Les Occidentaux
Alors que le dossier palestinien s'enrichit d'une action de notre part (le nous c'est nous et ceux que nous avons élu) (1), et que pourtant on sait à ce sujet certaines choses, voir le dossier, on peut s'interroger sur ce que cela dit de nous.
D'abord les faits: la Palestine est dans l'état décrit ici. Reconnaitre son "État" c'est précisément refuser de reconnaitre cet état là, pitoyable, corrompu, tyrannique et cruel. On distingue Hamas et OLP ? On a tort, l'un et l'autre, corrompus jusqu'au coeur, qui n'ont pas organisé d'élection depuis dix ans, vivent de subsides, et tyrannisent leurs populations avec une police secrète gangstérisée. Ils se haïssent. Que faisons-nous de tout cela ? D'abord on s'en prend à notre semblable (Israël) en puissance et en raison, que l'on accuse de ne pas faire "ce qu'il faut". Au lieu de se soumettre au gangstérisme, à la mauvaise foi et à la corruption de peuples du tiers monde revendicateurs et fanatiques, irrédentistes religieux et culturels, et qui plus est manipulés par des fascistes, ici comme ailleurs, les frères musulmans, exploiteurs de la surinfection civilisationnelle qu'est l'islam régressif en train d'exploser face à la modernité, il (Israël) résiste et tente par la seule chose raisonnable, la violence institutionnelle et militaire organisée, d'éradiquer le prurit.
Israël réduit le Hamas comme nous devrions réduire les trafiquants de drogue de nos cités, et comme nous aurons à le faire: déplacement de population (on vide l'aquarium), et extermination des cafards (les poissons pourris nuisibles qui sont restés). La seule méthode. Celle qui a marché en Algérie avant que nous partions et qui si nous avions détruit l'armée des frontières qui venait prendre le pouvoir, nous aurait permis de rester faire suer le burnous encore quelque temps, mais hélas à un cout qui aurait été rédhibitoire à moins d'instaurer un vrai apartheid ce qui n'était déjà plus possible. Nous étions à 1 contre 10 et nous aurions raté les trente glorieuses, serions resté scotchés dans notre misère rurale, et cela des deux côtés de la méditerranée. Il fallait partir, mais nous avions vaincu la lèpre.
Israël a un autre équilibre démographique, à égalité avec les arabes sur son territoire global (Israël + Gaza + Cisjordanie) avec 7 millions de juifs et 7 millions d'arabes. Il est donc en capacité de gérer un État juif qui donnerait assez de droits aux arabes pour développer économiquement et culturellement au sein d'un ensemble modernisé qui pourrait avec le temps devenir un peu moins confessionnel, aussi bien du côté juif que du côté musulman, cette sécularisation, inévitable, pouvant à terme tout résoudre. Il n'y a pas d'autre solution. Tout le monde sait cela, et c'est l'évidence morale et géopolitique, souhaitée d'ailleurs par toute la région, qui sait très bien qu'on ne pourra jamais rien faire avec ce peuple palestinien sans Nation, tout à fait incapable de se gérer lui-même.
Mais "nous" ne comprenons pas cela et exposons au monde notre incapacité car nous sommes prisonniers d'un point de vue civilisationnel (aussi paralysant que la glèbe islamique) qui nous condamne à ne voir qu'un présent éternel, celui de notre lâcheté qui pense, en reculant l'exercice possible de notre violence et en y renonçant de fait, limiter celle des autres ou la rendre acceptable, voire supportable. Nous préférons instaurer un état de violence perpétuel à notre détriment quitte à souffrir partiellement, plutôt que de tenter par notre violence légitime, de le réduire.
C'est exactement la politique européenne actuelle en matière d'immigration: on tolère par moralisme une élévation sensible de l'insécurité due à un phénomène qu'on refuse de contrôler car il nous salirait les mains. Plutôt dix fois plus de femmes violées tant que toutes ne le sont pas, c'est le prix à payer de la modernité. On accepte la violence arabe causée par la haine éternelle qu'on nous voue, à quoi s'ajoute donc le mépris. Voilà la stratégie.
Macron généralise avec la reconnaissance de la Palestine l'abaissement humilié d'un Occident en déclin sur toutes ses frontières. L'abjection c'est lui et c'est nous.
L'un des arguments en faveur de la paix par la "reconnaissance" de l'abcès, plutôt que par son éradication, est que l'application de la force serait une impasse: au bout de deux ans, le Hamas n'est toujours pas éradiqué. Reconnaitre que la chose est difficile et nécessitera sans doute encore plus de temps contredit-il le fait que la stratégie de subventions aux réfugiés, et de maintien du dialogue avec les entités de résistance (ce qui est expliqué en (1)) n'ait changé en rien le projet palestinien d'éradication d'Israël toujours vivace après 80 ans ?
La chose ne semble pas troubler les tenants de la théorie de l'impasse militaire, qui continuent de penser, non pas qu'ils vont réussir à faire la paix (ils savent que cela n'est pas possible) mais qu'ils auront eux la paix, morale, et sans doute militaire, provisoirement, et en plus se feront bien voir par leurs arabes à eux, avec qui ils ont exactement le même problème.
La réalité est que l'éradication complète du pouvoir insurrectionnel palestinien qui n'a jamais pu être envisagé jusque-là, à cause des coalitions bien pensantes qui existaient d'ailleurs en Israël même (le pauvre Rabin en fut l'illustration) est maintenant à portée, et aussi à portée idéologique. Bien plus qu'à aucun moment de l'histoire n'apparait en effet l'éclatante vérité et qui est que la "Palestine" n'est pas une Nation, mais un cloaque manipulé par le fascisme frériste, ennemi internationalisé de l'humanité, et que nous avons une occasion de réduire. Le faire disparaitre dans la bande de Gaza, même si cela prend un an de plus est possible et doit être fait. Allez Netanyahou!
(1) le dossier reconnaissance de l'"Etat" de Palestine : https://www.causeur.fr/reconnaitre-la-palestine-le-jour-du-nouvel-an-hebraique-roch-hachana-le-22-septembre-appose-un-sombre-sceau-dans-lhistoire-316408