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  • Le Ressentiment

    Max Scheler, le "Nietzsche catholique" d'après Troëltsch (il fallait la trouver celle là) publia "l'homme du ressentiment". On a lu(1). Mort en 1928, il eut le temps d'écouter tout de même Bach, Wagner et Bruckner (et cela me fascine toujours...). Jean Paul II fit sa thèse sur lui. Pas mal non plus. 

    Nous sommes à la toute fin du XIXème siècle, celui qui prépara le suivant déjà bien entamé et on s'en inquiète encore: qu'est ce qui a pu leur prendre à ces auditeurs cultivés de ces musiques là pour délirer autant? Le c'était mieux avant pour ce qui me concerne m'a toujours paru idiot et je ne suis animé que par la crainte que cela recommence, tant on reconnait les prémisses: les leçons ne sont pas mais alors pas du tout tirées... 

    Scheler 

    D'abord Scheler est un catholique et son concept de ressentiment, il ne l'attribue pas, comme Nietzsche, aux chrétiens. Ou du moins pas à tous: le corps sous surveillance, la méfiance capitaliste à l'égard de la vie, sont du aux protestants ! Et aux juifs: on a dénonciation du capitalisme racialisé bourgeois. Et oui, on anthropologise.

    Au passage, c'est l'époque de Haackt qui parla de l'origine humaine multiple: pas moins de 3 espèces de singes se se seraient ligués plus ou moins. D'où une conception de l'homme qui échappe tout de même au pire racisme: l'homme ne peut donc se définir que "par le haut", comme tentative de sortir du monde. On a donc bien un anti humanisme de toute façons, et l'idée des 3 singes fait penser que jusqu'il y a peu, la différence génétique avec le néanderthal, très suivie en terre germanique était considérée fondamentale... J'avais moi même suivi la polémique, inquiet, et finalement me suis résigné: ma forfanterie se veut néanderthalienne, et les cro-magnons ne sont pour moi que des fiottes semi-nègres.

    D'ailleurs le mot "humanitarisme" est de Scheler: il désigne le camp qu'il combat, celui du positivisme de l'humanité triomphante, qui se croit héritière des résultats récents des sciences naturelles et historiques et qui on tué le transcendant. Nous y sommes: le XIXème siècle technique et scientifique vit une terrible crise. Et nous qui croyons à l'âge de l'atome que ce sont nous qui sommes perdus ! C'était l'époque de la kulturkritik... 

    Pour faire court, par contre Scheler homme de son époque, défend une sorte de démocratie chrétienne, autoritaire mais non raciste et non eugéniste; en tout cas opposée au libéralisme anglo saxon. Un vieux réac politique de son époque, mais correct. Par contre, il représente la critique de l'homme capitaliste (Pascal Blaise serait le précurseur de cette critique là) enchaîné au divertissement. Spectateur de la république de Weimar, il vit mal le relativisme politique de son époque, et dénonça une future guerre européenne qui serait "un crépuscule des dieux pour la culture européenne"... Entre le marteau et l'enclume, il est un intellectuel préoccupé par la fin de l'homme, à la veille du nazisme.

    Ceci nous rappelle la prodigieuse dégénérescence médiatico culturelle qui remplissait les années vingt dans le monde allemand et pas que. Gardant un oeil sur les prodigieuses atrocités qui déchiraient la russie et tout ce qu'il y avait entre les deux, les germanophones de toute l'histoire des rhins et danubes vivaient littéralement la fin du monde à un point que les petits français ne peuvent imaginer et n'ont pas imaginé.

    Mein Kampf fut écrit assez tôt, on tenta de le traduire mais cela ne fut pas remarqué. Pendant la période, tous les pacifismes, tous les relativismes et tous les socialismes s'affrontèrent dans les pires aspects de la faiblesse intellectuelle et morale qui saisit les civilisations complexes qui se laissent aller. Avec en plus toutes les corruptions, tous les chômages, toutes les craintes de disparaitre et toutes les haines pour tout cela. La terrible tragédie, et cela ne concerna pas que les juifs, s'annonçait et elle eut lieu. 

    Considérer Scheler, c'est suivre et éclairer ce que je sens profondément: alors que nous avons eu après 2008 une monstrueuse injection de liquidités de la part d'un théoricien de la crise de 29 qui elle en manqua, il n'est pas sur que du point de vue politique, nous faisions ce qu'il faut, en regard. 

    Un vieux réac comme Scheler expose les dangers d'un "humanitarisme" qu'il conceptualise d'ailleurs et avant 28 (il meurt après le putsch d'Hitler tout de même). Il ne voit pas ce que le refus exaspéré de celui là pourra générer mais le refuse à l'avance et en intuitionne les conséquences tout en portant le désespoir et l'espoir d'un dépassement. 

    Mais passons au fond des affirmations: d'abord que l'amour chrétien n'ESTPAS ressentiment, justement. La conception est une tentative de ré-annexion dans le camp des acceptables de la pire critique qu'on peut légitimement faire à l'humanitarisme pur.  Celui ci expie les fautes du père en donnant "plus" au pauvre et à l'humain en général au lieu de vouloir l'amour de tous qui ne peut, c'est la thèse, exister qu'avec une référence au fidéisme chrétien.

    La distinction entre les deux humanitaires existe toujours, d'ailleurs: on trouve des bonnes soeurs qui vivent inconditionnellement (et silencieusement) au milieu des pauvres n'importe où, impossible à confondre avec les bobos chtarbés dégénérés en pointe des buzzs paradoxaux avec l'argent laissé par des publicitaires goulus.

    Au fait, on cherche à déconsidérer la revendication de Laurent Vauquiez d'avoir travaillé avec soeur Emmanuelle: comme quoi, l'humanitaire a ses références, convoitées...    

    Eric Gans 

     On doit aussi aborder une référence incontournable que je suis depuis mes premières connections internet, vers 1995:(2). Elève de Girard, Eric Gans est un maitre de la chose et elle est complexe. En gros, sur la base de la mimésie généralisée du désir, la violence se trouve évitée par l'apparition de la représentation et que toutes les interactions humaines voire l'humanité sont construites là dessus. Interdit d'enseignement pour une drague trop lourde dont se plaignit une étudiante en 2014, Gans est il totalement tricard?  Il est en tout cas méconnu, voire totalement ignoré. 

    D'abord son discours, répété 23 ans: le "Victimary Thinking" (VT) est ce que révèle Girard avec la mort du Christ. Cela déclenche en gros le ressentiment moderne et c'est le point de vue chrétien. Lui, Gans, avec l'"hypothèse originelle", révèle que c'est la représentation qui nait de la suspension de la violence. Dieu est transcendantal, il crée et se révèle dans la scène primitive, c'est le point de vue Juif. Cette belle dichotomie qui ferait de lui le Girard juif, et non pas le Tariq Ramadan juif (je rigole) va jusqu'à opposer un dualisme juif (distinction absolue dieu/homme) à un monisme chrétien (dieu est homme).(3)

    La distinction est particulièrement illustrative du désaccord juif chrétien, tout entier contenu dans le choc entre l'universalisme du dieu et le particuliarisme de la communauté qui reçoit la révélation: le chrétien veut que la révélation soit universelle tout de suite, et le juif ne peut concevoir la révélation que dans le groupe qui la reçoit.   

    La notion de ressentiment par contre devient théorisable. D'abord, s'est installé depuis la 2ème guerre mondiale une "victimocratie" sur la base de la mondialisation du procès de Nuremberg. Victimocratie inspirée et appliquée à tout, c'est la grande thèse de Gans, et d'autres. Cette victimocratie est le ressentiment, culpabilité et détestation permanente de ce qui n'est pas pardonnable et qui doit être compensé indéfiniment dans tous les domaines.

    Gans distingue plusieurs périodes dans l'histoire du ressentiment. D'abord, l'honneur ("Rome unique objet de mon r..."): la rage absolue due à la perte irrémédiable est un sentiment honorable, par définition. Ensuite la haine du noble que l'on admire et qui vous rejette par définition, et cela cause la révolution. Sentiment honorable tout autant, et on célèbre bien le 14 Juillet. Le siècle bourgeois qui suivit créa le ressentiment contre le capitalisme, générateur de tout aussi belles violences et notamment de splendides tyrannies autrices de magnifiques massacres massifs. Bien moins honorable à tout le moins, et la VT est là, en charge de l'honorer à sa manière, mais après le massacre. 

    Inutile de dire que ce hochet est présent en permanence: on fit dans le billet précédent concernant la justice une allusion à la justice mémorielle et à la justice tout court qui le devient. C'était à propos de pédophilie, le mémoriel c'est l'imprescriptible, bien sur.

    VT désigne donc la totalité de la société post moderne islamo féministo gauchiste, hanté parce qu'on pourrait penser limité à la connerie pure et simple, et qui est en fait la décadence dégénérée de notre monde. Au moins ça a un nom.

    Quelques aspects particulièrement bien vus par Gans avec le concept de "primarité" (firstness). Et "première" l'entité qui inaugure quelque chose destiné a être partagé par tous, mais qui dans un premier temps, en fait pour toujours, ne le peut pas, pour diverses raisons. Voilà l'objet du ressentiment. Ce fut le "juif" (avec ce que ça a donné, y compris le statut enviable de victime qui submerge tous les clitoris), c'est maintenant l'"occident", et pour le reste du monde, pour toujours. Nous voilà fixé sur le concept de ressentiment... 

    Particulièrement en verve, Gans nous explique le ressentiment musulman à l'égard des juifs et de l'occident, en une magnifique double pirouette: un ressentiment contre les premiers comme précurseurs des seconds chez eux !

    Sa lecture est inépuisable, comme le ressentiment. Pour une tournée exhaustive (5).

     

    (1) http://journals.openedition.org/rgi/331#bodyftn62

    (2) http://anthropoetics.ucla.edu/category/views/

    (3) http://anthropoetics.ucla.edu/views/vw436/  Christian monism Jewish dualism

     (4) http://anthropoetics.ucla.edu/views/vw480/ Victimary Theology

    (5) Un tour exhaustif du sujet https://enkidoublog.com/2015/08/30/philosophie-le-ressentiment/

  • La Justice

    Il est temps de passer à la justice et à une comparaison qui me tient à coeur, celle du hack judiciaire, de la programmation par les règles et du si tu me fais ça, je te ferais ça. 

    Hume

    D'abord David Hume est la notion de justice comme conventionnelle et/mais seule capable de réguler la passion de l'appropriation.

    La question de la distinction nature/artifice est évidemment central en ces matières, et sera bien sur l'objet de la réflexion. 

    Hume décrit ainsi la justice comme à la fois strictement conventionnelle ET générique: elle n'est pas utilitariste au sens strict en ce que ses principes, élaborés de par l'expérience de la construction sociale restent des conventions dont l'objet est d'abord la protection et l'expression d'un principe, le droit de propriété. 

    On a ici un anti utilitarisme raisonnable, par essence libéral comme Mieses le dit: "Les phénomènes sociaux sont les résultats inattendus des actions volontaires des individus. »

    La règle est le droit de propriété, et la convention a pour objet de le protéger sans visée utilitariste en dehors de celle ci. De ce point de vue Hume n'est pas contractualiste et fait les justiciables coopératifs, les concepts mêmes de propriété et de justice étant issus ensemble et progressivement des interactions bien comprises entre individus.

    Il ne s'agit pas d'un calcul dans l'absolu, notons le bien: cette confusion souvent faite, est celle entre le programme et le programmeur quand l'informatique n'existe pas. Je m'explique: même si une somme d'interactions que l'on peut assimiler à un calcul conduit à une émergence stable, elle n'est pas un calcul quand il n'y a ni espace de conventions, ni programmeur pour ce calcul. Bentham a tenté de confisquer Hume, mais cela n'est pas légitime: Hume n'est pas utilitariste. 

    Hayek

    Pour enfoncer le clou au sujet de Hume, que Hayek crédite de l'alliance conventionnelle/générique, il a dit: "peu de croyances ont autant sapé le respect envers les règles de droit et de morale, que l’idée qu’une règle n’est impérative que si l’effet bienfaisant de son application dans la situation spécifique concernée peut être constaté. […] [Or] un objectif spécifique, un résultat concret à obtenir, ne peuvent constituer une loi "

    L'importance décisive de cette conception méconnue est surprenante: la société moderne qui transforme la politique en lois et ne fait que "décider" par des lois utilitaristes, fait le contraire en permanence, pour notre honte et notre ruine... 

    Les juges

    Il faut dire que confiée à des hommes, les principes du droit se traduisent ici et là en des décisions concrètes absurdes. La friction due à la séparation des pouvoirs conduit à de telles évidentes abominations que progressivement une sorte de dégout s'empare de la société soumise à ces mécaniques. Progressivement, le rejet de la justice, ou du moins de la manière dont elle est fondée, s'installe dans nos mondes décadents. C'est de cela dont je voudrais parler et le thème de la justice utilitaire qui se détruit elle même est à l'ordre du jour, c'est un mécanisme fondamental de la ruine en cours de nos sociétés. 

    Les juges sont-ils fondés à agir comme ils le font? Dans une première approche, oui: fonctionnaires du droit et aveugles soldats d'un pouvoir en tant que tel, on ne peut les rendre responsables des lois qu'ils appliquent et la folie de leurs décisions ne doit être que celle du programme législatif qu'ils appliquent: aveuglément? Tels les machines de turing scotchées sur le ruban qui défile, le juge ne serait qu'une tête de lecture avec deux petits bras...

    Tu parles! Evidemment humain et doté de liberté que cela lui donne, le juge doit fonder ses décisions sur des principes supérieurs et exercer son pouvoir: on devrait, mais cela n'est qu'une proposition, l'écouter et considérer son discours de décision comme important et le considérer.

    Alors qu'inaudible, on ne retient que ses décisions, et surtout que n'est diffusé que le commentaire de ces décisions toujours consacré au dénigrement suicidaire: la justice est injuste, c'est ce que tout le monde dit tout le temps, sous plusieurs variantes: l'affirmation menaçante d'une révolte à venir contre l'intrinsèquement diabolique (le racisme d'Etat, la soumission au capitalisme), mais aussi la promesse d'une loi à venir spéciale, qui résoudra précisément de problème là. 

    La variante de la remise en cause de certains principes, comme l'imprescriptibilité est aussi dans l'air: déjà en vigueur avec les crimes "contre l'humanité", elle devra s'étendre à une foultitude d'autres cas, dont bien sur le crime "contre la féminité", le féminicide étant un génocide. 

    Il y a aussi évidemment le mémoriel, le crime jugeable s'étendant à l'intention de nuire à la mémoire, la récente volonté de punir la propagation de fausses nouvelles en étant une variante, le dire se devant d'être jugé autant que le faire, il y a des blessures symboliques. 

    Il y a l'absurde effectif: des criminels manifestes, honorés d'une libération ou d'un respect moral en vertu de l'application de principes dont on aurait pu penser qu'ils ne soient pas aussi fragiles, ou bien des innocents irresponsables manifestes punis au nom de l'égalité des derniers outrages du soupçon légal. Il y a bien sur l'inaction manifeste avec des récidivistes à qui la notion de sursis ne s'applique pas, des voies de fait barbares suivies de libération immédiate, et des permis de conduire non présentés qui remplissent des prisons.

    Sans parler des candidats à une élection soumis à la lenteur de la justice exclusivement quand cela ne profite pas à son concurrent direct, témoin des incroyables mensonges d'un ministre du budget, et organisateur pour cela de la juridiction spéciale en charge de l'éviction de son adversaire. 

    Il y a mieux! Il y a même des cours de justices internationalement en charge des droits de l'homme qui prononcent l'indemnisation de migrants illégaux injustement mal nourris. Les juges là sont azerbajianais et turcs, mais inflexibles. Ah qu'il me plairait que des barbares à cornes leur tirent la barbe et les fracassent à coup de pieds au premier murmure: on en est là, et le métier de juge devient de plus en plus difficile. 

    Les blessures symboliques

    Car il y a des blessures symboliques, cela est sur: et elles concernent ce qui fonde l'acceptation de ces systèmes. Rien moins que naturels et cela est la question, les tenants de ces décisions et de ces pratiques là pourraient être mis en cause et la manière dont ils fonctionnent réformée. Cela nous pend au nez et se trouve à la mesure de certaines pratiques qui pourraient être délétères, dissolvantes d'un monde en fait conventionnel. Ces pratiques sont celles dont je parle plus haut. Il y a plus qu'un consentement à l'impôt, il y a un  consentement à la justice, et ce pouvoir là mérite une révolution, c'est ce que je veux dire. 

    L'essence du point de vue "conservateur" se trouve là exprimé: prenez soin de vos principes, ils doivent fonctionner de manière à être non pas utiles, mais acceptables. Au delà de certaines pratiques, ils pourraient encourir le courroux des justiciables et par essence non réglés par ces conventions là, les courroux de ces remises en cause là pourraient être à la marge destructeurs et cela aveuglément on vous aura prévenu. 

    Car on voit que le refus de ces justices est universel et vient de partout: comme si la plainte humaine, animée de la volonté de justice, précisément, n'était pas écoutée: la volonté d'évidence vient de tous les azimuts on veut que son bon sens à soi soit reconnu à l'exclusion des autres. Mieux: on voudrait que certaines plaintes soient condamnées ! 

    Et bien il n'y a pas de fuite en avant qui compte: c'est bien le phénomène de la "prise en compte" qui est en cause et qui se trouve la racine du problème. 

    La justice comme application de règles ne peut pas et surtout NE DOIT PAS prendre en compte le cas particulier issu de la situation individuelle qui se trouve du fait d'un affaissement décadent à décrire, valorisée excessivement. Tous les cas cités plus haut se règlent à l'évidence par l'affirmation publique de la part d'un juge de la prudence nécessaire à l'exercice de la loi, contrainte par ce qui me semblerait des principes hiérarchiques à respecter dans leur ordre d'importance. 

    De fait, il ne peut y avoir des inversions de cet ordre: la plainte du migrant mal nourri me semble inférieure en importance à sa présence illégale sur notre sol qui doit DABORD être traitée par son renvoi, ce qui annule avec bonheur l'inférieure revendication seconde que le gredin prétendait mettre en avant, précisément pour rester... 

    La demande d'imprescriptibilité du crime de viol me semble être subordonnée à la remise en cause nécessaire des remises de peine de la totalité des crimes: décidée en cour par des juges assermentées, un nombre d'années de prison décidé n'a aucune espèce de raison d'être réduit pour quelque raisons que ce soit: bien au contraire, tout manquement à la discipline, tout "fils de pute" hasardeux dit trop fort devrait en entrainer l'augmentation automatique.

    Pour l'imprescriptibilité, on repassera: vouloir rendre la vengeance de la justice éternelle, c'est instaurer le mémoriel éternel, qui se propagerait heureusement sur les enfants, et qui aurait deux avantages: réinstaurer la vendetta, pour le bénéfice des vengeances corses et albanaises, chic, et aussi bien sur fonder en droit la tentative de Christiane Taubira, ex garde des sceaux, de punir pour l'éternité la mélano déficience en plus d'imposer la drépanocytose.  

    Sans parler des allusions à des relations sexuelles non voulues envers une mystérieuse "ta mère",  faite par habitude aux policiers chargés de respecter des droits. Ceux ci devraient à l'instant être suspendus, le nécessaire resserrement des liens étant de l'ordre du règlement de police ordinaire et l'individu meurtri jusqu'à ses excuses.  

    Pris sur le fait d'avoir paniqué en tirant au hasard sur un cambrioleur en fuite, le patron de bistrot cambriolé dix fois n'a pas à subir une seule minute de garde à vue, ni même à être sermonné aux assises. C'est plutôt le juge en charge apparemment de la protection de l'immigration criminelle qui devrait être puni !

    Car l'erreur judiciaire, insupportable et affreuse, n'est pas punie. Outreau fut à ce titre un chemin de croix insupportable et les auditions de la commission parlementaire un abominable crève coeur. Le juge criminel (ce que j'en dis, moi, bien que non pris en compte, peut être dit) qui instruisit cette horreur continue sa carrière, il ne se suicidera que plus tard, sans doute... Rien n'est, n'a été et ne sera fait pour prendre en compte cela, du moins jusqu'à une réforme méritée que même le pire que tout, les jugements produits pendant la seconde guerre mondiale, ne rendit pas possible. 

    L'hermine mérite d'être rebootée: je ne plaisante pas, le sujet est déjà là et devra être mis à l'ordre du jour.