsi de circonvenir l'impossibilité et donc de faire une nouvelle phénoménologie qui révèlerait l'essentiel, l'ipséité. Why not ? 

    Il s'en prend aussi à Heidegger, coupable selon lui d'une méprise fondamentale au sujet de Descartes fondateur de la subjectivité, la vraie, car il (H.) interprète le cogito comme un "je me représente" au contraire de l'évidence ! H. confond donc sujet et représentation, alors que Descartes en supposant toute représentation comme étant une illusion trouve alors le sujet, le vrai. 

    Bon Henry distingue en fait le grec et le chrétien comme opposition entre:

    • apparition, monde, transcendance, corps
    • donation, vie, immanence, chair

    Parlons de la différence des deux perceptions chez Husserl: transcendance, celle des objets extérieurs et l'immanence celle du vécu intérieur. Henry met dans la transcendance la mise à distance, la représentation et le langage tandis que l'immanence identifie l'apparaitre et ce qui apparait, c'est l'éternel présent, la passibilité. 

    Pour Henry, qui traite Galilée de barbare, la science et la représentation sont nulles face à la subjectivité primordiale, la vie, MAIS, reconnait que la vie ne peut s'engendrer elle-même et donc ne se suffit pas à elle-même. Elle a donc besoin d'autre chose... 

    Pour moi qui conçois les 3 ordres comme simultanés, je peux bien accepter tout cela: la limitation du rationnel à l'encodable et donc à l'apparaitre distinct de l'apparu tout en activant cette activité là depuis une conscience vitale, qui serait d'une autre nature.

    Mais revenons à la phénoménologie, la science donc de l'apparaitre et non de l'apparu. Elle aurait 4 principes et 4 fondements: 

    • autant d'apparaitre, autant d'être: l'étant apparait
    • l'intuition est source de droit pour toute connaissance
    • "droit aux choses mêmes" "zu den Sachen selbst"
    • autant de réduction, autant de donation 

    On commentera (Henry ) les principes en disant que la subordination de l'être à l'apparaitre (1er principe) fut inventé par Descartes, que le 3ème principe contredit cette direction de la subordination, rendant ainsi l'analyse de l'imbrication nécessaire: le concept de phénomène étant double, ontique ET phénoménologique en même temps. 

     

  • Bardainne

    En m'excusant, mais cet humble sirop jazzy m'enchante, reprenant les sons et le "beat" classique du jazz souvent abstrait et heurtant, mais là ravissant par une mélodie délicieuse dont la facilité est tout simplement merveilleuse. Les paroles absurdes sont ravissantes et font rêver. Du pur vin rouge. 

    On associera ce qui inspire le saxophone: du jazz éthiopien (2) ou bien sur John Coltrane mais là on est dans un style différent, que je qualifierai de "luxueux". Ah la France ! 

    ... mais je ne suis qu'un serpent... 

    (1) Oiseau Laurent Bardainne https://www.youtube.com/watch?v=UZRNViaAz6Y

    (2)Mulatu Astatke https://youtu.be/Wy-v-FgiUD8

     

  • Les combats de l'Occident

    Ce qu'on appelle l'Occident et qui est en train de se faire challenger je vous dis pas, s'est construit sur un certain nombre de dénis fondamentaux, dont il a exploité au-delà de tout les caractéristiques qu'il niait. Ce sont les combats de l'Occident. 

    Contre quoi? Et bien d'abord des substrats physiques et chimiques fondamentaux et donc incontournables de notre monde matériel: la différence sexuelle d'une part, et la productivité d'autre part. 

    On commencera par la productivité, ou productivité basique et qui est dans tous les contextes de vie de groupes humains quels qu'ils soient, la capacité ramenée à un individu du groupe de produire de la nourriture nécessaire à sa survie. Le contexte est bien sûr celui de la société humaine en question, telle qu'elle se maintient en équilibre avec son environnement naturel. Ce concept est central en économie, et quel que soit le niveau de virtualisation mis en oeuvre, est la base indiscutable de toute réflexion sur le partage des ressources et sur les options d'organisation des groupes humains: l'infrastructure donc, et elle a ses contraintes, contraintes physiques, qu'on le veuille ou non. 

    On se doit de passer par la notion de "virtualisation" évoquée brièvement. Toute activité humaine est retranscrite ou encodée dans des dispositifs culturels conventionnels propre au social humain, lui aussi incontournable. Alors que les communautés animales sont directement associées à une productivité basique auxquelles elles sont physiquement adaptées, les cultures humaines ont pu développer via des organisations variées des adaptations, elles aussi, extraordinairement variées à des environnements très variés. Cela ne retire rien dans chaque cas, à la valeur de la productivité basique effective qui se confronte à l'environnement en question. 

    De ce point de vue la différence sexuelle joue le même rôle: quelle que soit l'étonnante variété des cultes et des moeurs humaines, allant du voile islamique aux fellations rituelles de nouvelle guinée, la différence sexuelle reste basique et structurante. 

    On nommera les combats de l'Occident comme ceux menés mettant en oeuvre des virtualisations variées visant à contredire et à annihiler les deux contraintes fondamentales exposées ici. 

    La productivité basique fut d'abord niée par l'affirmation du rôle soi-disant fondamental des "luttes" qui expliquerait non seulement la prospérité moderne, mais la justice sociale qui lui serait associée. 

    C'est bien entendu l'inverse qui doit être considéré, tout partage de ressources se basant d'abord sur la productivité globale et individuelle, les luttes n'opérent qu'à la marge dans le cadre de luttes de pouvoir qui ne peuvent par définition ne concerner que des organisations. 

    On notera la relation entre les deux différences sexuelles et productives en ce que le statut physique et culturel des femmes dans toutes les sociétés et y compris la nôtre, se définit d'abord par un partage des tâches ultimement lié à l'occupation reproductive et cela par nécessité, et ensuite par la productivité basique des tâches réservées aux femmes: l'émancipation moderne du féminin n'est bien sûr pas culturelle ou égalitaire, mais bien technique et exclusivement liée à l'apparition des machines à usage familial et individuel, introduites au début du XXème siècle. 

    Sur cette base, on observera donc les dispositifs culturels institués pour nier et dénier ces faits basiques indubitables, et qui se sont efforcés d'associer les évolutions (ou les conservatismes) induits par ces réalités à des actions culturelles, et donc à en "virtualiser"  (rendre numérique, conventionnels, donc potentiellement activables) toutes les évolutions considérées désormais possibles. 

    La chose est ancienne, et le socialisme (définit ici comme tout ce qui rend objectivable la suppression des différences économiques entre les individus) inventé peu après la grande révolution du statut social accompagne un accroissement sans précédent dans l'histoire humaine de la productivité basique, ce qui rendit possible à la fois de nouvelles inégalités (vu l'introduction de ressources nouvelles) et leur résorption par la généralisation de la consommation de biens traditionnellement inaccessibles. La confusion entre les raisons de l'obtention de ces biens (luttes contre l'inégalité ou progrès technique) constitue le combat occidental contre le réel, à la fois effectif (qui ne considèrera pas "réel" et incontournable la misère humaine du tiers monde, pourtant relative à des modes de production dont il est possible qu'on en expérimente de nouveaux) et illusoire voire délirant (certains militants LGBT croient vraiment que les changements de sexe sont effectifs). 

    Un mot au sujet du caractère "complet" de la croyance en la virtualisation: il est clair que je décris ici partiellement un homme de paille: le rôle de la productivité est bien sûr reconnu par les socialistes, qui parlent plutôt de partage, et l'appareil reproducteur féminin reste reconnu par les transgenres, qui n'insistent que sur le respect de la convention édictée par celui qui, "homme" revendique le rôle de la mère, l'affirmation de la possibilité pour un homme biologique de disposer d'un utérus fonctionnel n'étant affirmé que par des extrémistes... Tout cela est vrai et par un artefact intellectuel sauvegarde la possibilité d'affirmation de positions intellectuelles, morales, ou politiques, qui -en fait- (c'est ce que j'affirme) font fi du caractère irréductible et structurel des inégalités sociales (liées à l'état de la productivité) ou sexuelles (liées aux nécessités de la reproduction). Seules des conventions physiquement rendues possibles par des états de choses particulières de la productivité ou du refus de la reproduction sexuée permettent de s'affranchir virtuellement de contraintes en fait incontournables. 

    Cette base d'appréhension du monde se trouve indépendante des positions morales ou religieuses que l'on peut adopter: elle est fondée sur un réél affirmé, et donc n'a pas à se soucier d'une vérité conventionnelle: elle -est- la vérité aussi bien que 2 et 2 font quatre. On peut être partisan de politiques de partage généreuses envers certaines parties de la société, jugées trop fragiles  ou autres, tout en prenant en compte le caractère limité de toute contribution, et cela quel que soit l'absolu moral ou religieux que l'on attribue à la nécessité de ce partage. On ne peut faire fi de la contrainte matérielle, voilà la seule chose que j'affirme; ce n'est qu'en voulant en tirer une attitude générale que je me soustrais à certaines contraintes morales et donc devient réactionnaire... 

    Ceci une fois posée, il ne m'est pas imperceptible que la période contemporaine ait possiblement mis en oeuvre des discours radicaux allant très au-delà de tendances séculaires dont les réacs se plaignent avec constance quasiment depuis le XVIIème siècle... Élargissement du contrat social au-delà des nationaux, et changement de sexe accessible aux enfants mineurs impubères sont des revendications affirmées de ce qu'il faut bien appeler une postmodernité dont l'accès aux aigus du discours devient à la fois parfaitement réel, affirmé et surtout strident. 

    L'affirmation réactionnaire ne serait-elle pas une base possible pour la remise en ordre d'un état absolument parti en couille des discours publics dits démocratiques et dont le caractère fictionnel, absurde et n'importe quoi esque devient en fin de compte gênant ? 

    Car ce qui est proposé ici occupe un statut particulier dans un débat qui a un autre "bout" et qui est le populisme au sens strict. Ce débat là met en oeuvre un autre principe, attaché au contrôle des conventions sociales et qui est celui de la capacité à changer la loi quand on est un électorat (dans un sens) ou de l'imposition par force de la loi juste quand on est un État (dans l'autre sens). Y a-t-il des droits imprescriptibles et le peuple rassemblé peut-il priver des étrangers de tout droit à des prestations couteuses et tout mineur de décider à l'insu de ses parents de prises de médicaments ? L'évidence de la réponse à ces questions là posées démocratiquement à un peuple rassemblé, suivi de la mise en oeuvre immédiate et nécessairement violente (au moins dans les premiers temps) de l'application des principes ainsi décidés seraient ils une marque d'"inhumanité" de la part de la société ? 

    Le grand combat de l'Occident fut bien celui de la domination absolue du droit au-delà des usages, l'obligation de la moralité au-delà l'autorité traditionnelle, l'exemple d'Antigone célébré par toute sa culture étant sans doute le drapeau toujours agité de ce combat-là, et dont les manifestations sont innombrables. 

    Bien sûr le problème ancien est connu et toutes les institutions ont été formatées quoi qu'on en dise pour traiter le problème, en passant, bien sûr, par un principe législatif bien connu et qui est que l'application univoque de la loi n'est pas prudente, et qu'il convient de sursoir par sagesse et compréhension de l'humanité, à ses excès toujours susceptibles de déchirer les tissus sociaux. Nous voilà donc dans un cas d'application de ce saint principe et par conséquent la tolérance nécessaire à supporter Antigone sans la faire exécuter doit être imposée de force aux très délirants humanitaires queers qui comme Créon veulent faire appliquer des lois exigeantes en faisant fi des fondamentaux anthropologiques. Car Antigone est en fait réactionnaire et c'est tout l'objet du débat: vouloir enterrer son frère, même celui qui a violé la loi de la cité est tout à fait similaire à refuser de nourrir gratuitement un étranger transgenre qui se prétend persécuté.

    Cette argumentation est bien sûr vérolée par son inverse: c'est bien la nourriture gratuite au transgenre que défend Antigone et qui détruit la société en tolérant la trahison et donc la destruction de l'État. Antigone est bien le modèle, réactionnaire, de la révolutionnaire à principes. Principe de tolérance et d'humanité ou principe supérieur d'application de la loi, de la "vraie" loi ? Et bien l'Occident a tranché et son combat est terminé: Antigone est devenue Créon et exige l'application de la loi. En cela, c'est elle qui maintenant bafoue les vraies lois et nous y sommes: la CEDH et CJUE exigent l'application de la loi inhumaine maintenant concue et opérante pour le suicide de tous les Etats et la mort de la civilisation. 

    Où en est-on donc ? Et bien que le monde humain se définit en fait par une activité dite "symbolique" qui vise à mettre à distance les significations ou principes en les assimilant à des choses qui ont des propriétés particulières et qui donc peuvent être décrites ou interprétées de manières différentes, ce qui les rend à la fois précieuses et mystérieuses. Elles sont ainsi tout sauf des adjectifs univoques ou des faits, mais bien des entités complètes à manipuler avec précaution. 

    On notera que le combat de l'Occident contre le symbolique pourrait expliquer ce qui justifie et explique les deux volontés d'ignorance des deux différences productives et sexuelles décrites plus haut: on refuse et c'est toute l'affaire, que des "choses" puissent orienter des principes d'organisation, le "symbole" qu'est le pauvre ou le sexe étant refusé comme support ou justification d'une organisation conventionnelle. Argument vérolé, comme plus haut, par l'opération inverse: le pauvre et le sexe, refusés en tant que réels contraignants étant précisément utilisés comme symboles du contraire en devenant eux mêmes conventions pures, dont la réalité doit être abolie, l'opération d'éradication elle même, un sacrifice (instinction de l'espèce et de la production de richesses) , devenant le symbole. 

    C'est là où je cane, il y a clairement un problème avec cette attitude.