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  • Les interprétations

    On va ici émettre une théorie sur la situation mondiale qui aurait dû paraitre évidente depuis longtemps. Il y a un chemin unique pour les hommes dans le monde multipolaire qui nous attend: l'égale distribution des désirs, y compris celui d'être le seul. Ce désir anime encore, mais plus pour longtemps, une nation prométhéenne : les États Unis d'Amérique.

    Une grande constante, l'inéluctable fin de la démographie suicidaire de peuples, la plus terrible d'entre elles ayant été, malgré l'affreuse saignée communiste, la chinoise, qui fut bloquée par son terrible contraire, l'interdiction de procréer, qui fait de la Chine à 1,4 milliard d'aujourd'hui, un candidat à un peuple de moins de 500 millions à la fin de ce siècle. 

    Bien sûr elle anime encore le Niger (la démographie), mais combien de temps? L'Afrique va-t-elle vraiment pouvoir avant de devoir, se déverser dans des régions habitables du monde? Sans doute, on prépare cet avènement en Europe. En attendant, partout ailleurs et surtout en Europe, cela se calme. 

    Cette baisse démographique atteint tout le monde, et il va être temps, la planète n'en peut plus et le montre: la ceinture équatoriale va devenir de toute façon inhabitable pour longtemps avec la montée de 4 degrés de la température globale, maintenant inévitable. Un massacre s'annonce en morts, morts nés et pas nés du tout. Enfin et dommage pour certains. 

    Ce fait prévisible et acté depuis maintenant plus de vingt ans consomme ce qui est la stratégie américaine maintenant arrivée à maturité et à peine perturbée jusqu'à ce que certains faits ne remettent certaines pendules à l'heure. 

    La conception américaine du monde à la sortie de la fin de sa conquête d'espace vital, juste avant la guerre de 14, fut d'abord celle d'une idéaliste pacification du monde derrière des idéaux socialistes pensés à la chrétienne-américaine, c'est-à-dire très musclés et très naïfs. Le moteur de ce qui maintenant est en feu (le woke) et qui va bientôt se consumer, mais qui dura longtemps. Après avoir trainé les pieds, puis s'être lancé avec une énergie "humanitariste", on attendit longtemps et n'attaqua qu'après avoir rassemblé un maximum de forces, puis on laissa par sympathie la Russie surarmée prendre Berlin.

    Ce n'est qu'après la mort de Roosevelt que l'on put enfin être anti communiste, les écailles étant tombées d'absolument tous les yeux. Hélas c'était trop tard, et les Russes eurent la bombe et la Tchécoslovaquie, puis la Hongrie (68 ne fut qu'une mise au point, le vrai coup de Prague ayant eu lieu en 48). Alors on commença par s'approprier le savoir-faire et l'activisme des nazis dont on encouragea les guérillas sur le sol ennemi pendant au moins dix ans, tout en lançant les français sur le flanc chinois mais en ne les aidant guère, on avait en fait la vérole sur son sol et il ne fallut pas moins de tout le mccarthysme pour se décontaminer des espions (nombreux en fait) et de la bien-pensance gauchiste socialisante américaine qui cependant fit souche en souterrain...  Et puis il y eut le Vietnam, contemporain d'une résurgence libertaire à portée mondiale qui engloutit le monde, notamment l'Europe bien plus exposée au soft power concurrent et dans lequel elle se plongea avec délices. Au point de vouloir "changer la vie" jusqu'à assez tard, au moment où coup de génie, on libéralisa l'Occident grâce à TINA, euh à Thatcher et Reagan. En quelques années on réussit à rendre l'Occident vraiment désirable et on inventa l'internet.

    Tout fut fait pour contrer le centralisme soviétique, ennemi du genre humain et repoussoir absolu de l'excellence libérale, y compris l'internet de conception décentralisée dite "hop par hop", qui ruina au passage la centralisation européenne, les chemins de réseau alloués en central des normes ISO pourtant "internationales" étant ridiculisées et abandonnées en quelques années de concurrence. Conçu pour résister précisément à toute attaque "centrale", l'internet est l'emblème de la victoire idéologique de l'Amérique sur le reste du monde, Europe asservie comprise. Qui plus est inventé par des hippies barbus subventionnés par l'armée mais pacifistes jusqu'au trognon et qui en profitèrent pour libéraliser à l'extrême la diffusion gratuite de la pornographie et de la musique, l'internet qui devint ensuite le Web, consacra la modernité, au-delà du possible. Cette délirante victoire idéologique et commerciale consacra à l'époque des oligarques russes, pauvres profiteurs mafieux des débris soviétiques, mais universellement dénoncés (y compris en Russie), consacra donc bien plus vicieux, riches et puissants qu'eux, les Gates, Jobs, Page&Brin, Bezos puis Musk, qui construisirent en dix ans les puissances techniques et financières les plus gigantesques de l'histoire, cela sans payer d'impôts, on les en avait exemptés pour développer leurs domaines d'action respectifs... Ridicules et petits, les arrivistes européens dont aucun ne put égaler les monstres dont je parle, il y eut un seul français qui racheta toutes les marques de luxe pour concentrer un capital qui reste très inférieur à ce qu'accumulèrent les capitalistes US rassemblés en meutes, et possesseurs à eux tous d'une richesse insensée. 

    Au passage, se confirma ce qu'en fait on savait déjà : l'incapacité militaire américaine, qui hors des stratégies d'écrasement physique et d'extermination qui avait fait toutes ses victoires sans pertes humaines depuis l'assassinat des indiens et des sudistes en passant par leur brève guerre de 14, puis leur tout aussi brève guerre de 40, n'est tout simplement pas capable d'autre chose que de frime derrière un revolver chargé. Vietnam, Irak, Afghanistan : ils perdirent devant de nouveaux indiens, faute d'avoir cette fois le courage de les tuer tous, ou l'intelligence de les coloniser vraiment.

    Comme le pétrodollar était installé et fonctionnait à plein, on commença à s'endetter à mort et grâce à l'allié chinois (c'est ma thèse, les Américains ne les ont considérés comme adversaires qu'avec Trump, très tardivement), on lança sa désindustrialisation compétitive en n'imaginant pas que Poutine  (brusquement apparu, il interrompit brusquement sous les lazzis la prédation oligarque) réussirait à sauver la Russie de l'immense misère dans laquelle les économistes avisés de la banque mondiale l'avaient plongée pour lui apprendre l'économie de marché. La Russie devint un problème.

    Entretemps, l'Europe avait été organisée, le marché commun transformé en une union à visée fédérative absolument décérébrée et corrompue, au service de l'empire. Naïve et soumise, elle se livra comme de juste aux chinois sans réciprocité aucune, le protectionnisme lui étant interdit. En fait pas tout à fait, de manière invisible, et là encore il fallut attendre Trump pour que cela fut mis sur la table vraiment, l'Allemagne avait manoeuvré. Ayant souscrit à terme à super pas cher du gaz russe transporté par un lien en passe d'être doublé, elle devenait un hub gazier incontournable qui a organisé au nom de l'Europe et du libéralisme la destruction de l'avantage nucléaire français, en échange d'une tolérance hors norme à un endettement sans réforme aucune concocté par les stratèges socialistes de l'ennemi héréditaire à piller au nom de l'écologie. Assis sur l'interland que Hitler tenta de coloniser, un empire central germanique se construisait, il fallait agir. 

    L'OTAN utilisé par les européens et surtout les Allemands pour se faire défendre sans frais, fut utilisé par les Américains en échange, pour s'étendre vers l'est, le camp européen étant en fait un camp américain, et l'influence cultivée fut utilisée pour faire pièce à la Russie en reconstruction: on inventa l'Ukraine moderne pro européenne dont le plus cher souhait était pour échapper à la misère (son PIB par tête n'avait pas bougé, alors que le russe avait doublé et le polonais triplé) de rentrer dans l'Europe mère des subventions. Un coup d'Etat anti Russe fomenté par les nazis toujours en place installa une guerre civile et le piège se referma. 

    Car dans l'histoire de l'opération militaire spéciale, universellement décrite comme une agression non-provoquée dans tout l'Occident (le roi Charles III dit bien "unprovoked"), ma thèse est d'affirmer qu'il s'agit d'une provocation réussie, un "piège" avéré dans lequel on força la Russie à se jeter pour la réduire économiquement et militairement. Au passage on détruisait aussi le concurrent germain dont l'industrie industrieuse jurait avec la financiarisation nécessaire du monde et surtout avait commencé à constituer avec la Russie une sorte d'alliance... 

    Les preuves?

    On avancera le sabotage des gazoducs nordstreams, décriés par les USA depuis longtemps, y compris par Trump et dont la destruction explicitement et publiquement souhaitée et annoncée par Biden fut fêtée explicitement et publiquement par l'ukrainienne Nuland, par ailleurs membre néoconne de la famille Kagan et organisatrice du coup d'État du Maidan... Inscrit dans la stratégie américaine, cette destruction, liée par Biden à la guerre en Ukraine est dite souhaitable et rendue possible par la guerre, souhaitée et organisée donc. 

    Mais l'évidence tient à autre chose encore: les deux mois passés, en contradiction avec tout le reste de l'Occident, à annoncer une attaque imminente de la Russie, niée par tous les experts et tous les médias, sans parler des dirigeants, Macron a cru que son entregent (et non son entrejambe) pouvait sauver la paix en séduisant Poutine, cette annonce donc, fut vérifiée, après bombardement fortement accentué du Donbass par l'Ukraine tout le mois de février 2022, pour pousser à la roue peut-être... Biden souhaitait-il l'attaque ? Si non, pourquoi avoir refusé de discuter en décembre, alors qu'il savait déjà que la coupe était pleine ? 

    C'est alors que les sanctions économiques n'eurent pas ou peu d'effets, et que les relais traditionnels firent faux bond: les BRICS refusèrent de s'aligner. C'est alors que la guerre continua prudente en dépensant un volume d'obus apparemment sans limites, ou fabriqués assez vite par une économie de guerre effective que les occidentaux n'avaient pas cru nécessaire de préparer à l'avance de leur côté.

    Après un an, tout reste en balance et on s'achemine vers le combat final, prévu pour bientôt. On avait évoqué les scénarios d'un monde partagé, protégé du terrorisme par  un glacis de tchernozium rendu inutilisable sur le territoire d'une Ukraine démembrée pour toujours mais pas celui d'une Russie finalement coupée en deux par l'excellence technologique et réduite à négocier son retrait d'Ukraine après l'assassinat de Poutine et puis quoi encore. 

    Il y a aussi le scénario d'une glaciation temporaire, le temps du passage de l'Occident dans une économie qui déjà dévastée par le Covid et humiliée militairement à un trop haut niveau, entérinera sa plongée dans la nécessaire pauvreté industrieuse le temps de se doter ce qu'il faut pour contre attaquer vraiment, cette fois à la hauteur nécessaire. Le combat alors sera titanesque, entrainera comme d'hab des reculs jusqu'à l'Oural, et surtout se paiera d'un appel au rôle salvateur de la Chine, qui alors entrera enfin dans l'histoire du monde au delà de l'invention de la poudre à canon. Mais cela sera une autre histoire. 

    La grande offensive de printemps a lieu au début du printemps et nous y sommes: la prise de Bakhmut sera-t-elle la fin du début ? 

     

     

     

  • Les fécondités

    Il ne faut pas confondre taux de fécondité et indicateur conjoncturel de fécondité...

    La confusion permet aux immigrationnistes de truquer la réalité et d'expliquer aux parents d'élèves qu'ils sont de sales racistes quand ils comptent les visages africains sur les photos de classes de leurs chères têtes blondes. 

    taux de fécondité

    Un taux de fécondité permet de calculer un nombre d'enfants. On multiplie le taux (un pourcentage) par le nombre de femmes et on obtient un nombre d'enfants. Facile. 

    À partir de là, pour estimer le nombre d'enfants africains dans les classes (d'école, pas d'âge) en proportion des gaulois, on multiplie les taux de fécondité par les proportions respectives de femmes et on divise par le nombre total d'enfants.

    En supposant les fécondités égales et avec 10% d'immigrés, on trouve:  f * 10 /  ( f * (10 + 90)) = 10% 

    En supposant la fécondité immigrée supérieure, disons 2,5 enfants par femme, on trouve: 12,5% 

    Pas de quoi fouetter un chat. 

    Le problème est que le calcul est totalement FAUX. 

    indicateur conjoncturel de fécondité

    En démographie, science attachée au réel, on prend en compte le réel d'une manière plus réaliste et on calcule dans une unité similaire à celle du taux de fécondité (un "nombre d'enfants par femme") un "indicateur conjoncturel de fécondité" qui prend en compte la répartition par âge des populations féminines. 

    Celui-ci est calculé de la manière suivante. 

    On divise la population féminine en classes d'âge (f1, f2), et on compte les naissances dans chaque classe (n1,n2) lors d'une année. En supposant que chaque femme vivante aura autant d'enfants dans sa vie que si lors de son passage (temporel) parmi les différentes classes d'âges, elle avait la même fécondité que cette année-là dans les différentes classes d'âge présentes cette année-là, on calcule alors un taux de fécondité. 

    Un rapide calcul montre que ce taux est : n1*(f1 *f2) + n2* (f1+ f2) / (f1 + f2) = n1+ n2

    L'indicateur conjoncturel de fécondité est la somme des taux de fécondité de chaque classe d'âge. 

    Bien sûr entre 15 et 25 ans, une femme n'a pas tous les enfants qu'elle aura au cours de toute sa vie. Le taux de fécondité d'une classe d'âge de faible amplitude à un âge faible est donc inférieur au taux de fécondité de toute la vie, mesuré précisément par l'"indicateur conjoncturel de fécondité".

    À partir de là, deux populations féminines sur un sol, par exemple une africaine et une gauloise peuvent se différencier, non seulement par leurs nombres respectifs mais aussi par leur répartition en classes d'âge. 

    Et bien il se trouve que si (par bonheur) la population des femmes africaines est considérablement plus jeune, et bien en proportion des naissances, on peut avoir un taux de naissances africaines très supérieur à celui des naissances gauloises.

    Comme c'est le cas, et bien la trahison immigrationniste, pourvoyeuse de chiffres bidons à destination des gogos qu'on veut remplacer sans qu'ils s'en aperçoivent (autrement qu'en se frottant les yeux en regardant les photos de classe de leurs enfants) se voit ici démasquée. 

    Une feuille de tableur le montre simplement: 

     

    Capture d’écran 2023-03-04 à 18.27.02.png

    Avec des hypothèses un peu forcées en termes de répartition mais en tenant compte des différences de fécondité, ici réalistes (1, 8 pour les Gauloises, 2,5 pour les Africaines), on réalise l'ampleur du désastre. 

    De fait, une population jeune fait PLUS d'enfants qu'une vieille, cela dès l'instant T. 

    La proportion de jeunes africains dans la population française est déjà très importante. 

    Le remplacement en fait est inscrit, merci aux démographes français, déjà victime de l'effroyable baisse de niveau intellectuel qui a saisi l'Occident de nous en avoir prévenu. 

    Le fond de l'affaire est que ce n'est pas la différence de fécondité qui fera la différence, compte tenu de la différence de population, mais bien la jeunesse de la deuxième population qui abaisse considérablement le taux de fécondité relatif à la classe d'âge... 

     

     

  • Les après guerre

    Comme Bakhmut est pris et la guerre gagnée par "Putin", il est loisible de considérer ce qui va se passer "après".

    Tout est possible, et le monde, dores et déjà durablement déstabilisé et qui s'habitue aux violences inter étatiques commence à entrer tout doucement dans un conflit global qu'on peut appeler "troisième guerre mondiale".

    La première chose est que contrairement aux fantasmes, la première phase de la guerre ne sera pas une conquête russe de l'Europe ou même de l'Ukraine, mais un démembrement de l'Ukraine, avec annexion par la Russie de son sud et de son est, et installation d'un glacis anti-terroriste à l'ouest et au nord de la frontière russe. Derrière, ce qui restera de l'Ukraine, à reconstruire d'une part, si on part du principe qu'une sorte de cessez le feu va s'y instaurer, faute de combattants valides et de munitions, à réarmer d'autre part, l'Europe et l'Occident ne dételant pas, et c'est tout le problème.

    Installés dans un état de guerre gelée, lançant son industrie (ou ce qu'il en reste, c'est l'occasion de se relancer d'autre part) dans le militaire, avec l'intention plus ou moins cachée de recommencer les combats plus tard, l'Europe et l'Amérique vont donc tenter sur un moyen terme (2 à 10 ans) de se refaire face à la Russie et de la surclasser économiquement et technologiquement afin de refaire le match au nom d'une revendication jamais abandonnée Inude rétablir des frontières oubliées, tant qu'on y est on pourrait refaire la Pologne Lituanie, le droit international d'il y a 500 ans pouvant en même temps s'appliquer et on fait ce qu'on veut... 

    On pourrait se contenter de regarder la France, après tout pas si à l'écart de l'histoire car déjà en conflit larvé effectif avec la Russie. Depuis les positions malheureuses de la France contre le gaz germano-russe, le petit trou du cul ayant manifesté à l'occasion sa forfanterie et son absence de vision et de décision, la Russie a appuyé sur l'accélérateur de sa politique de contre encerclement en Afrique, animée par les miliaires privatisés de Wagner. 

    Particulièrement fragilisée par ses prétentions insuffisamment appuyées et sa désormais affichée politique de désengagement d'une Afrique qui ne la concerne que dans l'autre sens (c'est l'Afrique qui vient en France, désormais), la France est une proie à dépouiller assez intéressante. 

    D'abord le prestige militaire, qui fut manifeste 150 ans, et dont le dernier éclat fut le sauvetage "in extremis" du Mali en 2012. Installé au Mali, en CentreAfrique (autre domaine d'une dernière manifestation armée), au Burkinafaso, et bientôt au Niger et au Tchad, les Wagner représentent la force brute capable de défendre les gouvernements en place, ce que la France avait cessé de faire, démocratie oblige. Celle-ci enfin abolie, les gouvernants africains vont donc pouvoir en toute indépendance, trafiquer leurs autorités et leurs ethnicités en utilisant les ressources offertes par la Russie qui peut donc se tailler sans politique ruineuse de développement ni immigration désagréable, un prestige et surtout des bases arrières pirates conséquentes. Maitre des trafics de drogue et d'esclaves (et oui) qui traversent l'Afrique pour embarquer clandestinement en Europe et la véroler par un sud que celle-ci ne défend pas, la Russie servira de pivot à la grande lutte à venir contre la barbarie armée, contre les barbaresques, donc. 

    Amie de longue date de l'Algérie avec qui elle pourrait bien s'entendre au sud ET au nord contre le Maroc, capable de traiter avec la Turquie avec qui elle n'est pas en conflit, la Russie va bientôt être en position de remplacer complètement la France dans le contrôle du sud de la méditerranée, et donc de servir d'arbitre rétribué dans tous les problèmes désormais visibles qui vont affecer mare nostrum, un comble. La fin des corsaires fut suivie de la colonisation de l'Algérie, nous voilà revenu deux siècles en arrière, il va falloir tout recommencer. La chose est encore plus difficile car la Turquie est là, nous déteste et veut reprendre ses droits contre la Grèce. 

    La France n'a pas d'ennemis ? Elle a à ses portes, un concurrent pratiquement son égal militaire, la Turquie, plus un pays moyen avec qui elle entretient des rapports tout à fait troubles, l'Algérie, et surtout avec 2 à 3 millions d'Algériens sur son sol avec qui elle n'a rien réglé non plus. Là dessus, le conflit entre Algérie et Maroc, entre qui elle ne peut s'interposer peut aggraver les choses, en vexant tout le monde. Comptons sur la Russie pour nous faciliter les choses et si nous prenons parti pour le Maroc, cela est possible, on peut se retrouver en Afrique avec une belle guerre de moyenne intensité qui pourrait nous poser des problèmes certains. 

    La Turquie choisira-t-elle son camp ? Historiquement colonisatrice de l'Algérie dont elle pourrait comme de toute éternité contester la souveraineté, son imperium s'est toujours arrêté à la frontière du Maroc. Notons le très fort déficit commercial à l'avantage de la Turquie, et le manque d'investissements turcs au Maroc. Le gaz algérien équilibre bien sur les échanges entre Turquie et Algérie. Notons la symétrie entre Maroc et Turquie quant aux détroits à l'ouest et à l'est de la méditerranée, et aussi bien sur la position d'arbitre naturel de la Turquie dans le conflit entre les deux pays maghrébins. 

    Exactement ce qu'il faut pour précipiter la France dans un camp et donc dans la guerre. Une spécialité de Macron, quand on aime, on choisit. En tout cas, on peut situer là une bonne occasion de se re-sabler la raie. 

    Il y a bien sûr aussi l'océan Indien, et nos iles éparses perdues que Madagascar veut absolument. Qui sera le nouveau Galliéni ? De quoi envoyer une marine exsangue, on ne domine pas à l'économie des mers du monde pour rien. Le prochain passage d'un bateau dans le détroit de formose pourrait nous aider à conforter notre domination impériale en entrainant une de ses rétorsions vicieuses dont les grands états (la Chine en est un) sont coutumiers. 

    Je vois aussi une grande exaltation qui nous prendra quand la Russie sera obligée de nous abattre un ou deux rafales lors de son invasion des pays baltes que l'Amérique refusera de défendre, ne voulant pas réitérer l'affaire ukrainienne et laissant l'Europe gérer sa défense seule. 

    Car il ne faut pas ignorer que l'Amérique a des problèmes et pourrait revenir à son grand égoïsme désormais sans doute nécessaire. En effet, les désaccords entre démocrates et républicains deviennent trop intenses d'une part, et la pression des cartels de la drogue mexicains désormais installés au sud des USA trop intense aussi d'autre part. Tout ce qu'il faut pour employer une armée divisée à guerroyer en semi-privé semi-public, les armes détenues par les citoyens étant trop nombreuses pour ne pas servir à l'occasion. Dans ce brouillard, il y a tout ce qu'il faut pour que l'Amérique, s'occupant enfin de son continent à elle, se mette à foutre la paix au reste du monde, en charge désormais de se gérer seul. 

    Y a de quoi faire. 

     

     

  • Les procréations assistées

    À l'occasion d'un petit point de situation (1) , quelques considérations, haineuses et méprisantes comme il se doit, au sujet  des procréations assistées en général.

    On commencera par le name dropping.

    Une opposante informée sera Céline Revel-Dumas qui nous présente ici la chose. Des faits d'abord, et son opinion, elle est contre. Voir une jeune femme moderne à ce point opposée à l'évidence réconcilie un peu avec le monde, et il reste surprenant de voir la Russie, qu'on croyait en pointe contre le LGBT, considérer légale l'ignoble pratique de la GPA, cela d'ailleurs avec l'Ukraine, c'est encore plus marrant. 

    Marc Olivier Vogiel le célèbre directeur de BFM-TV, mais aussi le présentateur Christophe Beaugrand, (marié à un homme et ayant, profitant de toutes les réformes disponibles, accolé son nom au sien Beaugrand-Gérin font partie des personnalités ayant publiquement fait état de la tolérance française à sa propre interdiction  légale de la chose: un peu de pognon et un voyage à l'étrange permettent de régler les atermoiements des culs-serrés qui font encore la loi. 

    Le truc intéressant avec la GPA, à part le fait qu'elle est évidemment rémunérée à la hauteur du désagrément prolongé 9 mois bien sûr, mais aussi de la libéralité qui permet de se déposséder de l'enfant dont on est tout de même la mère, est que pour cette raison, et pour éviter les attachements de dernière minute, on utilise d'abord une PMA, l'ovule fécondé injecté permettant d'éviter à la fois un rapport hétérosexuel avec la dame de la part d'on ne saurait pas trop qui, et aussi de libérer la pulsion génique, ce lardon n'est pas le mien, je ne suis qu'un garage et même pas à bites. On doit donc dans le budget de l'opération prévoir donc deux postes financiers envers deux femmes différentes à dédommager de leurs efforts. 

    On parle de 25 000 naissances GPA dans le monde par an, mais ChatGPT ne donne pas ses sources, approximativement le nombre de manifestant anti GPA à Paris en 2016 (selon la police). Un chiffre d'affaires de plusieurs milliards par contre, et on sait la pénurie d'ovules induites par la libéralisation récente de la PMA, les couples hétérosexuels stériles étant en compétition avec "les autres". Au départ donnés gratuitement par de robustes (et gentilles) étudiantes en biologie voulant cosigner avec leur profs, les ovules font actuellement l'objet bien sûr de rémunération, Fogiel a donné et il en a les moyens. 

    L'extrême dégout que je ressens (et ne suis pas le seul) à ses considérations logiques là, ne peut s'exprimer, car cela serait s'opposer aux lois qui permettent et rendent légaux les comportements et pratiques décrites. Cela serait de la haine homophobe, qui plus est, et comme nous sommes en guerre sur le sujet, il convient d'être précautionneux. 

    L'argument final est que la notion de mère est ici complètement abolie, l'adage "mater semper certa est" n'étant plus valable, la notion de maternité étant "explosée" en acteurs différents, l'expression "chuis pas ta mère" pouvant maintenant s'entendre à plusieurs titres. 

    A ce propos, connaissant les problèmes des familles ordinaires qui n'ont pas à se poser ces questions identitaires là et les rapports des psychiatres qui tous ont leur cabinet pleins d'enfants adoptés et de leurs parents chtarbés et qui sont prêts moyennant finance à passer à la suite, modernité oblige. 

    Bref, encore un ride sur la confiance et l'amour envers notre société globale, mais cela se psychiatrise, n'est-ce pas ? 

     

     

    (1) https://www.lefigaro.fr/actualite-france/a-casablanca-des-experts-du-monde-entier-demandent-l-abolition-universelle-de-la-gpa-20230302

  • Les désespoirs européens

    On voudrait ici décrire un cauchemar, celui d'une Europe impossible qui s'effondre encore sous nos yeux, sous le poids de souvenirs impossibles à gérer, et qui s'acharne à détruire le présent et le futur, après avoir dévoré le passé. 

    Je voudrais parler de l'Allemagne, de ce qu'elle nous a fait, de ce qu'elle a fait au monde, et de ce qu'elle continue de faire au monde, tout en étant encore la victime de ce qui anima ses pires penchants. Et puis il y a la France, qui aurait dû l'arrêter et qui ne fit que se soumettre une nouvelle fois. Malgré toutes les histoires, malgré tous les instincts et tous les pressentiments qui n'en finissent plus de ne pas se réaliser, l'inéluctable s'accomplit et sous une forme inconnue. 

    Ce que je sens, c'est que rien n'est oublié, et que les fantômes sont toujours là. Mieux, ils sont revenus. Car ce ne sont pas de nouveaux désirs et de nouvelles volontés qui se manifestent, mais la forme dégénérée et vicieuse de ce qu'on crut avoir détruit et qui réapparait avec la même intensité mais tournée, déguisée dans un noeud de tissus, les pires, ceux qui affectent les surfaces... 

    Il y a les nations, leur négation, la haine contre ceux qui nient et la haine de ceux qui nient. Ceci partout, et en plus dans de nouveaux chiffons glissés sur les premiers et qui colorent tout. Et puis il y a le légitime et l'ordinaire, l'indispensable qu'on méprise au nom de noeuds qu'on ne peut défaire. Fantasme de névrosé qui rumine dans la solitude ? De sa fenêtre ouverte, il entend et ne voit que l'horreur: le rassurant bruit de la rue, celui qui scande les désespoirs de Chopin et qui lui donnent "un peu d'air" de temps en temps, sont de fétides et désespérant constats, ceux là même qui causent les terribles méditations, qui n'ont plus aucune raison d'être mélodieuses, désormais. 

    Quand on pense que des horreurs de ce fameux passé furent décorées par cette musique: pauvres hors de propos Polonais!

    Le trou dans la trame de l'histoire que tenta l'Allemagne rassemblée n'en finit plus, tel le trou dans la station spatiale, tellement microscopique qu'on ne le détecta pas, n'en finit plus de faire baisser la pression, envoyant dans l'espace infini de Pascal, le vrai (l'espace), des petites molécules d'un air que personne, absolument personne, n'ingèrera.  

    (La littérature, c'est mon fort). 

    Bon en gros cela se passe mal, très mal. Tous les équilibres qu'une sorte de consensus avait réussi à stabiliser tant bien que mal ces cinquante dernières années sont en train d'être rompus. Retour de la Russie dans le concert des nations après le crève coeur inévitable de la fin des révolutions socialistes, fixation territoriale de l'irrédentisme juif, apparition d'un inconfort terrestre qui devient manifeste. J'y inclus donc la planète, pour la première fois. 

    Car l'Allemagne est au centre de cette histoire, de part l'unanimité construite contre elle à la grande époque, de son rôle actuel désespérant et flippant de victime pourvoyeuse d'armes, et de sa responsabilité dans le refus maladif de la solution nucléaire à ce qui va ravager le monde. En même temps celle qui inventa l'extermination de masse, ce qui se profile comme solution, encore, à tous nos maux. 

    Horizon de la montée aux extrêmes en cours, solution et problème, on se permettra de détailler les caractères abominables de ce que je viens d'évoquer.

    Tétanisé par les inventions de leurs pères (rétablir le national menacé par l'effondrement spirituel de l'industrialisation, c'est une théorie, par la destruction physique des peuples occupants un espace vital à coloniser) qui auraient justifié, pour démoraliser un peuple mangeant à sa fin, et tactiquement efficace au front, qui auraient justifié donc la punition atomique ce qui n'eut pas lieu pour cause de frénésie soviétique, tétanisé donc, le peuple allemand qui se contenta de subir le viol de Berlin, pas grand chose finalement, le peuple allemand donc, refusa absolument de produire de l'électricité avec ce qui rappelait cette souffrance évitée... 

    On notera que les japonais, moins cohérents, mais obligés de, ne furent brièvement freinés dans cette velléité que le temps de gérer les perceptions de Fukushima, une année ou deux. On reprit alors un business que la désagréable morsure n'avait pas découragé. N'en reste finalement que les mélancoliques mangas, tandis que les Allemands se ruinaient avec l'argent de leurs travailleurs pauvres pour économiser 15% de leur électricité entièrement produite avec le gaz russe qu'on vient de leur supprimer. "on" ? Leur allié, celui qui les engage à lutter et qui en cela les aide à se désintoxiquer de la dépendance à leur ennemi... Cet horrible attentat est je crois le point culminant de l'immonde saloperie absurde qui submerge le monde du fait des errements américains. On en est à commencer à tutoyer l'impensable et la reprise militaire de la Crimée par l'Ukraine est jugée possible (1), tandis que la ministre écologiste Allemande s'estime "en guerre avec la Russie", ce qui justifie l'urgence de la livraison d'armes lourdes offensives et léthales à l'Ukraine... 

    En parlant des guerres menées par l'Allemagne, on citera bien sur la destruction organisée de la société française EDF, obligée à vendre à des concurrents non producteurs de l'électricité à un prix inférieur à son cout de revient, pour le leur racheter à un prix très supérieur, cela afin de favoriser une production d'électricité dite renouvellable en fait à 75% issue du gaz, dont les prix en augmentation commandent en Europe le prix de l'électricité et qui, devenus trop chers, obligent l'Allemagne à utiliser massivement... du charbon ! Pillage, et destruction de l'avantage compétitif français, cela est de la guerre pure et simple, le 3ème Reich ne faisait pas autre chose.

    On évoquera aussi l'agriculture française, première d'Europe depuis la préhistoire, qui se trouve cette année déficitaire (en produits primaires ET en produits transformés) pour la première fois de l'histoire. Écrasée d'impôts, de normes débiles et de circuits de financement absurdes elle manifeste par sa faiblesse la nullité de nos dirigeants. On rappellera que le niveau des normes imposées en France est très supérieur à celui qu'impose l'Europe elle même, et que l'agriculture Allemande, fortement industrialisée, exporte plus que la Française. 

    Le pire est sans doute la fuite en avant orchestrée et sans contradictions autres que des glapissements inaudibles (les pauvres souverainistes de tout acabit) ou de très méprisées envolées intellectuelles décriées et censurées (Emmanuel Todd en est l'exemple le plus parfait) sans oublier les traitres à la cause: l'extrême droite se rapproche du pouvoir en se reniant, suivant l'exemple à succès de l'Italie.

    L'Europe organisée c'est d'abord l'Union Européenne dont l'implacable cour de justice a fait acter son infaillibilité dans les lois qu'elle promulgue, les rendant inviolables à moins de les violer. Annoncée défendue par les gardiens de la Constitution française, Fabius en 2020 déclara inacceptable la volonté de Zemmour d'y sursoir, la supériorité de la loi Européenne sur la Française est maintenant actée et assumée, ce qui consacre l'état courant de la souveraineté française comme abaissée pour toujours. Associée à un rejet du concept de Nation, et donc de nation indépendante dans l'ensemble de la société, le nom du parti éponyme ayant suffit à dégouter car raciste tout ce qui s'y rattache, cet état est celui qu'on décrit: un dégueulis glaireux, successeur définitif d'une conception collective historiquement construite.

    Ce sentiment prenant, honteux et désespérant qui saisit la gorge, se fait au sujet d'une chose qui a disparu comme la religion: inutile et ennuyeux, démodé et autoritaire, on n'y pense même plus. Lancés dans la construction du seul idéal politique qui compte, celui d'une unification impériale qui a les frontières, Ukraine comprise, d'un 3ème Reich qui a réussi à corrompre l'Espagne, les peuples d'Europe font maintenant la guerre à la Russie, qui s'oppose à ce qui rassemble tous les tenants sans exceptions des subventions allemandes: le LGBTQ. J'oubliais bien sur la nécessaire immigration que personne n'arrête, nous allons même jusqu'à plaindre les migrants morts noyés, nous promettant de leur accorder pour prix des risques qu'ils prennent non seulement assistance en mer, mais aussi assistance sur terre, la nôtre. Toute l'Europe rassemblée devant les pleurs des mères désespérées par la noyade de leurs bébés sacrifiés (pour faire passer les autres) se jure non pas de lutter contre les mafias esclavagistes qui exploitent nos contribuables (elles sont africaines et lutter contre serait raciste), mais contre le racisme infâme dénoncé par le pape qui (le racisme, le pape c'est l'inverse) voudrait ramener les envahisseurs chez eux, ou les noyer volontairement, tant qu'à faire, et si on voulait vraiment ralentir l'invasion. 

    Nous y sommes, cela est dit, et les plaisanteries homophobes sont interdites dans les matchs de foot, pendant que l'opinion se passionne pour un humoriste célèbre accidenté après 3 jours de partouze homosexuelle non stop arrosée de 3MMC ("vous ne pouvez pas comprendre vous les hétéros, quand vous vous tapez un verre de rouge, nous on se fait une ligne de 3"). Lier immigration et criminalité c'est appeler à la haine et les bonnes soeurs du centre ville de Nantes doivent quitter leur cathédrale, c'est trop pénible de se faire cracher dessus toute la journée. 

    Cela se fait avec une monnaie commune, l'Euro, auto déclarée monnaie de réserve additionnelle du fait de la puissance de l'industrie Allemande et de la pharamineuse cavalerie qui organisa ses ventes au géant chinois en échange de la ruine de toutes les autres souverainetés industrielles de l'Occident, USA compris. Le résultat, la Chine usine du monde en expansion ultra rapide énergisée par le charbon qui fut bien la cause de l'exponentielle émission de gaz qui nous chauffe, fut construite en vingt ans. Plaisant de voir que ce fut l'orthodoxie du premier parti vert du monde, le boche, qui présida par son influence à l'arrêt du nucléaire allemand, et en même temps, a nourri en voitures prestigieuses l'énorme pet chinois.

    Pour ce qui concerne le militaire, on se réjouira du refus français d'envoyer des chars Leclerc en Ukraine, il n'est plus produit et les 50 chars de trop que nous avons sur les 200 qui défilent le 14 juillet sont là pour les pièces de rechange. Nous attendons le char franco-allemand du futur qui n'est pas encore arrivé: de quoi alimenter une semaine de combat un peu intense avant la guerilla à la Daech en slip. En tout cas, l'Europe fière de son unité miliaire inattendue, fière d'avoir levé tous les tabous du pacifisme prudent qui avait recouvert les immondes saignées du XXème siècle, se lance dans la guerre, consommant en un an le budget pour cinq ans d'un "fond européen pour la paix" mobilisé 2 jours après l'attaque russe !  

    Le sommet du sommet est la totale soumission à la stratégie de long terme américaine, qui a pour objet d'empêcher tout rapprochement entre Europe et Russie, de façon à maintenir sous contrôle économie et initiative européenne pour la grande confrontation avec la Chine. Pivot géographique de l'Eurasie, l'Ukraine doit être à eux et tout fut mis en oeuvre pour cela. Son adhésion à l'OTAN ET à l'Union Européenne est ainsi vue comme projet de conquête, on ne saurait mieux signifier la conception qu'ont les USA de leur arrière cour: des larbins à ruiner et à faire tuer. Que les dirigeants européens, largement composées de femmes, d'ailleurs, puissent écarter les cuisses avec une telle veulerie, de façon à se faire mieux baiser encore est horrible et infâme. Et aussi désespérant. 

    Ces vilainies tordues sont en plus pilotées par un vieillard dont une censure inédite des réseaux sociaux US destinées à cacher les turpitudes de son fils permit sa réélection. Corrompu jusqu'au trognon, le sénateur de Delaware laisse son fils peloter sa nièce et protège son fils qui fait fortune en Ukraine, comme par hasard. Vice président du métisse kenyan qui fut prix nobel de la paix pour avoir installé les frères musulmans en Egypte, qui créa Daech en évacuant l'Irak, et évacua la Libye après s'y être fait tuer un ambassadeur, il abandonna dans la confusion l'Afghanistan après 20 de guerre, laissant aux talibans plus de matériel qu'il n'en a envoyé en Ukraine. 

    De plus, le maitre de l'Europe, son mentor, celui qui lui ordonne de se ruiner en la violentant, est un pays profondément malade, déchiré par ce qui semble être des raisons d'une guerre civile. Arrivé au bout du woke, quand des professeurs pédophiles convainquent leurs élèves mineurs de se faire castrer sans en informer leurs parents, quand on censure ceux qui le dénonce, tout comme on censure ceux qui dénoncent des bibliothèques scolaires alimentées en porno gay, on se prend à envisager le pire. Car si sans raisons autres que qu'un vague malaise existentiel, on fusille à tout va dans les écoles, il devient de jour en jour possible de le faire avec d'autres justifications.

    Ne parlons pas des autres désastres américains, leur réindustrialisation dans l'urgence pourrait prendre plusieurs années, et leur capacité d'investissement, possiblement obérée par la disparition progressive plus ou moins rapide du pétro-dollar, pourrait elle diminuer encore plus vite. Une course de vitesse est engagée.

    De partout, on me rassure, on me convainc d'avoir confiance en l'avenir de tout ça. 

    (1) Ben Hodges reprend la Crimée cet été : https://www.youtube.com/watch?v=D3Qh6d3Lrtg