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Je suis un sale Réac

Ce titre m'accable mais il correspond à ce qui fait mes réactions à la triste réalité qui m'afflige jour après jour, du fait du passage de l'actualité. Ses éléments, la plupart navrants, tiennent moins aux faits qui restent ce qu'ils sont, que des réactions à ces faits, toutes plus absurdes, honteuses et révoltantes les unes que les autres. 

Comment puis je moi, qui ne suis qu'un citoyen finalement assez ordinaire, me trouver en déphasage à ce point avec (presque) toutes les opinions communes qui s'expriment ? Serais je vieux ? Déjà mort ? Habitant sans le savoir de la planète Mars ? Non, je suis un sale Réac. 

D'abord je ne respecte rien, intérieurement, de ce qui fait l'habituelle politesse. Une cérémonie d'anciens combattants ? Je n'y vois que la faiblesse physique et mentale de vieillards survivants, qui célèbrent hypocritement leur propre déchéance, en faisant semblant de révérer la jeunesse de ceux qui sont morts et qu'ils méprisent comme tels. Ignoble. Coprophile, littéralement.

On continuera avec les génocides, juifs, arméniens, rwandais: leur célébration "pour ne pas que ça se reproduise", me dégoutent tout autant. Une célébration, par définition, c'est pour, justement, que CA se reproduise. Ce que veut la célébration, c'est que CA recommence, la célébration ou bien ce qui est à son origine. Bref, le sacré me débecte et tout ce qui s'y rattache aussi. Je méprise, et refuse tout cela. 

Ce dégout va loin: il s'applique à la moitié de l'actualité depuis la petite machin qui a disparue, s'est faite violer, jusqu'aux victimes de toutes les cruautés du monde, dont je ne supporte plus la célébration des souffrances et dont je me fous par définition. Le moralisme activiste qui généralise des faits divers soit pour mieux excuser (l'immigration) soit pour mieux accuser (la société imprévoyante) me révulse systématiquement, toujours au contraire du bon sens. Le mien. 

La célébration indéfinie de ces meurtres, de ces violences à éviter devient invivable et constitue littéralement l'actualité. Ce n'est pas Charlie Hebdo qu'il faudrait pour vomir et ridiculiser toutes ces horribles hypocrisies mais bien plus fort: la célébration directe, honnête et cannibale du bien que cela nous fait de voir tout ce sang! Le culte de la violence effective, que l'on pourrait provoquer de manière à en jouir plus intensément. De la vraie barbarie, quoi, de la puissante ! 

Que dire des drames présents? Les migrants noyés, ou ceux qui ne peuvent se doucher faute des subventions payées avec mes impôts, et destinées à compenser l'imprévoyance des voyages aventureux dont ils refusent d'assumer les conséquences, que dis je, ils s'en plaignent. Et bien je  méprise ces voyageurs impolis. Leur sort, leur vies qu'ils estiment devoir se dérouler où ils le désirent m'indiffère totalement. Je n'ai que faire de leur noyade et réprouve leur saleté qu'ils n'ont pas les moyens (hors les milliers d'euros qu'ils versent à leurs maîtres esclaves) de nettoyer enfin. Des lâches, fils de petits bourgeois du tiers monde, assommés du porno occidental qu'ils consomment du fond de leur trou de ploucs minables, impuissants à réformer leur sociétés barbares, ça c'est du Céline ! Qu'ils repartent chez eux, qu'ils meurent, je m'en fous. 

Car on en vient donc à ce qui fait le réac, son racisme. 

Les peuples sont ce qu'ils sont, j'ai voyagé, je les ai vu chez eux, et j'en ai conçu ce que tous les hommes normaux conçoivent aisément: la diversité des géographies, des usages, des coutumes est par essence respectable et doit être respectée et ce d'autant plus qu'elle s'exerce en responsabilité, chez soi. Je regrette les colonisations inutiles et ruineuses, elle ne servirent à rien sinon à perturber brièvement l'histoire et à distribuer des médicaments qui multiplièrent les vies plutôt que de les améliorer. 

Transposée ailleurs cette diversité est par essence conflictuelle: sans égards, elle outrage ce qu'elle ignore et ce qui l'ignore. Il s'agit là d'un fait inéluctable, présent partout, et qui constitue une attitude humaine que l'on peut qualifier de fondamentale. La violer génère le conflit. Ce qui est normal ici est méprisé là.

La polygamie, le préjugé de séparation vis à vis des femmes, manger avec ses doigts, la circoncision. Des manies étranges dont il faut comprendre et respecter les pratiques sur les territoires qu'on a renoncé à réformer. Des pratiques infâmes et méprisables qui déconsidèrent, déshonorent et rendent à jamais incompréhensibles les hommes qui s'y livrent hors des territoires où cela est accepté. Des gens qu'on ne peut qu'utiliser, dont on se méfie, dont on ne veut pas les femmes. 

Les femmes ? Parlons en. Les usages sont multiples. Un point commun à toutes les cultures (elles sont nombreuses) qui ne promeuvent pas explicitement la monogamie stricte: la filiation n'est pas familiale et se fait par le père exclusivement; cela se fait via une structure dit patriarcale, dénoncée à tort exclusivement en occident: la femme n'a pas de droits, pas de filiation, pas d'intérêts. On la baise et elle accouche, c'est tout. La captive propage la vraie existence, celle des maitres, ou du moins du petit nombre (très petit) de ceux qui auto proclamés maitres, exercent un pouvoir sans limite sur les sexualités et les richesses de leur esclaves, tous les autres ceux dont la race faiblarde (hélas je suis un peu raciste) fait qu'ils ne se révoltent pas. Car il n'y a pas que les femmes qui sont esclaves de ces belles cultures, les hommes aussi bien sur. 

Il y a malgré cela les exotiques moeurs de la "nouvelle guinée" ou tout est renversé et où l'homosexualité règne, pour le plus grand bonheur des spécialistes de la future filiation occidentale, enfin non paritaire. Ils contredisent en tout mon racisme, bien qu'en quantité faible, mais cela n'a pas d'importance, évidemment. 

La circoncision? Parlons en. Au contact du judaïsme et des juifs, je sais très bien que le rite sépare et que les occidentaux juifs, naïfs ou madrés, méprisent secrètement les impurs barbares au pénis fromagé. Ils ignorent qu'au delà des nazis qui déculottaient les écoliers, les occidentaux chrétiens pas tous saisis par les rites de purification américains, considèrent indigne que l'on puisse se livrer à des mutilations sexuelles. Oui les chrétiens se sont séparés, païens, des juifs sur cette question et elle est définitive et fondamentale. Un jour viendra ou l'on interdira,  je dirais évidemment, que des adultes raisonnables puissent infliger à leur enfants, quelque soit leur âge, ce qui est une irresponsable, horrible, humiliante et méprisable scarification barbare.

Que dire du pauvre Islam, qui reprit l'usage, et en fit un supplice à supporter conscient, à l'adolescence; pour mieux marquer sa soumission et son esclavage envers l'horrible sujétion à l'infâme ?  Je déteste, conchie et méprise ces usages et je le proclame ! Que des hommes prétendent à ce que je les respecte et continuent secrètement de me mépriser pour ne pas pratiquer leurs infâmes macérations me révolte: je ne leur suis rien et veut m'en séparer tant qu'ils continuent à pratiquer d'aussi ignobles sévices qui ne sont que lamentables et honteuses violences pédophiles. 

On en vient donc à ce que certains continuent donc d'appeler le "respect". Je ne respecte rien de ces barbaries et veut les interdire. Voile, interdits alimentaires, circoncision, fêtes immondes célébrant des meurtres d'enfants ou pire leurs rétractations (le "enfin" qui l'accompagne en montre d'autant plus l'abomination), sans parler des sacrifices d'animaux qui loin de souiller les baignoires, irritent surtout le bon sens. Je veux des lois qui empêchent ces horreurs.

Mais parlons du fait même du voyage, du déracinement. Ainsi donc, né en Afrique, on souhaite changer d'air ? 

Pourquoi exactement ? Après tout, le continent en question, vaste géographiquement, habité de longue date, qui fut pour certains occidentaux (au siècle dernier) l'image même de l'aventure, devrait stimuler l'imaginaire de ses natifs. Et bien non. L'appel de la chaussure de tennis, de la casquette rigide, du short en soie est plus fort: c'est le nord qui va à mon imaginaire. A moins que ce ne soit la faim, l'ignoble faim du surnuméraire termite, rassemblé en ban et qui va là où on donne de la graine, tel le pigeon. Nul projet, nulle envie, seulement la faim, l'ignoble faim de la vie, qui n'est causée que d'antibiotiques délivrés à tort par des inconséquents. 

Et bien je ne respecte rien de cette faim là: elle me révulse, me dégoute et me donne envie de la rejeter voire pire. Car le problème est bien celui de la démographie: comment libérer ces pauvres femmes de l'obligation de faire plus de 2.0 enfants dans toute leur vie ? Et bien cela sera une politique, bientôt. Car elle se doivent enfin de peupler les terres où elles naissent et pas les autres où le désespoir qu'elles engendrent ne peut que se tourner. Qu'ont elles fait des médicaments qui leur sauvent la vie à la naissance de leur premier nés ? Des surnuméraires, que leur mères ne faisaient pas, et qu'elles produisent telle les machines qu'elles sont devenues. Il faut que cela s'arrête ! 

Cri de haine à interdire ma protestation ? Elle est celle de beaucoup, elle est celle de l'évidence. A rebours de l'actualité. A rebours des sentimentalités ignobles qui gonflent le moralisme moderne que je refuse. 

Je ne suis qu'un sale Réac. 

Un interview sur youtube d'un vieil algérien, exprimant son mépris souverain pour ceux qui partent en Europe. Exprimant avec racisme sa détestation des Français colonialistes et sa haine pour les jeunes dénaturés qui ne veulent vivre que comme eux.

Et bien il est l'image même de ce que je respecte et de ce que je recommande d'imiter: la sagesse des nations, la fierté des pays, ce qui fait les vieux cons, les sales réacs, plein de l'honneur des peuples qui se respectent car maitres de de leur cultures, de leur choix, de leur destin, de leur bon sens, de leur liberté. Qu'ils oppriment et massacrent ceux qui leur déplaisent, quand ils le font c'est chez eux et c'est leur droit car c'est eux que cela concerne. Leurs gamins en trop, ils se les gardent (ou ils le devraient) ou ils les avortent (ou il le devraient). 

Ce sont les sales Réacs. 

 

 P.S En l'absence de commentaires. 

Nous sommes le 21 Juin 2015. Après un long interview de Florient Philippot, Serge Moati, organisateur de la cérémonie au Panthéon de Mitterand, illustre interviewer des franges sombres de la société Française, évoque un sujet clivant pour stimuler la discussion, devenue trop technocratique. Il parle donc des migrants qui arrivent, et donc, du "cimetière marin" qu'est devenue la méditerranée. J'ai ressenti alors une violente bouffée agressive. Je ne suis qu'un sale réac.  

 

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