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Les bonnes réactions

La panique est totale et le risque existentiel que pose la Russie est si terrible et si imminent qu'il faut le proclamer avec des petits cris stridents répétés: hi hi hi hi. Un sénateur dénonce le chef de nos alliés immémoriaux, ceux-là même qu'on suivait aveuglément par ce que c'était le bien il n'y a même pas deux mois. Un président papouille telle sa grand mère le même pseudo néron sans crainte de la contamination que la gêne évidente de Trump avait du mal à tenir à distance... Bon on arrête là, c'est pénible. 

D'abord, la position de la Russie n'a pas changé depuis 25 ans. Elle regrette l'expansion de l'OTAN vers l'est qu'on lui avait promis de ne pas faire et ne souhaite pas participer à une fédération en construction dont elle refuse les principes (l'union toujours plus étroite etc). De ce quant à soi adossé sur l'histoire, l'immensité des territoires accumulés pendant l'icelle, plus la possession d'armes nucléaires, elle tire un sentiment d'indépendance un peu glaçante finalement compréhensible. 

Il n'y a aucune espèce de crainte existentielle à tirer de cette position. Naturellement, si on poussait le bouchon jusqu'à attaquer la Russie, tuer des Russes, voire violer des Russesses, peut-être pourrait-on légitimement s'inquiéter. Mais pourquoi ferait-on cela ? 

L'opération militaire en cours concerne d'ex-régions de l'Ukraine de 1991 maintenant parties intégrantes de la Russie, et dont il s'agit de s'assurer des territoires. Au passage une (petite) exigence: que l'Ukraine soit enfin débarrassée de nationalistes envahissants, ceux qui n'ont toujours pas admis que les massacres de juifs et de polonais perpétrés autrefois étaient regrettables et ne les autorisaient pas à persécuter leurs ex compatriotes russophones. Que peut redire à cela ? 

Alors bien sûr il y a les 3 ans passés à dépenser un pognon de dingue (14 milliards, parait-il serait la dépense française en rapport). Pourquoi ne pas mettre son mouchoir dessus et arrêter là les frais ? 

Il y a le réarmement français: après 3 ans passés à n'augmenter qu'à peine nos activités militaires, sans préparer ni industries de guerre, ni bien sûr d'"économie de guerre" (l'expression désigne quelque chose d'inconcevable), rien de disponible en rapport avec une agression qui ne se produira de toute façon pas. Quand le résultat d'efforts ruineux à engager aujourd'hui sera obtenu, dans deux  à cinq ans, la Russie vainqueur de la guerre sera devenue amie. Pourquoi se stresser ? 

Le réarmement européen ? Rendu impossible par la Hongrie, il ne mène à rien pour les raisons déjà dites. Pourquoi en parler ? 

Au total il ne se passera rien. Que l'agitation d'un freluquet impuissant qui veut se faire reluire. Honte à toi pays de merde qui veut aider l'Ukraine à 65 %. Continue à te chier dessus en faisant de la dette.  

 

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