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Les Empathies

On aurait pu ajouter:  les empathies "sélectives" comme dans la prise de position faite ici (1).

En gros, Gaza contre l'Ukraine et lycée de Versailles, la dissymétrie dénoncée opposant les Gaza-Pas-Ukraine aux Ukraine-pas-Gaza.

Nulle mention des Pas-Gazas-Pas-Ukraine sans doute minoritaires, ou égoïstes à un point que cela n'est pas imaginable. On imagine les Gaza-Ukraine, enduits de ketchup, se roulant dans la fontaine des innocents teinte en rouge, lancés dans des processions russophobes antisémites en se tailladant le front, en se frappant le dos, grimaçant de haine contre l'injustice du monde et sa vilénie, voulant absolument se rendre pur en déclenchant les deux guerres nucléaires qui les tentent au Moyen Orient et en Europe. Que le monde périsse pour la pureté glacée de la planète Mars règne dans ce monde devenu inhabitable par la puanteur judéo-bolchevique. Hitler avait raison. Fin de la discussion.

Pourtant de l'autre côté, il n'y a que lucidité géopolitique. Ni Palestine, ni Ukraine n'ont jamais existé dans l'histoire, et  n'ont jamais, comme État, comme entité volontaire, comme consistance nationale, produit autre chose que crime, corruption, piratage et indue revendication. Toujours face à leurs haines et combats fanatiques désespérés, on n'a pu opposer que la force par l'écrasement de leurs sectarismes assassins irrédentistes. Écrasement jamais suffisant, car jamais assez résolu pour réaliser leur fantasme commun, le même: ils furent acteurs au nom de leur faux droit à disposer de ce qu'ils n'auront jamais, eux-mêmes, du seul vrai génocide, celui des juifs, dont ils envient mortellement le succès qui est leur échec. Tout est dit. Gardiens de camp de concentration et traitres à l'Occident les Ukrainiens et les Palestiniens s'allièrent aux nazis et ne furent pas assez humiliés par le suicide de Hitler. Ils continuèrent au nom du cauchemar éternel que sont leurs fausses nations, à polluer la planète. 

À partir de là, de cette non-existence revendicatrice sont menées pour l'éternité des combats sectaires qui exigent tout, sans compromis ni faiblesse, au nom d'une raison d'autant plus exigeante qu'elle n'a jamais pu se manifester dans l'histoire, et d'autant plus exigeante qu'elle a toujours échouée. D'autant plus violente qu'elle a toujours été vaincue, d'autant plus forte qu'elle a toujours été faible. Ces ignominies, absurdes et révoltantes, sources de souffrances infinies et répétées, inaccessibles à l'histoire et à la sagesse des oublis nécessaires sont supportées par leur pendant globalisé, le soit-disant "droit international"  mis en avant partout par les fous dégénérés qui y croient encore.

Deux aspects, mélangés comme de juste: le droit et la morale. Commençons par la morale, ou l'éthique comme disent ceux qui la violent et la torturent. Pour défendre leur foi nationaliste, nos innocents injustement agressés procèdent d'abord à des exactions et autre provocations cruelles nécessaires à leur révolte. Considérées morales et xxx-tiques, ces ignominies, quelles soient interdiction de parler Russe ou razzias anti juives ne sont que juste résistances et mesures nécessaires d'affirmation. Qu'elles soient délibérément faites pour provoquer des chocs en retour permettant de se faire plaindre par la morale et le droit international ne compte pas: on le sait, on le voit et on l'approuve.

L'important est que la responsabilité morale ne soit pas attribuée au nom précisément de la réflexion éthique sur les fondements des actions volontaires que l'internationalisme putride moderne a répudié. L'Ukraine et la Palestine, de part les immondes crimes dont leurs exigences sont responsables ont perdu tout droit au respect moral et tout droit tout court: juste celui de se faire écraser comme de juste, comme les nuisibles qu'ils sont. On ne souhaite pas leur mort, mais l'écrasement de leurs insupportables volontés. Cela s'appelle la guerre et il faut la leur faire: gloire aux forces armées russes et israéliennes qui procèdent à ce devoir sacré là. 

Quant au "droit international", on notera qu'il est toujours celui de celui qui se croit le plus fort. Installé à New York, subverti et corrompu par tous les entrismes, il a pour procureur auprès des malheureux pays qui n'ont pas la chance comme la Russie, Israël et... les Etats Unis de ne pas le reconnaitre, un paki britannique (comme les violeurs des ouvrières anglaises) nommé Kahn (comme Gengis et Strauss) poursuivi pour harcèlement sexuel. 

Revenons aux points communs aux deux "victimes".

Dans les deux cas, il y a une "agression" en apparence insupportable, "disproportionnée" ou  "non provoquée" causant des souffrances civiles incommensurables (prétend-on). Tout est dans la "cause" et son origine, dans les deux cas de l'accusation globale, le fait de l'existence injustifiée de la force en exercice. Vieilles nations ayant séculairement imposées leurs puissances par le succès de leurs armes, dotées de séculaires volontés nationales et populaires, disposant de la force et aussi de la force nucléaire, elles vécurent des histoires tourmentées et se trouvèrent à plusieurs reprises dans l'histoire dans le rôle du paria au point d'avoir été confondues on l'a mentionné: le judéo bolchevisme ne vient pas de nulle part: le pan slavisme et le communautarisme faussement universaliste des deux puissances maudites juives et russes ont un temps fusionné et fait l'objet d'une détestation commune absolue. À la fois minoritaires et globalisées, à la fois martyres et oppressantes, les deux armées sont tour à tour défaites et triomphantes et occupent dans l'histoire en apparence une position symétrique de celles de nos deux nains perturbateurs. 

Simplement, du fait de leurs efforts, de leurs complots souterrains, elles réussirent à se hisser aux sommets de l'histoire et à acquérir, puis à réacquérir, leurs pleines souverainetés. La Russie cessa d'exister complètement sous les coups mongols. Presque 3 siècles de tribut au Khan avant de s'en libérer et de se mettre en position de construire un empire presque aussi grand que le sien, voire plus grand ! L'été 1945 puis 48 (avec la Tchécoslovaquie) consacra la plus grande extension géographique du pouvoir russe, très supérieure à celle de Gengis. Le sort d'Israël fut bien plus terrible: 2000 ans d'exil du fait des Romains, après moins d'un siècle du fait des babyloniens et juste une découpe en deux du fait des Assyriens deux siècles avant. Fallait-il qu'ils soient tous imbuvables pour mériter de telles punitions ! 

Est il étonnant que les scories de ces histoires troublées, ce qui resta, soumis des millénaires aux tyrannies, Kiéviens et Palestiniens, éteints et silencieux pendant toutes ces périodes, qui se réveillent au XXème siècle lors de la dissolution des grands empires Ottomans et Austro Hongrois et prétendent hélas trop tard, à une voix au chapitre qui n'a jamais eu lieu d'être, qu'ils ne méritent pas, et qu'ils tentent pourtant d'imposer par des crimes ignobles qui choquent l'histoire. Comme si la force de la violence barbare pouvait convaincre notre époque ! Dans un premier temps, cela révulsa tout le monde, mais ils ne se le donnent pas pour dit et continuent, en parant leur barbarie "nationaliste" des atours de la victime, la seule chose qui émeuve certains. 

Qui sont ces "certains"?  Les foules dégénérées de l'Europe défaite en déclin, qui 80 ans après les plus féroces massacres de toute l'histoire de l'humanité, assumés de leur fait, se font envahir par la lèpre islamo gauchiste woke et crient la seule chose qui les ait jamais rassemblées : leur haine des juifs. 

Faut-il à nouveau théoriser cette haine qui se caractérise par la puissance mystérieuse que l'on accorde à la contradictoire double accusation: le méchant suprême est en effet à la fois faible puis fort, capitaliste après avoir été communiste, victime puis assassin. Nanti des deux torts opposés qu'il épouse tour à tour il est "over" détesté et on ne peut ni le saisir, ni l'aimer, ni lui pardonner: il est damné absolument pour toujours. 

C'est pour cela que pour le combattre il faut aller aux extrêmes: l'extrême d'une guerre éternelle au nom de l'Ukraine martyre, à qui on doit rétrocéder tous les territoires qu'elle a volé puis perdu, au nom de la Palestine martyre à qui on doit redonner toute la terre sur laquelle elle fut opprimée 2000 ans sans rien dire, comme si c'était la subvention indue qui faisait vivre les nations à défaut du knout et du pal. Et tout ceci est exigé par le droit dit "international", ce qui reste de l'impérium américain sur une Europe occidentale réduite au ridicule d'une coalition aux parlottes oubliées qui n'en finit plus de plonger dans le néant. 

Il faut mentionner l'"éthique", ou Droit du plus faible qui émeut les vieux féminismes maternisants qui épousent en bourgeoises émues les larmes des veuves et des orphelins que les héroïques dirigeants de nos deux phares moraux, après les avoir plongés délibérément dans le malheur pour mieux exciter les charités nanties qui les financent, les utilisent comme boucliers humains afin de tuer un peu, eux aussi. 

Le reste du monde hausse les épaules et crache par terre. J'en suis.

(1) https://www.lemonde.fr/idees/article/2025/05/28/francesca-melandri-l-empathie-selective-pour-les-peuples-en-souffrance-est-un-echec-ethique-colossal_6608908_3232.html

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