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  • Les auditions d'un Général d'armée

    L'audition du CEMA reste un évènement(1). Plus haut responsable militaire français, le personnage est important: il préside à l'organisation des armées. Ce qu'il dit exprime un avis "autorisé" du système décisionnaire français, et illustre la manière dont nous sommes conduits. 

    Et bien cela est catastrophique. Et honteux.

    Son propos liminaire à part être ridicule (il parle de la compétition à tous les étages, y compris sportive) évoque la léthalité affirmée des guerres, en citant successivement la Russie, le Congo et le Pakistan. 

    L'agression russe fut au départ peu couteuse en hommes et ne se transforma sur le front en boucherie que pour les ukrainiens dont la "léthalité", jamais citée par Burkhard, est, elle,  extrême, en tout cas 5 à 10 fois celle des Russes, en particulier lors des désastreuses attaques suicidaires au sud et au  nord de ces dernières années. 

    La guerre au Congo est menée depuis 30 ans par le Rwanda sur des frontières contestées et a causé des souffrances inimaginables, et des millions de morts. 

    L'attaque aérienne menée par le Pakistan a été globalement exclusivement dirigée contre des bases terroristes, et illustre la coordination quasi parfaite d'un ensemble aérien moderne de dizaines d'avions d'attaques. Elle causa peu de morts, et s'acheva rapidement sur une position d'équilibre. La désinformation au sujet du Rafale fut limitée et suffisamment publique pour pouvoir être démentie. Le résultat est plutôt à l'avantage des armes occidentales, et les annonces triomphantes du Pakistan ne furent pas confirmées. 

    Bref, rien à voir entre les 3 cas cités. 

    Au sujet de la guerre de l'information, une confusion est manifestement entretenue, ou bizarrement assimilée, entre virus informatique introduit dans les systèmes, phishing auprès des opérateurs étatiques et désinformation auprès du public dans le cadre d'une démoralisation de l'opinion. Il semblerait que j'en sois victime, si je crois le monsieur... En tout cas, il est sûr que le champ de perception occidental soit globalement attaqué... 

    Le virus russe "atépé 28" évoqué par le CEMA fait il référence au groupe de hackers russes APT28 connu depuis longtemps et auteur de divers malwares et production de faux documents ? La censure de RT était-elle destinée à vacciner les innocents Français de la montée au cerveau de certaines chaines de bits ? 

    On enchaine alors avec le réchauffement climatique, préoccupation majeure des acteurs sur le terrain, plus que les armées, mises en oeuvre pourtant pour aider Mayotte à supporter son cyclone, vrai danger, contrairement aux masses de comoriens qui viennent accoucher à l'oeil et à Mayotte en attendant d'être envoyés à l'oeil en métropole pour y continuer leurs vies de parasites faméliques invasifs. Aucune allusion pour ce qui concerne la nouvelle Calédonie aux terribles émeutes qui faute d'avoir engagé l'armée ont couté beaucoup et ruiné bien des gens: le réchauffement climatique avait du tourner le cerveau des canaques. 

    On en vient à la MENACE russe, essentielle et principale. Pourtant causée par les politiques nationalistes néo nazies d'un pays corrompu et failli manipulé par les services des USA depuis des décennies afin de s'assurer d'une avancée agressive de l'OTAN à l'est, l'"agression" russe est donc une menace. Foutage de gueule contre l'évidence et la totalité des informations que l'on peut disposer, historiques, stratégiques et factuelles, les affirmations du CEMA sont insupportables: un chef militaire incapable, transformé en perroquet de Macron, aligne les foutaises débiles au nom de nos armées. 

    On lui rappellera que la menace russe fut qualifiée au récent sommet de l'OTAN, qui par ailleurs inaugure le désengagement américain, comme étant "de long terme"... Une grande victoire pour les européens, Trump ne voulait pas qu'on mentionne la Russie... 

    La démission de cette ganache emperruquée est exigée ! Car il en rajoute. 

    La Russie vivrait donc une défaite stratégique. Son économie en surchauffe, financée par un pétrole vendu en GNL à l'Europe entre autres, a défié toutes les sanctions économiques, tous les armements de l'OTAN et assure aux BRICS la parité économique et stratégique avec l'Occident, changeant radicalement et à notre détriment l'équilibre économique et stratégique du monde. Mieux eut valut que cette menace ne soit pas crée de toutes pièces par la bêtise, la soumission à l'étranger américain du temps d'Obama et de Biden et l'incompétence économique et sociale de nos dirigeants, les crétins aveugles et tordus dont il fait partie pour  notre honte. 

    L'argument de Burkhard est que la Baltique a été transformée en lac OTAN par la fin des neutralités suédoises et finlandaise. On pourrait ne pas s'en réjouir. Car considérer heureux que 40% du trafic russe doive cesser de ce fait c'est mettre en grave danger la Finlande (pays de 6 millions d'habitants) au cas où elle voudrait vraiment s'opposer à la Russie... Considérer que l'OTAN est chez lui en Finlande est un peu osé. Mais le monsieur n'est sans doute pas un vrai militaire, ses décorations acquises en ne fessant que quelques noirs l'ayant empêché d'apprendre la géographie, sans doute... Conseille-t-il de défendre le lac OTAN en mettant en péril le territoire français ? 

    La Russie vassalisée par la Chine? Ah bon. Ayant au contraire consolidé ses accords avec elle, et se préparant à accueillir les démographies indiennes et vietnamiennes, la Russie est maintenant dans le camp de la Chine, vrai adversaire de l'Occident, et à qui elle va offrir son pétrole et son gaz, faute qu'il soit considéré casher par un ouest eurasien gourmé. Bien vu, général. 

    Surtout que la ganache ment: les salaires respectifs des soldats au front et des médecins sont en fait équivalents, (150/300K contre 100/300K roubles) et non pas nettement différents. Par contre, si l'après-guerre sera sanglant et difficile, cela sera pour l'Europe, quand vont s'y déverser les mafias ukrainiennes surarmées par nos soins. On imagine que Burkhard laissera le soin de traiter tout cela à la police/gendarmerie... 

    La Russie, qui pourrait tenir, malgré sa défaite stratégique, "un quart d'heure de plus", et donc obtenir ce que sa désinformation appellera une "victoire", n'est-elle pas plutôt en train d'accroitre le territoire de la fédération avec la partie la plus riche de l'Ukraine, et a maintenant pour objectif le "grand chlem" soit la totalité du rivage ukrainien de la Mer Noire? Frappant de voir la verbosité de la parole de la gonzesse emplir la bouche d'un 4 étoiles devenu complètement con.  

    Et puis il y a le reste... 

    Au fait, les généraux de Villiers (CEMA démissionnaire en 2017) et Pinatel (ex Para, chef d'Entreprise à succès) sont très critiques (pour le moins) des politiques militaires actuelles en faveur de l'Ukraine. Pour Pinatel, Macron "n'est pas respectable".  

    (1) audition du Général Burkhard, CEMA https://videos.assemblee-nationale.fr/video.17176882_685b9c60c8656.commission-de-la-defense--bilan-et-perspectives-d-adaptation-des-enjeux-capacitaires-au-regard-de-l-25-juin-2025

     

  • Les Néo Réactionnaires

    On en parle beaucoup (1) et on retiendra l'antidémocratie et la gouvernance algorithmique. Sans doute en suis-je un ou en deviens-je un, par force, la vitesse de l'effondrement (Nick Land est un théoricien de l'accélérationnisme) augmentant sensiblement de nos jours, ou pas loin d'une minute ne se passe sans que, non pas qu'une femme soit violée, cela on le savait, mais qu'une monstrueuse connerie ne soit dite, inaugurant une funeste décision à venir. 

    Bref, le dégout qu'on éprouve à suivre les péripéties de la démocratie en exercice va croissant. Ce n'est bien sûr pas la première fois dans l'histoire que cela se produit, mes pauvres parents suivaient déjà, atterrés, les miterrandianismes des années 50 avant que j'eusse l'occasion de suivre ceux des années 80, mais cela confirme en tout cas l'incapacité congénitale du système dit représentatif à évoluer. L'histoire l'a d'ailleurs toujours prouvé: pour ce qui concerne la France, nulle évolution de la situation délétère installée par une république de numéro quelconque ne s'est achevée autrement que par un coup d'État. La situation actuelle, qui dure depuis 45 ans, finira inéluctablement de la sorte, j'en suis persuadé.

    On pourrait dire de même que tous les grands problèmes de l'Amérique ne se sont réglés que par des guerres, depuis celles contre l'Angleterre jusqu'à celle contre le Mexique puis contre les indiens, sans parler de la guerre civile qui n'a pas résolu le problème noir, toujours moteur de la guerre civile permanente qui anime la "démocratie" américaine. 

    La conclusion est claire et nos 250 ans de "démocratie" le prouve absolument: ce type de régime, impuissant et corrompu n'est acceptable que pendant les brèves années où la force des armes ne s'étant pas tout à fait relâchée, les guignols élus au hasard de leurs démagogies arrivent à bien se tenir... 

    Voilà donc la première forme de la réaction: abolir, ou modifier en profondeur le régime de gouvernement. 

    On notera d'ailleurs que sont à l'oeuvre derrière tout cela des idées et des philosophies issues de ce qu'on appelle les "lumières", où furent élaborés des concepts fondamentaux. D'abord celui d'"émancipation", c'est la raison individuelle, propre  à chacun qui le rend atomiquement capable de jugements raisonnés et donc de la capacité de choix collectivement transformée en la meilleure décision possible concernant la vie en commun. L'émancipation est le droit, devoir et capacité accordée (ou arrachée) à l'humain en question. Elle fut à l'origine émancipation des autorités et des morales (royales ou religieuses). 

    On notera ici un clivage entre deux "raisons". La première est celle de l'émancipation individuelle: la raison est un exercice personnel et le théorème est démontré dans ma tête d'abord. La deuxième est collective et intemporelle: LA raison, qui règne sur le monde, organise sa nature et devrait donc, c'est tout le problème, organiser aussi les sociétés. Le mot "loi" s'applique aux deux, n'est-ce pas ?  Il se trouve que non, et la grande aporie de la raison, et c'est ce qu'on évoque plus haut, est que la "raison" a totalement échoué à fournir des critères convenables à la conduite des sociétés, systématiquement rongées par le désordre des idées et des raisons individuelles, précisément. 

    Nous devons donc vivre une deuxième émancipation, c'est sans doute le vrai sens des "lumières noires" de Nick Land: il convient de s'émanciper de la raison démocratique à l'origine du régime manifestement failli. Cela sans doute au nom d'une raison individuelle particulière et on voit alors s'avancer le paradoxal autoritarisme libertaire, qui fait tout l'intérêt de la réflexion en cours. 

    On pourrait mettre en savant Singapour, sa méthode d'apprentissage des maths et son dictateur Lee Kuan Yew (qui peut se souvenir de ce nom ?) qui fit le bien par la force, et qui se trouve tel le Frédéric II de Voltaire, le dépositaire de la vraie intelligence, celle qui s'impose avec l'énergie nécessaire.

    Les néo réacs vont plus loin et parlent de la continuation modernisée des dictatures éclairées, la gouvernance algorithmique, ou la robotisation du pouvoir, de manière à distinguer complètement humanité et contrôle de l'humanité, et à revenir à une sphère des fixes à la fois ultra-libérale et immuable, et donc capable de laisser vraiment s'auto organiser les consciences en charge de faire le bien en se voyant retirer le droit de le faire au nom de tous. 

    Car là est le problème et la clé de tout: dans le conflit entre les deux raisons, c'est bien sûr la raison individuelle qui s'impose et qui prétend à un certain moment, détenir la raison collective et donc décide de l'appliquer à tous, ce qui est par définition la seule chose à faire une fois convaincu... Le résultat est non pas la dictature, mais le foutoir, soit la dictature de ce qui ne peut être qu'une minorité, erratique et forcément sujet à corruption et qui se précipité à moyen ou long terme vers l'échec misérable et la destruction violente. 

    Il faut donc soustraire pour toujours la raison collective idéalisée et imprenable, des volontés et fantasmes des raisons individuelles et la transformer en nature, réel immuable (je dis bien immuable) qui ne se laisse comprendre que par les approximations peu révisables que sont ses lois de fonctionnement et qui s'appliquent indistinctement sans souci de morale, de charité ou de "justice", ces choses étant précisément ce que la dégénérescence démocratique prétend maitriser. 

    Car le terme de "lumières noires", on pourrait parler de "wokisme de droite", ou "nazibéralisme" (le terme devrait faire flores), désigne aussi un éclaircissement, une révélation: que le "progressisme" désigne en gros tout ce que d'erratiques et désordonnées consciences paumées peuvent tirer de l'idée de "raison individuelle" soit l'application foireuse de concepts piochés n'importe où et qui s'imposeraient au nom du bon plaisir de communautés tribales variées se livrant à débats en forme de partouzes sous drogue. 

    Le progressisme et tout ce qui s'y rattache doit donc être banni pour toujours: il n'y a pas de "progrès" autre que des changements indéfinis issus de l'arbitraire du délire. Et ce qui le rend possible doit être éradiqué. 

    Car il y a deux phases: d'abord l'organisation et les principes, d'ailleurs immédiatement théorisés sous une forme contradictoire. Car le pouvoir souverain du "démos" est d'abord exercé contre le système lui-même: par essence, cette souveraineté peut et veut s'interdire elle-même et c'est d'ailleurs ce que l'échec retentissant et qu'on aurait voulu voir définitif, de la démocratie athénienne a montré. La chose est essentiellement contradictoire, c'est-à-dire suicidaire, et à chaque fois dans l'histoire, consomme d'ailleurs son suicide. 

    Les plus acharnés défenseurs de la démocratie sont d'ailleurs ceux qui veulent "rompre avec" quelque chose, par exemple le capitalisme, pourtant organisateur implicite de l'économie, soit ce qui rend seul possible l'exercice même du vote ! L'"alternance démocratique" est ainsi par essence la succession de programmes de ruptures ou de "changements" voulant mettre à bas un essentiel de ce qui précédait et de ce qui s'offrait ainsi lui-même en sacrifice pour la foule déjantée qui allait décider "démocratiquement" de sa mort !

    Et puis il y a l'organisation:  sur la base d'une liberté de choix des partis, une oligarchie impitoyable, assez corrompue à tous les sens du terme, organise son maintien au pouvoir avec hypocrisie, en affirmant tour à tour la justesse de ses principes pour imposer son pouvoir, et en affirmant avec cynisme son autorité pour en imposer l'application. La corruption est multiple: par l'argent des pays étrangers à la manoeuvre pour accaparer, par les démagogies à l'égard de communautés séduites dont on protège les intérêts, par les salaires dispendieux qu'on verse et qu'on se verse. Toute remise en cause de ces immondes pratiques est dénoncé comme populisme fasciste, l'estrèmdroate ennemi essentiel étant le diable à combattre qui justifie tout cela. 

    Revenons aux principes, le principal d'entre eux étant l'"égalité", funeste concept en forme de contresens langagier essentiel: égalité de quoi? Tout enfant, possesseur sous la forme de son avidité individuelle de monade vivante qu'il exprime par son sens immanent de la justice traduira cette égalité-là sous la forme de la stricte égalité quantitative. Nous y sommes: tous ont droit à la même chose et donc sont dépositaires de l'égal respect qu'on doit à ceux qui auront autant que les autres. Et non. L'inégalité physique, matérielle, intellectuelle et biologique est universelle, rationnelle, évidente et totale. Le faible et l'imbécile doivent être écrasés, jugés et nourris à leur juste valeur, et l'égalité n'est que de principe, même le plus acharné des éclairés de l'âge des lumières le pensait avec clarté: il s'agissait d'abolir les "ordres", rien de plus évidemment. La subversion du principe fut le fait des démagogues qui utilisèrent le trope pour mieux dominer les faibles dans les assemblées "démocratiques" qui décidaient des mises à mort de qui on voulait abattre. 

    Archi transformés par toutes les républiques qui suivirent, le concept démagogique se glissa dans bien plus puissant et efficace: la question dite "sociale", devenue une réponse ultime à la question éternelle du mal: l'égalité des conditions comme solution à imposer à la dramatique inégalité des conditions. Absurde et débile idéal, qui ronge et pollue les consciences, et qui surtout motive les meurtres de masse en plus des conneries de masse pendant les périodes plus pacifiques et qui du fait de l'inanité obligée des décisions prises en rapport, conduit toujours à la ruine. Nous y sommes actuellement en France. 

    Qui plus est, l'inanité du principe, qu'on aurait pu croire en bout de course du fait de la monstruosité de la dette publique qu'il généra, conduisit à des diversions pour atténuer l'ampleur de l'appauvrissement non voulu qu'il générait: on passa à l'égalité des improbables, c'est à dire des races, des sexes et des inter sexes: on alla même jusqu'à instaurer des inégalités de leurs contraires afin de garantir l'essentiel: le grand remplacement démographique obligé, l'obligation faite par des juges majoritairement (et silencieusement) des femmes de respecter la parité dans tous les autres domaines, et pour finir le mariage homosexuel dont l'égale fertilité ne peut être assurée que par l'illégale GPA dont les produits en même temps légaux et illégaux sont automatiquement naturalisés par les mêmes juges pour éviter d'en faire des mineurs isolés par ailleurs justiciables du "même" traitement. L'absurde, le contradictoire, le gerbant en forme d'apothéoses désespérante: la chiasse, la chiasse comme dirait Joseph Conrad. 

    Revenons toutefois au social, qui plus que le sociétal, coute de l'argent, et beaucoup d'argent: il est tout entier basé en fait, même si cela est fait au nom du foireux et faux principe d'égalité, sur un principe sous jacent qui est le refus (ou le renoncement ) d'accepter collectivement la souffrance: il faut, c'est ce que veut le progressisme, et c'est ce que NOUS voulons, que les problèmes de survie des uns et des autres soient réglés par le gouvernement. Migrants malade atteint du mal de mer sur son radeau, licenciés par son exploiteur de patron perclus des dettes de l'URSSAF, divorcées sans ressources, jeunes fainéants à la rue, toutes les misères du monde et des circonstances méritent non pas la charité individuelle et les partages de manteaux qui firent la chrétienté, mais l'assistance sous forme de droits, se présenter au guichet en montrant ses écrouelles suffisant pour mériter salaire. 

    Nous avons donc exposé les principes et les manifestations du progressisme. Celui ci étant l'ennemi, et ses principes étant les causes de sa malignité dont les effets sont l'absurde et la ruine, il convient donc de s'en débarrasser. 

    L'attribution de  l'attribution des droits (exprimés en numéraire) devrait donc être soustrait à la charité d'un décideur corrompu car disposant pour son bien être moral de l'argent des autres. L'égoïsme nécessaire doit être informatisé. Le "c'est la faute à l'ordinateur" qui servit longtemps à excuser les horribles bugs des premières robotisations sera maintenant l'excuse des cruautés sociales qui forceront les pauvres à mieux s'organiser, individuellement ou collectivement. 

    Nous y voilà ! Je suis donc un nazibéral. Manifestement.  

     

     

    (1) Le Grand Continent : https://legrandcontinent.eu/fr/2025/06/28/atlas-neoreactionnaire/

  • Les défis de la postmodernité

    À l'occasion d'un ride dans les méandres islamistes, et des héritages, la conclusion de (1): le riche patrimoine ottoman et musulman de la période "classique" de l'islam gagne à être connu et pourrait nous permettre d'affronter les défis de la postmodernité. 

    L'idée n'est pas mauvaise, et commence par la critique de l'ijtihad ou "la dérivation de décisions juridiques directement à partir des sources reconnues de la loi islamique sans quil y ait un précédent juridique", dont les portes fermées au 9ème siècle inaugurent la période "classique" de l'islam, qui entre en déclin intellectuel sans philosophie ni réforme possible de soi. C'est le mythe orientaliste de l'islam stérile, repris par les réformateurs, qu'ils soient ceux de la Nahda (Rifa al Tahtawi et Mehemet Ali) ou de la Salafiyya (Afghani, Abduh, Rida) qui donna le salafisme moderne et ... les Frères musulmans. 

    Les concepts voisins de l'ijtihad  sont ceux de taqlid, imitation sans réflexions des conclusions de la pratique de l'ijtihad par plus savant que soi, soit les mujtahid (qualification rare dans l'islam sunnite) soit le mufti, rattaché à une école et qui peut produire des fatwas. 

    Note: on rattache le seul réformateur intéressant et véritable (Ali AbdelRazziq) à Mohammed Abduh.  

    En gros, la dépréciation de la stagnation musulmane fut la même chez les orientalistes occidentaux et chez les tenants de la Salafiyya, cela pour mieux réouvrir l'ijtihad, mais avec de nouveaux principes, notamment ceux qui permirent l'excommunication (takfir) et autre joyeusetés du nouveau djihadisme. Ainsi, ce sont les réformistes qui ont bloqué la modernisation de l'islam. 

    On pourrait, selon cette thèse, se poser la question de la nécessaire modernisation, vu la richesse de la pensée musulmane de l'époque, mais cela n'est que persiflage. 

    On fera remarquer, c'est l'idée, l'incroyable prétention "du propriétaire": au lieu de penser et de raisonner, voire de créer des idées, on se contente de revendiquer un droit de propriété identitaire: c'est moi qui doit recevoir l'argent de votre loyer, du fait de mon ancienneté. Loyer de quoi ? Du précurseur arabe. Cette revendication, qui fait de Poitiers et de la Narbonnaise une terre d'islam dans laquelle on doit reconnaitre le voile, porte d'abord sur les "idées", et on révère la "passion pour la logique" d'un obscur ouléma, exclusivement intéressé par la glose scolastique au pire sens du terme dans des écrits qu'on cite pour mieux se masturber de sa "science". Et que je te mets en avant Robert de Mesdeux, illustre marrane que seuls les ignorants ne connaissent pas. 

    Au passage, deux cités intéressants: 

    El Rouyaheb, qui expliqua que l'homosexualité au sens occidental n'existait pas dans le monde musulman au XIX ème siècle. Intéressante conception, parait-il marquée par Foucault, et qui montre bien le côté "intéressant" de la philosophie de l'épistémé: ce n'est pas seulement l'"homme" qui est relatif, mais l'homosexualité elle-même, ce qui est moins connu, et bien plus intéressant. Magnifique illustration de la déconstruction du déconstructeur, à faire ! En tout cas, l'idée de l'absence d'homosexualité (à notre sens) chez les grecs anciens doit évidemment se faire confirmer par celle, elle aussi construite, en vigueur dans les milieux de la porte, avant la fin du califat... 

     

    (1)https://www.academia.edu/45587910/Rouvrir_les_portes_de_l_ijitih%C3%A2d_Retour_sur_un_mythe_fondateur_du_salafisme

  • Les Racismes

    On avait eu l'occasion de parler "racisme", et il faut maintenant parler de l'un d'entre eux, celui qui est "anti blancs". Promu par un demi-sel de la l'identitarisme (2), François Bousquet. 

    La première chose est que souhaitant l'hégémonie, une certaine "droite" se lance dans le calcul communicationnel et souhaite récupérer le signifiant "racisme" qui lui a fait tant de mal. Cela se voit, et la dénonciation innommée de l'affreuse chose qu'est le "racisme" comme principe assumé par tous (évidemment) voudrait donc se rendre utile explicitement en prenant la défense d'une espèce à protéger, "le blanc" pour mieux retourner le terrible argument contre le porteur du couteau.   

    La question n'est pas de parler de l'appréciation ordinaire que tout peuple racisé porte envers son racisateur et réciproquement: il n'y a pas, nulle part, d'immigration heureuse et la haine de l'autre est générale et inévitable. Ne pas partir de ce présupposé est une erreur.

    Double erreur, celle de la gauche, dont la détestation marxiste de son adversaire à exterminer (pour faire aboutir la grande révolution prolétarienne) la pousse à nier les évidences avec impudence et autorité, jusqu'à avoir réussi à faire voter des lois pour cela, mais aussi bien sûr de la victime, qui victime du syndrome dit de Stockholm, se met à elle aussi faire la chasse au racisme, pour se dédiaboliser d'une part, pour mieux se purifier aussi, et pour finir pour tenter l'improbable, se mettre à la place du nègre, comme à la place du mort. 

    Ensuite, que le racisme en l'état n'existe pas plus que le racisme "anti blanc": doctrine oubliée et ringarde, le pire des imbéciles ne peut l'assumer rationnellement et la mesure des nez crochus est vraiment passé de mode. La racisation passée qui consistait dans le même ridicule à détecter l'essence juive à l'odeur dans des populations indistinctes d'une part, à mesurer au colorimètre le degré de singitude d'autre part est objectivement dépassée. La racisation est visible, comme les minorités, et le noir et ou l'arabe, exactement comme le blanc, est immédiatement et clairement identifié. Le terme "racisé" signifie ainsi au-delà de la classification dans les minorités visibles, quelque chose de plus qu'on pourrait appeller "racismisation", c'est-à-dire prise en compte matérielle de l'appartenance caractérisée. 

    Le problème, ou contrainte, est que cette "racisation" a les deux aspects positifs et négatifs que les sociétés qui se veulent multiculturelles mettent en pratique.  C'est le paradoxe des statistiques ethniques promues par les associations noires pour mettre en évidence les refus d'embaucher et de louer à, des noirs: elles permettent de mesurer l'inégalité dommageable. Ce que fait la racisation: l'oubli de la couleur, au nom de l'égalité symbolique antiraciste est devenue contre productive et empêche l'affirmation maintenant effective, de soi. Le woke est devenu raciste et en est fier. Pour purifier la chose de ses côtés "problématique", il se met alors à dénoncer autre chose dirigé contre les "racisés". Cet autre chose n'est plus le "racisme" générique et plastique, que l'on peut dénoncer in abstracto, mais bien l'ensemble des discriminations infligées aux noirs et aux arabes par les blancs et les juifs. On appelle ça le racisme "systémique", qui inclut l'islamophobie, la "discrimination" (qui peut imaginer qu'on discrimine les blancs ?) et pour finir le "fascisme", forme ultime d'essence crapuleuse à dénoncer à l'odeur et nous y revoilà. 

    Faut-il manquer de bon sens pour se mettre maintenant à lutter contre ce qui est devenu une marque de fabrique, le racisme au nom de sa destination racismisée, la proclamation woke de la race identifiée à la noiritude et à l'arabitude, et cela exclusivement ! La dénonciation victimaire du racisme sous la forme où elle était menée lors de la mise en scène du Front National afin de compromettre la droite capitaliste n'a pas de raison de culpabiliser la haine du blanc, qui est ordinaire, absolument naturelle, inévitable et répandue. Imaginer rééduquer les peuples victimes de ce travers est une naïveté de rombière catéchiste, de celles qui se croient encore capable de convertir au christianisme l'islam qui débarque en masse dans une société maintenant totalement sécularisée et maintenant complètement incapable de penser et de mettre en pratique les égalités symboliques de principe. 

    Le racisme devient alors ce qu'il est actuellement, une détestation du camp ennemi, détestation absolue et grosse de conflits violents à venir, s'ils adviennent avant une défaite complète, détestation naturelle et obligée, un territoire ne se partagent pas entre peuples non miscibles et puis c'est tout. Accuser l'une ou l'autre des parties de respecter cette nature là est inconséquent et irréaliste et n'est qu'une instrumentalisation communicationnelle dans un combat par ailleurs à mort, qu'on peut perdre ou gagner. Pour l'instant, c'est le candidat "A" qui est le mieux placé en ces matières. Imiter avec vingt ans de retard ses tortillements du cul est il vraiment gage d'habileté ? 

    De manière marquée, l'exposé de l'évidence, la haine forcenée de la racaille contre ce qui semble lui porter tort, qu'elle méprise et agresse dès qu'elle le peut, expliquée au nom du déni de ceux qui ne veulent pas le voir, s'exprime par une dénonciation d'un "racisme" ! Quelle habile remise du ballon au centre, dans le cadre d'une lutte idéologique communicationnelle (30K abonné chez Ego Non) destinée à faire réaliser à une population perdue, abrutie de déni, qu'elle est en train de se faire bouffer sans rien faire ! 

    On parle ainsi le lendemain de la fête de la musique, vampirisée sur les quais et rue de Rivoli par des petites bandes de blacks en maraude venus chasser le blanc en meute. Le chacal rode le long des caravanes et vit d'ordures, au besoin mort quelques mollets et dévore quelques isolés, notamment les imbéciles encore persuadés que l'espace public parisien reste festif la nuit les soirs où les transports facilitent les transports pour cause de la fête absurde du bruit hors limite des musiques barbares célébrant la mort des bébés blancs et le viol de leurs mères! Racisme ? Vous voulez rire ? 

    Surtout que Bousquet aggrave son cas: le "grand blanc" porteur du "privilège blanc" qui consiste à dénoncer le racisme systémique, est précisément le progressiste woke qui payé par les ressources humaines des grands groupes, méprise, domine et surtout dénonce le "petit blanc" soumis aux exactions des racailles. Bel argument, qui a le tort de donner raison à la théorie woke, l'inversion des valeurs deux fois se prenant pour une bonne stratégie. 

    Car on a donc bien l'inversion des valeurs, et le développement d'un wokisme de droite qui ne fait qu'imiter l'adversaire honni: le grand blanc succède en esclavagiste aux esclavagistes. Le vrai défenseur du black est donc l'identitaire blanc ! Bousquet se trouve ainsi parmi ces idéologues identitaires marqués par le marxisme triomphant qui leur a fait perdre leurs jeunes années et dont ils souhaitent se défaire en l'imitant comme on imite son père détesté...  Son opposition à Begaudeau le manifeste: il admet que le prolétariat fut de gauche et jure que son identité nationale a pris le dessus sur son appartenance de classe, ce qui explique son vote à la stremdroat. 

    Discutons ce point, qui est celui de Begaudeau et des 'vrais' marxistes, tenants d'une lutte des classes que par ailleurs tous les sociologues ont depuis longtemps cessé de considérer explicativement. La classe sociale consciente d'elle-même et organisée de l'ancien temps vivait dans le mode de production de l'industrie qui avait pour caractéristique d'être à la fois très mécanisée et très humanisée, la machine ne tournant qu'avec beaucoup d'huile de coude, en tout cas une huile de coude en proportion directe du nombre d'engrenages à faire tourner. Ce qui battit en brèche le marxisme et toutes ses belles théories là-dessus fut la progression constante des techniques qui présidaient à la conception de ces machines, d'automatisation croissante, et à la qualification globale de ses servants à la fois décroissante (pour les machines qui tournaient chez nos concurrents moins bien lotis en syndicats) et croissante (pour les machines employées aux productions que nous continuions à assumer). On extermina alors massivement toute l'industrie qui cessait d'être rentable, le boulot étant assumé par les démagogues hypocrites qui avaient juré auparavant pour se faire élire de ne pas le faire.

    Pour finir, le grand capital se débarrassa ainsi des couts excessifs du prolétariat européen en le facturant marginalement à l'inutile, avec l'argent de la dette et donc de la fortune des descendants à la dixième génération (peu poussés à naitre par ailleurs) des crétins juste assez socialistes pour n'avoir étatisé que les prestations sociales des peus ou mals employés. Le peuple résiduel, individualisé et assisté perdit sa dignité collective et son pouvoir de nuisance, ce qui invalida complètement le concept et la fonction des classes sociales, le mot de "prolétariat" cessant complètement d'avoir sa signification originale, et ne renvoyant plus qu'à la plèbe inemployée lassée de tout et surtout du vote, et encore, elle continue marginalement de se mobiliser assez pour montrer les dents quand la menace de la réduction de son assistance commence à poindre. Le résultat est l'équilibre électoral actuel, et le positionnement très socialisant de ce point de vue du Rassemblement National s'explique par cela: un peuple corrompu partagé suivant sa perception du danger de l'invasion africaine en cours, et donc de son "racisme", le peuple invasif votant finalement pour les mêmes raisons, à la hauteur de ses envies de s'installer, favorisées par une gauche à la recherche de voix. 

    Surtout que dans les faits, les choses sont beaucoup moins "conscientes" que cela. La marque du peuple majoritaire, le peuple c'est par définition 80%  des gens, c'est de ne pas, précisément, avoir conscience explicite de soi comme individu ou classe ou quoique ce soit d'autre: cette fonction est assumée par les élites, là encore par définition et par les systèmes symboliques de la représentation collective qu'il est très difficile de séparer de ce qu'on appelle l'Etat, confondu, ce n'est pas un hasard, historiquement avec l'Etat. C'est bien pour cela que les grandes idéologies, et bien sur les marxismes et autre religions ont tenté et  ne font que tenter de susciter des appartenances conscientes symbolisées à des entités intermédiaires, en compétition directe avec la gouvernance globale. L'histoire des nations est l'histoire de ces compétitions là, qui peuvent à l'occasion se traduire par des mariages heureux voire prolifiques, ou bien à des divorces tout aussi prolifiques et stables. 

    Avec la disparition des religions organisées (l'islam, c'est autre chose, bien qu'il soit en ce moment à la manoeuvre) y compris le communisme, l'absence de candidats à cette conscientisation qui va jusqu'au désespoir identitaire muet, conduit à une anomie qui peut aller jusqu'à l'indifférence. Les tenants de la pop façon Beyonce (la folkisation US du monde est en ce moment à la mode) n'ont pas grand chose à faire de manger hallal à leur insu, si l'on excepte bien sûr les opposants à l'abattage sans étourdissement, dont ne font pas partie les végétariens qui s'en foutent. De fortes tendances à l'archipelisation des êtres et des consciences et donc au contraire du racisme, se font jour. C'est ce qui explique le relatif antiracisme "naturel", tolérance ordinaire à  l'état de fait, que l'on observe bien par ailleurs. 

    Et puis, il faut le reconnaitre, toute soumission populaire ordinaire est d'abord celle qui de tout temps à soumis l'ordinaire des vies communes à la violence monopolisée, qu'elle soit celle de l'Etat dans le meilleur des cas, ou à celle du caïdat local dans le pire. La nature de l'actuelle est sans doute mixte suivant les endroits, et se transforme dans doute en de pas très recommandables situations là ou certains seuils majoritaires sont atteints, les victimes, racisées ou non devenant de plus en plus nombreuses... Une chose est certaine, pour l'instant, la réaction "blanche" à la situation, entièrement soumise à une violence étatique très peu indulgente pour son propre camp, n'a pas lieu, du tout. On considèrera le cas de la Grande Bretagne, qui semble devenir extrême, la police se montrant très violente à l'égard d'émeutiers blancs, quitte à s'allier objectivement avec des milices pakistanaises, comme si une paix civile d'un nouveau type avait été décidée.  

    (1) Bousquet Ego Non https://www.youtube.com/watch?v=jFdFZ6o10V8

    (2) Bousquet Begaudeau https://odysee.com/@elements:8/bousquet-b%C3%A9gaudeau-macron,-la:d

  • Les Antiwokistes

    À l'occasion d'un débat Alain Policar Emmanuel Hénin, échange (1) courtois par ailleurs, à la hauteur de l'extrême courtoisie du très cosmopolite voire onctueux Policar qui différencie wokeness et wokisme (il se reconnait en la wokeness) on évoquera certains arguments mis en avant par Policar. Au passage, on notera l'arrivée d'un nouveau terme, vicieusement introduit par l'auteur de "Le wokisme n'existe pas" et qui est le mot "antiwokisme", concept lui justifié et qui désigne... L'estrèmdroat. 

    D'abord l'islamophobie. 

    Policar, avec bien d'autres, utilise la figure de l'épouvantail réhabillé: non "islamophobie" ne vient pas de Khomeini, comme l'affirme à tort Caroline Fourest, MAIS fut crée en 1910 par les autorités françaises, même s'il fut utilisé par les tenants de la révolution iranienne. 

    L'argument lui donne donc le droit d'utiliser le terme, devenu aujourd'hui (différemment des autres acceptions, et donc entièrement renouvelé) désignation du "racisme antimusulman".  

    On reprend l'accusation envers Caroline Fourest, compagnon de route des "Femens" qui très tôt s'en prirent au patriarcat musulman, crime suprême qui transforma des lesbiennes olé olé en salopes d'extrême droite. L'islamo gauchisme se sépara de ces dames-là et les cancella avec toutes les luttes inappropriées contre le violeur Tariq Ramandan et les femmes voilées (violées sinon) de l'Iran, encore lui... Le double déni à l'égard de Caroline Fourest, l'emploi idéologisé du terme par les islamistes iraniens étant aussi bien sûr (et on ne le mentionne pas) celui des frères musulmans que l'on ne mentionne pas non plus. Policar apparait ainsi à ce sujet comme porteur extrêmement malsain de l'une des manipulations les plus sinistres des frères, heureusement démontée et à peu près sous contrôle, quoique sans cesse revitalisées et par les plus dignes  (des ministres, des députés).  Manuel Valls, ex premier ministre fut pourtant très clair là-dessus, malgré tout ce qu'on peut lui reprocher par ailleurs, à moins que sa  participation à la lutte contre l'emploi du terme n'ait été contre productive... 

     

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    On rappelle que l'utilisation de 1910 discréditait les opposants à l'islam de l'époque, ceux qui voulaient revenir sur la liberté laissée à l'islam traditionnel de gérer les  indigènes ainsi soumis à l'ordre colonial. Exactement, c'est l'ironie de l'histoire, la liberté que l'on veut donner aujourd'hui à l'islam de gérer la communauté musulmane en France et en Europe, et donc ainsi de la dominer et de la séparer; c'est tout le problème. Islamophobie a donc bien son sens originel, si du moins on l'a compris, et c'est toute l'ambiguïté hypocrite de l'islamo-gauchisme que de le cacher. Esotérisme oriental, si tu nous entends... 

    La négation par Policar de la notion même d'islamo-gauchisme, du fait de son alliance de circonstances avec les dénonciateurs enfiévrés de Jean-Michel Blanquart  à son époque est, elle aussi, typique de l'enfermement d'une certaine modération dans les pièges frelatés des manipulations médiatiques: c'est celui qui dit qui l'est pas qui l'est, ou qui s'y est fait mettre... 

    On terminera par le concept de "racisme anti-musulman" combattu en ce moment par l'imposition (pénible , mais en progrès) de l'expression "racisme anti blanc" (on va en reparler). Un racisme suppose l'hypostase de la notion de "race", supposée ainsi à l'origine de caractéristiques fondamentales essentielles. En soi complètement éteinte avec les dernières élucubrations scientistes en rapport, celles menées par les nazis, la notion n'a plus de signification au sens strict et n'a désigné sous une forme manipulée que l'ordinaire xénophobie des racisés visibles qui anime toute l'humanité sans exception, et qui va de la plaisanterie douteuse à l'émeute de la colère justifiée par un fait divers, comportements là encore ordinaires et maitrisables par la simple politesse. 

    On évoquera la manipulation mentionnée, en lien avec les luttes politiques des années 70 et 80, l'assimilation de la droite à l'extrême droite évidemment nazie ayant joué un rôle important dans l'arrivée au pouvoir et à son maintien (au pouvoir) d'un collaborateur avec l'Allemagne nazie, précisément, et qui s'enthousiasma pour le renouveau français à une époque où il s'associait explicitement avec un statut légal des juifs qui fut critiqué ultérieurement. 

    Que le "racisme" puis être associé à la détestation d'une religion est un moyen habile de verrouiller linguistiquement l'expression d'une opinion justifiée. L'islam sunnite traditionnel  (coran + tafsirs + sirah + haddiths) est explicitement formé de traditions textuelles non ambiguës qui réglementent, acceptent et valident les 5 piliers moralement inacceptables pour quiconque et qui sont : la sexualité avec les filles impubères, l'amputation des voleurs, la condamnation à mort des apostats, la pratique l'esclavage, le statut légal inférieur des femmes et des mécréants. Sur cette base indubitable et documentée, il n'est pas raisonnable de déconsidérer les expressions de condamnation globale d'une telle chose, légitimes voire obligatoires. L'islam n'est pas un corpus textuel "respectable" et ceux qui en sont partie prenantes sont soit des hypocrites à combattre énergiquement, soit des ignorants sous influence. La lutte contre son influence globale est légitime et doit être protégée par la loi. 

    La domination

    Chapeau et principe du wokisme, le concept de Weber est dévoyé à un point qu'on ronge les ongles. Il explique et essentialise plus qu'une théorie: une conception morale du monde, le fait de dominer étant coupable, point final. 

    La transformation d'une situation explicative des hiérarchies sociales humaines, sensée abstraire au nom du rationnel une structure des sociétés, en crime contre l'humanité à poursuivre sous toutes ses formes et classé péché suprême de tout le passé de la société occidentale exclusivement est la marque du wokisme. On pourrait dire qu'il est cette transformation, ou du moins que le wokisme au sens négatif (on essaye d'être gentil, là) s'identifie avec l'utilisation pathologique du concept. 

    Pour ce qui me concerne,  hors l'abstraction "structurelle" du terme utilisée pour matérialiser l'asymétrie des hiérarchies humaines, je pense que le mot, sémantiquement relié aux pratiques sadomasochistes communes, et donc connoté masque noir, chaines aux pieds et gode dans le cul, n'est plus approprié à notre époque. Je pense donc pouvoir m'en passer complètement. Il n'y a pas, et il n'y a jamais eu de "domination" et la soumission sans violence n'est pas le fait d'un dominé, mais d'une potentielle victime de violences. La soumission et l'acceptation ne sont pas les marques de la domination, mais d'autre chose, et on doit s'intéresser à la stabilité et aussi à l'instabilité de ces soumissions, pas à son essentialisation vicelarde. La sociologie doit être refondée sur la base de l'éviction de ce terme, et de grands progrès dans cette discipline sont à attendre de ce fait. 

    Le colonial

    Mais on doit parler du colonial. Tout d'abord le colonial de l'Occident. Car l'Orient aussi a colonisé, et beaucoup. L'empire Ottoman, autrement dit le Califat musulman, organisateur de la Oummah, entièrement dominée (...) par le Sultan Stambouliote en Europe au Moyen Orient (sauf la Perse) et en Afrique du  nord, fut bien colonisateur en plus d'être impérial: il écrasa sans vergogne ni pitié des peuples assez nombreux et tous n'en gardèrent pas un excellent souvenir. Hongrois, Serbes, Roumains et aussi Autrichiens se construisirent contre la porte, tout comme l'Espagne se construisit contre les maures, berbères islamisés sous obédience arabe. Tout pouvoir colonial produit des discours de légitimation et les ottomans succombèrent au principe, mais aussi les Occidentaux. 

    Car il faut le reconnaitre: d'abord triomphant colonialement au XIXème siècle, l'Occident malgré (ou à cause) des terribles  guerres qu'il se fit à lui-même au XXème et qu'il propagea à la terre entière, trouva, la paix retrouvée bien des prétextes à réaffirmer sa légitimité à se considérer supérieur aux autres. Dominant techniquement militairement et culturellement, et cela malgré (ou à cause de) ses défaites marquées dans toutes les vieilles colonies où il chercha à se maintenir au-delà de ses capacités, il se proclama supérieur, et il faut le dire vexa. 

    Car oui, la colonisation fut cruelle pour les sentiments nationaux des vieilles nations écrasées (Chine, Asies, mais aussi Maroc) et peu accommodante pour les nations en devenir, arbitrairement délimitées et laissées à des tropismes peu créatifs (Amérique du sud, Afrique). Une seule nation, le Japon, traversa l'histoire intouchée (à part par deux bombes atomiques). Prétendant à l'universel, au juste au beau et au bien, l'Occident ne le fut pas complètement et nombreux sont les exemples ou plutôt les contre-exemples à ces prétentions. Au point que du point de vue indigène, on put légitimement, et en plusieurs occasions élaborer le triste constat de la contradiction essentielle de la colonisation occidentale, rapace, raciste et inhumaine en tout cas en contradiction radicale à maintes reprises avec les principes affirmés par ailleurs hautement. 

    Ce hiatus hors discussions et argumentations à son sujet est incontestablement factuel et marque les sentiments profonds et les opinions des populations des pays non occidentaux (le fameux "sud global") mais aussi des populations immigrées issues de ces pays, ce qui constitue un problème à terme et un argument en faveur de l'arrêt de cette immigration, ou bien, si cela ne peut se faire, par l'adoption de la culture woke, ultime tentative de se faire pardonner des crimes passés et donc de pouvoir continuer à vivre sur sa terre envahie. Le woke est ainsi colonial jusqu'au bout des ongles, comme constitutif de la haine de l'Occident qui reprise par l'Occident lui-même lui permettra en s'excusant, de survivre à une colonisation à la fois effective (les chiffres sont là) et justifiée, on vient de le voir. La colonisation à l'envers, explique l'histoire passée et la motive entièrement. Chacun son tour, et c'est ce que disent et pensent beaucoup de gens. 

    Ce sentiment guerrier, à rebours de toutes les considérations humanitaires mises en avant par les uns et les autres au cours de l'expension de la colonisation elle même, des tentatives de son maintien, puis de son démantellement et de la stabilisation de sa disparition complète est maintenant factuel, universel et indubitable. Et pourtant. 

    Tout d'abord, l'expansion occidentale dont nous parlons fut fondamentalement diverse: les histoires de l'Amérique et de l'Océanie (un génocide civilisationnel à la fois subi (les maladies) et intentionnel (les conquêtes ouvertement violentes)), du monde musulman (des conquêtes sur des peuples déjà soumis à des empires infiniment plus cruels), de la Chine (la domination cynique sur un empire en déclin), de l'Afrique (des peuples dispersés de cultures peu développées).  Le ressentiment commun a des origines absolument distinctes et dans tous les cas, l'origine de l'injustice vécue tient d'abord à un fait simple: "est colonisé ce qui est colonisable" (Malek Bennabi). Le Japon, seule vraie exception, fut épargné par cette injustice. 

    Ensuite, on pourrait et on doit dire, que toute choses égales par ailleurs, l'expansion occidentale fut d'abord causée par l'ampleur de la différence de maitrise de techniques matérielles qui se manifesta subitement dans l'histoire entre l'Europe et le reste du monde. On peut et doit ajouter que cette maitrise n'est en rien essentielle, c'est à dire substentiellement liée à la race, religion ou même culture originelle des populations de l'Europe: seule l'avènement en premier de cette maitrise dans son espace temporel et géographique pourrait être ainsi expliqué. Parler de "domination" est ici superficiel et accessoire: il est évident que le possesseur d'un grand couteau "domine", la question est l'obtention du couteau et l'energie mise à le manier; doit on parler du concept de "possession agile d'un instrument tranchant" ? 

    Si l'on excepte la frénésie nazie, tardive et on pourrait le dire "finale" tant l'Occident mit d'énergie à le circonscrire sans aucune tentation de s'y soumettre, on peut dire que l'exploitation de la maitrise technique menée dans le cadre religieux chrétien fut globalement plus généreux et capable d'évolution que tous les autres systèmes historiques de "domination". Quel empire dans l'histoire libéra ses esclaves et accorda les indépendances à ses conquêtes ? 

    L'argumentation peut continuer, et on pourrait en rajouter sur l'état des "civilisations" du monde au moment ou gonflé par la sienne l'Occident s'est répandu partout. Il n'y avait pas photo. Car indépendamment du fait que l'humanité soit essentiellement une, elle s'était en mains endroits (en fait tous sans exceptions à part le Japon et encore) contenté d'assez peu, voire de vraiment navrant absolument partout: abrutissement , tyrannie et préjugés lamentables, bref tout ce qui ne pouvait que motiver les grands projets civilisateurs de ceux qui absolument tous restèrent du côté du manche. 

    Ce n'est qu'à la toute fin (dans les années 30) qu'on tira du judo et donc du bouddhisme les valeurs fascinantes qui agrémentèrent la déchristianisation finale. L'islam n'inspira rien, sinon le dégout qu'il inspirait depuis le Moyen âge, et de manière générale, rien, absolument rien ne sortit de vraiment intéressant (il y a des exceptions, tout de même)  des masses du sud global pourtant énergiquement remuées pendant deux siècles. De quoi, franchement faut se mettre à notre place, susciter bien des mépris et pourtant, contre toute attente, on tira au final de ces stérilités l'improbable décolonialisme ! 

     

    Le Genre

    Le genre c'est autre chose, comme on dit.  D'abord associé intersectionnalement au racisme, il a le tort sous sa forme hétéro (le féminisme) et homo (LGBetc) d'entrer en opposition frontale avec les statuts incroyablement bas attribués par les tiers mondes aux femmes, au point d'en être une marque qu'on croyait indélébile et rédibitoire: être femme ou homo et frayer avec ses pires oppresseurs musulmans ou africains noirs parait baroque, voire impensable. Et pourtant. 

    Voire deux lesbiennes piercées se tatouiller sur leurs seins nus "free palestine" à défaut d'être risible inquiète sur leur sort futur, une fois livrées à ce qui les dévorera avec la haine puissante que toutes les traditions qu'elles célèbrent ainsi leur réservent... Une telle inconscience réjouit et inquiète: la connerie serait elle infinie ? Le suicide le nouveau veau d'or ? 

    L'éveil woke est pourtant bien bifide et avant tout dirigé contre le même être diabolisé, c'est ce qui explique l'improbable alliance: le blanc est avant tout hétérosexuel genré et le petit mohamed sodomisé jusqu'à l'épuisement par André Gide dans "si le grain ne meurt" était blanc ce qui excuse toute la gent arabe et l'innocente. 

    La rigolade mise à part (quoique), le genre est d'abord une affaire de femme qui désirent s'éloigner du sexe et gagner de l'argent sans plus avoir à jouer de leurs charmes, c'est l'histoire du plafond de verre, pourtant justifié dans un premier temps par les mérites du management féminin sensé accroitre la productivité capitaliste: la réputation rapace des mères maquerelles n'est plus à faire. Parlons plutôt de pudicité puritaine finalement subvertie par les transgenres qui pissent debout dans les toilettes pour femmes: là encore un renversement vers l'absurde s'est produit dans le sexe complètement troublé, et  conduit médusé et en masse vers la dénatalité, l'anorexie et les hormones. L'idéologie de l'éveil a bien pour objectif de faire réaliser l'incongruité de la binarité sexuelle, contredite pourtant par la parité que les vieilles guenons voulant être élues ont imposé: le genre est fluide et le chromosome Y inexistant. Mort aux cons, donc, et à tous. 

    Au final

    L'anti wokisme ne serait donc qu'une réaction épidermique à des excès condamnables que tout anti anti woke se doit de dénoncer au nom des valeurs que les anti wokes défendent mal en les mettant au service de l'estrèmedroate. Voilà une théorie actuelle défendue comme l'immigration par les chiffres. Car ces excès serait TRES minoritaires: seuls 10% des thèses de socio/philo ont genre ou race dans leurs résumés: est ce vraiment vrai ? 

    Un rapide passage par "theses.fr", le download de toutes les métadata des thèses passées depuis 1985 montre que les occurences de "genre, sexe, homo, hétéro, race" ont doublé entre 1990 et 2024. Bon... Il faudrait effectivement passer tous les résumés à des moulinettes plus sophistiquées. En tout cas, il convient effectivement de quantifier le woke.   

     

    (1) Débat Hénin Policar Répliques https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/repliques/wokisme-anti-wokisme-9712390

  • Les Limites

    À l'occasion de la montée en puissance des luttes anti écolos des Gueux, de l'action de Bertrand Alliot (1)  entre autres, et dont on se réjouit, tant la vérole escrologique est purulente et pourrait laisser place à une détestation générale qui nécessiterait qu'on se mobilise pour éviter les pogromes mérités aux misérables qui nous oppriment tant, on peut se poser la question des "limites" en général. 

    Limites à la croissance car il s'agit d'abord de cela: arrêter tout progrès quantitatif de nos économies pour éviter de produire "plus" de CO2 et donc de chaleur pour la fameuse "planète". Naturellement, le racisme anti blanc est tel qu'il ne s'agit que de freiner la blanchitude, les chinetoquitudes et indoustanitudes ayant elles tous les droits pour se goinfrer de la fumée du charbon (leur mode préféré de production d'électricité) qui garantit leur sortie méritée de la grande pauvreté dans laquelle Sandrine Rousseau nous plonge, en plus du reste. 

    Ces limites de notre activité sont d'abord administratives et la floraison des normes, quasi précambriennes et donc sans limites, elles, ont bien pour objet de ralentir, étouffer, décourager et rendre impossible tout projet organisé public de tout individu entreprenant. Ne parlons pas des impôts et taxes nécessaires, dont les impôts de production, ayant bien sûr le même but, explication et justification. 

    Ces normes sont telles qu'elles finissent par limiter la construction d'éoliennes elle mêmes au nom de la protection de la biodiversité  ! De quoi se révolter encore davantage, donc. 

    Mais la notion de limite est plus générale que cela. D'abord elles sont celles, revendiquées comme physiques que mirent en avant le fameux rapport Meadows en 1972: les "limites de la croissance" (2). Les matières premières, dont le pétrole devaient s'épuiser à moyen terme, avec un début d'effondrement vers 2020... 

    Démentis par les faits qui suivirent, tout comme les annonces du promoteur initial de l'histoire du climat (Al Gore: en 2006 il veut limiter la  hausse de température à 2° et annonce la fonte de la glace des pôles pour 2010 etc etc), ce type de prédictions à la fois prophétique (car poussant à l'action) et désespéré (l'inéluctabilité d'un désastre) explique en fait l'évidence: la terre est finie, et il y a des limites, merci de nous l'apprendre. Nous devons donc y buter et c'est là toute l'affaire, c'est pour bientôt. 

    De fait c'est toute la question: ce bientôt inéluctable (certes) est-il si proche ? On parla du pic du pétrole, atteint très récemment plutôt du fait du sous investissement en recherches pétrolifères nécessité par la stagnation progressive de la hausse des productivités en général dans le monde développé. Bref, la limite du pétrole disponible est-elle là ? De celui facile à extraire, ou déjà découvert, certes. Mais du reste ? La chose ne pose aucun problème aux pétroliers en tout cas, qui n'évoquent jamais la chose. 

    Continuons par la population: en croissance exponentielle au XXème siècle, cette population a commencé à diminuer en plusieurs endroits du globe, dont la Chine (considérée déjà comme perdue, elle sera nettement en dessous du milliard en fin de siècle) et la seule zone d'expansion actuelle, l'Afrique, n'est là que pour justifier la seule chose que nos chers écolos se refusent absolument à envisager et qui doit pourtant être fait au nom de tous les bons principes (bio diversité des français de souche, réduction de la pollution urbaine): l'arrêt de l'immigration africaine. La raison? Il nous faut payer nos crimes passés par l'accueil -sans limites- des réfugiées climatiques issus de zones dont la température au sol va devenir léthale du fait du réchauffement. 

    Bref, les seules choses sans limites dans ce bas monde sont 1) nos fautes à expier 2) l'ampleur des punitions en rapport, économiques et démographiques. 

    Car l'écologie, il faut le rappeler, le lieu commun ayant un succès inattendu, et qui fait mal aux méchants, est PUNITIVE. Elle dénonce et sévit. 

    Pourtant, la notion de limite peut être manipulée sous un autre angle, qui est précisément le dual de celui, primitif, qu'on nous agite en permanence devant les yeux. Une limite c'est aussi ce qu'on atteint précisément jamais, et qui du fait de sa présence nous détourne de l'excès qui consiste à la franchir. L'inversion par exemple a bien pour limite zéro quoiqu'on fasse à l'infini et rien ne peut faire passer de l'autre côté. De la même manière, la submersion migratoire a bien pour limite le fameux grand remplacement qui impose par conséquent l'arrêt déjà mentionné de l'immigration, à décider à un moment ou un autre, et qui se trouve être tout comme la limite zéro à l'infini, à instaurer forcément.

    On remarquera ainsi les 3 positions du trope (ou figure de style): la limite mathématique inscrite dans le nombre, la limite instaurée par la prédiction de l'évidence qui oblige à cesser de vouloir la dépasser, la limite inventée inscrite au hasard qui se trouve dépassée régulièrement, n'ayant pour but que d'effrayer à tort.

    Et puis il y a le qualitatif que l'on pourrait interpréter comme étant tout ce qui s'adapte, c'est-à-dire qui transforme le quantitatif en quantité adaptée, ou détournée. 

    D'abord, il y a déjà des parties de la terre absolument invivables pour les humains. On doit mentionner l'arctique et aussi l'antarctique, zones hostiles à toute vie organisée hors atmosphère recrée, ce qu'on l'on peut (et doit ) réaliser aussi dans l'espace et bien sur sous l'eau, partie de la planète volumineuse pour le moins, et habitée par d'autres que nous. Point de limite, ici, juste la négation. Qu'en plus de certains déserts (et aussi de régions habitées exclusivement par des personnes bien malheureuses (je vous défie de vivre à l'année sans clim au centre de Delhi, T > 35 , 6 mois de l'année)) certains régions du monde soient inhabitables, cela est tout à fait certain. Que ces zones s'étendent, éventuellement de manière importante et au delà du possible (T > 50, mois de l'année) pourquoi pas? Je n'y irai pas, c'est tout. 

    Quant aux phénomènes climatiques désordonnés, et bien il faudra s'y adapter. Ce ne sera pas la fin du monde.

    Quand donc franchirons nous les limites de la bêtise immonde qui a saisi les classes riches (et celles de leurs rejetons imbéciles, abrutis de mangas (et donc de la hantise triste du post nucléaire) et de jeux vidéos dans le même genre, tous de gonades irradiées et anormales) passionnées maintenant par leur disparition prochaine, exclusivement. 

    Une chose est sûre, maintenant: il ne doit pas y avoir de limites aux punitions cruelles à infliger aux humains assez bêtes (donc transformés en animaux nuisibles) pour vouloir nous imposer à nous tous le suicide qu'ils envisagent à leur désespoir de tarés abrutis. Les ZFE viennent d'être supprimées. Il nous faut maintenant arrêter les éoliennes et les fermes solaires, et arrêter tous les investissements en rapport (des centaines de milliards d'euros). Ensuite, on pourra s'en prendre à Sandrine Rousseau et lui faire subir les outrages qu'elle mérite dont on ne voit pas bien quelles limites on  pourra apporter à leur diversité. 

     

     

    (1) le site de Bernard Alliot https://actionecologie.org/nous-connaitre/

    (2) https://www.novethic.fr/actualite/economie/economie/isr-rse/il-y-a-50-ans-le-rapport-meadows-alertait-sur-les-limites-planetaires-150665.html

     

  • Les Futurs

    Ça phosphore aux US (1). 

    En gros, l'IA va complètement changer toutes les donnes en dix ou vingt ans, et ça va chier. 

    Le prix sera une réforme nécessaire de la démocratie, l'accroissement des pouvoirs de certains leur donnant des capacités de décision bien plus rapides et efficaces que celles issues des longues discussions avec des wokes infestés de communisme. 

    Le problème du développement de l'IA sera donc celui du dressage des agents, qui nécessitera de grandes quantités d'énergie, de 100 GW aujourd'hui à 300 en 2030. L'énergie nucléaire à tout-va, et donc les neutrons rapides en urgence, devront balayer le plus vite possible les stupidités éoliennes et autres intermittences. Cap vers l'électricité partout. 

    Bien sûr, (là je met mon grain de sel), il va falloir rompre avec les consommations snobs de métaux rares pour faire fonctionner nos robots, et donc si l'IA doit être mobilisée, c'est bien pour résoudre le problème: la vie utilise des matériaux simples pour fonctionner, il va falloir que les machines en fassent autant. Cap sur la glaire et les tissus biologiques artificiels ou non pour tisser les moteurs. Au boulot ! 

    On notera donc que ces robots résolvent complètement la question sociale, les immigrés et autre chits ouvriers exploités devant disparaitre, soit par chute de natalité (les classes pauvres n'ont plus de raison de se reproduire, et les blacks désargentés plus de raison d'être accueillis à bras ouverts comme ils le sont à l'heure actuelle). Notre natalité est DEJA en rapport avec l'inutilité de l'imbécile, le problème se résumant donc à rendre l'imbécile suffisamment assisté (intellectuellement et financièrement) pour être utile. 

     

     

     

     

    (1) Interview Sam Altman Grand Continent https://legrandcontinent.eu/fr/2025/06/16/futur-sam-altman-chatgpt/

  • Les Sionismes

    A l'occasion d'un échange évocateur (1) sur le sionisme, le rappel de quelques idées à la fois incompréhensible et évidentes pour tous. 

    Le sionisme, au delà de sa diabolisation, s'exprime très bien pour bien des juifs mais pas tous. D'abord, il fut décrié par ceux qui en position de pouvoir dans les mondes  juifs de Pologne et d'Occident, ne voulaient pas perdre leurs ouailles. Le déni "à la Orwiller" actuel (c'est pas bien de tuer des bébés à Gaza) est du même ordre, les ouailles se réfugiant dans une "critique de Netanyaou" pour éviter de se faire racketter et violenter par l'arabe moyen (mais est-ce efficace ? ). 

    Passons ! On rappellera mon assentiment à la violence sans limites qu'il convient d'exercer contre les frères musulmans de Gaza et d'ailleurs quelque en soit le prix à payer en matière de bouclier humain rayé, rayé tel le disque des dénonciateurs du génocide bidon, dénonciateurs à l'inconscient ouvert et qu'il conviendrait de fister pour cela. Pour la bombe iranienne, et bien c'est pareil: il ne la leur faut pas. On rappellera au passage que les frères musulmans, bien que sunnites, inspirèrent le bon Khomeini, tout de même hérétique du chiisme ordinaire que l'on croyait enfermé pour toujours dans l'évocation de son malheur de looser éternel (Hussein ! Hussein !). Le vieux salopard mijota en effet un néo messianisme inspiré de lumières à la Zarathoustra qui rendait capable ses successeurs de se réjouir de l'enfer nucléaire sur terre. Le pire du perse... 

    Comment conjuguer la violence nécessaire et l'idéal de bonté des droits humains qu'on veut ainsi défendre ? Voilà la grande question évoquée ici. Ce hiatus, central au monde, est ce qui fut inventé comme problème et comme solution par le judaïsme. Le sionisme, expression de la modalité de celui-ci qui estime indispensable la réalisation physique d'une nation porteuse de la chose est donc aujourd'hui central à notre monde, rien que ça. 

    Le fait est que la dégénérescence du monde chrétien à bout de course, perdu dans ses unions en Europe qu'il pense toujours modèle du monde, a détruit le centre de cette solution, et que l'idée de Nation, je veux dire l'idée positive de celle-ci, est désormais entre les seules mains occidentales des juifs. 

    On a dans la discussion avec Cherki l'expression de la "chose": le judaïsme n'est ni une Religion, ni une Nation, ni un Peuple, mais l'assemblage des trois, et ne se comprend que comme tel. Conçue isolément, donc par un peuple élu mais comme modèle exportable et appropriable (c'est bien le mérite de l'Europe que de l'avoir assimilé, et même plusieurs fois), l'idée (c'est pour moi une "idée") se révèle transmissible à travers les âges et aussi détestable à travers les âges par tout ce qui ne se veut qu'un sous-ensemble des 3 pôles et qui ravage l'humanité depuis toujours. 

    On dénoncera les idées régressives de Nation, Peuple ou Religion, isolées dans des unicités idolâtres, qui mettent tour à tour chaque entité en tête de tout, et donc exclusives de tout autre équivalent. Mettre en dialogue les principes et les assumer simultanément, le concept trinitaire par excellence, est une idée supérieure. 

    Cette histoire de mise en dialogue est aussi la conception du religieux juif: un dialogue entre Homme et Dieu placé comme plus important que Dieu lui-même. C'est la conception "sans foi, avec loi" du judaïsme rabbinique exclusivement consacré à remuer les significations des textes historiques propagés par les traditions "nationales" juives et cela en écartant complè tement la question de la "foi", la vie n'étant qu'orthopraxie commentée. 

    De manière générale, cette conception "relationnelle" des concepts supérieurs est bien trouvée et à la mode. Modique, en quelque sorte. 

    Trés éloignée en tout cas de ce qu'on nous présente comme l'avenir spirituel du monde dans notre sécularisation: l'islam monothéiste qui n'apparait, à chaque fois qu'on le regarde, que comme une triste superstition du tiers monde, stupide et cruelle, en tout cas dépourvue de par ses sinistres obsessions de soumission à un unique fétichisé, de toute espèce d'intelligence et de séduction. 

    Revenons au triptyque, il illustre la tentative originelle juive de "réconciliation", question essentielle. Réconciliation entre Homme et Dieu, séparés à l'origine, et aussi réconciliation entre les principes en relation, la réconciliation étant précisément l'achèvement de la relation dans un idéal d'unification de ces opposés, le messianisme étant l'aboutissement historique des rapports entre eux et la possibilité d'une réalisation terrestre de la chose. 

    On a là en particulier l'idéal de la réconciliation entre la morale nécessairement pacifique et la violence nécessaire à sa défense, idéal devenu impossible pour un occident au bout de sa sécularisation et qui ne pouvant plus imaginer le réel, se suicide en se laissant envahir par l'Afrique tout en faisant semblant de se défendre contre l'invasion Russe. Tout cela au nom de la défense d'un "droit international" qui n'existe que dans leurs têtes de linotte (2), capables de considérer qu'"Israël est une menace pour le monde". Un comble. Image même de la terrible et affreuse connerie qui ravage l'Occident, la pauvre Clémentine, entre d'autres, aligne les perles pour notre désespoir et notre honte.

    Revenons à la réconciliation entre Nation et Peuple, le Religieux étant l'idéal, donc la Liberté, la Peuple l'Égalité et la Nation, la Fraternité: la nation est exclusive et limite l'égalité au sein du peuple, entrainant la nécessité de la défendre et donc d'accepter des frontières au-delà desquelles règne autre chose, à la fois amical et menaçant, en tout cas "autre". 

    C'est l'immense tort de l'Europe moderne, vaincue par tous au XXème siècle, que de vouloir abolir ses frontières, et donc d'instaurer un problème insoluble qui la conduit à sa perte: l'identité de soi, devenue essentielle et irrésolue, voire contradictoire et donc invivable et impossible, déchirée entre morale et politique, entre intérêts de tous et intérêts de soi et incapable d'arbitrer car soumise à un bien à la fois intellectuel et universel, désincarné et irréfléchi. 

    Bien tellement idéalisé que condamnant son passé colonisateur ou collaborateur, il invalide tout projet de puissance ou d'autonomie: l'idéal n'est que reproche et engagement à la réparation et à l'humiliation. 

    Israël et le Sionisme est en Occident la seule voie à suivre et le seul exemple vivant de souci de soi: l'acceptation et la revendication de son identité par delà la morale, et donc la capacité d'infliger de vrais dommages à son vrai ennemi.  Paradoxalement, c'est l'activation, tardive il faut le dire (les survivants des camps se sont longtemps tus) du reproche de la Shoah qui a définitivement mis l'Occident non juif sur le chemin de la repentance éternelle. D'où la tentation, qui est une partie du problème actuel, de se réconcilier avec l'islam sur le dos des juifs pour récupérer un semblant d'impérium: la purification de l'Europe passera-t-elle par le passage du karcher islamique sur nos terres abandonnées ? 

     

     

    (1) Bensoussan Cherki https://www.youtube.com/watch?v=RiQcat5qCVg

    (2) Interview de Clémentine Autin https://www.youtube.com/watch?v=UwD-MDEFIw4

  • Les Modernisations

    La revue "Le Débat" est en ligne, comme le déplora en son temps Pierre Nora, éditeur de la cohérence de chaque numéro, et qui se plaignait de la lecture "à l'article". 

    Des témoignages intelligents des grandes plumes qui pour de grands esprits décrirent l'esprit de leur temps avec un pessimisme (1) dont le ton est à considérer. 

    On passera sur la jouissance secrète qui nous anima longtemps à voir notre ennemi être aussi mauvais, critiquable et critiqué de la sorte avec autant talent et de précision : sa victoire ne pouvait être qu'un malentendu rattrapable, ses méfaits trop évidents pour ne pas pouvoir être de faire ampleur et vite rattrapés, sa défaite évidente et nécessaire allait être retentissante, à la hauteur de la terrible médiocrité révélée par l'évidence et la férocité du bien dire, fait d'intelligences gardées provisoirement en réserve, et qui allaient nous sauver... Il n'en fut rien, la description satirique décrivait une époque comme à la fois un présent définitivement établi et un futur de quarante années sur ces principes-là, dont le bronze venait de couler pour longtemps. 

    Datée de 2000, la féroce (1) critique de Jean-Pierre Legoff, parmi tant d'autres, ne fit pourtant qu'illustrer les terribles destructions de l'ère Jospin, le nucléaire et les 35 heures, et l'installation miraculeuse à venir d'un roi fainéant paralysé par une élection triomphale qu'il attribua à son ennemi dont il continua d'appliquer fidèlement les moeurs et le programme... 

    Tout ce qu'il avait décrit était vrai, affreusement nuisible, mais fut en fait entériné et ressassé jusqu'à plus soif, voir Muray, qui écrivit aussi dans le Débat, horrible journal réactionnaire justement méprisé: il n'empêcha rien. 

    On pourrait résumer les choses simplement: on arriva au pouvoir avec un projet dément (rupture avec le capitalisme, changer la société) et les politiques démentes en rapport (nationalisations, étatisations, gaspillages) jusqu'au mur atteint assez vite. Pour justifier les reniements (essentiellement les hausses d'impôts qui initièrent le blocage de l'économie et l'instauration d'un chômage de masse) on passa alors aux "valeurs" (solidarité, égalité des chances, droit à la différence) pour justifier une posture pure qu'on attribua (on le lui attribue encore) à un reniement ambigu envers un capitalisme à la fois conspué et jugé nécessaire. Il n'en était rien, le gaspillage continua, simplement financé par une dette qu'on rendit monstrueuse en la faisant payer par l'Allemagne déguisée en Fédération Européenne et réciproquement.

    La chose fut à l'époque présentée comme une "modernisation", à grand renfort d'une Education nationale qui stimulée par l'informatique fut transformée en une garderie pour singes peu savants à qui on cessa d'apprendre quoi que ce soit. Cette modernisation informatique fut par ailleurs illustrée par l'année de la sortie Mac (1984) la fameuse année du futur, qui bien loin d'instaurer la grande liberté inventée par Apple, instaura bien au contraire l'oppression décadente de la gauchiasserie, exactement comme prévu par Orwell. 

    On instaura entre autres le droit à la réussite, et son initiateur visionnaire souverainiste démissionna en pleine guerre mais resta la référence pour toute la partie droite de la gauche (il venait du très marxiste CERES) au point de l'être de Macron lui-même.

    On rappellera que l'immonde Chevènement (il s'agit de lui) fut entubé par le même Macron pas plus tôt qu'en 2022, quand on lui fit faire campagne en lui promettant des députés qu'il n'eut pas. 

    On citera à ce propos Laurent Fabius, actuellement président du Conseil constitutionnel: 

    - Vive les Etats Unis d'Europe ! 

    - La politique est une éthique. 

    Il y a dans les malheurs présents une jouissance secrète d'un degré et d'une intensité supérieure, celle qui nous fait dire qu'on l'avait bien dit. 

     

    (1) La modernisation selon Legoff : https://shs.cairn.info/revue-le-debat-2000-3-page-232

  • Les Immigrations

    À l'heure, où sur fond de rapport sur les frères musulmans globalement ignoré, sans qu'il n'y ait de véritable prise de conscience collective de la situation qui se manifeste toujours par des accusations de racisme au niveau politique et aussi de menaces de mort, et donc par le maintien des protections policières envers les menacés ET le maintien de leurs évictions des universités et centres de recherche publics, on se doit de résumer ce qui globalement justifie maintenant des opinions dures envers l'immigration en général, soit l'installation en France d'un peuplement africain et d'un début de peuplement migrant varié allant jusqu'à inclure des quantités non négligeables d'Afghans, de Syriens et de Turcs. Ces opinions doivent justifier des politiques à mettre en oeuvre ayant pour objectif explicite d'arrêter ces peuplements dans leur totalité, voire de provoquer des mouvements de population inverses. 

    Il s'agira ici de lister (comme on dit) ou plutôt d'énumérer les grands arguments décrivant les aspects négatifs de l'immigration en général, ou entrainant des effets négatifs sur la société française. 

    0) Raisons quantitatives sujettes à controverse: le nombre d'immigrés et de descendants d'immigrés en France d'origine non européenne est élevé et en constante augmentation. 25% de la population actuelle serait concerné. La minimisation constamment exprimée du phénomène par les autorités intellectuelles les plus éminentes porte sur la confusion entre immigration européenne et africaine, l'immigration portugaise ayant été très importante par le passé, et sur l'invisibilisation de la deuxième et troisième génération de l'immigration africaine peu ou mal intégrée, l'immigration en France étant ancienne. 

    1) Raisons économiques: il y a pression à la baisse sur les salaires, exploitation et saturation des régimes sociaux y compris ceux, non limités qui concernent les étrangers et même les illégaux.  Il y a sur représentation du non-emploi et du chômage dans les populations immigrées africaines.  Le cout économique de l'immigration est ainsi globalement très élevé pour un apport contestable, qui se résume à une demande de certains secteurs économiques, par ailleurs coutumiers de certaines illégalités (agriculture, bâtiment, restauration). Le sujet est évidemment sujet à controverses, des opinions exprimées des milieux économiques étant ouvertement en faveur du maintien d'un flux très élevé des nouvelles arrivées. 

    Il y a néanmoins des estimations du cout global de l'immigration qui avoisine les dizaines de milliards d'euros du fait de l'importance de la population immigrée sans emploi, on rappellera que le flux migratoire actuel n'est pas motivé par le travail (1).

    2) Raisons sécuritaires: il y a sur représentation de la criminalité pour toutes les générations de l'immigration, saturation des prisons dans leur format actuel. Prévalence d'une inadaptation criminelle d'une partie de la jeunesse: trafics, émeutes. L'augmentation de l'insécurité globale en France est notable et se traduit dans les dernières années par des augmentations sensibles des actes violents partout sur le territoire. La fragmentation des modes de vie et de comportements, la communautarisation des habitats et appartenance sépare les gens et accentue exponentiellement les paranoïas et les détestations, susceptibles de générer des violences physiques à toute occasion. Totalement inexistants jusqu'il y a peu, des actes de violences anti-immigrés commencent à se manifester. On attend le premier vrai incident de ce type. 

    3) Raisons culturelles: les populations africaines diffèrent anthropologiquement des populations européennes. Statut de la femme, structures familiales et régimes d'autorité sont radicalement et globalement différent. En particulier, la prévalence des structures claniques et ethniques induit un rapport particulier avec l'État radicalement différent de celui entretenu par la Nation française, construite et rassemblée autour de lui. Issu d'une résistance constituée à l'autorité extérieure, le clan est par essence facteur et force de séparatisme.  De plus, l'organisation de diasporas diversifiées par ethnies et origines prend en charge les nouveaux arrivés et les isole dans des structures d'entraide et d'intégration qui accentue et organise de multiples séparations qui accentuent la fragmentation de l'ensemble du social, déjà notable globalement. 

    4) Raisons religieuses: l'islam sunnite, religion principale revendiquée et en expansion des immigrés africains a un contenu textuel explicite mal connu à la fois des européens et des immigrés eux-mêmes, et qui est absolument inacceptable par les principes moraux européens: sexualité avec les mineurs, amputation des voleurs, mise à mort des apostats, réglementation de l'esclavage, statut inférieur de la femme et des mécréants sont des principes fondamentaux irréformables d'une religion régressive qui ne peut en rien être considérée comme un apport civilisationnel et qui d'ailleurs n'intéresse pas une population native éloignée du spirituel et dont les principes de vies lui sont radicalement distincts et hostiles. 

    5) Raisons irréfragables: il n'y a pas d'exemple historique de gouvernance de civilisations multiples sur un même territoire hors impérium sur des zones géographiques différenciées. Le droit de maintenir une spécificité culturelle et religieuse est un droit irréfragable des populations natives d'un territoire donné déjà peuplé. Exprimé par des enquêtes et ouvertement candidat à un vote explicite l'expression de ce droit doit pouvoir se manifester et il est globalement hostile à la poursuite d'un processus qui conduit à terme (la fin du siècle), au rythme actuel, à la mise en minorité et donc à l'éviction de la population native de la France, restée globalement inchangée depuis deux millénaires et demi. 

    Conclusion

    Les 4 premiers arguments expriment des formes négatives partielles, qui ne concernent qu'une partie des populations concernées. Ces proportions qui dans le cas de la criminalité n'est que le double ou le triple des prévalences natives et donc évidemment très inférieure à la totalité des populations en rapport, suffisent à contribuer à la mauvaise image et à la mauvaise intégration de ces populations, et cela indépendamment de l'évolution des moeurs vers plus de tolérance encadrée ou non par les efforts et propagandes des pouvoirs publics et de la société en général.

    Dans tous les domaines concernés, l'arrivée d'une immigration de masse en provenance d'un tiers monde lui-même en échec culturel, démographique et culturel, dégrade le niveau civilisationnel français, déjà fragilisé par ses propres évolutions, liées à la libération de ses moeurs dans tous les domaines. Ces évolutions là entrent d'ailleurs en conflit direct accentué avec les moeurs des arrivants. 

    Dans tous les domaines cités, la présence immigrée aggrave ainsi les phénomènes pathologiques sociaux minoritaires qui dégradent l'équilibre global d'une société et nuisent à sa cohésion. Confrontée globalement à des évolutions qui la mettent face à son déclin manifeste, la Nation française est gravement menacée par un phénomène qui la fragilise. On rappelle que pour l'heure, sa situation démographique et économique est problématique et que rien n'indique qu'elle puisse s'améliorer à court ou moyen terme. L'immigration de masse hors contrôle est un symptôme et un élément de ce déclin. 

     

    (1) https://observatoire-immigration.fr/cout-immigration-economies/

     

  • Les Juifs et les Arabes

    Une vieille polémique qui n'en finit plus et qui en a pour longtemps. 

    Georges Bensoussan est un redoutable et vieux guerrier, qui plus est victorieux: il gagna son procès de 2017 sur l'"antisémitisme bu à la mamelle" les "territoires perdus de la république", que lui fit la djihadosphère, et se trouva bien sûr en pointe dans la destruction en France du CCIF, son vieil adversaire. Il fut cependant viré avec cruauté de son travail au mémorial de la Shoah. Clivant. 

    Il le fait remarquer, l'une des pierres de touches de la propagande entriste arabo-frériste est le mythe d'Al Andalous pour faire court, c'est-à-dire de la prétendue harmonieuse grande civilisation islamique en Europe du temps de la présence "arabe" en Espagne, mais plus largement et c'est le but de la légitimation, de la notion de dhimitude, telle qu'elle se serait par la même occasion manifestée dans le monde arabe pendant les 14 siècles, et en particulier au "bénéfice" des juifs, ingrats au point de s'y être soustrait pour fonder ce qu'il faut détruire, nous y voilà, Israël. 

    Parfaitement conscient de toutes ces choses, Bensoussan a le mérite et toute la puissance de ses propos tiennent à cela, de manifester en toute circonstances une implacable lucidité sur ces enjeux tout en étant, tout simplement un historien, et  un gros travailleur. Son "Les juifs en pays arabe" démontre  et confirme l'extrême difficulté de la vie des juifs sous la dhimitude du XIXème siècle dans le monde arabe, époque objet du premier tourisme, et dont les témoignages unanimes, il motiva en partie la ruine organisée de l'empire Ottoman à cette époque (ne parlons pas de la guerre de Crimée) sont de déplorer le statut misérable, opprimé et méprisé au-delà du possible des populations juives du maghreb.  

    Ignorer cette réalité ou la minimiser c'est participer au combat antiraciste à la Taubira (autrisse du principe de "non désespération du racisé") et qui consiste à favoriser à tout prix la fierté arabe en Occident en la disculpant de toute culpabilité à l'égard des juifs opprimés et des noirs esclavagisés mille ans, les noirs disculpés à priori de l'antisémitisme ne devant tout de même pas se battre la coulpe de leur auto-esclavagisme. Car il y a bien eu trois traites, dont une seule a été abolie, et qui est la seule à être condamnée. Les autres, intra afraicaine et islamique existent toujours. 

    Pour ce qui concerne Lucette Valansi, qui s'acharne sur Bensoussan, celui-ci fait remarquer avec une méchanceté qui lui est propre, qu'elle travaille en Tunisie à un musée à financer, ce qui serait sans doute aidé par la relégitimation de la pauvre Tunisie, premier pays du Maghreb a avoir fourni des djihadistes à Daech et surtout premier pays du printemps arabe à avoir démocratiquement discuté sous l'égide d'un parti frériste, aux méandres islamisés de l'héritage des femmes tel qu'il devait être mentionné dans une constitution très débattue. La honte islamique du monde arabe, aujourd'hui ruinée économiquement après s'être dressé contre la corruption d'une libération excessive des moeurs. 

    Bensoussan cite Albert Memmi, connu pour son anticolonialiste et il s'y connaissait, il parle de sort des juifs en Algérie, vivant en pays hostile dans un monde qui ne cessa de les persécuter. La Dhimma "protégeait". De quoi ? Expression ultime de la faux culterie cynique d'un oppresseur cruel, la "protection" ou statut inférieur donné à ceux qui ne méritent que des coups de pieds et de poings en passant, et dont on se permet à l'occasion de gourmander les auteurs... 

    Par ailleurs, Bensoussan parle des mémoires ou de la mémoire et l'articule. D'abord, il y a DES mémoires, et que celles-ci sont liées aux classes sociales. On n'a pas les mêmes souvenirs dans les différents niveaux des hiérarchies sociales et cela est tout à fait certain, hors la conscience de classe  marxiste. De grands bourgeois juifs collectaient les impôts en Tunisie, non pas pour s'approprier l'argent des naïfs sultans, mais bien pour récolter surtout l'opprobre du peuple, lui pas juif du tout et qui pouvait se venger sur les misérables du bas de l'échelle (c'était leur position), les juifs. 

    Il évoque aussi une pratique de l'histoire assise sur les considérations culturelles ET sociales des situations et évoque ainsi une histoire culturelle des pratiques sociales. La culture étant évolutive et dépendante de l'histoire, il s'écarte de tout racisme et donc de l'"essentialisme" (anti arabe) à quoi on le condamne. Il met en jeu les facteurs anthropologiques et ainsi, évoque la peur comme moteur quasi principal de l'histoire. Au point de la prendre comme source d'explication: c'est une peur terrible qui saisit Hitler fin 41, lorsque confronté à son échec en Russie, à la nécessité de faire la guerre à l'Amérique, il décide du génocide: la haine absolue motivée par la peur qui est aussi peur du juif caché présent au sein du peuple en guerre et qui doit s'unifier absolument pour combattre. 

    Bensoussan est par ailleurs mal (ou bien) positionné dans les médias, comme un réac dangereux (d'ailleurs il l'est, et terriblement). Totalement lucide par rapport à l'immigration maghrébine, c'est tout son combat, il décrit avec précision la nature de l'antisémitisme musulman aujourd'hui accroché à l'antisionisme. Évidemment sioniste au sens strict (défense de l'identité nationale israélienne, expression géopolitique de l'irrédentisme juif), Bensoussan décrit le sionisme comme un anticolonialisme, celui de la révolte contre la dhimitude d'abord, contre le colonialisme turc puis britannique. C'est un renversement de valeurs, anhistorique et mensonger qui fait de la Palestine une terre colonisée luttant pour sa libération, alors qu'elle n'est que l'expression fausse et non fondée historiquement du terrible ressentiment des musulmans contre le mal juif, dhimi essentiel révolté, et qu'on veut détruire pour cela. 

    La lutte palestinienne est religieuse et essentielle au monde musulman, en particulier pour les diasporas éloignées ou l'absence de vraie proximité géographique voire ethnique (on se demande ce que les berbères ont à voir avec les arabes palestiniens) s'illustre dramatiquement par l'absence de toute espèce d'intérêt de leur part pour les massacres syriens ou yéménites, internes aux mondes arabes et qui se chiffrent en centaines de milliers de morts.  

    Pour finir la thèse terminale, celle d'Israël pays paria du monde actuel, porteur du peuple juif paria opprimé de l'histoire, après avoir été la religion originelle, paria du christianisme ET de l'islam. La volonté de souveraineté juive, le sionisme originel comme irrédentisme fondamental, est donc à l'origine de l'antisémitisme ! Beau renversement, il fallait y penser. 

    À partir de là, théoriser le "séparatisme" comme tendance coupable de l'islam pacifique, à combattre plutôt qu'un islam politique mal défini, et défendre les valeurs de la Nation Française plutôt que celle d'une République bien trop abstraite et récupérable, sont les aspects saillants de sa volonté d'agir. Tout n'est pas foutu, et De Gaulle, par exemple, est parti de vraiment rien: l'Espérance est aussi une vertu théologale juive et au combien. 

     

     

    (1) Interview de Bensoussan Akadem https://www.youtube.com/watch?v=PuPtLSzcJzs

    (2) Introduction de Lucette Valansi à un colloque de 2021 https://www.youtube.com/watch?v=knDb3hoO4Lk

    (3) Bensoussan mai 2025 https://www.youtube.com/watch?v=5LXw2gXXtUo&t=3s

  • Les Mémoires

    On avait glosé (1) sur l'histoire et ses forces, le débat Boucheron Noral Finkielkraut (2) est sur le sujet...

    La question commence par le Lavisse que Nora juge dépassé complètement: un manuel d'histoire de la grande époque, c'est-à-dire d'une autre époque où tout était différent. À cette époque se divise pourtant l'histoire, entre un enseignement de soi à la communauté nationale d'une part, et d'autre part du travail de la méthode critique de l'histoire, qui donna lieu aux travaux généraux sur les longues durées sur l'économie du passé etc etc. L'histoire n'est pas un roman mais une enquête sur les passés, sur tous les passés. 

    Que l'on enseigne le "roman national" pourquoi pas, et après tout cela fait partie de l'éducation, mais pourquoi ne pas mâtiner la chose par l'histoire "critique", à la recherche non pas d'une vérité nationale ou morale, mais d'une connaissance exacte, au pire de la recherche des forces décisives qui firent l'histoire, et parfois du hasard lui-même... On pourrait aussi se contenter, en matière de connaissance, de la simple ambiance, de la dureté des temps, de la diversité des coutumes etc. Considérer la connaissance, c'est aussi se pencher sur ce qui peut en orienter le contenu, et l'histoire est bien placée pour en considérer les historiques, variés et contextuels... 

    On voit alors ces grands esprits se déchirer sur la simple binarité des deux romans nationaux, le vieux faux en plus d'être raciste, le nouveau, tout aussi faux, en plus de ne pas l'être (racistes) c'est-à-dire respectueux du point de vue essentiel de Patrick Boucheron: la France est maintenant envahie par plus que l'immigration, la mondialisation, et c'est pour cela qu'il avoue, tout vers du nez tiré: l'histoire c'est l'histoire de la mondialisation. Le roman de la nation mondiale, pour les citoyens du monde. Exemple signé Boucheron: le Moyen-Age fut d'abord marqué par l'expansion mondialisée de l'islam, élément essentiel du traitement de l'histoire ainsi redéfinie. Dagobert aux chiottes. Le nouveau roman national, mondialisé ou pas a un rôle et une mission: s'accommoder de et pendre en compte la présence des petites têtes pas blondes qui renâclent à voir leurs ancêtres se voir qualifier de "gaulois", engeance qu'ils se prennent de plus en plus à devoir haïr, vu la somme, enseignée c'est la mode, des crimes contre l'humanité commis contre ces mêmes ancêtres et qu'ils ont bien l'intention de venger, mais c'est une autre histoire. 

    Il n'y a pas que ça, il y a aussi la guerre de 14.  Les poilus furent des héros, ils sont maintenant des victimes et Nivelle un criminel. En tout cas, le crime contre l'humanité que fut 14-18 se doit d'être célébré. Une manière comme une autre d'unifier les descendants des victimes, tous unis contre l'ignoble France, responsable unique de tous ces malheurs à la même époque, ou bien, plus vicieux, mais je parle pour moi, moyen réaliste (et plus en accord avec la connaissance historique) de relativiser les souffrances des colonisés, qui n'eurent pas à se battre beaucoup en 14 (les tirailleurs sénégalais ne furent que moins de 2% de l'armée) et qui furent en fait sauvés en Afrique des raids esclavagistes djihadistes par l'armée française conquérante du début du siècle. Sans parler de la colonisation ottomane, peu tendre et peu éducatrice des masses. On pourrait l'apprendre aussi, cette histoire-là... Relativiser, ce n'est pas mauvais en soi. 

    On préfère passer la moraline, et c'est désastreux. Entendre un historien évoquer le "haut le coeur" qu'il éprouve à étudier la guerre de 14, monumentale complexité de l'histoire du XXème siècle qui vit s'entrecroiser le monde, justement, est sidérant. De quoi se détourner de tous ses jugements, même de ceux sur la météo tant on sent l'immaturité et la dégueulasserie gauchiassistique dans son expression... 

    Bref, un projet est en cours : soigner les coeurs blessés des descendants de toutes ces victimes qui n'ont pas à méditer sur les morts passés, simplement à se révolter et à aller dégueuler sur la statue de Colbert sans qu'on ne les mitraille, leur sang impur méritant pourtant du fait de leur connerie et de leur vilénie d'abreuver la Seine. 

    Au fait en parlant de mondialisation: la France ne fut pas, du tout du tout, un pays d'immigration entre Clovis (499) et Lavisse (1899), soit 1500 ans. De quoi se sentir seuls, et pas du tout concerné, sur le temps long, par l'afflux illégitime et immaitrisé des africains depuis moins d'un siècle. 

    Pourquoi ne pas assumer et faire ce qu'il faut? On pourrait dire qu'en France on étudie l'histoire de France, qui est un vieux pays, qui à toutes ses époques a cherché à se construire en tant que Nation, et que notre époque, marquée par une immigration contemporaine africaine destinée (au sens historique, c'était vraiment l'intention) à s'assimiler ou à repartir n'est pas en reste. Un roman national assumé et modernisé. L'immigration doit savoir, apprendre et connaitre qu'elle est une immigration, et pas un peuplement, ni un composant de l'identité française. 

    La polémique sur le mont saint Michel, qualifié de pamphlet "islamophobe" par un Boucheron formel (on rappellera l'entrisme islamique en histoire, avec par exemple le scandale al andalous, et aussi l'inexistence de la signification du mot "islamophobie"), illustre la position de  Nora, contre toute idéologisation de l'histoire, et celle de Finkielkraut, opposé à l'intégration de l'islam dans l'identité occidentale et européenne. 

    La guerre de 14 fut un drame bien sûr mais qui eut des acteurs variés, avec ses héros et ses tragédies, et l'esprit des enfants et des adolescents est apte à saisir et à méditer les tragédies, cela s'appelle l'éducation. Vouloir disséminer des messages univoques qu'ils soient antiallemands (avant 14) ou antifrançais (aujourd'hui) est une erreur.

    Venons-en aux lieux de mémoire, le chef-d'œuvre de Nora Pierre, mort ces jours-ci. 

    En gros, du fait de la perte de mémoire due au monde moderne  et à sa déculturation, il faut faire l'inventaire de tous les supports matériels et immatériels d'une mémoire historique en relation avec la grande histoire de manière à symboliser d'une manière ou d'une autre celle-ci. Une sorte de remplacement au roman national avec ses ambiguités et ses interprétations, laissées à on ne sait qui. Il faut comprendre que le "lieu" peut être conceptuel (la ligne saint malo genève) ou matériel (la tour eiffel). La remarque générale est que l'histoire est maintenant "discontinue", au contraire de l'histoire fleuve progressiste des manuels anciens: il y a des crimes passées et présents et le réchauffement climatique, bref, les historiens responsables ont un autre travail à faire. 

    Pour ce qui concerne Boucheron, l'autre travail est celui d'une littérature désormais différente, et comme un historien ne fait que de la littérature, et en plus celle de son temps, et bien il doit s'adapter. En commun aux deux démarches, l'absence de continuité moderne: nous sommes atomisés et digitalisés et de plus divers quand aux spectateurs, avec des mémoires officiellement différentes et en confrontation. 

    Pour ce qui me concerne, la séparation explicite entre mémoire et histoire et la relativisation (des deux est à la fois une erreur factuelle et politique. Factuelle car la mémoire fait partie de l'histoire et doit s'y rattacher, toute soumission bébête à de simples racontars ne pouvant suffire à comprendre le passé, et si cela doit tenir lieu d'histoire, et bien que l'on s'expose aux rationalités des vraies connaissances ! Politique car elle induit qu'on puisse au nom d'une identité, s'isoler dans des récits mythiques sans se confronter au vrai passé et donc s'isoler dans des appartenances fantasmées incapables d'évoluer. L'histoire est un jeu avec la passé et le présent, avec les religions et les philosophies et surtout, si c'est un lieu, c'est un lieu de méditation. Par contre, l'histoire faite fait partie de l'histoire et inspire les acteurs, à toutes les époques. Il faut donc décrire les motivations des acteurs et ce qu'ils savent de leur passé. Leur "mémoire" fait partie de la description globale du passé et doit donc être étudiée. 

    Et puis on ne voit pas pourquoi il faut renoncer à la "continuité". La France actuelle est bien le produit des invasions celtes, et des règnes gaulois sur notre territoire actuel. Nos ancêtres furent gaulois et je vous emmerde ! Que les petits africains au défi de venir vivre en France s'offusquent de changer d'ancêtres symboliques, peu me chaut: pour toucher les allocs de mon argent ils se doivent de courber la tête comme tout sicambre et si l'on ne l'oblige pas  à se faire chrétien, qu'il tremble devant Notre Dame: il n'est qu'un sarrasin et le restera toujours, et je ne ferais pas semblant de ne pas le considérer tel. Au reste, s'il s'estime mal traité, qu'il parte: les migrants migrent et remigrent au gré de leur loyauté. Que les tenants mal déguisés des cultes africains ne se plaignent pas des mauvais accueils faits à leur manie de trop voyager: qu'ils continuent s'ils ne sont pas contents ! 

    Le sentiment national français actuel doit être maintenu dans sa continuité, qu'il soit exposé à la mondialisation, l'immigration ou l'Europe. Et les sentiments fédéralistes des élites françaises, déguisés en volonté d'éduquer mal placée n'ont pas à être favorisé, mais suspectés et combattus. Car cette Europe, on doit le dire nettement, doit être historiquement combattue.

    Le point de Nora, présent dans la conclusion de "Lieux de mémoire" est d'ailleurs clair: la France en déclin disparait, et il faut passer de l'histoire à la mémoire.  Car l'Histoire n'est plus celle de la France... Et ainsi, ni Lavisse, ni Renan, ni Bloch ne nous aident à affronter l'avenir. Tu parles. 

    Pourtant, ou ainsi, il évoque la "continuité":

    "Une continuité propre à inspirer au citoyen qui la ressent, à l’historien qui l’explore une inépuisable passion et une insondable fascination pour la grandeur unique du phénomène — et tous ceux qui ont participé notamment à ces Lieux de mémoire en ont été sasis, moi le premier ".

    Voilà qui est bien dit, mais qui s'applique à la mémoire, pour mieux laisser passer l'histoire, suivez mon regard. 

    D'ailleurs, la chose est précisée explicitement: 

    "Dans le trouble que connaît actuellement l'identité nationale et l’ébranlement de ses repères, la mise en valeur de son patrimoine mémoriel est la condition première du réajustement de son image et de sa redéfinition dans l’ensemble européen." 

    Nous y sommes! 

    "La nation guerrière, impérialiste et messianique est derrière nous. "

    Le traitre, vieux et daté par ses deux dégouts, Vichy et l'Algérie, et trop conscient de l'échec gaulliste, dérisoire dernière tentative d'exister, vient de mourir, lui aussi. Pourtant, la nation guerrière va devoir se réveiller, y a du pain sur la planche.

     

    (1) http://francoiscarmignola.hautetfort.com/archive/2022/12/07/les-histoires-6415762.html

    (2) Répliques Boucheron Nora https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/repliques/l-histoire-de-france-a-t-elle-encore-un-sens-9704767

    (3) Assouline Nora https://youtu.be/Ov-kyyQ5xoI

    (4) Discours de Nora recevant Finkielkraut à l'académie https://youtu.be/15VeW-spCCU

  • Les Europes

    La perspective de l'effondrement ukrainien fait pousser des ailes de ci de là. Une grande réunion à Budapest couverte comme il se doit par les médias français (silence complet) pose le problème et ses solutions: l'arrivée au pouvoir dans toute l'Europe de gouvernements "X". Remplacer X par extrême droite, fascistes, nazis, souverainistes, eurosceptiques, voire, pourquoi pas, "wokiste de droite". Bref tous ceux qui veulent, ils commencent à faire nombre (un président de cette sorte fut élu hier en Pologne) appliquer le programme d'Orban (1): 

    - la Paix : pas d'Ukraine en Europe

    - la Souveraineté : pas de contrôle économique central

    - la Liberté : pas de contrôle des opinions

    - la Patrie: pas de migrants

    Clair, net et précis: l'Europe actuelle va devoir se réformer de manière importante. Le couple franco-allemand refondé, et tout ce qui s'ensuit.  Mais si on n'y est pas encore, le projet est là et l'Europe des petis pays commence à vibrer: Italie, Hongrie, Slovaquie, Pologne (...), Autriche, Portugal, l'estrème droate honnie avance telle l'invasion migratoire: progressivement et agressivement. Un ennemi est désigné, le "progressisme" ou "libéralisme" et tout ce qui lui est associé dont l'autoritarisme woke LGBT et l'autoritarisme tout court en formation d'un monde européiste en bout de course qui commence à sentir sa mort prochaine. 

    En parlant de l'Europe, les procès de Frédéric Baldan contre Ursula Van Der Leyen (il y en a plein, avec les appels) racontés dans leurs détails sont absolument atterrants. C'est la question des fameux SMS qu'elle ne veut pas rendre publics. Le 3ème contrat avec Pfizer, 35 milliards d'euros pour des vaccins payés, mais en quasi totalité détruits.  

    On mettra à part la question de la gestion des vaccins, prouvés (avoué en commission par le no2 de Pfizer) non étudiés pour arrêter la pandémie, ce qui rend l'obligation vaccinale gérée par l'Europe injustifiée.

    La question est le fonctionnement de l'État de droit européen, cour de justice, respect des procédures etc. Les actions de Baldan semblent bien démontrer que le droit n'est pas respecté et que cette fameuse chose, qui fait l'autorité des traités et son influence sur les droits des États "membres" est une pétaudière mafieuse au service des personnes (Ursula) elles-mêmes au service des lobbys dont l'influence n'est pas régulée ni réglée. L'expert d'Ursula Peter Piot, conseiller spécial pour le covid 19 est un lobbyiste des fondations Gates. 

    La conjonction des deux scandales "absolus" explique ce qu'apparait être l'Europe: un pacte dormant séculaire de corruption qui vient de se manifester en apothéose: le plus gigantesque détournement d'argent de l'histoire contemporaine suivi de la plus gigantesque erreur géopolitique de l'histoire contemporaine, et je ne parle pas de l'importation massive de populations depuis l'Afrique et le Moyen-Orient. 

    Europa delenda est. Vite. 

     

    (1) Discours de Viktor Orban  à la CPAC 27 Mai 2025 https://legrandcontinent.eu/fr/2025/05/30/apres-washington-il-faut-occuper-bruxelles-le-discours-de-viktor-orban-a-la-cpac-de-budapest/

    (2) Frédéric Baldan https://www.youtube.com/watch?v=qKSlAXoDQnY