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  • Le retour de Todd

    Todd parle (1). Comme d'habitude il trouve l'exceptionnel à dire. 

    Qui plus est, il se fend de pédagogie, et gentiment explique, même aux plus tarés... 

    Résumer la très grande intelligence de son point de vue est absolument nécessaire.

    - la symbolique des chars allemands dans les plaines d'Ukraine pourrait rendre les Russes dingues. Tous obsédés par la grande guerre patriotique, celle-ci est de retour: faudra-t-il reprendre Berlin encore une fois? 

    - Les sanctions économiques sont plus importantes que toute guerre. Or elles ont échoué. C'est l'échec du blocus continental et donc la victoire de la Russie, en fait, déjà. Le militaire est accessoire et n'est que morts inutiles. Et 75% du monde ne sanctionne pas la Russie. 

    - Les USA sont en déclin, Todd le prévoit depuis 2003. La chose se confirme et au combien. Comme tous les ingénieurs US sont chinois, le déclin démographique chinois va donc concerner les US en premier. Il fallait y penser. En tout cas, sa mortalité infantile est supérieure à la Russe et son espérance de vie diminue. Todd le note. 

    - La Russie a mené son agression avec une force bien trop faible, ce qui fut motivé par le souci de ménager son opinion.  Poutine est critiqué pour cela, et poussé à la guerre par bien des Russes. Il est en fait un modéré, agissant sous contraintes. 

    - La Russie s'est considérablement développée sous Poutine. Mortalité, corruption, criminalité, prospérité globale, la terrible situation des années 90 a été largement résorbée, et la population en sait gré à Poutine. 

    - Le soft power russe (il faut en parler) est débarrassé du communisme et se trouve devenu un conservatisme en développement économique qui séduit ce qui n'est pas l'Occident (75%  du monde). Il devient progressivement la seule image viable de l'Occident.

    Todd évoque Jean Dominique Merchet (2), éditorialiste de l'Opinion, petit barbichu docte, enfiévré d'Ukraine et qui recommande à la France, de toute sa compétence, son jugement, sa science et sa valeur humaine, d'être "dans le camp des vainqueurs" et DONC de livrer des chars Leclerc à l'Ukraine... Il insiste ! 

    Trois remarques, d'abord celle du bon sens et de la culture. Peu exporté, le Leclerc n'est plus produit et les 200 chars dont disposent l'Armée (nous avions plus de mille chars en fonctionnement dans les années 80) font, il faut le dire, pitié: on annonce leur modernisation pour qu'ils tiennent jusqu'en 2040. Les rendre "utile" (selon Merchet) en en donnant dix (pourquoi pas tous?) à l'Ukraine parait débile, insensé et profondément malsain. Comment peut-on être assez con pour imaginer une telle décision ? 

    Ensuite que l'exploitation de chars de combat suppose un système complet de logistique, depuis leurs transports, leurs réparations, possiblement sur place et bien sûr un système complet de communication les mettant en réseau avec les autres véhicules blindés qui l'accompagnent dans le cadre d'une exploitation, disons, "militaire". Rien de tout cela ne peut être mis en place avant des mois, voire des années. La dizaine de chars de combat à livrer a vocation à faire poum poum brièvement sous les obus d'une artillerie longue distance. Le cout unitaire d'un char est de 15 millions d'euros (estimation citée par Wikipedia). Vite dépensé. Tout comme les mille chars ukrainiens détruits cette année. Comment peut-on être assez con pour négliger ces réalités-là? 

    Pour finir, c'est la Russie qui est en train de gagner la guerre. Définitivement rangée dans le camp des ennemis de la Russie pour avoir livré les fameux canons César qui tuent des russes, et aussi des civils russes, la France mettra des dizaines d'années à se faire pardonner l'écrasement inutile de l'Ukraine mené dans le camp des loosers. Comment peut-on être assez con pour souhaiter à ce point être dans cette lamentable position ? 

    J'avais parlé de la pédagogie de Todd. Et je me chauffe ici en bavant de rage, contre l'abominable connerie qui gangrène mon pays maintenant à l'agonie et dont un déchet humain est l'éditorialiste taré. 

    On finira par remercier Todd de mettre un peu d'humour dans la déploration de cette agonie, et un peu de sagesse dans la période qui va consommer la fin de ce monde là.

    Il est pourtant extrêmement inquiet: les USA sont menacés et le sentent: si l'échec des sanctions conduit à la destruction du pétro dollar ce qui pourrait entrainer un affaiblissement considérable de sa puissance, les Américains pourraient mettre en oeuvre des moyens extrêmes pour défendre leur existence même. C'est l'Amérique qui devient donc dangereuse.

    Note post discours: la question serait effectivement en discussion, un désaccord existant au sommet de l'Etat US. Une proposition à la Russie et l'Ukraine d'arrêter les frais sur la base de la reconnaissance du démembrement actuel de l'Ukraine aurait été refusée par les DEUX. La Russie voudrait donc "plus"... D'un autre coté, ce "plus" serait refusé par les USA qui continueraient donc, (contraints et forcés?) à vouloir une défaite de la Russie. Dangereux, et encore plus... 

    En tout cas, du point de vue Russe, l'arrêt des combats ne pourra être accepté qu'après une sécurisation complète de l'Ukraine. L'annonce récente de la possible livraison de munitions à longue portée que les US pourrait livrer aux Kyéviens signifie que la Russie est maintenant obligée d'aller jusqu'au bout. L'État Ukrainien actuel devra être détruit. Delenda est et pour les mêmes raisons. 

    Post Note: Todd chez Berruyer (3). Carrément : la Pologne semble offensive. Si les Russes y pilent les armes en transit, l'article 5 s'applique-t-il ? Ben non. Todd y va donc carrément et évoque l'évidence (je l'avais trouvé celui là) : un bombardement à l'hypersonique classique n'importe ou dans le monde (Allemagne, Pologne et pourquoi pas UK). 

    Objectif: faire céder l'Allemagne, ce qui fut illustré par la comédie en N actes de la livraison des chars de combat, avec la Pologne en pointe, qui se permet en prime de réclamer des dédommagements pour la guerre mondiale! Organisé par les US, cette vente de chars scelle définitivement l'inconciliabilité définitive entre Allemagne et Russie, but de guerre fondamental des USA. L'Europe devient bien pire qu'un protectorat : une zone asservie forcée à oeuvrer contre ses intérêts. 

    Todd rajoute à son inquiétude une identification de l'ivresse belliciste nihiliste à la "défense de nos valeurs" et s'inquiète de ce monde occidental, Russie comprise, en déclin démographique, qui se lance dans la guerre pour passer le temps, comme s'il s'achetait un chien... 

    Sa classification des systèmes politiques entre oligarchie libérale et démocratie autoritaire est par ailleurs savoureuse et se complète par un échange entre liberté/oppression à l'intérieur/extérieur des nations assez brillante: la Russie, nation libre et souveraine vous punit si vous dites du mal de Poutine, alors qu'asservie et paralysée, la France vous laisse traiter Macron de crétin... Et puis la venue d'un populisme fasciste, sans doute inéluctable, se traduira-t-il encore par ces hurlements contre le manque de démocratie en Russie ?  

    Dans (4), le brillant essayiste vieillissant nous parle des femmes, la féminitude en matière d'Ukraine étant évidemment corrélée au bellicisme (il traite même la hyène de folle, c'est dire ! ).  Pour en rajouter une couche il met en avant une problématique inévitable: nos dirigeants sont ils vraiment complètement cons ? 

    Et puis le plus sinistre, au sujet de l'effacement des opinions publiques que la réforme des retraites va soumettre encore davantage à une terreur professionnelle accrue: il y eut à la fin du Moyen Âge un deuxième servage, introduit à l'Est de l'Europe dans des populations atomisées. Plaisant de voir l'ouest de l'Europe s'abaisser à ce point, à cause de la Russie !!!

    Todd et Gaino expriment tous deux leur désespoir au sujet de l'actualité, de la presse abaissée, des hommes politiques faibles, de la situation absurde... 

    (1) le podcast du 22 Janvier 2023 https://youtu.be/sNQbR_mM63g

    (2) Jeando parle: https://www.lopinion.fr/edito/la-france-doit-desormais-armer-lukraine-plus-et-plus-vite

    (3) Berruyer Elucid Todd https://youtu.be/oAUD1gxEWxE

    (4) Berruyer encore et avec Gaino ! https://youtu.be/RpLxmp9_skM

  • Les Occidents

    Début Aout 14, l'Europe issue de la colonisation totale du monde, Chine et Afrique comprise (cela venait d'être fait) décide de se suicider. Issue de sa science et de sa culture supérieure, les deux dominations fondamentales qui font les civilisations, l'économique et la militaire règnent absolument. Un royaume, trois empires et une république dominent absolument. Après 4 ans de boucherie, un royaume et une myriade de républiques continuent leur suicide. 

    98 ans plus tard, le désastre est entériné et de deux manières. Partant d'un statut tout sauf brillant en 2019 (science, armée et économie totalement inférieures à celles de leur libérateur d'il y a 80 ans) la chose se resuicide deux nouvelles fois mais de manière originale: en remettant en cause quasiment explicitement les fondements de sa supériorité passée (et plus que passée): la raison elle même, base et invention européenne, se trouve abolie et livrée à un mélange complexe de corruption et de connerie, mélange en tout cas assez massif et puissant pour arrêter ce qui reste d'une économie décadente, d'abord autoritairement, aux frais du prince, puis tout aussi autoritairement, mais cette fois aux frais de l'avenir tout simplement. L'économique et le militaire soumis et détruits au nom d'une raison, c'est-à-dire d'une culture et d'une science déficientes et devenues stupides, c'est ce qui explique le reste de l'effondrement. 

    Il faut bien comprendre que le mal est profond, et que pourtant, des voix se sont levées pour expliquer le monde en défaisance avec des accents rationnels convaincants. Didier Raoult, Jacques Baud eurent l'occasion très tranquillement, d'expliquer un réel à la fois évidemment bien décrit et en contradiction totale avec tout ce qu'expliquaient dirigeants politiques et journalistes tous unis dans une même symbiose: vaccination obligatoire et Ukraine à défendre. Le contraire doit être soutenu car prouvé. Que dire ? 

    Si encore ces voix minoritaires et cachées étaient le propre de cénacles secrets inconnus que l'on pourrait tranquillement se partager entre happy fews enviés tenus à l'écart. Elles sont violemment dénoncées comme frauduleuses et mensongères, doctement évoquées comme à combattre et l'on s'interroge sur les moyens de les faire taire... Procès, interdictions, banissements et insultes variées allant de l'accusation de folie jusqu'à la complicité criminelle avec des sectes meurtrières traitres à la nation, tout y passe. 

    Il faut comprendre que si on met de côté la corruption, qui bien qu'évidente ne suffit pas à expliquer les choses, c'est bien la raison qui est en cause, c'est-à-dire les principes fondamentaux qui permettent d'exposer et de réfléchir le réel et la vérité. Celle-ci vient d'être subordonnée au bien ou plutôt au bien vouloir, et cela dans les deux domaines de l'affirmation publique et de la conviction nécessaire: car l'affirmation gouvernementale, non soumise au débat contradictoire, est prise au nom de l'évidence collective et de l'affirmation de l'évidence partagée par tous sans doute, et donc privée de toute symbolique d'acquiescement. Arrêt un an de l'économie au prix d'un endettement doublé, quasi déclaration de guerre rompant toute diplomatie et tout intérêt économique, l'évidence de l'intérêt national et de son futur s'est trouvé subordonné à une considération absolue du bien et de la moralité, sans aucun calcul ni aucune discussion. 

    Une telle soumission religieuse à des forces telluriques incontrôlables n'a pas d'équivalent dans l'histoire, et correspond en fait à l'inverse de la construction de la raison elle même quand les grands équilibres géopolitiques européens se sont constitués à la fin du Moyen Âge. Même s'ils furent perturbés par des conflits épouvantables, de nature religieuse, d'ailleurs, ils conduisirent, au nom d'une raison qui se trouva confortée voire construite, à la création d'ensembles stables ou à chaque fois, une interruption raisonnable des conflits se traduisit par des longues périodes d'expansions pacifiques qui permirent précisément de construire cet ensemble appelé "Occident" dont on chercha l'origine dans le lointain mythologique, alors que fut créé exclusivement à cette occasion un ensemble très supérieur à l'ancêtre romain. Westphalie, Utrecht, Vienne, Berlin furent ces accords fondateurs et provisoires qui marquèrent la progression globale de cet Occident... Puis vint Versailles et Yalta et l'Europe disparut pour toujours comme puissance, tout en prétendant rester "occidentale" en vivant du tourisme venu visiter ses monuments et ses universités. On y pratique désormais non seulement la haine de soi et la barbarie artistique folledingue africanisée, mais et cela vient de se traduire officiellement, la déraison organisée au nom du sacrifice à la folie bienfaisante. 

    Un point au sujet de cette histoire ukrainienne, dont la situation historique, complexe et riche, aurait pu faire partie du cursus de bien des "intellectuels" sans parler des journalistes. Décérébré et détruit de fond en comble, le système éducatif et universitaire occidental en charge de la gestion des humanités et de l'histoire n'est tout simplement plus capable de former politiques, diplomates et bien sûr, enseignants: ignorants du passé, les "zélites" se précipitent, ignorant de tout, vers le massacre. 

    On peut imaginer se déclarer occidental au nom des États-Unis d'Amérique, maintenant seuls dépositaires du flambeau, et donc parler "des" Occidents, celui le plus à l'ouest restant seul. Il manifeste pourtant, malgré les apparents profits gagnants de ses laboratoires pharmaceutiques et de ses entreprises gazières, toutes les caractéristiques d'une folie bien plus grande, car animée par une volonté de puissance gagnante capable pour se maintenir avant sa destruction de bien des bêtises. On passera sur le woke, qui démontre que la connerie pure est capable de dérapages cognitifs et culturels hallucinants, sans parler du reste d'une culture, traditionnellement critiquée avec raison, qui actuellement s'éloigne des rivages du supportable à grande vitesse. 

    Une échelle s'est tirée et c'est maintenant. 

     

    (1) https://www.heidi.news/articles/les-methodes-de-l-espion-suisse-jacques-baud-pour-disculper-la-russie-en-ukraine

     

     

     

  • Les masculinismes

    Effrayé par un sondage donnant 25 % des jeunes hommes français adeptes d'un peu de violence pour se faire respecter et hésitant à attribuer cette horreur à l'immigration, on réalisa vite que la castration nécessaire se devrait d'être donc relancée, études à l'appui. 

    On en profitera pour redéfinir le féminisme comme ce qui permet et constitue les discours sur les hommes que les hommes ne peuvent tenir symétriquement sur les femmes sans se faire traiter de masculiniste...

    Le football féminin, sport mineur médiocre et peu suivi est pratiqué par des sous hommes faiblards sans élégance ni force qui s'il pourrait à la limite écraser des amateurs mâles médiocres, devrait pour cela engager des transgenres africains, c'est dire... Il fallait la faire celle-là, et la dénonciation de la violence sadique intrinsèque des porteurs de bite la vaut bien, c'était un exemple. Suppression, donc, de la prescription pour les meurtres de femmes de plus de 10 ans, la pédophilie n'étant que garçonnière et les meurtres rituels de petites filles commis par des femmes qui plus est algériennes, ne comptent pas. etc, etc. 

    On pourrait élaborer sur la différence sexuelle, qui même si elle sépare des humains par une coopération nécessaire, celle que doivent cultiver toutes les espèces de mammifères, au moins pour s'accoupler, nous y reviendrons, différence donc qui doit bien se traduire par quelque chose. On sent la femelle ourse grizzly, nantie de ses 3 oursons à nourrir seule, qui maugrée contre les mâles solitaires qui viennent convoiter le plus petit d'entre eux (pas pour le baiser, mais pour le manger). Une fois les 3 lardons éduqués, elle acceptera de se faire saillir pourtant, et par le plus gros et le plus (brillant) d'entre eux. 

    Voilà le sort qui attend notre civilisation en devenir, c'est ce que je prévoyais de dire. En vigueur dans les banlieues et les cités du tiers monde, partout où il s'établit (le tiers monde), la stricte séparation entre mâles et femelles, retranchés derrière les préjugés et les haines et mépris sordides, ne s'interrompt que le temps de la fraie, les bordels et autres distractions communes ne comptant que comme remplacement du refus progressif de l'asymétrie existentielle fondamentale, élément clé de tout le sociétal moderne (le refus).

    Autrefois soupape d'une coopération biologique civilisationnelle, forçant à une raisonnable fidélité partagée avec celle de ses voisins, et surtout de la fixation familiale nécessaire à la survie, la misogynie "ordinaire" qui pouvait faire pousser des hauts cris et surtout différencier les vrais gentlemen, souvent mieux récompensés qu'on ne croit, ne portait pas à grand chose et les allusions de mon grand père, homme adoré par ma grand mère, avaient intérêt à rester sous contrôle sauf à être reprises au nom des évidences par des êtres dont le statut, même avant la guerre de 14, était tout sauf vraiment bas, malgré l'absence de droit de vote, refusé comme on le sait par la gauche française au nom de la lutte contre la religion... 

    Car la femme est religieuse, c'est même à cela qu'elle doit son statut civilisationnel depuis l'antiquité, qui malgré les différences entre nations, resta globalement en Occident dans des limites honorables: le christianisme est une religion de femmes de l'antiquité finissante, c'est même pour cela que l'empire guerrier s'effondra, laissant à la barbarie mille ans de travail pour refaire un autre monde... 

    La nouvelle religion est du même type, et les mille ans qui viennent vont être pénibles pour certains, je vous le garantis. 

    Revenons à la différence niée par quelques uns, la folie d'une bande en érection de petits trous du culs maquillés dotés d'anneaux dans le nez poussant à affirmer que "avoir des menstrues" et "accoucher" est évidemment à la portée d'ex queutards convenablement fourrés de coke et d'œstrogènes: si, si, ils y croient et vous obligent à y croire. 

    Il faut savoir qu'elle a un côté sympa. En effet, la continuité sexuelle entre les prénoms en nombre infini peut finir par qualifier un pourcentage d'enculage dans le mixe sexuel qui peut devoir être exprimé par plusieurs décimales... De fait, la mémé hystérique à gros seins à qui on ne peut pas le dire devient minoritaire, voire inaudible: le féminisme à papa est maintenant ruiné et c'était le but. Le complot transgenre, animé par d'ignobles masculinistes, les vrais, vient de tuer et l'image de la femme et son existence même. Car nier le sexe au nom de la pudeur et de la vaginoplastie est un féminicide, et le plus puissant de tous. 

    Comme la natalité s'effondre, le besoin en femelles devient nul et la conséquence est immédiate: mort aux filles. 

    Comme par hasard, le transgenrisme concerne aussi les femelles, celles-ci se dépêchant de rejoindre le bon camp avec l'allure garçonne qui le fera se faire sodomiser à loisir. Nous y voilà. La grande variété des phantasmes masculins va pouvoir se déployer ab infinitum. Enfin. 

    Le côté sympa est renforcé par la grande liberté de choix qui s'annonce, les gammes disponibles infinies étant appelées à former de longues queues, et on devrait pouvoir retrouver dans le foutoir, et pour pas cher, les mœurs du Moyen Âge si on en a le loisir. Comme expliqué plus haut, la chose en plus d'être scandaleuse, n'en demeure pas moins possible, voire inéluctable, rien absolument rien ne semblant en mesure de s'opposer à la chose, le masculinisme traditionnel, caricatural, dénoncé par la loi commune, et bientôt criminalisé ne servant que de repoussoir à la grande banalisation, dont il n'est que l'un des fétiches, on en trouvera toujours que ça excite... Possible, donc, et en cours. 

    Face à un comportement massifié qui se déroule tel un tapis, nul besoin d'imaginer fonder un parti qui le retournera (en plus), ni même de vouloir cacher une petite graine quelque part: le début du trias inaugure une longue période, et il faut voir grand ! 

     

  • Les pink floyd

    Au même moment, sur le même palier, les Beatles enregistraient "Sgt. Pepers" tandis les Pink Floyd eux, forgeaient dans le fer et le feu "The piper at the gates of dawn" (1). Parfois, on croisait un Beatles, c'était "comme rencontrer un membre de la famille royale"...

    Voilà qui a splitté une génération. La guitare électrique alliance du luth et du n'importe quoi manifestait son potentiel. Incroyable comme la musique occidentale éparpillée entre l'orgue et le luth, recommençait son explosion stylistique. 

    Là on plongeait dans le grandiose et le cosmique, désolé, mais ce n'est pas le pop. Au prix du sacrifice de la sexualité gnan gnan , on inventa l'internet !!! 

    Et puis il y a eu "Ummagumma" et "Meddle". Bon, là c'est moi, (j'ai complètement raté Syd Barret, j'étais trop jeune). Mais ce qui s'est inspiré du maitre était pas mal non plus (2). "One of this day" fut important. 

    "Saint Tropez" pourtant ultra connu, et "main stream" ne compta pas, enfin si, en fait... 

    L'incroyable puissance de ce flot, on s'en souvient.

     

    (1) https://www.qobuz.com/fr-fr/album/the-piper-at-the-gates-of-dawn-pink-floyd/5099902985053

    (2) https://www.qobuz.com/fr-fr/album/meddle-pink-floyd/5099902983851

     

  • Les entropies

    On revoit l'entropie...

    Bon en gros, tout vient de Clausius, un Allemand, qui tout en comprenant et propageant les théories de Carnot, invente le concept d'"entropie" en 1865. 

    En gros, on a la formule bien connue  

    dW = P dV    qui exprime que la pression relie un changement de volume dans le piston à l'énergie produite. 

    La question de l'énergie est aussi la question de la chaleur. Alors que l'énergie se conserve (premier principe), la chaleur aussi ou du moins il en reste toujours quelque chose, seule la différence de chaleur produisant de l'énergie. On a alors une formule équivalente: 

    dQ = T d ???      la grandeur qui change ici étant la mystérieuse "entropie" forgé par Clausius à partir du grec "transformation", et qui ne peut varier que dans un sens. 

    On peut le formuler en disant que la production d'énergie ( de travail) dépend d'une passage de chaleur entre deux sources, dont l'une est chaude et l'autre froide, et que la quantité moindre de chaleur rendue à la source froide est relative à sa température, les deux quantités Q_chaud/T_chaud et Q_froid/T_froid  étant égales. 

    En fait, ce qu'on appelle la thermodynamique tire sa complexité de l'expression de son second principe, exprimé avant toute statistique par Carnot puis Clausius, et qui exprime que la variation d'entropie INTERNE à un système est toujours positive. Un système isolé, sans variation EXTERNE, et du fait de son évolution INTERNE,évolue donc vers un état d'entropie maximale. 

    Tout est dû bien sûr à la température et à la chaleur, la physique statistique, élaborée en fin de siècle donnant les clés du mystère, et encore, il fallut attendre Boltzmann pour que l'entropie soit identifiée à des configurations en nombres si grands que l'on ne peut qu'y être, l'entropie étant alors une mesure du désordre résultant de cette accumulation d'états équivalents. 

    .S = K log O

    K est la constante de Boltzmann (1,38 10-23), O étant le nombre de configurations (vitesses, positions, dénombrées de manière spéciale).

    L'entropie est nulle au zéro absolu ou tout est gelé, il n'y a qu'une seule configuration possible.

    Cette évolution identifiée à un "temps" effectif, matérialisé, est due en fait à une inhomogénéité dans l'espace. La flèche du temps et donc d'abord une flèche de l'espace (héhé), c'est à dire un adoucissement progressif des gradients d'espace qui décrivent l'homogénéité de l'ensemble de particules en évolution. 

    C'est le paradoxe fascinant source non pas de chaleur, mais de considérations variées de bien des gens. 

    On rappellera la loi d'Avogadro (Ampère aussi) qui dit qu'à température, pression donné, un volume de gaz contient toujours le même nombre de molécules, quel que soit le type de gaz "parfait" considéré, et donc quelque soit la masse de gaz considéré. Le nombre Na, le nombre d'Avogadro, fut longtemps le nombre d'atomes contenus dans 12 grammes de carbone 12 : Na = 6,0 10^23, constante devenue conventionnelle et donc fixe depuis 2019.

    Bien sur, le nb d'atomes dans 12 g de carbone 12, continue d'être mesuré de plus en plus précisément, mais cela ne change rien à l'affaire. 

    La constante des gaz parfaits qui relie tout ça avec le nombre de "moles" considéré (une mole, c'est Na particules)  utilise comme multiplicateur la constante de Boltzmann: 

    k = 1,38 10-23.

    R = k * Na, et bien sur,

    PV = NRT (N nb de moles). 

    On évoquera alors ici la question du moteur à vapeur, décrit en détails par Carnot. Le gaz refroidi pour fournir de l'énergie a changé de volume (le piston poussé travaille) MAIS AUSSI de pression, car évidemment pendant que ça pousse on est resté à la même température (on passe de A en B). Se pose alors la question du cycle du moteur: il faut bien revenir à l'état initial d'une manière ou d'une autre pour faire un deuxième tour de roue... Et bien pour cela, on doit comprimer, pour que le piston revienne en position. Le problème est qu'on ne peut pas comprimer en restant à la même température, cela reviendrait à consommer toute l'énergie qu'on vient de produire !!! 

    On doit donc être malin et commencer par refroidir le gaz (de B vers C), afin de passer de C en D, ce qui consommera une énergie inférieure à celle produite ! Il suffit alors de chauffer (monter en température, en brulant quelquechose) pour revenir à l'état initial... Le rendement du moteur sera alors positif, égal à : (Q1 - Q2 ) / Q1  soit: 1 - Q1/Q2

    Il faut noter que le moteur à explosion fonctionne suivant un cycle différent, dit de Beau de Rochas, à quatre temps, également, mais qui inclut des mouvements de soupape pour faire entrer le mélange d'air et d'essence... 

     

    Parmi les généralités oiseuses qu'on peut faire au sujet de l'entropie, j'aime bien celle qui me vient à l'esprit et qui considère que la sexualité (c'est l'histoire du piston qui m'y fait penser)  comme irruption massive d'externalité dans des systèmes qui pourraient se prétendre isolés, est bien une source de néguentropie. Prends ça dans ta gueule, théorie du genre ! 

     

     

  • Les points de vue

    Plus que jamais fasciné par l'incroyable distance qui dorénavant clive les perceptions en Occident, et surtout entre Occident et reste du monde, je glose, je glose... 

    Ecoutant Todd (1), on rêvasse. En gros, et comme anticipé, la question LGBT et disons le post féminisme fait que le monde occidental (25% de l'humanité) se trouve maintenant distingué nettement des 75% restant. En fait la schize c'est plutôt la patrilinéarité, qui fait que la socialisation de l'enfant dépend du père, et non pas comme dans les systèmes nucléaires des deux parents... L'asymétrie explique le féminisme, le patriarcat n'existant pas en Occident, donc, (relativement) et le statut élevé des femmes dans le monde Russe n'empêche rien de ce qu'on dit... 

    La conjonction du géopolitique et du familial se redouble donc avec le LGBT, le changement transhumain de sexe devenant l'indicateur d'un occident en crise qui est en train de se redéfinir avec un idéal, un point de fuite... On pourrait bien sûr parler "planète", et la tentative rêvée de changer le cours des choses d'un réchauffement pourtant inéluctable d'après ce qu'on sait pourrait avec ses métastases devenir aussi un idéal, et un idéal "positif" de réussite d'une action volontariste sur le monde. Bien sûr, les buts dérivés radicalement différents mais en liaison et qui sont les divers moyens de s'adapter à l'inéluctable, plutôt que de l'empêcher peuvent être considérés et constituer un horizon, mais de fait, tout cela sent une confusion incroyable: pourquoi vouloir empêcher ce qui va rendre nécessaire le souhaitable ? 

    Sans parler du caractère géopolitique (également) de cette histoire de climat. La Chine fait feu de tout bois, construit du nucléaire bien sûr, mais brûle du charbon avec l'énergie qui réchauffe le climat au delà de toute prédictions pessimistes: le monde autoritaire en développement n'a strictement rien à foutre du réchauffement  et crame son pétrole pour la bonne cause: le bien être des populations entreprenantes. Le sommet du marrant étant bien sûr qu'au nom du LGBT meurtri par l'ennemi idéologique russe, on réouvre maintenant le charbon partout en Europe, et cela au nom de l'anti nucléaire...

    Restons en au féminisme: l'Europe en guerre est entièrement dirigée par des femmes, depuis Brigitte Macron qui soutient l'uniforme à l'école, jusqu'à Ursula la hyène en passant par la ministre de la défense allemande qui parle avenir dans ses voeux animés par des feux d'artifices, de la ministre de la défense espagnole, qui se plaint des réticences suisses à autoriser le transfert de munitions destinées aux armes que l'Espagne souhaiterait envoyer en Ukraine, et bien sur Viktoria Nuland, organisatrice du Maidan, des labos de guerre biologiques en Ukraine, connue pour son "fuck the UE". Il faut aussi évoquer Angela Merkel, qui cracha le morceau: les accords de Minsk avaient vocation à donner à l'Ukraine le temps de s'armer pour attaquer le Donbass... Les ministres finlandais, lettons, moldaves, et aussi Liz Truss, météore en forme de poufiasse, autoproclamée capable d'appuyer sur le bouton nucléaire... L'occident a bien une crise sexuelle, Todd a raison. 

    On mentionnera le jugement de la ministre espagnole de la défense au sujet de la guerre en Ukraine menée par la Russie et qui serait "injuste, illégale et cruelle". On notera la gradation en forme de "^", l'injustice et la cruauté caractérisant moralement le principal: cette guerre est "illégale". 

    On évoquera quelques chiffres, et qui en fait devraient minimiser la puissance US: 30% d'ingénieurs américains en moins que de russes (on ne sait si c'est relatif au total ou non), 7% des machines outils produites au monde contre 30% en Chine et 14% en Allemagne... La mortalité aux US augmente et la mortalité infantile y est supérieure à celle de la Russie. La Russie méprisée qu'on pensait "totalement" écraser de sanctions reste le 1er exportateur de blé du monde (2 fois ce qu'exporte la France) etc etc. 

    Et puis, il y a les fulgurances de Todd dont le splendide 2ème choc mondial après le climat, l'arrêt démographique mondial, déjà sensible dans le monde avancé (0,8 enfant par femme en Corée), et qui pourrait bien être déjà ce qui fait se contracter la population active... Le peuple ne "nait" plus, et la gestion adaptative des effets du climat se fera en Occident avec moins de gens. Cela fait DEUX chocs. Alors que produit par l'expansion démographique du XXème siècle, le réchauffement climatique va s'accentuer et rendre inhabitable les zones qui actuellement sont en explosion démographique (Todd a pourtant admis le choc démographique à l'envers au Maghreb, et ne parle jamais du Niger). 

    On notera la contradiction entre l'affectation traditionnelle aux hommes de la gestion du collectif (y compris le racisme, l'homophobie et les grands travaux) et l'émancipation féminine : les femmes sont pourtant en pointe dans la guerre contre la Russie comme on l'a dit plus haut. Cette absurde militarisation montre bien l'influence des comportements archaïques malgré l'émancipation trop récente historiquement: il y a bien grave dommage à une matridominance trop rapide des sociétés, dont l'"avancement" pourrait donc plutôt signifier la ruine prochaine, par incapacité, et effective faiblesse virile des hommes occidentaux. 

    La victoire de la Russie, pays dont le communisme faisait horreur au monde musulman ou africain et qui désormais se trouve candidat au nouvel impérium blanc sur le monde, pourrait signer le maintien nécessaire d'un conservatisme anthropologique nécessaire. 

    On se finira par la définition effective du mot patriarcat au sens moderne comme désignant le pouvoir des hommes comme persistance jugée révoltante par une petite bourgeoisie féminine de la présence masculine dominante dans les hautes classes de la société... De là à aller faire tuer un peuple entier de pauvres types... 

    (1) Todd à Gavroche https://youtu.be/mCVsoYjihdE

  • Les scénarios

    Au fait (et au combien) de l'actualité et lecteur compulsif, on pourrait se demander, en ces périodes de voeux, quels sont les scénarios plausibles qui peuvent se réaliser dans l'avenir proche, disons cette année et qu'elles pourraient en être les conséquences.

    Tout d'abord, on se permettra d'écarter toute victoire militaire de l'Ukraine, malgré l'enthousiasme de nos commentateurs en France, pays le plus marqué par l'Ukrainophilie fanatique, au point de ne plus dépendre, comme source d'informations que du gouvernement ukrainien, cela y compris pour des choses bénignes par exemple les communiqués du gouvernement, et la réforme des retraites, manifestement entièrement gérées (je parle de l'essentiel, la communication) depuis Kiev. 

    Pas d'extension du conflit

    Considérons d'abord l'extension du conflit. Marqué par la domination matérielle absolue des Etats Unis, tous les canons français sont actuellement en réparation et le Crotale (système conçu à la fin des années 60) promis pour se défendre des missiles russes n'est pas encore à poste, bien qu'ayant fait ses preuves en 1987 en abattant un TU 22 Lybien. Bon.

    Les USA n'ont clairement pas l'intention de s'engager directement dans le conflit. La conséquence en est que l'OTAN non plus, et que tout sera fait, malgré les mensonges, les débordements et les anicroches variées pour que l'état de conflit avéré effectif entre Russie et OTAN ne s'installe pas, les conséquences en terme d'engagement américain étant imprévisibles et notamment par les porteurs de la vraie responsabilité, l'atomique, les USA.

    On a en effet, à la base de l'arrangement qui est à l'origine de la formation de l'OTAN une double incertitude. D'abord celle, soulevée par le Général De Gaulle en son temps et qui est que l'Amérique pourrait ne pas s'investir en cas d'attaque d'un petit pays de l'Alliance: le soupçon est réél, et pourquoi ruiner le monde pour un confetti d'empire ? Libre de décider, le pouvoir suprême a trop de responsabilité et surtout en a l'exclusivité. De même, la chose fonctionne dans l'autre sens: comment laisser à un confetti d'empire, par ses provocations ou ses délires belliqueux, le droit de déclencher l'apocalypse du seul fait d'une "alliance" ? Et puis, cerise sur le gâteau, comme c'est l'Amérique qui décide, comment se laisser soi même entrainer dans un conflit mal maitrisé structurellement, on le voit bien, sans avoir son mot à dire ? 

    Toutes ces réflexions à la base de l'alliance, furent menées bien sûr lors de la décision en 54 de ne pas faire l'Europe de la défense, et on se contenta du parapluie, confortable moyen de ne pas financer un sang impossible à verser, ce fut la stratégie de l'Allemagne. 

    On en vient aux projets militaires de Scholz pour cette année, allant jusqu'à monter de toutes pièces dans l'urgence et sans la France, un gigantesque projet de dôme de fer européen avec matériel américain destiné à nous protéger (le Portugal aussi) des attaques russes. On se prend à rêver au niveau de connerie et de nullité morale, politique et surtout intellectuelle à l'annonce de telles stupidités dispendieuses, de la part d'un connard de chauve, assez taré pour se faire détruire ses pipelines de gaz par son allié et prêt pour remerchier le doigt qui l'encule, à dépenser des milliards pour du gaz bien plus cher que celui qu'on lui a interdit, mais en plus pour des armes inutiles qu'il renonce à produire lui même. Le lamentable et le méprisable comportement de la première puissance européenne, désormais ruinée est ahurissant et stupéfiant. 

    Mais qui suis je, moi le haineux pour éructer de la sorte ? Un zombie ? Un courant d'air ? 

    Pour enfoncer le clou les deux paragraphes précédents sont reliés: l'Allemagne, du fait de son appartenance à l'OTAN n'a pas besoin de se protéger de missiles qui pourraient provoquer une intervention de toute l'alliance et donc des USA. À moins que comme De Gaulle, elle songe à se protéger seule... Dans ce cas, elle commencerait à vouloir se doter de l'arme atomique, seul moyen de se méfier vraiment de son grand allié. Bref, inconséquence et communication débile à l'égard d'ignorants et d'ignorantes, n'oublions pas que l'Allemagne est à parité et que la Défense c'est la chasse gardée des femmes, Van Der Lyen, conseillée par son fils employé de McKinsey a géré, et a dépensé en son temps. La ministre actuelle, une juriste, ex ministre de la justice, ex ministre des personnes âgées doit disposer d'une vision de ces sujets qui doit dépasser l'entendement de beaucoup, notamment des russes, ces violeurs compulsifs historiques que la femme allemande délurée donc en 1945, se doit de combattre. 

    Cette parenthèse à la fois misogyne, raciste et haineuse, faite, revenons à l'essentiel: il n'y aura pas d'attaque de l'Allemagne par les Russes, mais la question de la Pologne doit être examinée. Exigeant de l'Allemagne une réparation pour les dommages causés lors de la 2ème guerre mondiale, vous voyez on y revient toujours, les Polonais donc s'arment et on dirait qu'ils en demandent le financement à l'Allemagne elle même. Totalement inconséquents  de ce point de vue, on pourrait imaginer que les boches se mettent à financer à l'aveugle ceux qui les menacent afin de mieux assurer la fin de leur modèle économique basé sur un gaz en provenance de l'ennemi héréditaire de leur ami, celui-là même avec qui ils partagèrent, telle une dépouille de chèvre, le démembrement d'icelui et cela 4 fois dans l'histoire.  Disons 4 fois et demi, car le démembrement de 1945 ne lui profita pas... 

    Le centre europe sent la merde et l'oubli, l'inconséquence, la bêtise, l'inculture et la méchanceté y règnent absolument, justifiant d'ailleurs les haines nécessaires qui conduisirent à l'abaissement de ce faux empire écrasé à raison par l'histoire: Pologne Lituanie, faiblesses hargneuses et prétentions insupportables, plus la forfanterie débile: cela a justifié cela. En effet, on le voit bien la charmante Pologne opprimée des années 80 reste bien ce qu'elle a toujours été: insupportable, bavarde, prétentieuse, et surtout incapable. 

    Au passage, un bout de Pologne fut pris par la Russie, et donné à l'Ukraine: c'est là que se forgeât un racisme anti polonais et anti sémite qui arme les fanatiques d'aujourd'hui. La gerbe ! Dommage que le conflit nucléaire nécessaire qui aurait fait justice de ces territoires peuplés de cons et de salauds n'ait pas eu lieu...

    En tout cas, l'Allemagne est en train de bouger et tout en étant à l'heure actuelle en plein délire stupide, se met à faire preuve de hargne publiquement: à l'égard de la Pologne en refusant toute réparation, et aussi à l'égard de la France avec qui on prend de moins en moins de gants, l'évidence de la spoliation électrique en forme de vol pur et simple et de pillage digne des guerres mondiales étant ce qu'elle est. Hélas, malgré l'ampleur des rapines, le mal est bien trop grand: l'industrie Allemande s'arrête progressivement et on n'attend plus que les violeurs russes à Berlin pour se consoler... Une fois l'ampleur du désastre réalisé, il faudra qu'une réaction ait lieu et elle sera violente, cela est sûr, d'abord en interne et en externe on verra. Un coup d'Etat vient d'avoir été tenté. Quel Mein Kampf va être rédigé sans qu'on le sache ? 

    Retour au sujet: l'OTAN ne peut pas s'impliquer dans un conflit à risque nucléaire. Cela d'autant plus que celui ci pourrait bien commencer par des frappes d'introduction conventionnelles (ayant vocation à introduire des négociations d'urgence évidentes) qui pourraient faire mal. Incapable d'arrêter des missiles sur des concentrations d'hommes et de matériel situées en Pologne, il serait dommage de se faire humilier pour rien si la tension montait trop, l'équivalent en retour, orchestré par les USA, ne pouvant être engagé sans riposte nucléaire. 

    De fait, la frappe conventionnelle sur l'OTAN préalable à l'escalade mortelle que personne ne pourra accepter, est entre les mains de la Russie. Les USA doivent donc gérer l'engagement encore masqué des mercenaires polonais, dont la présence, régulièrement signalée par les russes (qui ne se gênent pas pour les massacrer préférentiellement)  joue comme une manière d'énerver... L'attaque vicieuse non déclarée de la Russie par un OTAN qui s'engagerait de plus en plus, du fait de la défaillance ukrainienne, d'abord en armes, et maintenant en hommes, est dangereuse et le discours sur "les négociations" mené actuellement en Occident ressemble à un début de gestion des perceptions en faveur d'une soumission à l'inéluctable: la victoire russe. 

    L'ampleur de la victoire Russe

    La question est de savoir son ampleur. 

    Mais essayons de voir la situation stable qui devra prévaloir "à la fin". Elle sera marquée, et cela la Russie l'exige, par une absence de conflit gelé à la disposition des démagogies ukrainiennes: démilitarisation ET dénazification doivent absolument être obtenues, et avec des garanties effectives. 

    Les conséquences de cet objectif (qui sera réalisé, cela est indubitable) forment notre présent: une guerre d'attrition systématique qui organise la destruction du militaire ukrainien (armes et hommes). Saignée à blanc, la génération ukrainienne qui s'est précipitée pour mourir afin de récupérer des terres russes qui ne lui appartenaient pas, et qu'elle n'obtiendra jamais, est en train de disparaitre pour rien, bercée par des promesses insensées qui ne signifient rien. On admire le courage ukrainien; ne faudrait il pas plutôt plaindre l'insondable bêtise, voir la désespérante connerie ? Ou bien, ce qui est encore plus triste, une frénésie de vengeance pour les morts, auto entretenue et orchestrée par une dictature impitoyable qui impose une propagande crypto nazie abrutissante ? 

    Une sorte d'extermination silencieuse et héroïque. Bien sûr les pertes ne sont pas de 100%, mais disons d'un minimum de 15 % (celles de 14-18 en France), suffisantes pour dissiper toute envie guerrière pour longtemps. À 30% , ce qui pourrait être le cas en fait au rythme actuel, tout peut se produire: en tout cas, le sentiment "tout ça pour le Donbass?" devrait, selon toute hypothèse, finir par passer le mur des propagandes. La stratégie russe est claire: attrition maximale prudente, pas d'offensives et du grignotage derrière l'artillerie, le plus longtemps possible. 

    Simultanément les destructions majeures d'infrastructures, et qui opèrent sur un pays qui est déjà privé de sa partie la plus industrialisée, précisément, condamnent l'avenir économique du pays, déjà en passe d'être incapable militairement... À moins qu'ils ne se voient, ce qui n'est pas impossible, comme une Allemagne d'après 45, libérée enfin des pesanteurs des vieilles infrastructures, et prêt à dominer le monde, en ayant eu la chance de redémarrer de zéro et de tout reconstruire. Merci à la Russie de foutre toute cette merde en l'air... Notons tout de même que cette "stratégie allemande" s'arrêta brutalement à la mort d'Hitler, comme si l'envie de sacrifice avait des limites. D'ailleurs bien leur en a pris, les américains avaient des trucs en magasin pour réduire leurs pertes... Tout tiendrait-il au maintien en vie de Zelensky, le clown cauchemardesque qui maintient les ukrainiens en état de stupeur terrorisée ? 

    Dénazification

    Pour ce qui concerne la dénazification, on espère d'abord qu'elle ne nécessitera pas une extension aux opinions polonaises et allemandes, qui pourraient bien être saisies de fureur quand elles réaliseront l'ampleur de la catastrophe que la connerie de leurs dirigeants a organisé. Je me met à leur place, et rêve (sinistrement) à ce qui arriva dans les camps de concentrations nazis du tout début du règne de Hitler: le martyre des sociaux démocrates, communistes et opposants de tout poil, juifs ou pas, fut extrêmement cruel et à la hauteur de la haine idéologique et historique qu'on leur vouait. Simultanément, des rêves de recouvrement des anciens pouvoirs magiques pourraient se faire jour, et comme il est devenu licite chez un prétendant à l'Europe, d'organiser défilés aux flambeaux et cultes d'idoles barbares au nom des légitimes traditions nationalistes, et bien on pourrait s'y mettre tous et tous contre la Russie !!! Après tout Macron n'en est pas loin, et ses refondations perpétuelles pourraient aller jusqu'à recréer la division Charlemagne ! Un beau rune tatoué sur le front et chantons donc le chant du diable (1). A la française, hélas, et donc bien moins frappant que l'original (2). Quand on est allé jusqu'à se faire insulter par un clown drogué porteur de l'insigne de la division das Reich, on peut tout se permettre ! 

    Le voilà le nationalisme ukrainien ! Et bien moi, je soutiens son contraire (3).

    Les 80 ans de paix que nous a donné l'Europe, 30 ans pour l'est de l'Europe ont accumulé certains ressentiments, dont la frénésie woke nous donne une idée. Il y a dans l'autre sens une colère encore rentrée qui devrait faire des dégats, je la ressens moi même. Ce mépris là est aussi celui de la "Russie éternelle", encore trop récemment entrée dans la modernité,  et avec un souvenir très vif des bons sentiments européens capables par hypocrisie d'innocenter les pires souffrances des pires truands. Car le "nazisme" ukrainien est d'abord celui des gangsters corrompus qui gèrent le pays, tout comme les tatars le faisaient à la grande époque et comme la mafia russe enfin débarrassée d'un Etat fort a pu le faire dix ans. Une caractérisitique de l'Etat Russe est sa sauvagerie à l'égard de l'ignoble indiscipline des grandes plaines. Pour eux les nazis étaient des barbares autant que les mongols. N'oublions jamais les deux têtes d'aigle du blason: puissance "centrale", la Russie fut créée et se défend contre les deux directions. 

    La dénazification concerne donc, et assez logiquement en fait, tout ce qui vient de l'occident. Il est assez surprenant de réaliser que le LGBT est pour eux aussi nazie que la pédérastie des SA ou que le racisme anti slave des allemands: une manière de se faire mépriser racialistement que n'apprécie pas du tout, mais alors pas du tout, un peuple qui se voit comme garant de la civilisation, et seul vrai héritier du miracle grec, alphabet et religion compris. 

    La défaite européenne

    La ruine en cours de l'Europe Occidentale, on ne sait pas pour l'Amérique, devrait se manifester brutalement dés cette année. La baisse de niveau de vie va être phénoménale en France et en Allemagne, cela avant toute tentative politique pour y réagir ou y pallier. A la fois profondément atteinte par le mal  et profondément engagée dans son renforcement, l'Union Européenne et ses élites ne peut pas réagir et ne le fera pas. Il faudra une autre génération de politiques pour cela.

    En attendant, la Russie isolée avec le reste du monde, va représenter seule l'impérium blanc et devra manifester sa puissance. Il n'y aura pas de négociations, cela est maintenant certain, et la détestation pour la "barbarie" occidentale qui va se manifester devrait nous surprendre. Un point important est la révélation par Merkel confirmée par Hollande de la duplicitié des "garants" des accords de Minsk: il s'agissait de gagner du temps pour permettre à l'Ukraine de mieux se préparer militairement. Piétinant avec mépris les 8 ans d'avertissements à bas bruit que le pauvre Poutine cocu nous envoya patiemment, elle est pour tout spectateur et surtout pour l'acteur Russe, la justification de la guerre et de l'absence à venir de tout traité qui ne reposerait pas sur l'imposition de la force brutale. Merkel violenda est.

    Bien trop lente à réaliser l'inéluctable de son affaiblissement et de sa décrédibilisation, l'Europe s'enfonce dans son déni et l'ampleur de sa punition à venir s'accentue. 

    Deux scénarios, suivant la vitesse de l'effondrement militaire et la volonté pressée de la Russie de le provoquer.

    1) Une victoire "rapide" qui permettrait à la Russie d'occuper la mer noire, Kherson et disons Dniepropetrovtsk, Kharkiv étant en balance. Un glacis au delà des terres annexées (l'oblast d'Odessa étant bien sur annexé, avec la bessarabie ) de plusieurs dizaines de kilomètres, défendu par un no mans land à la coréenne sera instauré et augmenté de terres riches et précieuses rendues inutilisables. La Russie s'engagera, sur les ruines de la confiance perdue de l'Occident, dans un développement propre qui commencera par encourager une immigration rendue nécessaire par la situation, et qui viendra aussi bien de l'Ukraine ruinée que du reste de l'Europe (pourquoi pas?). La course de vitesse portera sur la vitesse de décroissance de la population chinoise qui devrait ou non tempérer ses ardeurs, sachant que pour la Chine, l'heure sera à gérer une évolution industrielle majeure basée sur l'exploitation des machines et donc des matières premières russes maintenant entièrement redirigées et à bas prix vers la première économie du monde. 

    2) Une victoire "lente" basée sur le maintien d'un front ultra violent qui repousse progressivement les forces de l'OTAN tout en les détruisant progressivement. Le no mans land peut alors se situer au delà de n'importe quelle ligne, le glacis se stabilisant progressivement ou pas, et l'attrition maitrisée par la Russie dégénérant progressivement vers un conflit plus dur qui sera d'abord marqué par une migration massive de la population ukrainienne. Cela fait environ deux mois que la vie devient vraiment pénible en Ukraine et les réfugiés doivent augmenter en nombre... L'irritation polonaise est d'ailleurs en rapport, et les gesticulations glapissantes et terrorisées du gouvernement polonais semblent liées au problème. Un grand silence des médias sur la question, l'heure étant encore à la victoire militaire ukrainienne. De dix à vingt millions d'Ukrainiens vivent hors d'Ukraine... 

    L'attention se trouvera ainsi détournée par des accidents variées, dont le moindre devrait être l'invasion de Taiwan ou du moins une escalade notable concernant les évènements en rapport, en passant par l'excitation turque, le bruit des bottes stimulant toutes les volontés d'expédients et la Russie jouera dans tous les cas tout ce qui peut permettre davantage de confusion et de discorde dans les attitude de ses ennemis. Au final, épuisée et démembrée aussi par ses alliés polonais, l'Ukraine abandonnée de tous s'effondrera complètement et les nazis seront chassés et poursuivis, le seul moyen de manger étant d'amener à la police des paires de leurs couilles. Stratégie patiente, attendant que l'ennemi épuisé accomplisse lui même ce qu'on lui demande, elle peut prendre deux ans, le temps que l'Europe entière, de guerre lasse, se convertisse à l'orthodoxie... 

    On pourrait alors parler d'ailleurs ici de "stratégie du chaos", le dernier point en forme d'espoir étant que la duplicité russe est en fait ancienne, au point d'avoir provoqué ce qui arrive. La théorie du complot est donc que c'est bien Poutine et ses propagandistes qui ont inventé le woke, l'espoir fou d'une Chine démocratisée par son inscription à l'OMC, et pour finir le nazisme ukrainien, toutes choses provoquant la folie occidentale dont elle a l'intention de profiter maintenant. 

    Répétons tous en coeur: c'est la faute à Poutine, c'est la faute à Poutine. 

    (1) https://archive.org/details/division_charlemagne_-_le_chant_du_diable

    (2) Teufel lied: https://archive.org/details/waffen-ss-marschiert-in-feindesland

    (3) guerre sacrée: https://youtu.be/ggwGTJC_XLk