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Penser avec son C.

La trêve des confiseurs est commentée par une éminente et influente journaliste, Natacha Polony, dans une chronique de fin d'année qui fait office de synthèse, et qui prépare l'avenir. 

http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/12/26/31003-20141226ARTFIG00304-natacha-polony-le-ps-est-desormais-liberal-sans-aucune-ambiguite.php

Son titre, les points qu'elle aborde, les jugements qu'elle porte et ses conclusions sont en radical désaccord avec le bon sens, l'examen de l'actualité, la nature des choses et de la réalité au point de confiner au surréalisme: comment peut on à ce point se fourvoyer ? D'où mon titre. Quand on pense avec son con, on est une conne. CQFD. 

Le cadre général est celui posé dans les années 91 puis 2000 par Jean Pierre Chevènement: la dissidence droitière de la gauche en décomposition. Elle en vient, et cela éclaire tous ses choix. 

Marxiste, c'est le moins qu'on puisse dire, fondateur du CERES, rallié à Mitterand au point pratiquement d'en avoir fait ce qu'il fut finalement, merci encore, il est aujourd'hui la référence réactionnaire du sentiment de gauche à la Française, variante odorante de son pourrissement. 

Pour ma part, j'ai toujours éprouvé une répulsion physique pour le personnage: ses manières, ses attitudes, ses gestes, sa prononciation m'ont toujours révulsé au sens vomitif du terme. Comment se comporter de la sorte ? Comment supporter des leçons prétentieuses de la part d'un tel reptile, gluant et efféminé ? Comment accepter qu'un tel ministre, démissionnaire en pleine guerre, puisse se prévaloir d'autre chose que de sa trahison, de sa mauvaise foi et de la fausseté de ses jugements ? Un mauvais homme, vous dis je, tout entier dans sa dramatique fausseté, physique et morale. Un lémure, une murène. 

On y a va donc pour l'article de la jeune mère, prolifique en tout. 

1) La course folle de l'actualité: serait ce sa jeunesse, son inconséquence ou sa bêtise ? Le sentiment du temps qui passe a donc fini par l'atteindre. Le début de sa déchéance, l'enfant qu'elle eut en 2013 étant son dernier. 

Merci donc en tout cas pour cette remarque éclairante, ma pensée rêveuse avait besoin de s'orienter...

2) La destruction de l'agriculture Française avec la ferme des milles vaches. Là encore, l'émotion agricole suscité par un prolifique aussi anormal fait sourire. L'histoire de l'entrepreneur qui voulut contre les conservatismes faire en France ce qui se fait  ailleurs en Europe est pourtant publique: y a t-elle eu accès ? Merci pour l'éclairante comparaison avec les camps de concentration dénoncés aussi, avec raison, par Alain Finkelkraut, cela arrache la conviction, les organes en fonction pour l'occasion étant clairement en dessous de l'oesophage.

3) Le discours transhumaniste. Caractérisé, selon elle, la sonde Rosetta l'ayant montré, par l'impie volonté de chercher dans le système solaire les ressources que nous n'avons pas su préserver, il est donc condamnable. Qu'au passage, on veuille aller sur Mars, voilà qui est bien sur délirant: on ne nous la fait pas à nous. Bref, aucun rapport ni avec le transhumanisme, ni avec quoique soit d'autre d'ailleurs. Bien que l'influence des nanotechnologies redoutées dans "la transformation, que dis-je, de la négation", de l'humanité soit source d'interrogation, pour le moins, l'informatique et la génétique elles, sont surement de la partie. Ce fut donc un phénomène fondamental de l'année. Le fondement, vous dis je.

Pardon de cette ironie mais voilà discrédité par un personnage de manga, l'ensemble de l'activité scientifique et technique de pointe qui normalement fait vibrer les personnes éduquées du monde, du moins celles qui ne se contentèrent pas de faire de la poésie après leur bac. Autrement dit les robots. L'aspect biologique du reproche n'en est que plus piquant, on se croirait dans un parc à huitres. 

4) L'affirmation d'un pole libéral comme évènement de l'année.

Commencée par l'affirmation d'un "pacte", elle se termine par une "loi", avec une absence totale et absolue de quoique ce soit de libéral dans aucune décision du gouvernement, à moins que l'on considère bien sur que la libéralisation des autocars, qui doit rapporter 10 Milliards d'euros, que sais je moi, ne soit un marqueur libéral.

Aucune réforme du marché du travail, aucune réduction de la dépense publique, aucun règlement de la question des retraites, aucune économie en matière sociale, sinon l'aggravation des situations dans chacun de ces domaines, pourtant chacun l'objet d'une recommandation particulière concernant l'amélioration (à rebours donc de leur aggravation) de leur situation respective par nos partenaire européens, à qui nous avons eu l'occasion plusieurs fois cette année d'annoncer notre déficit global, chaque fois aggravé, à rebours de nos engagement solennels. 

Que très lucidement la dame perchlorée y voie, je cite "la convergence idéologique de ceux qui défendent la normalisation libérale de la France et son adaptation aux règles du libre-échangisme mondialisé. Autrement dit, on a le choix entre Coca-Cola et Coca-Cola" reste surprenant et laisse penser que l'évidence ne se trouve plus partagée dans notre monde, voire que certains, dont elle, ne disposent pas des mêmes organes de perception que les autres, d'où le titre. 

5) Le reproche de la collusion paradoxale, voire contradictoire entre libéralisme économique et lutte pour les valeurs et le refus d'être associée injustement au Front National a un coté délicieusement naïf qui ravit. 

Le FN fut en effet muet sur la manif pour tous, et sa collusion avec le FN est ainsi surtout économique, voir le point précédent. Car on ne voit pas bien quelles valeurs le FN défend, étant maintenant un repère d'homosexuels géré par un concubinage notoire multi-divorcé.

Faut il aussi lui rappeler que les "morts aux juifs" entendus dans les rues de paris ne furent pas le fait de la manif pour tous, mais de militants pro palestiniens ? On a le droit d'être con-fuse, avant et après les bêtises que l'on peut proférer. 

6) Au sujet de Zemmour. On note le partage qu'elle fait de ses "idées" économiques, toutes issues des fronts de gauche dont la dame ne se départ pas, europe et capitalisme financier étant ainsi décrit et justement dénoncés selon ses convictions. 

Intéressant de voir qu'elle rejette le concept d'assimilation à la Zemmour, celui d'intégration étant selon elle bien suffisant. Cette nuance n'est pas idiote, au demeurant, pour une fois. A part que l'on parle beaucoup de l'échec de l'intégration, justement. Qu'en pense t-elle ? 

Par contre, elle applique magnifiquement son sens de l'auto contradiction en affirmant  son désir de débattre alors qu'elle trouve certaines opinions inacceptables. Une manière féminine de parler fermement et subtilement, sans doute. Le titre s'applique.

7) En conclusion, la France cherche sa souveraineté. Etrange idéologie, qui se décline même dans les manières de manger apparemment, son mari, critique gastronomique jouant sans doute un rôle important dans la formation de ses opinions. Délicate manière personnelle de se positionner en "souverainiste", la belle idéologie de son maitre à penser Chevènement dont elle semble s'être bien émancipée, ce qui la fait penser par elle même, d'où le titre. 

Quand on pense qu'elle considère désormais Canal+ comme "une terre de mission". Etrange allusion à l'opération chirurgicale dont le maître ressucitat. Quel martyre faut il infliger à cette sainte nitouche pour satisfaire sa passion ?   

Pour finir il faut donc bien admettre que sa conviction (le PS représente le libéralisme), exactement contraire à la réalité, et aussi toute pleine d'une position que ses talons doivent rendre bien difficile à maintenir, est particulièrement conne, d'où le titre.

 

Commentaires

  • http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/02/20/31003-20150220ARTFIG00391-natacha-polony-abandon-de-lejaby-l-agonie-silencieuse-de-l-industrie-francaise.php

    ici on pense avec sa gorge, et on soutient mal... Hélas l'aspect organique de certaines pensées politiques se confirme, mois après mois.

  • Là on pense avec ses yeux: daesh, c'est la faute aux jeux vidéos !

    http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2015/02/06/31003-20150206ARTFIG00401-natacha-polony-daech-et-la-banalisation-de-la-violence-dans-la-societe-occidentale.php

  • Fin de l'année 2015. Popolniette n'a pas changé: pour illustrer le drame de cette année, elle se finit en beauté, en protestant contre l'attitude qu'"on" (significatif non?) a eu envers les attaques des déséquilibrés de la fin 2014. Ils annonçaient quelque chose, que n'avaient pas pu/su voir les bien pensants qui ne voulaient vexer personne à l'époque...
    La reprise par la france de son destin en main fera sans doute plaisir à certains, le mouvement de gauche à droite de son esprit équilibrant celui de haut en bas de ses chairs.

  • Le 18 Juin 2016, Popolniette fuit à Londres, ayant perdu une bataille, mais pas la guerre, après le meurtre de deux policiers. A Londres ? Chez les anglos-saxons ? Non, bien sur, à Ryad ! La charia au moins ce n'est pas libéral...

    La France effondrée ne lutte plus que contre l'esprit de jouissance et la bave (?) lui monte aux lèvres, elle en profite même pour au nom de De Gaulle protester encore contre la ratification du traité de Lisbonne, viol du référendum !

  • Le 24 Juillet 2016, terrifiée par la guerre civile qui vient, popolniette évoque les buchers cathares. En vacances sans doute dans le sud, elle rêvasse avec l'a propos de ses organes.

  • Le 30 Décembre 2016, Popolniette parle de faire perdurer la France. Comme elle a mal à la France, elle transmet ses expériences: la perduralitude, quelle belle douleur, vite quelque chose à quoi je pense.

  • Le 5 Mai 2017, après la quasi victoire de Macron (on ne sait jamais). Poponiette lache le pet du coeur, toujours du même organe: "François Hollande, merci pour ce quinquennat!". Il fallait le trouver non ?

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