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  • Les sonates violon piano de Beethoven

    Bon, il y a 10 et groupées en opus.

    Opus 12 : no1, no2 et no3

    Opus 23, no 4 

    Opus 24: no 5  "le printemps", la délicieuse

    Opus 30 : no6, no 7, no 8 

    Toutes dédiées au Tsar Alexandre 

    Opus 47 no 9 la fameuse, dédiée au violoniste Rodolphe Kreutzer

    Opus 96 no 10

  • Les viols

    À l'occasion d'un film (1) vu par hasard, et pas si mal fait et joué, la question de la vérité se pose  : 

    "« Il n’y a pas qu’une vérité. Il y a deux perceptions différentes d’une même scène » (Benjamin Lavernhe, l’avocat de Ben Attal).

    Le film est une séance au tribunal, où LA juge est soigneusement épargnée, où l'avocate de la jeune fille se déchaine, et où on arrive à maintenir l'équilibre entre la réalité et le politiquement correct, dans cet entre deux soumis (le jeune homme s'excuse humblement à la fin) qui est soigneusement respecté au prix de l'abandon de ... la vérité. 

    Car, dans la mesure où le scénario, tout de même légèrement vicieux, l'indique, la jeune fille -en fait- se venge vicieusement d'un désarroi contre lequel elle n'a pas lutté, le reste du discours global étant le papier autour du bonbon, géré de main de maitre, il faut le dire, par le couple phare du PAF : Attal/Gainsbourg, on fait pas mieux... 

    Le jeune homme est un enfant gâté par le sort, l'intelligence et le talent (il joue du piano comme un Dieu)  du genre de ceux qui d'ordinaire passent entre les gouttes et qui là en prend tout de même cher pour ce qu'il n'avait pas l'intention véritable de commettre. Cependant, on peut faire remarquer que : 

    1) L'expression collectivement perverse mais assumée collectivement de se débaucher un peu est assez marquée.

    2) Tout de même (alcool+cannabis+coke) est-ce atténuant ou aggravant  ?

    3) Lui même largué par le partenaire d'une relation tout de même salée, voulait se venger, c'est clair.

    Le scénario, consciemment ou pas utilise le témoignage de l'ex-maitresse au grand nez pour faire passer pour "normales" les expressions obscènes et brutales assénées à la jeune juive, qui l'a mal pris, c'est clair, mais bon. D'où la phrase sur la vérité, qui moi me parait inadmissible.

    On se lancera à l'occasion dans un peu d'antisémitisme de base, le politiquement correct "critique" ici démontré tirant son équilibre miraculeux, à mon avis, de l'expression d'une culture qui n'est pas catholique. 

    Car il y a UNE vérité. Celle du réel d'une part, et aussi celle des cœurs et de l'amour, divin et unique, promu par les chrétiens comme au-delà des lois et des actes. Cette vérité je l'ai exposée plus haut, et personne n'ose la révéler.

    Le fiston gâté est un petit salopard brutal éduqué par des parents tarés avec une frénésie très "mère juive" pratiquant un féminisme qui c'est le moins qu'on puisse dire, n'est pas passé auprès de sa progéniture trop chérie, surtout avec l'exemple d'un père braguard lui-même violeur (mais avec service après-vente). Des mœurs relâchés et haïssables, des personnes soumises au sexe qui se mentent à eux-mêmes, en reconstituant des couples et familles improbables, qui en plus jouent aux "marieurs" sans vraiment de délicatesse. Donnée à une fête d'étudiants bizuteurs par son père ignorant des mœurs estudiantins quoique prof lui même, la pauvre petite est ainsi mal traitée aussi par son père et sa belle mère... 

    Pourtant la "pauvre petite" fut la maitresse d'un homme marié doté d'enfants, a dû assouvir ses envies sentimentales et sexuelles tout en étant finalement frustrée de la conclusion (le service après-vente n'avait pas fonctionné, et le divorce à son avantage n'eut pas lieu). Elle aussi avait à se venger, doublement comme enfant et femme et le fait est que la vengeance fonctionna, l'excuse finale qu'on lui décerne étant, d'après le politiquement correct, le but recherché, alors qu'il n'est que l'excuse finale qu'elle s'adresse à elle-même pour avoir ruiné la vie d'un petit salopard certes, mais cela sans avoir vraiment souffert, sinon pour d'autres raisons. 

    Maltraitée par ses parents, par un vieux qui l'a déniaisé, et aussi par un jeune de son âge, alors que c'est bien avec lui qu'elle devait vivre et s'expliquer, elle se venge avec cruauté sur le petit jeune, avec l'appui de la société et de sa justice... 

    Bon, fermons le ban. Mais mon antisémitisme est peut-être injustifié. C'est un film, ce que j'ai vu, quelqu'un l'y a mis. Attal serait-il un moraliste chrétien persuadé de la noirceur de l'âme humaine et appelant au salut ? Ou bien un intelligent cuisinier de scénario, talentueux cuisinier de tout et son contraire ? 

    Et puis, pour finir, je l'avais oublié, le témoignage de l'organisateur de la soirée, c'est lui le vrai satan, et qui est une horreur de discours soumis faux cul, en ligne avec la délirante (et quasi hilarante) plaidoirie de l'avocate décrivant sans sa largeur la théorie officielle concernant l'égoïsme masculin. 

    Les déguisements théâtraux sont diaboliques, on avait raison de les interdire, à l'époque. 

     

    (1) compte rendu du film: https://www.weculte.com/cinema-cultures/cinema-les-choses-humaines-un-film-sobre-et-fort-autour-du-viol/

  • Les libertés

    Un échange particulièrement signifiant eut lieu lors du débat Macron Le Pen, qui opposa deux faces du même argument et de la même problématique éminemment actuelle: l'opposition entre l'interdiction du port du voile et l'obligation du port du masque, deux injonctions gouvernementales impossibles ou pas à faire accepter et qui toutes les deux ressortent du domaine des libertés individuelles et des obligations nécessaires et/ou autoritaires. Bref, un sujet pour moi. 

    De fait, ce qu'on appelle le "grand reset" est dont on accuse les organisateurs et contrôleurs de la gestion de la crise sanitaire est grosso modo une réflexion sur une nécessité conjointe. En gros, l'idée est de "profiter" de l'effort civique réussi lors de l'imposition universelle du confinement pour rendre à la fois possible et nécessaire, possible parce que nécessaire, un changement d'organisation des sociétés libérales qui accepteraient de voir réformer certains de ses principes de fonctionnement au nom de l'intérêt commun. 

    On passera sur l'inquiétude que cela suscite, l'exemple chinois particulièrement terrifiant étant là pour nous montrer ce à quoi on a échappé pour l'instant: des hurlements et des suicides, la nuit, de la part des gens enfermés dans leurs immeubles, et mal nourris par l'Etat qui leur distribue leur pitance dans la gigantesque prison qu'est devenu Shangaï. 

    Un complotisme déchaîné se manifeste à propos des innocentes rêveries progressistes de Karl Schwab: il n'est pourtant que le fils d'un Suisse qui travailla avec l'Allemagne nazie mais ses mystérieux sous-entendus réformateurs restent étranges. 

    On remarquera que cette ou ces réformes portent sur les libertés, jugées pesantes et excessivement défendues par les lois. On notera que trois domaines sont dores et déjà concernés: la santé, l'environnement, l'immigration. 

    Les 3 dangers qui guettent notre monde nécessitent des réformes évidentes que les lois sur les libertés, excessivement libérales, empêchent de se déployer. Il faut donc d'urgence les abolir afin que les bonnes mesures puissent être prises, et c'est là toute l'histoire. 

    On remarquera que l'immigration que vicieusement je met dans la barque est protégée par plus que des libertés: des règlements que le progressisme environnemental et sanitaire juge absolument nécessaires et impossibles à abolir. Voyages partout, assistances sociale et médicales pour tous, abolition des frontières et des nations, on va même jusqu'à considérer les obstacles à ces nécessités réformables et finalement rendre ce phénomène second de la mondialisation, finalement similaire aux deux autres (pandémies incontrôlables et extensions planétaires des économies étant en fait du même type) non pas pernicieux et à empêcher, mais au contraire à encourager. Bing ! Une couille dans le potage et une contradiction manifeste, qui devrait contrarier aussi bien les progressistes que les conservateurs. 

    Il y a dans la théorie exposé (le Grand Reset) de sincères émois, sur la possible révolte des injustement condamnés à la pauvreté. Le mouvement BLM aux USA, en plein covid, c'est à dire en plein dans le massacre épidémique des noirs obèses (deux fois plus de morts que les blancs), en est un exemple inquiétant. Il faut ajouter que la mortalité latinos ne la cède en rien à celle des noirs, et on peut le dire, on a tué nos migrants de toute nature, chez nous les blancs, les seuls concernés vraiment par cette épidémie... Car le massacre des noirs et arabes en île de France fut à la hauteur de la cruauté scientiste... On trouve donc à Davos, un plaidoyer en faveur des dépenses sociales. Amusant et plaisant pour un natif d'une pays ruiné par icelles et qui ne s'en trouve pas mieux: le monde occidental est divers, voire carrément schizophrène, avec les même tropismes cependant: que dire de ces deux mondes l'un avec, l'autre sans -protection sociale- (soit disant) et qui assassine et intube cruellement avec entrain les mêmes populations qu'ils détestent autant ? 

    On évoque alors la jeune génération, beaucoup plus "radicale". Elle sera en pointe dans la future réinitialisation... 

    Bon, cette réinitialisation, elle est économique, sociétale, géopolitique, environnementale et technologique. Totale, quoi.

    On parlera de la gouvernance mondiale, jugée nécessaire, mais en échec, et seuls les USA seraient capables de se coordonner collectivement, uniquement sur leur territoire (ce qui est une affirmation douteuse). Quand est-il de la Chine qui a fait au moins aussi bien (mal) ? On a donc un monde, G -2 (moins les USA et la Chine, rivaux et seuls). Quand est il donc des autres, nécessairement asservis ? 

    En tout cas, la perception nette d'un monde maintenant nettement divisé en deux, introduit à une perception d'icelui décrite comme "quantique", c'est-à-dire dépendant de l'observateur nécessairement double et le réel se trouve donc clivé, la vérité ayant disparu. 

    Une remarque désagréable, que nous avons traduit (dans notre partie du clivage) comme une conséquence de notre "désindustrialisation", sans doute attribuée à la Chine elle-même: la Chine nous a en fait "aidé" humanitairement en nous envoyant les masques que nous avons obligé nos enfants à porter. Une sorte de verroterie. 

    Au sujet du choc environnemental, la nécessité d'une élite éclairée se fait jour et nous y sommes bien sur, la chose étant évoquée régulièrement par nos écolâtres, dont l'autoritarisme éducatif commence à devenir vraiment énorme... 

    Le grand reset a pour cela l'idée qu'elle est bonne: les dirigeants éclairés devraient lier leurs subventions aux engagements écologistes. Pratique essentielle de la liaison entre lumières et tyrannie planificatrice. Une idée qu'elle est bonne aussi: le covid a augmenté l'activisme social, qu'il soit protestataire ou capitalistique: y aurait-il en fait convergence des luttes écologistes hippies dépenaillées et des décisions pour notre bien prises dans les conseils éclairés ploutocratiques ? 

    Quelques mots clés: "économie sans contact", "distanciation économique", tout ce qui technologiquement va réduire la dépendance au contact humain se trouve donc en  vogue. L'ère des robots, en fait de l'automatisation des processus et donc de la traçabilisation généralisée de toutes les activités, activités que l'on ne pourra plus qualifier d'humaines, car effectuées en fait par des processus automatisés, d'où le titre. 

    Traçabilité signifie en fait deux choses, d'abord le traçage, ensuite son suivi, car une trace non suivie n'a pas d'intérêt. Il y a donc monitoring permanent de l'activité traçée. On notera le double intérêt de la chose, au-delà de la simple boucle de rétroaction managériale travaillant pour des objectifs fixés à l'avance. Il s'agit là de détecter à l'avance (une autre forme de l'avance) toute anomalie pathologique, virale ou autre, de manière à contenir explicitement le mal, maintenant à éradiquer à la racine. On pense au tracking pandémique, permettant de faire respecter le confinement, les alarmes sonnant lors des localisations hors de zones autorisées, en plus bien sur de la simple localisation simultanée d'une proie et d'un prédateur viraux dans la même zone de contamination. La boucle de rétroaction est donc maintenant resserrée, et temps réel, l'attribution d'une contamination étant maintenant certaine, et l'attribution du mal maintenant micro-décidable, disons le clairement: individuellement. 

    On remarquera au sujet des applications de traçage épidémique, les différent points de vue allant de l'anonyme technologie bienveillante quasi libertarienne, à la nécessité d'une large adoption (un seul salopard négligent pouvant contaminer tout le monde s'il n'est pas adepte) et donc à son caractère obligatoire, l'identification des contrevenants annulant toute prétention à la liberté d'usage. Certaines bonnes idées sont donc intrinsèquement mauvaises, en fait et en voilà la preuve. Que de grands esprits énarques ou polytechniciens aient pu faire perdre du temps au monde avec de pareilles âneries est hallucinant, on en profitera donc ici de clamer la puissance du Dieu Connerie, le seul qui existe. 

    En tout cas, à Davos, en 2022, on a la totale avec en plus la toute récente guerre qui touche à l'alimentation en gaz, domaine intéressant à contrôle et bien sur à réguler, la nécessaire privation à venir nécessitant des arbitres (2). 

     

    (1) Klaus Schwab, Thierry Malleret: la Grande Réinitialisation

    (2) Le Davos 2022 https://www.anguillesousroche.com/videos/videos-les-elites-de-davos-previennent-que-les-etats-nations-ne-doivent-pas-sopposer-a-la-douloureuse-transition-mondiale/

     

  • Les nombres

    On se permettra de digresser sur les nombres, la question "qu'est ce qu'un nombre?" valant bien la question duale "qu'est ce qu'une femme?"... 

    Un nombre est une classe d'équivalence d'ensembles pour la relation de bijection. 

    La définition s'étend bien sûr aux ensembles infinis et le tour est joué. 

    On notera que la non injection en a et b signifie que le domaine a est "plus grand" que b et que la non surjection qu'il est "plus petit".

    Reprenons:

    L'injection suppose que deux sources distinctes ont forcément deux destinations distinctes. Cela est impossible si l'ensemble des sources est "trop grand". Une fois toutes les sources allouées, le résidu devra utiliser des destinations déjà atteintes. 

    La surjection suppose que toutes les destinations sont atteintes. Cela est impossible si l'ensemble des sources est "trop petit". Une fois toutes les sources allouées, il reste des destinations non atteintes.

    Cette définition permet de considérer l'infini comme  un nombre, mais dans un sens spécial. En effet, depuis Aristote l'infini a deux acceptions: l'une comme quantité, l'autre comme numéro d'ordre, l'impossibilité de la quantification empêchant toute identification d'un objet défini comme essentiellement privatif: l'infini est, négativement, le non fini. 

    On en vient alors à une définition de l'infini comme essentiellement "potentiel", l'infini en acte ne pouvant être matériel et donc réservé au divin, donc mystérieux. 

    Une manière de définir l'infini d'une manière inversée est celle de Dedekind: "est infini ce qui est semblable à l'une de ses partie propres". Le fini est alors défini négativement, ce qui est original et se trouve être la première définition positive d'un indubitable, qui plus est caractérisé. 

    Cantor invente alors les deux concepts fondamentaux de l'infini moderne, le "cardinal" et l'"ordinal". Il qualifie lui-même les deux concepts comme de "nouvelles irrationalités".

    - Le cardinal (d'un ensemble) est le "nombre", la "puissance" d'un ensemble, en gros sa grosseur infinie ou non. Le cardinal du plus petit ensemble infini est ainsi Aleph 0. N0. 

    - L'ordinal est un nombre spécial, égal à la suite des ordinaux qui le précède. Le premier ordinal non fini est omega, "w".

    Les deux concepts sont distincts à l'infini et strictement similaires pour ce qui concerne le fini, le cardinal d'un ensemble fini étant donné par un ordinal fini qui est un nombre entier.

    Cantor, de manière surprenante, ne croyait pas aux infiniment petits (et les combattait !) et le fait que la description des infinitésimaux ne se fera au XIXème siècle qu'avec la notion de limite, qui réactualise la notion d'infini "potentiel". C'est l'analyse "non standard" (Robinson) qui traita la chose au XXème siècle. 

    Bon puisqu'on y est, on va revenir en arrière et parler de l'histoire. Les nombres furent introduits en occident en deux temps d'abord avec Gerber et ses abaques où le zéro était représenté par une case vide intercalée dans laquelle on pouvait transférer non pas des piles de jetons mais des jetons marqués d'un chiffre. Le ver était dans le fruit et c'est bien les croisades, épisode majeur des années mille, qui réalisa le grand miracle: la diffusion au monde du zéro indien avec les chiffres que les européens appelaient "arabes" et que les arabes appelaient "indiens". Alors qu'il est de bon ton que de se plaindre de l'invasion franque dans le doux pays de la religion de paix (propagande immigrationniste fuck off), on doit au contraire s'en réjouir: la translatio studiorum eut lieu et à notre bénéfice, le mongol et le turc ayant stérilisé pour toujours le brillant mais trop sentimental arabe qui s'en fut dormir mille ans, et ses ronflements nous dérangent encore. 

    Tout alors se passa aux alentours de l'an 1200. Commerçant à Bougie (Bejaia), la famille de Pise eut un fils Léonard, dit Fibonaci qui enseigna les maths 300 ans à toute l'Europe avec son traité le "Liber Abaci". Cette époque, celle de Saint Louis, de François d'Assise, de Frédéric, fut la plus brillante du Moyen Âge, la méditerranée encore un peu ouverte permettant aux peuples de se parler. 

     

     

    (1) la lecture: https://www.academia.edu/372421/Georg_Cantor_et_la_d%C3%A9couverte_des_infinis?email_work_card=view-paper

  • Les monnaies

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    Charles Ponzi

    RIP

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  • Les échecs de Zemmour

    Bon c'est fini et sans doute pour longtemps, quelles que soient les tentatives pour reconstruire une ferveur qui a fini par être le problème et qui a échoué à mobiliser, voire a découragé: 7%. On pourrait dire, pour rigoler Z %...

    On distinguera parmi les thèmes l'immigration, l'amour de la France, le positionnement économique, la personnalité. 

    L'arrêt brutal de l'immigration avec toutes ses mesures immédiates explorant tous les cas possibles d'entrées sur le territoire et les fermant toutes était impressionnant. Son caractère d'urgence que même Le Pen dénonçait, reste pourtant entier et les "détails" tous mentionnés par tous les exposés de la situation nécessaires à aborder. Les caser tous dans un projet unique et immédiat était enthousiasmant et terrorisant... Expliciter dans le temps une telle réforme est il une critique ou une volonté de remettre le coeur à l'ouvrage pour redéfinir le projet ? Il le faudra bien. En tout cas, malgré l'arrivée des expressions "grand remplacement" et "remigration" dans le vocabulaire public courant, il semble qu'ils soient en fait déjà "casés", c'est-à-dire laissés à leur place sur une étagère que personne ne va plus regarder pendant longtemps. 

    La créolisation semble donc inévitable, et l'accent mis sur son caractère insupportable ne se traduisit pas vraiment par des explications sur ce qui doit advenir en réalité. Le "Liban en grand" et "l'Afghanistan à 1 heure de Paris" ne furent que des expressions. Comme si la visualisation du grand danger qui nous menace n'était pas possible. Car le dilemme pour la société est presque insoluble. Refuser tous les colorés c'est refuser ceux qu'on prétend accepter parce que déjà là et il en faisait partie. Cette contradiction insupportable qui nourrit l'accusation de "racisme", forme implicite de toute description de Zemmour qui tienne, d'autant moins explicitée qu'elle permet de refuser toute sa proposition est le point faible du discours du grand remplacement qui est donc, c'est le problème, à la fois déjà là et donc accepté et acceptable et en même temps, futur et improbable, aucun chiffrage effectif et vraisemblable de la couleur du peuple français dans un siècle n'étant fait, sinon pour réaffirmer qu'"il n'y a pas de grand remplacement". 

    Son acceptation est à la hauteur de la puissance de la civilisation française, censée absorber évidemment tous les étrangers possibles la preuve, Mbappé et Zidane, en plus on en a besoin et Zemmour le prouve lui-même.  Ceux-là d'ailleurs ne se sont pas assimilés, et donc ne peuvent l'exiger des autres, la preuve, on sait d'où ils viennent. 

    Salah Abdelslam est assimilé, d'ailleurs, il est français, et a demandé pardon aux victimes du Bataclan... 

    L'expérience Zemmour est sans doute terminale, et la prochaine offensive anti-immigration, (celle que mène Le Pen est déjà perdue à mon avis, on verra si je me trompe) devra ne pas en parler... Car il est de fait trop tard. La seule maitrise du problème qui pourra passer à l'avenir ne pourra être qu'une garantie supplémentaire de sévérité des tribunaux et de l'application de leurs décisions. Car le déni de démographie ne peut s'exprimer racialement dans l'espace public. Le rejet de l'autre ne peut être qu'implicite, désormais. De ce point de vue, à moins qu'il ne réussisse à force de députés, à influencer le débat public avec ces thèmes là, le silence va régner pour longtemps. Sauf si je me trompe, bien sur. 

     

    L'amour de la France laissait une arrière-gout. D'abord celui d'un regret générationnel de petit boomer qui vit arriver la télévision en couleurs. Plusieurs générations similaires sont passées depuis, sans parler de celles d'avant qu'il oubliait, préférant se réfugier derrière un archétype qui n'était pas identifié, ni symbolisé, en fait. Le micro de De Gaulle était faux, et l'échec de son clip de début de campagne, en plus condamné par la justice, a hélas pesé sur le thème. Cette France qu'on prétendait aimer plus que tout n'était pas représentée. Il essaya de faire des images supplémentaires (celles-ci autorisées) mais cela n'imprima pas non plus.  Qu'est ce qu'il lui trouve à la France ? En plus ingrate et oublieuse, elle court à sa perte démographique et nationale menée par un crétin corrompu qui continue de la ruiner et qui se fera, sauf miracle, réélire. Et cela était inscrit depuis le début de la campagne, qu'il n'a en fait perturbé que quelques mois... 

    La France n'est pas "aimable" et ses bégaiements lors de l'émission catastrophe où il se ridiculisa lui-même, tel un amoureux déjà éconduit, au bord des larmes, l'enterra sans doute bien plus qu'on ne peut le croire. Comme si ce seul vrai raté d'expression avait été définitif. C'était en janvier je crois, et cela m'avait glacé. 

    Son positionnement économique, ressassé inutilement pendant ses interminables redites devant toujours la même sempiternelle émission d"information", ces pensums TV auxquels Macron s'est à raison refusé et que Zemmour acceptait sans jamais rechigner, comme le bon élève qui refaisait sans cesse les oraux d'entrée à l'ENA qu'il a donc absolument tous raté... Son positionnement économique, donc était classique, rond et sans aspérités avec la dose de pouvoir d'achat en plus, le travailler plus pour gagner plus qu'il fallait (un gadget que Macron pourrait reprendre) une retraite à 64 ans et une volonté de réindustrialiser la France en réglant vraiment la question des impôts de production qui faisait plaisir à voir. 

    Par contre, pas d'équilibrage avec des économies, pas d'attaque directe des fonctionnaires, pas d'arbitrage entre particuliers et entreprises. Quelques allusions aux dégraissages des règlementations, mais pas vraiment exploitées. Tout l'accent était mis sur les fameuses économies tirées de la misère infligée aux étrangers non européens dont on avait du mal à se convaincre qu'elle était le pactole nécessaire... Les économies tirées de la récupération des fortunes fraudées ne font pas  un programme. Bref, avant qu'on ai capté qu'une période d'inflation arrive à toute vitesse, on rêvait encore un peu, comme d'ailleurs tous les autres candidats.

    Personne, et pas lui non plus, n'eut l'idée de mettre en avant l'essentiel: que 600 milliards avaient été dépensés pour rien et que l'augmentation prochaine des taux d'intérêts allait rendre la vie insupportable, il ne fallait pas gâcher la fête, et on ne tenta pas de la gâcher. 

    En tout cas, on verra après les législatives, mais les thèmes à venir seront économiques: le grand déclassement français se produira pendant ce quinquennat, et peut être même immédiatement du fait de la guerre qui va faire éclater les solidarités européennes. La France est trop endettée, et ne sera pas aidée: elle devra payer par une chute brutale de son niveau de vie les 20 ans de coquetteries sociales corréziennes qu'elle vient de s'offrir. C'était le cadeau d'adieu de Mitterand, la cave est bue, il faut passer à autre chose. 

    La personnalité laisse un peu hésitant. Sympathique et rigolo du temps de ses saillies chez Ruquier, passionnant et intéressant  à CNews, où il fit des merveilles, il se transforma petit à petit au fil de la campagne pour devenir un peu autiste, mécaniquement attaché à répéter ses éléments de langage, en se lançant de moins en moins dans les merveilleuses improvisations qui faisaient le prix de sa conversation. Ses dix dernières apparitions furent très peu variées, et, il faut le dire, un peu chiantes. 

    Pourquoi ces lunettes qui apparurent, se firent écraser plusieurs fois, et qu'il tripotait maladivement sans cesse ? C'est l'unique reproche sur son physique qu'on peut lui faire, physique à prendre où à laisser et qui le marquait, il faut le dire: Gargamel, Iznogood, bref, il ne pouvait s'en défaire malgré toute l'évidente (et réussie) gentillesse dont il fit preuve. Mais la nature avait parlé, et n'était pas à son avantage. Il n'était pas beau, cela est clair. 

    Sa maitresse, conseillère, compagne, enceinte en plus (parait-il) sans qu'on ose le dire a pesé aussi. Trop en gencives et qui ne fut pas présentée officiellement sinon au détour d'une trop brève confidence qui fut à la fois trop et trop peu, elle grand remplaçait une mère de famille de trois enfants et cela a déplu, c'est sûr. Étrange et sans importance, pourtant. 

    Au sujet de la bande de jeunes, incontestablement sympathiques et peu patibulaires qui soutinrent sa campagne, il faut dire qu'ils étaient très minoritaires dans leur génération, malgré leur branchitude internet et leur dynamisme. Comme ils ont bien bossé et comme ils doivent être déçus. Pourtant, les sondages ont tranché assez tôt et la guerre en Ukraine a eu bon dos: le plafond était atteint depuis longtemps. Le Pen était impossible à battre sociologiquement: Zemmour n'intéresse pas le populo et sans ralliements LR conséquents, il n'en eu il faut le dire, aucun, et il n'y put rien. Hélas, les Fillons qui étaient passé chez Macron à 50% pendant le quinquennat continuèrent leur exode. On plaint sincèrement les bulletins de vote Pécresse qui restèrent, le débat meurtrier que cette conne crut bon de tenir a sans doute découragé tout projet individuel réfléchi à l'égard des deux concurrents... 

    Voilà, l'histoire continue son cours inexorablement et tout espoir s'éloigne, cette fois définitivement. Il n'y aura pas de sursaut démocratique en France et il faudra attendre un vrai drame pour que peut-être des solutions effectives soient considérées. Comme d'habitude dans l'histoire. Contrairement à ce qu'on pouvait penser, l'Occident n'a pas les ressources humaines ou même intellectuelles pour maitriser son présent et on futur, et il lui faut, une fois encore, courir à sa destruction violente pour qu'il puisse percevoir et sentir quelque chose du réel. On y va tout droit. 

    Le vote Macron, sans doute important y compris dans les parties les plus à gauche de l'opinion, les plus révoltées contre la personne et l'action directe du président, apparait ainsi comme un vote d'abandon: une sorte de plongée volontaire qui plus est, dans une eau inconnue ou toute responsabilité est abolie, toute volonté d'avance laissée au seul qui veut: l'arbitraire, l'européen, l'inévitable et inéluctable "consensus" qui recouvre tout de son apparente bienveillance immotivée et incompréhensible. 

    Pour l'instant on ne voit donc que l'abandon dans la plus lâche et la plus désespérante des absurdes conneries. Beuark. 

     

    P.S. les raisons de l'échec de Zemmour seraient à chercher dans les réfugiés Ukrainiens, de civilisation européenne, qu'on refuse... Plus un déficit de selfies sur les marchés, parait-il, alors qu'il y réussissait très bien. 

    Une autre affaire est le débat avec Pécresse où il se fait boxer les 20 premières minutes qui sont hélas celles diffusées par TF1 (5 millions de spectateurs, le reste du débat sur LCI n'en a que 500 000). 

    D'autre part, il aurait trop méprisé Le Pen, et donc son électorat populaire qu'il n'a pas réussi à capter, car trop bourgeois et perçu comme tel. Et puis le ministère de la remigration au pire moment est sans doute l'erreur capitale de communication. 

    L'urgence (le pouvoir d'achat) l'a emporté sur l'importance(l'immigration), le candidat de la fin de l'essence l'emporte sur le candidat de la fin de la France (P. de Villiers dixit). 

    (1) La pire des émissions, en 18:18  https://www.youtube.com/watch?v=xMUBZM37yyA

  • Les cours de l'or

    La monnaie et ses cours

    La monnaie permet, de par son unicité, d'éviter d'avoir à convertir chaque quantité de bien en toutes les quantités de tous les autres biens. Elle sert de pivot, et toute quantité de tout bien, exprimée en monnaie permet d'être comparée directement avec toute autre quantité, cela avec un seul nombre. 

    Par exemple le cours de la banane c'est  : 

    banane:Euro = 2.5    1 banane vaut 2.5 Euro. 

    On notera la notation, le ":" indiquant une division et permettant toutes les conversions. 

    L'or dont la quantité est donnée en "once" (beuark) a un cours en Dollar de  oG:$ = 1931, ou aussi gG:E= 56. 

    gG est le gramme d'Or, bien sûr. 

    Sachant que gG:$ = 62.07, on va pouvoir calculer (c'est l'objet de la contribution) que: 

    gG:E = gG:$ * $:E     

    On notera que dans la multiplication a:b * b:c, le b se "simplifie"  et que donc: <a:b * b:c = a:c>  et < a:b / a:c = c:b>. 

    Sachant que E:$ = 1.10,  et que $:E = 1/ E:$, on a donc  gG:E  = 62 / 1.10 = 56, le compte est bon. 

    Au passage, oG:gG = oG:$ * $:gG = oG:$ / gG:$ =1930.32 / 62.07 = 31.1  

    Une once est 31.1 grammes... Notons qu'il s'agit de l'once troy (ozt) pour le poids des métaux précieux anglo saxons. 

    Il y a actuellement une tentative Russe de s'adosser à l'or, la banque de Russie achetant de l'or au prix de 

    gG:R = 5000, ce qui nous fait, au cours de l'or actuel, 

    gG:R / gG:$ = $:R = 5000 / 62.07 = 80.55 , qui est donc le cours "cible" des Russes pour le Rouble, sachant qu'il est encore de 96, soit le cours d'avant sanctions. Une manière comme une autre de faire monter le Rouble, mais aussi l'Or.

    Celui-ci est encore sous évalué, donc...  

    Les opérations en devises

    Pour vendre des devises, une banque doit être adossée à la banque centrale du pays qui émet la devise. On réalise alors l'exorbitant avantage de la banque centrale US, la federal reserve, qui peut contrôler ou juger les utilisateurs de sa monnaie. C'est ce qui fit l'affaire Alsthom, si vous payez en dollars, vous êtes dans la main des US. 

    Ainsi pour payer en dollars, vous devez créditer une banque US. Pour cela, votre banque, par exemple SG, doit avoir une filiale aux US SGUS, qui est un banque US à qui elle peut donner des ordres. C'est son correspondant aux US. 

    Entre SG et SGUS une étrange (et ancienne) association existe. SG a un compte en $ auprès de SGUS et SGUS a un compte en € auprès de SG. Le premier compte s'appelle "nostro" (le nôtre) et le second "loro" (le leur). 

    Pour payer en devises, on crédite loro avec le débit du payeur en €, et on débite nostro de la conversion en $ pour créditer le compte chez SGUS du payé. 

    payeur - SG - loro     <ordre donné au correspondant>  nostro - SGUS - payé

    Ce mécanisme est vieux comme la banque, il permet de payer à travers l'Europe sans avoir à transporter de l'or sur des routes peu sures. Il utilise les messages chiffrés transportés cachés dans les vêtements des voyageurs. Montre ça à ton oncle exilé, il te nourrira...

     

     

     

  • Les synthétiques

     

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