Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

  • Les Diplomaties

    Longtemps langue de la diplomatie, le Français avait fini par faire des Français les diplomates par essence, l'euphémisme poli de la grande puissance exprimant ses vues en termes mesurés étant la marque de la grandeur et du vrai dialogue, celui qui permet de dire ce qu'on veut dire, tout en disant bien plus, toujours. 

    Plus que cela, le discours diplomatique, discours d'action, est, tout en ne permettant par son exercice à nulle violence de s'exercer, permet d'évoquer toutes les violences à venir sans qu'on puisse l'interrompre improductivement. Cette suspension de la violence permet à celle-ci d'être décrite et c'est toute l'affaire. 

    Et bien ce point est mal connu, et l'on assiste de nos jours à l'oubli quasi général de ce principe simple, en particulier par les Français, pourtant inventeurs de la chose. On va donc addresser aux nains scrofuleux imbéciles qui nous gouvernent une leçon de diplomatie, pour ne pas dire une formation de base accélérée. 

    La diplomatie: ses composantes

    On commencera bien sûr par l'informel: il n'y a pas de diplomatie sans discussions secrètes et tout commence par les dialogues fréquent et secret des seconds rôles qui permettent aux échelons supérieurs d'être informés par les siens, ceux qui connaissent un personnage bien informé et réciproquement. Toutes les brouilles, tous les malentendus sont provoqués ou évités là, et cet échelon est bien sûr essentiel. Il est l'invisible, le spirituel de la chose. 

    Mais la diplomatie, informée par ces canaux-là, est tout autre chose, car elle est confrontation publique, non pas au sens de la révélation au public, qui est juste un élément de l'équilibre des déclarations réciproques, mais au sens de l'engagement public entre les pouvoirs, ce qui, suffisamment réfléchi pour être échangé entre des princes, oblige et motive les décisions. Le discours entre les pouvoirs, entre les états, le premier discours de la violence politique, le premier échange entre ce qui fait mettre la main au fourreau des sabres. 

    Le diplomatique est donc une escrime, un échange joué, qui est soumis, tout comme la guerre, aux règles a priori des positions du combat, en ce qu'il motive et oblige les échanges ultérieurs. Chaque parole déplace une statue sur un échiquier invisible qui va contraindre l'un et l'autre. 

    Bien sûr cette théorie de l'échange ne peut se passer, pour comprendre son intérêt, de ce qui le motive, c'est à dire la réflexion, la volonté et les intérêts des puissances en discussion. Implicite ou explicite, cette structuration de la force et de la présence des princes se doit d'être connue ou au moins appréhendée, par l'un et par l'autre. Mieux, la perception voire la divination de ces aspects de la volonté adversaire est l'argument essentiel de toute politique élaborée concernant l'autre. Elle doit être assise sur la culture, sur la prise en compte de l'histoire et des actions passées et bien sûr pour le court terme, sur les échanges informels mentionnés déjà. Mais attention ! Cette perception-là est fondamentale et fait partie de la politique, elle peut être inconsciente voire identitaire et nécessite la hauteur de vue et l'intelligence suprême des princes, bref, ce qu'il y a de plus haut dans l'esprit de ceux-ci et de leurs conseillers. 

    Tout est dit, et on peut passer à la pratique. 

    Les contextes actuels

    Tout d'abord on évoquera la situation européenne en Ukraine, caractérisée du côté russe par tout par la présence de ce qu'on a dit, y compris la hauteur de vue et la profondeur historique, le dirigeant suprême en disposant manifestement. On se permettra toutefois la critique, qui est celle du pauvre démocrate occidental, incapable de concevoir qu'on puisse exercer si longtemps (20 ans maintenant) une telle fonction, la durée de l'exercice étant forcément la marque pour lui d'une autoritarisme coupable, source de méfiance, on pourrait dire légitime.

    Coté européen, on se plaindra de l'absence de toute espèce de vraie intelligence diplomatique, et pour cause, ce qu'on appelle l'Europe n'est que le conglomérat de petites nations ayant historiquement perdu toute capacité à exercer puissance, indépendance et souveraineté. Ecrasées par une histoire qu'elles ont perdu le droit et la capacité de maitriser, ces nations et ces élites ont tout simplement oublié usages, cultures et simple capacité à produire ces types de discours, les assimilant à la seule chose qu'elles sont habituées à faire: palabrer pour de rire au sein de fausses institutions dans un bac à sable pour nains afin de justifier de prébendes. Celles-ci sont celles qu'on accorde aux nations plaignantes d'abord, mais aussi à leurs représentants motivés au ridicule par cela. 

    Pardon pour la saillie sévère mais juste, elle n'avait pour objet que d'expliquer ce qu'on observe. Le chef de la diplomatie européenne, Mme Kalas, fille d'apparachiks communistes de la grande époque qui durent sans doute souffrir de l'histoire, est d'abord dans tous ses discours une représentante de l'anticommunisme estonien transformé, c'est à dire du racisme russophobe séculaire, on ne se refait pas. Maladroite et insultante, hystérique et stupide, la très belle jeune blonde ferait mieux de se déshabiller pour nous plaire, ses paroles à l'haleine haineuse sont inadaptées. 

    Car l'Europe n'a pas de recul historique vis à vis de la Russie, sinon celui inspiré par les ex victimes d'une Russie éternelle, polonais, baltes, qui n'en finissent plus en enfants du sacrifice inouï qui a jeté leurs nations hors de l'histoire au siècle dernier, de ressasser sans recul ni intelligence, la souffrance des génitoires qui les ont produits. Ne parlons pas de l'Allemagne, les hurlements des berlinoises violées pendant quinze jours après la fin des combats n'arrivant pas à calmer les cinquante ans de muselière qui ne suffirent pas à apaiser le gout de l'est germain pour l'autoritarisme.

    Pour ce qui concerne les relations informelles, elles furent nombreuses et prolongées, mais secrètes et purement nationales et surtout égoïstes. L'Allemagne disposant par un ex chancelier d'un pied dans le gaz, organisa sa suprématie énergétique et mieux, réussit sans rien dire à détruire l'avantage nucléaire français tout en gérant habilement le tropisme écologique de son électorat. De la vraie guerre secrète, menée avec une diplomatie haineuse et habile, aussi destructrice qu'avant 14, mais sans rien de la violence dangereuse qu'on se permettait à l'époque. En vingt ans la puissance allemande s'installa en Europe comme puissance dominante incontestée, MAIS sans aucune diplomatie ou politique extérieure et ce fut toute la chose. On laissa à la France ses danses folkloriques de promotion de ses nourritures exportables et puis c'est tout. 

    Ne parlons pas de la France. Gaulliste puis gérée par son contraire qui inspira ce dont on vient de se plaindre pour financer ses oeuvres, entièrement dévouées à la fainéantise et à la corruption, elle a bien sûr perdu par regret du communisme qu'elle ne peut adopter bien qu'elle l'ai inventé et rêvé pendant toute la période, toute capacité à comprendre sa vraie nocivité et donc son contraire, qui est la Russie actuelle toujours suspectée de stalinisme.

    Il y eut pourtant la parenthèse Chirac, mentor et ami de Poutine, qui donna du menton contre le réel américain, mais hélas sans constance, l'homme, complexe, n'ayant jamais eu de vrai projet, une sorte de roi fainéant informé mais incapable, dont le marbre dont on fait les statues n'était que la faïence dont on fait les bidets (saillie méchante de la part d'une femme politique qui le conseilla en vain). Il fut martyrisé par la vraie histoire, celle qui décida de tout: son adversaire premier, contempteur de son maitre De Gaulle. Celui qui réduisit à néant l'oeuvre gaulliste et créa l'Europe dont nous nous plaignons remporta et imposa donc tout. 

    Voilà donc le socle préalable. Oubli de soi, silence des dominations à l'intérieur de l'Empire, et surtout soumission complète à un rêve auto imposé qui sembla submerger, on l'imita beaucoup, le patron américain. Celui-ci fut soumis lui depuis Clinton (cela dure depuis 33 ans) aux néo conservatisme interventionniste, car il se rêva après la chute du mur, en dominateur woke du monde. Apparemment, et cela brutalement, avec l'arrivée de Trump 2, cela est fini. Cela d'autant plus que l'ensemble dominé par l'Amérique, l'OTAN est en échec. Imaginer que Trump puisse accepter cet échec est illusoire: car l'échec est celui de l'Amérique de Biden et certainement pas le sien, il sera donc d'autant plus facile à assumer. La simple contemplation de l'actualité militaire suffit: si elle ne fait pas la paix à tout prix au conditions du vainqueur, l'Ukraine va perdre seule, ou avec l'aide de l'Europe, et se trouver, avec l'Europe, forcée par la Russie. 

    Les erreurs

    Les erreurs diplomatiques furent ainsi monstrueuses. Prenons Macron durant le mois de février 2022, des heures de discussions avec Poutine, sans vision ni échange: ignorance complète de l'histoire diplomatique de la France et des avis publics exprimés par Chirac et Sarkozy, c'est à dire pas d'Ukraine dans l'OTAN et pas de reconnaissance de cela, ni privée ni publique: juste la question de l'"intégrité" de l'Ukraine, unique arc-boutant de sa conviction, au service de l'Amérique de l'époque qui avait décidé d'ignorer toute négociation et de ne gérer que son expansion ainsi que bien sûr la déconnexion de l'Allemagne et de la Russie. Macron fut il tenté par l'affaiblissement de l'Allemagne ainsi projeté ? Tu parles. Il n'a vécu que la prise de la Crimée selon lui illégale et c'est tout. Il hérita, quel succès, l'annexion du Donbass et fut donc l'un des responsables principaux de ce qui déclencha la boucherie. 

    Tout son temps fut passé à rappeler à Poutine les règles du "droit international", le sommet de l'argumentation étant ce qui fut publiquement révélé, en violation de toutes les règles diplomatiques imaginables: l'entretien téléphonique devant les conseillers pliés de rire: tes juristes sont nuls, Vladimir, et ils devraient savoir qu'on ne peut en tant que séparatiste peser sur les lois d'un État souverain ! Méconnaissance du souci de l'autre, prétention affichée et trahison de la confidentialité des entretiens diplomatiques privés: de quoi se faire mépriser définitivement par un prince tel que Poutine. Sans parler bien sûr de l'ignorance des accords de Minsk qui spécifiaient précisément que les séparatistes avaient le droit de critiquer les lois racistes qui les concernaient. "Macrone" n'est plus évoqué par les Russes que comme un pantin sans intérêt, un demi fou sans jugement. 

    Il faut savoir que depuis le week end dernier, ce jugement est partagé par Trump, à qui Macron voulut la faire "à l'envers": en tentant de déduire de l'accord sur les terres rares avec l'Ukraine que Trump allait "forcément" garantir la sécurité de l'Ukraine et donc des forces européennes envoyées pour faire respecter on ne sait quoi (rien n'est décidé avec la Russie), Macron pour qui il s'agissait d'une avancée "majeure" s'est ainsi fait reluire auprès de la partie de l'opinion française qui le soutient encore (plus ou moins de 20%?). Trump hilare signala pendant l'entretien que ce type d'attitude était typique de Macron (fait admettre par la bande des paroles qui n'ont pas été tenues afin de peser) et laissa pisser. 

    Sans aucune garantie de sécurité de la part des Américains, l'accord léonin que Zelensky devait signer aujourd'hui 28 février sous peine d'éviction (qui eut lieu, finalement) souligne la forfanterie dérisoire du nain prétentieux qui fit, convoqué à Washington juste avant l'Anglais (qui espère aussi pour les fameuses garanties), tout sauf de la diplomatie. Les chiens chiens dérisoires remuent la queue. Belle Europe, belle "diplomatie" de la part des deux puissance nucléaires du vieux continent, que décidément, le diable méprise à défaut d'emporter. Cause principale du clash de ce soir, le refus par Trump des garanties de sécurité exigées par le bébé en barboteuse moqué pour cela, montre bien l'étendue du désastre diplomatique organisé par des perdants ridicules menés en bateau. Leurs sourires, gestes d'amitiés et autres léchages de couilles ne furent que le décor de ce désastre. 

    La barboteuse

    Commençons par la barboteuse. Outil de communication, célébré par un journaliste (l'immonde Bernard Guetta) comme la marque affirmée à l'Amérique que lui, Ukrainien, est en guerre (en barboteuse, on croit rêver, pourquoi pas en treillis avec un casque?) et marque iconique de cela pour les télés occidentales, le déguisement se trouve moqué explicitement, car il viole un principe diplomatique, précisément: l'utilisation du maximum de commun entre les parties en négociation est ce qui aplanit et permet la vraie différenciation. La diplomatie exige le costume. D'emblée et de plus, la moquerie est une position avantageuse prise dans un match où l'impétrant est soumis à pression: elle oblige et fragilise et  c'est de sa faute. 

    Le traquenard de Washington

    Mais l'essentiel était ailleurs: la cérémonie devant les journalistes était un piège "à cons": il s'agissait non pas de négocier mais de persuader le public américain de la nocivité de l'Ukrainien. Sa "toxicité" selon Poutine, qui avait failli lui tordre le bras en 2022, tant il paniquait, juste avant que les européens ne le persuade de continuer la guerre. Mission accomplie: sorti de ses gonds car incapable de diplomatie, précisément, le bébé cocaïnomane, qui passa ses temps de silence à renifler, se lança dans une tentative d'explication de sa vie et de son oeuvre complètement hors de propos, au point que ses interlocuteurs furent fondés à considérer cela comme un manque de respect qui leur permettait de rejeter tout accord et de jeter dehors l'impoli. Manque de respect confirmé par un "fils de pute" marmonné qui laissera des traces.

    Tout y était: incapacité à comprendre la situation du vis à vis (qui veulent instaurer une paix globale), à comprendre la situation elle même (il a perdu et doit plier), et à défendre ses vrais intérêts(sauvegarder ce qui lui reste). Une position maximaliste, voulant impressionner le chaland par sa tenue guerrière (raté) et un narratif bidon qui lasse tout le monde depuis 3 ans (raté). On montre des photos de torturés (manifestement faites maison) pour persuader l'intermédiaire d'avec Poutine que l'autre partie est infréquentable et l'attirer dans sa guerre; comme on le fait depuis 3 ans... 

    Humilié et renvoyé dans ses buts, l'homme n'a plus que les consolateurs européens sans armes et sans munitions pour lui passer les mouchoirs. Sans diplomatie l'échange est violence pure. Il l'eut. 

    L'Algérie

    On évoquera aussi bien l'affaire de l'Algérie, marquée avant l'élection présidentielle de 2017 par une capture de l'électorat "racisé" (les muzs, comme on dit aussi) lors de l'évocation des "crimes contre l'humanité" commis au maghreb. Silence radio depuis, à part une visite calamiteuse en Algérie racontée par l'ambassadeur de l'époque, le discours sur les visas, méprisant et raciste ne se traduisant bien sûr que par une soumission totale aux désirs migrants des algériens en fuite et de leurs familles, venus encore plus nombreux sous Macron qu'avant. Là encore, aucune pression diplomatique sur le pays des gangsters assassins qui se soulage de ses excédents démographiques par l'envahissement de la puissance coloniale insultée et méprisée quotidiennement. La question mémorielle ? Un défoulement mémorial permanent comme communication gouvernementale à destination de faux résistants qui n'en finissent pas de mourir en restant pensionnés, que ce soit de l'Etat algérien ou bien sûr de l'Etat français en charge de l'hospitalisation des vieux, de tous les vieux. 

    La reconnaissance de la marocanité du sahara, vieille lune des deux piliers du maghreb fut elle faite habilement ? Sans doute pas, et on se demande bien ce qu'elle apporta de la part du Maroc, sans doute pas l'interruption du traffic de cannabis qui en fait un narco état, ni ce que sa suspension rapportait de la part de l'Algérie qui refusait nos OQTF par dizaines de milliers en nous insultant comme on l'a vu. Bref, nos intérêts ne furent pas défendus et un acte diplomatique majeur fait au petit bonheur la chance ne fut ni calculé, ni expliqué, ni vendu, ni exploité: il ne fut que soumission (le cul du nain est vraiment en choux fleur) sans conditions. 

    Alors il y eut Retailleau. Fut il ferme ? Il fut nul. D'abord un ministre de l'intérieur, fut-il d'opposition (constructive) n'a pas à prendre position sur la politique étrangère réservée au ministre éponyme et surtout au Président. L'offense faite à la France le fut à un ministre qualifié d'"extrême droite", qui en plus fut retoqué par sa propre justice ! Celle que gère l'ex ministre de l'intérieur, désormais garde des sceaux après avoir passé cinq ans à se faire refuser les fameuses OQTF... Offense redoublée par la révélation des 14 refus de  "laissez passer consulaire" pour l'assassin dément d'un immigré portugais. On força donc le premier ministre à initier un bras de fer de 6 semaines qui commence par un refus clair d'obtempérer de la racaille racisée d'outre mer méditérannée. 6 semaines de rigolade, pour sûr.

    Remarques nasillardes du ministre des affaires étrangères (sans intervention du président): il faut que l'Europe s'en occupe... Que la seule intervention du chef de la diplomatie soit celle là est tellement hallucinant de bêtise et de lacheté qu'on en a les bras qui tombent. Les yeux globuleux et le crane rasé du sinistre taré ne méritent que la violence physique...

     

    Les intérêts

    On se permettra alors d'évoquer la diplomatie, la vraie. D'abord qu'on ne fait rien de ce qui n'est pas directement bénéfice pour notre "gueule". La France a des intérêts et l'attribution de la moralité pour qualifier des actions ne peut être l'un d'entre eux. Décider pour le bien que cela soit celui de l'Ukraine prétendument agressée ou du Maroc prétendument justifié est un non sens et une erreur. C'est s'engager sans raison, sans discussion, sans vision et donc, ce qui est gravissime, sans intérêt, dans des actions inconséquentes. 

    De ce point de vue, la décision du premier ministe, inaugurant une période de contacts privés avec l'Algérie, précisant un objectif pacifique et clair et une décision en cas d'échec est "diplomatique" (la vélléité du ministre des affaires étrangères de transférer le dossier à l'Europe pour le mieux noyer, non). Qu'en dit le président ? Rien pour l'instant. On a, au 3 mars un "je suis favorable à la renégociation non à la dénonciation" de sa part, qu'on pourrait trouver timide de la part de celui qui fait pression sur Trump en le prenant pour un con. Je rigolais: voilà une nouvelle expression de l'incapacité intellectuelle du gamin taré: c'est bien lui qui est ... complètement con. Il joue le gamin insolent à l'égard de plus fort que lui, et le vieillard fragile à l'égard d'une racaille du tiers monde. Hors de propos en toute circonstances, donc. 

    Car c'est précisément à la diplomatie que de régler par la parole la question de l'action, sortie de l'ambiguité nécessaire à la paix universelle qui ne se fait qu'à son détriment. L'action véritable ne peut être que guerrière, c'est à dire proprement prédatrice, soit sinon, efficace à la capture immédiate d'un intérêt. Faite brutalement comme rétortion à ce dont on n'a pas qualifié par avance comme offense ou violation de ses intérêts est une mise en défaut de soi-même, qui justifie la véritable rétortion, celle qui arrive dans l'autre sens. En bref, on doit d'abord essayer par la diplomatie d'obtenir ce qu'on veut et ne passer à l'action que nanti d'une menace exprimée proprement et encore: la menace ne doit être qu'implicite et c'est tout l'art de la parole que de la suggérer et donc de la rendre efficiente. 

    Les grands exemples de cela furent les effrayantes défaites diplomatique de l'Europe coalisée contre Hitler. Celui ci agit en maitre pour réaliser ses objectifs de conquête qu'il concrétisa à son heure après des années passées à discuter moralité de son expansion démographique avec des imbéciles incapables d'agiter à son heure la menace violente alors que c'était leur intérêt à cet instant. Les attaques, anschluss, sudètes, pologne furent immédiates, brutales et victorieuses. 

    Poutine fut lui aussi un maitre: il exprima de toutes les manières possibles son refus du statut projeté de l'Ukraine (son entrée dans l'OTAN), y compris après un coup d'Etat hostile qu'il sanctionna par la demi mesure que fut l'invasion de la Crimée. Il n'y récolta que des sanctions dont il profita et continua sa croisade en haussant le ton, jusqu'à l'ultimatum. Fut-il compris? Non ! Cela lui permit d'envahir l'Ukraine en jouant gagnant: sans prévenir et en terrorisant, ce qui faillit marcher. Il fallut la folie européenne du soutien éperdu à la guerre pour provoquer la longue violence inutile qui nous navre, qui conforte la Russie dans le projet d'aller jusqu'au bout car étant dans son droit, et qui surtout ruine pour rien l'Europe... 

    Longue expression gagnante d'un projet clair et en l'absence de réponse à la hauteur acceptation ou menace décidée, exécution. Voilà la méthode, celle qui accompagne les volontés et justifie les guerres d'agression. 

    Les Sanctions

    Les "sanctions" européennes, prétendument évidentes et qui furent prématurément déclarées efficaces ne furent pas calculées ni agitées, elle ne furent que contre coup, rétorsions imbéciles car sans effets. L'exemple de 2014, qui montra clairement que de telles actions sont dérisoires et ont pour effet d'autonomiser l'adversaire (la Russie s'émancipa complètement de l'agriculture française sur le porc et le blé à l'occasion ) n'a pas été considéré. Bruno Lemaire, en plus de l'homme du déficit imprévu qui mit un terme honteux à son règne giscardien est celui qui restera dans l'histoire comme celui qui prétendit mettre l'économie russe à genoux ! Assénées sans raison et répétitivement, comme un rituel de la conservation de sa décision initiale stupide, sans effets autre que notre propre ruine elles furent typiques des actions imbéciles de non considération de nos intérêts et surtout de violation des principes mêmes de la diplomatie ! 

    Ces sanctions furent d'autre part une action pure. Au lieu d'être en tant qu'action, le résultat annoncé d'une démarche d'arrangement à prévoir, comme on l'a dit, elle furent une simple réaction que rien d'annoncer ne permet d'effacer, un simple réflexe irréfléchi imbécile. Sa forme la pire, la confiscation d'avoirs financiers qu'on sait impossibles à voler complètement car engageant à jamais toute la crédibilité des institutions financières européennes furent lachement et minablement transformées en réthoriques tentative d'exploitation des revenus de ces sommes, ce qui ne change rien au vol manifeste que cela serait. Agité telle l'impuissance, la menace dérisoire impossible à mettre à exécution tient lieu de "sanctions".  A pleurer autant qu'à moquer. Une "résolution" (déclaration sans conséquence )  prise à l'Assemblée Nationale en ce sens ne provoqua qu'un spasme supplémentaire.  

    On pense à cette dicussion du docteur Folamour: mais enfin Dimitri, pour qu'une menace soit efficace, il faut la faire ! Je sais, mais nous avions l'intention de révéler la chose aujourd'hui ! 

    De fait Trump et aussi Vence donnèrent au monde en direct à la télé une leçon de cet art suprême, la diplomatie: ils n'avaient en face d'eux dans cette salle de classe, le salon ovale, que des enfants stupides et prétentieux: Zelensky et Macron, les deux faces de la crétinerie universelle, de l'absolue inculture stupide qui fait les esclaves et surtout, surtout, les millions de morts. De quoi s'agissait-il ? Zelensky "négocie" en mettant en avant la réalité de son ennemi et exige de la puissance invitante de prendre parti pour son compte. La réplique est immédiate: on met fin à l'entretien. Alors que l'accord sur les terres rares, d'abord présenté maximaliste avait été re-négocié et considérablement adouci voire rendu vraisemblable. Au dernier moment, il a fallut exiger des "garanties de sécurité" photos bidons de torturés à l'appui: boum. 

    Les vraies sanctions

    En diplomatie un autre principe existe et qui est celui des "sanctions" non pas au sens de Bruno Lemaire (l'érotomane corrompu et prétentieux reste propriétaire de son acception de la chose) mais au sens de "punition". Quand dans une négociation, un refus de traiter trop prononcé est obligé de revenir en arrière, cela n'est accepté que moyennant une compensation pour la peine infligée à l'origine. 

    Le refus de négocier d'avril 2022 aura couté à l'Ukraine les 4 oblasts que Poutine proposait à l'époque d'évacuer en échange de la neutralité de l'Ukraine et du respect des minorités russophones: ils font désormais partie pour toujours de la fédération de Russie. 

    De la même manière, l'accord sur les terres rares que Zelensky ne put signer vendredi 28 février 2025 ne pourra l'être maintenant qu'aggrémenté en plus de l'absence de "garanties de sécurités", par l'acceptation formelle de certains détails de l'accord de paix à venir, dont bien sur le démembrement de l'Ukraine, condition sine qua non, tout le monde le sait de tout accord de cessation des combats. C'est la vie, la dure loi du plus fort qui s'applique aux marioles. 

    La fin de l'Europe

    Derrière cela, le fond de l'affaire et qui est l'éviction de l'Europe de la direction des affaires du monde. Relations directes entre Amérique et Russie, et mépris affiché des un et des autres pour les minables prétentieux considérés inutiles... Ne pas comprendre la diplomatie après avoir renoncé à ses principes après en plus avoir renoncé à la puissance, c'est se condamner à l'invisibilité... Pour mémoire, en cette fin février, la France et la Grande Bretagne veulent envoyer des troupes au sol, la Roumanie est privée d'élection car le gagnant du premier tour qui ne veut pas faire la guerre est qualifié de pro-Poutine, la Pologne ne veut pas intervenir militairement, Kalas la ministre des affaires étrangères en rajoute en racisme, sans être présente aux sommets,  Orban célèbre Poutine et Trump, Van der Leyen rajoute de sa seule initiative quelques milliards de dons, bref, l'Europe en plus, doit c'est maintenant inéluctable crever la gueule ouverte de sa fatale incohérence, encore une fois, faute de diplomatie, externe, et il faut le dire interne ! Elle se réunit dimanche pour discuter de tout ça et on peut s'attendre à n'importe quoi, et surtout à rien. A rien, c'est confirmé le lendemain, on attend donc le 6 mars que la Hongrie pose son véto, ce qui devrait consumer la honte. 

  • Les Émigrations

    À l'occasion d'un débat, hélas payant, entre François Bégaudeau et Laurent Ozon, avec des extraits variés sur (1), on peut et doit s'interroger sur les débats droite et gauche concernant l'immigration.  

    Ozon est porteur d'une thèse "de gauche" anticapitaliste expliquant que l'immigration de masse est organisée et voulue par des forces mondialistes capitalistes qui veulent et organisent la dépossession des peuples sources et destinations des migrations. À la question "anticomplotiste" sur qui organise ce genre de chose, la réponse tombe, claire: SOS Méditerranée. On peut citer Soros et le Vatican, le progressisme libéral, au service patent du libéralisme économique et de l'évolution des peuples par le métissage universel. L'idéologie existe, est volontaire et engagée, elle investit: morale, argent et culture.

    On peut y ajouter "évidence" et considérer anormal que des villages africains organisent la fuite des plus athlétiques de leurs fils vers les déserts et mises en esclavage du sud pour finir exploités clandestinement dans les bas fonds du nord est considéré raciste, en tout cas indicible. 

    Pourtant, on dira ici que les organisateurs et complices de la légende du petit abdoulaye parti d'Afrique pour créer des robes luxueuses dans le milieu gay parisien sont les vrais responsables d'un triple crime contre l'humanité: contre les cultures, prospérités et souverainetés des peuples envahisseurs délaissés et des peuples envahis colonisés, contre les esclaves lamentables des passeurs djihadistes puis des passeurs pakistanais. Honte à eux. 

    Bégaudeau comme à son habitude est individualiste ET universaliste: l'homme n'est défini que par son pognon et le prolétaire arabe, noir ou blanc n'est qu'un prolétaire, et donc un membre des "classes populaires". D'autre part, pour lui, le capitalisme, allié à l'esstrême droate (ED) par leur partage commun du mal ontologique ne peut pas être pour l'immigration, ou disons que pour lui, ED est capitaliste et le capitalisme ED. 

    Puisqu'on parle de pognon, le fait que le prolétaire blanc dispose sans travailler de 10 à 20 fois plus de ressources que le prolétaire noir quasiment réduit à la famine et obligé par sa propre famille de quitter son pays pour survivre et faire survivre ne traverse pas l'esprit (et le coeur) de l'homme de gauche ironique et blessant. Le même "capitalisme" opprime les deux prolétaires et cela dans la mesure même où le noir est sur notre sol, l'augmentation de sa quantité (sur nitre sol) permettant aux "classes populaires" de s'enrichir mutuellement, de leurs cultures respectives bien sûr, maintenant identiques, forcément. Marque cynique et provocante de l'égalité des conditions (arrosées cela va sans dire des impôts arrachés aux riches, encore trop peu spoliateurs, cela va sans dire) l'appellation "classes populaires" qui fait prendre les édentés blancs pour des nègres semi-cannibales qu'on va bientôt penser à exterminer aussi, cela donnera du grain à moudre aux antifas, est honteuse, ridicule et fausse. Ça c'est en passant. 

    Revenons à Bégaudeau: l'immigration étant un phénomène planétaire, et les réfugiés climatiques annoncés, pourquoi ne pas s'adapter au réel, ce réel qui porte l'immigration ? Fabuleux argument pour ceux qui avec les éoliennes et le vélo obligatoire continue de vouloir volontaristement maintenir l'augmentation de température sous le 1.5 degré: ne faudrait-il pas plutôt qu'ils cessent de nous faire chier et qu'ils s'engagent plutôt dans l'accueil des réfugiés climatiques, horizon inévitable des 4 degrés d'augmentation à supporter et auxquels il faut non pas s'opposer, mais s'adapter ? 

    Le pognon et le climat, ça fait beaucoup de contradictions. 

    Passons au vécu de l'immigration, phénomène perçu et supporté par le migrant en goguette (en voyage). Il souffre et il veut car il est humain. Comment lui en vouloir ?

    On évoquera brièvement les complots qui le poussent à venir, depuis celui du capitalisme à la recherche de bas salaires (un salarié mal payé est rare) en passant par les familles communautaires en expansion à la recherche de mandats de Western Union et bien sûr par les impécunieux passeurs organisateurs, eux aussi, de la fortune de leurs communautés d'origine, mais peu regardant sur la légalité et surtout l'éthique des moyens qu'ils mettent en oeuvre pour leur réussite. Moyens capitalistes, d'abord, mais surtout criminels. Acoquinés avec les humanitaires, encore des capitalistes, ils vivent de subventions issues des impôts des autres, ces passeurs assumant le comble de la dégueulasserie humaine, vivent du comble de la charité de la même humanité, décidément globalement déplaisante. 

    Revenons à l'impétrant supposé exclusivement envoyé par une famille aimante qu'il aime au moins autant. Par essence, son projet est prédateur et spoliateur: restreignant volontairement sa consommation pour mieux envoyer davantage au pays, son bas salaire nuit en cela à la prospérité consommatrice de son pays d'exercice, et c'est pour cela qu'il faut encourager le regroupement familial, seul moyen de vraiment profiter de son bas salaire, la bonne santé physique des vigoureux impétrants, et leur manque d'habitude pouvant, au moins dans un premier temps, limiter leur consommation d'assistance. Courageux et profitable, donc, dans un premier temps. Dans le deuxième, les habitudes se prennent vite, on se met à consommer ce que les bas salaires ne permettent pas ou plutôt rendent possibles: les allocs. Une fois les dix ans de clandestinité passés, on peut faire surface et se déclarer. Charge à l'État, de connivence, et avec l'argent et le désespoir des classes moyennes natives, de traiter le problème.

     On en vient trop vite, à soi, c'est-à-dire au blanc chargé de l'accueil. Troublé par les dix ans d'invisibilité, on n'entre aperçoit que des cuisiniers noirs au fond des restaurants, il ne réalise pas dans un premier temps qu'une partie de la soute est peuplée de nouveaux arrivants, puis s'y habitue et enfin l'exige. On en est là. Pour ceux qui tordent le nez, on leur met en face un réel qu'il est forcé d'accepter, au nom, devinez quoi, des grands principes... 

    Bref, on est partout dans cette histoire, et de tous les côtés du manche, dans la folie, le malheur et l'immoralité. Oserait-on suggérer l'évidence de l'application des lois pour résoudre ces dilemmes ? Vous savez, ce machin qui s'appelle la Justice, ce machin distinct de la morale ? 

     

     

    (1) https://x.com/LibreQg/status/1894699442139197721

  • La conférence de presse du 24 février 2025

    Il n'est jamais plaisant d'être humilié, en tant qu'individu et en tant que citoyen, et cela même par celui qui vous représente aux yeux du monde. La conférence de presse conjointe Macron/Trump du 24 février 2025 donna cette occasion et la blessure narcissique, béante, mérite d'être détaillée à défaut de la cautériser, le fer rouge pouvant s'appliquer à la trahison, la honte et la bêtise de celui qui à défaut de gérer les assassins algériens qui tuent ses électeurs se mêle des affaires du monde, à mon sens sans raison, ni rime. 

    On aura noté au préalable son message au peuple français, quand il annonça qu'il allait à Washington pour "convaincre" Trump de continuer à lutter contre la Russie. La conférence de presse consista surtout à entériner les démarches de Trump auprès de la Russie pour obtenir le contraire, c'est-à-dire une paix qui hélas ne fut pas obtenue par l'administration américaine précédente, mais pas non plus par Macron qui fut le dernier à parler à Poutine. Prends ça dans ta gueule clébard de français.  

    On commencera donc par le personnel, en l'occurrence le fameux "agenda de Versailles" de mars 2022 (2), qui décrit la "stratégie" européenne adoptée sous l'impulsion de la présidence française tournante. Il s'agit donc de 1) réduire la dépendance au gaz russe 2) accélérer le développement des énergies renouvelables. 

    L'absurdité démente du projet, évidente une fois acquis que les énergies "renouvelables" ne sont que consommation de gaz, dont le principal fournisseur était Russe, est-elle prouvée par la ruine de l'industrie allemande, acquise dans les trois ans qui suivirent du fait de l'augmentation du prix de ce même gaz ? Je dirais que oui. 

    Mis en avant pour l'engagement européen de l'époque à se préoccuper de sécurité (sans effets bien sûr) le fameux agenda nous couvre de honte. 

    Car il en rajoute: "face à l'agression russe, nous avons investi, je dis bien investi car l'Ukraine a tenu le front avancé de notre sécurité collective". 

    La sécurité de l'Europe fut le fait de l'Ukraine et nous promettons tous d'augmenter nos budgets militaires... 

    Au même moment, comme par un fait exprès, Poutine donne un interview et relate calmement ses derniers échanges avec Trump, où il fut question, pourquoi pas, de diminuer de moitié chacun les dépenses militaires, en suggérant à la Chine de faire de même. Au passage, il mentionne qu'il ne voit pas ce que les Européens ont à faire dans les discussions avec les USA... Les grands, les adultes, parlent de paix ensemble, et les lamentables gamins tarés impuissants et velléitaires agitent des promesses futures de faire des épées en bois. 

    Et puis l'entourloupe, la tentative, typique chez Macron, c'est sa marque de fabrique, de prendre son "partenaire" de négociation au mot et de le forcer, en faisant semblant de comprendre quelque chose de pas complètement dit, à se soumettre à une compréhension de la chose biaisée en sa faveur. Ici, l'accord sur les terres rares que Trump est en train de signer, bien loin d'être le simple remboursement des sommes énormes consenties à l'Ukraine, ce que l'Europe se refuse à faire, car elle a investi sur sa sécurité (au passage, Macron reconnait et accepte la prétention américaine), cet accord, donc, est en fait une garantie de sécurité américaine. DONC, l'Europe peut déployer des troupes sur le terrain avec la garantie militaire américaine... 

    Mieux le nabot pédophilisé en rajoute et parle au nom des américains pour s'assurer lui, de la chose.

    Sa conclusion est d'anthologie: 

    "mais nous américains nous restons en solidarité on le fait en Ukraine et on doit le faire
    aussi pour notre sécurité collective mais la clarification qu'on a eu aujourd'hui pour moi est un tournant."
     

    Naturellement, ce déploiement de troupes ne pourra avoir lieu qu'après l'accord avec la Russie, qui devra engager la Russie, et pas comme un simple cessez-le-feu, comme pour Minsk 2  (reconnu par Hollande, Macron était à l'Elysée à l'époque, et aussi par Merkel, comme une astuce permettant de réarmer l'Ukraine)... Au passage on en remet une couche sur l'incertitude stratégique liée à un déploiement de forces combattantes (mais c'était avant) cela en dépit des déclarations claires des Russes sur la cible immédiate que cela serait... Tout cela, aussi, en dépit des déclarations claires que la Russie n'accepterait aucune espèce de cesser le feu avant un accord complet lui convenant... Le rêve fou du gamin imaginatif qui avait sans doute dû répéter sa prestation devant sa prof de français dénudée n'a vraiment aucune espèce de réalisme.

    Naturellement, les 30 dirigeants européens sont d'accord avec moi, notamment les allemands qui viennent d'élire hier un nouveau chancelier avec qui je n'ai pas eu le temps de parler, ou à peine (il m'a dit qu'il était d'accord avec moi).

    Tout cela sous la moue dédaigneuse de Trump qui ne fait, lui, que réaffirmer ce qu'il dit depuis un mois... Il ne s'est bien sûr engagé à rien et ne tiendra aucun compte de la parade vicieuse du lémurien vantard qui croit toujours jouer gagnant par la parole. Trump a d'ailleurs déjà raconté que Macron raconte n'importe quoi en Français aux journalistes après lui avoir parlé... Une habitude. 
    On voit ses suivants, les visages terribles aux yeux exorbités de Lombard et Barrot tournés vers le journaliste francophone, qui sont là au premier rang. 
    Le mépris est intense, la honte totale. 
     
    Un freluquet taré aux recettes éculées de maquereau progressiste mondialisé déshonore la France, et nous ne faisons rien que vomir dégouté à cette saloperie de spectacle honteux. 

    Pourtant, il est content: en l'absence de tout accord avec la Russie, qui continue la conquête militaire, Trump a surtout initié le remboursement des frais américains engagés en Ukraine (essentiellement la corruption effrénée de l'ère Biden, la fourniture gratuite de matériels militaires comme contre partie de sommes "prêtées" étant aussi un cout, bien sûr) par des accords sur les ressources naturelles de ce qui reste de l'Ukraine, un moyen de mettre la gouvernance ukrainienne sous pression avant de lui faire admettre l'inéluctable, c'est-à-dire ce que Poutine exige. Naturellement, l'accord signé n'inclut aucune espèce de "garanties de sécurité" et Macron l'a donc, en plus, dans l'os. 

    L'Europe reste hors jeu et peut bien si elle le souhaite parler terres rares avec Zelensky, c'est son problème. L'accord avec la Russie n'ayant aucune existence, ses troupes au sol non plus et la honte du dégueulis verbeux sans objet reste entière. 

    (1) la conférence de presse https://www.youtube.com/watch?v=c7TKX3EahJY

    (2) https://www.elysee.fr/emmanuel-macron/2022/03/11/sommet-de-versailles-union-europeenne

  • Les bienveillantes

    Le livre qui fit scandale en son temps est décrit en détail de l'extérieur tant cela semble nécessaire (1)... Fascinant et justifiant, il "marche" dans tous les domaines, historiques, moraux, et bien sûr littéraire.

    Écrit en français, il exprime d'abord le gout bizarre des français pour l'écrit, au détriment de la musique, le culte pour la "littérature" que je n'ai jamais vraiment bien compris (au point de ne pouvoir le décrire) étant une manie nationale, dans la bouche de toute l'élite, et facteur essentiel, apparemment, de sa compréhension du monde. 

    Little a d'ailleurs clairement un objectif littéraire, son projet allant jusqu'à vouloir décrire l'humanité, bonne ou mauvaise mais unifiée (il n'y a pas d'inhumanité dans cette description) et donc connaissable, bien devant faire appel pour cela à une magie, l'expression "littéraire" au-delà de la simple raison. Un "Qu'est ce que l'homme?" auquel seul l'Art, finalement, peut répondre. Pourquoi pas, et cela est louable en principe. 

    D'abord qu'il n'y a pas d'"inhumain". J'en suis tout à fait persuadé aussi... 

    En effet vouloir l'inhumain que l'on soit du côté du manche en déniant l'humanité aux cafards humains (par un absurde paradoxe), ou pire en déshumanisant ceux qu'on méprise (autre contradiction), ou que l'on soit sensible à l'inhumanité des criminels ou pire qu'on croie que leurs victimes ont effectivement été privées d'humanité, bref dans tous les cas, on assume et intériorise ce qu'on appelle la perversion et qui est le manque d'empathie propre à cette forme de handicap humain qui justifie la peine de mort, hélas abandonnée du fait de la perte de conscience de ce qu'est l'homme vraiment inutile, le criminel sans pitié, à qui il ne faut pas l'accorder (la pitié) sauf à épouser et vouloir revivre sa vilénie: c'est bien respecter son humanité que de le faire mourir, personne ne veut vivre avec de pareils humains. Fasciste je suis, car je veux pendre les nazis et non pas les rééduquer. 

    Au sujet du fantasme littéraire qui est d'exprimer, de décrire et de comprendre cette humanité-là, et bien, on peut être plus sceptique. Pour tout dire, le roman m'a semblé long, décousu et son apocalypse finale dans l'invraisemblable, le scatao/porno/incesto/enculo (dis donc, si tu mettais un peu de cul, cela salerait pas les 500 pages ?) m'a déplu. Sans vouloir censurer, le livre est lisible et discutable, il m'a paru un échec. Il n'y a ni porno idéal, ni nazi idéal et le projet littéraire de vouloir l'écrire est enfantin. Le détail des grades se terminant par "fuhrer" est risible: de la culture pour déguisement gay, le unter schar etc étant dessus, sans doute. 

    Mais la vraie problématique est triple et il faut en parler. 

    D'abord, elle est quantitative et historique: la deuxième guerre mondiale fut un immense désastre et les 30 millions de victimes chinoises de cette guerre en font un massacre d'une ampleur qui va très au-delà du génocide juif, détail de l'histoire donc car dix fois inférieur au nombre total de victimes, et cela sans en négliger par ailleurs l'importance réelle et symbolique. Le "body count" est un exercice difficile et un mort est un mort.

    Ainsi les souffrances furent infinies et concernèrent tout le monde, depuis les victimes fusillées au bord des fosses, jusqu'à celles des chambres à gaz, mais aussi des bombardements anticités et des victimes du froid, de la faim et des maladies. Les populations civiles souffrirent partout abominablement y compris les femmes allemandes violées des villes allemandes libérées des nazis et les 12 millions d'Allemands expulsés de leurs habitations partout en Europe de l'Est. On rappellera que les violences continuèrent après la capitulation allemande, et qu'une résistance anti soviétique à l'Est dura dix ans encore. Cette présence de la guerre comme évènement constitutif englobant est essentielle et marque la totalité de tout jugement sur ces questions. La violence extrême fut possible à cause de la guerre, et c'est la guerre qui l'exprime.

    Ensuite, que la chose est immense, donc, et donc impossible à représenter quantitativement dans une seule conscience, la seule approche par un paradoxe cognitif essentiel, étant précisément quantitative: seule la mesure des choses, en nombre de victimes et analyses des circonstances de leurs morts, bref la compréhension historique et sociologique de la catastrophe historique peut seule permettre d'approcher la chose. La prétention littéraire qui serait de l'appréhender en conscience est pour moi vaine et c'est toute l'affaire: car percevoir simultanément la totalité des abominables scènes de violence qui constituent ces horreurs n'est tout simplement pas accessible à un seul individu, une masturbation ou plusieurs d'ailleurs, ne pouvant en venir à bout. Et puis il y a derrière, aussi, l'essence de la guerre, c'est-à-dire le combat, la violence déchainée contre les civils n'en étant qu'une modalité, à peine horrifiée. Un combat au corps à corps dans la boue, ou la perception de soi démembré par une mine d'abord bien cachée et qui explose par surprise ou bien la terreur universelle ressentie sous les bombardements quand chaque explosion assourdissante représente la mort possible ou bien tout ce qu'on peut imaginer d'autre concerne l'humanité civile ou militaire, mâle ou femelle, adulte ou enfant. 

    Car, et c'est le troisième point, la guerre c'est aussi le militaire, personne armée pour tuer et être tuée. Armée de toutes les manières possibles, depuis le poignard jusqu'à la bombe atomique, en passant par les canons, les grenades et les "pièges à cons" formes infâmes de la méchanceté meurtrière entre humains. Ces militaires meurent dans des circonstances infâmes, les brulés vifs dans les chars valant bien les résistants torturés et l'un justifie l'autre, sans justifier bien sûr les viols ou les enfants brûlés vifs eux-mêmes. Ces soldats ont la légitimité et la capacité de tuer qui ils veulent, sous ordres ou pas suivant l'épaisseur du brouillard qui habille tout cela et le nombre illimité de circonstances hors contrôle ou tout cela peut se passer... 

    L'individu militaire, soumis à sa morale et aux ordres qu'il reçoit agit ou subit, c'est selon et ses crimes sont variés.

    Pour ce qui concerne le IIIème reich en campagne, personne ne peut ignorer que le génocide juif fut accompagné des ordres donnés aux armées en campagne d'employer une violence sans limites à l'égard des populations civiles envahies. De ce point de vue, les dirigeants suprêmes des armées allemandes furent des criminels de guerre patentés et l'armée régulière ne le céda en rien par rapport aux troupes exterminatrices, les einsatz gruppe décrits par Little, ou les affreux SS. C'est bien tout le camp de l'axe qui décida d'employer tous les moyens possibles contre l'ennemi bolchevique, polonais ou juif, tout comme ce le fut des alliés d'employer des moyens au moins comparables (les bombardements anticités furent coupables, pour le moins), l'utilisation de la bombe atomique au Japon parachevant une cruauté gagnante caractérisée et caractéristique de la Guerre, la chose dont nous parlons et qui n'a pas de limites. 

    Tout cela donne une clé de compréhension du nazisme, par ailleurs lieu de réflexion actuel (on pense à tous les écrits de Johann Chapoutot et de Christian Ingrao) : le nazisme (je résume, mais c'est ma compréhension) c'est deux choses: 1) la militarisation d'un pays qui se perçoit  invaincu et qui veut refaire le match de 14-18  2) les prestations sociales illimitées matérielles et spirituelles accordées à un peuple identifié racialement. À partir de là, le guerrier porteur de l'inégalité engagé dans une guerre totale devient cause et explication de tout. 

    Il faut donc parler de la banalité du mal, et donc de la thèse d'Anna Arendt. Contredite par Blumenberg, voir ce qu'on en dit ici même (2), la thèse contraire fait fi des moralismes simplistes et explique l'antisémtisme forcené par une logique dérivée directement du nazisme: ennemis des 2 principes, le juif est l'ennemi de l'intérieur à distinguer et à tuer, et cela nécessairement. Cette nécessité n'est ni perversion satanique ni obéissance au totalitarisme mais une opinion, voire un idéal logique et on peut (si l'on peut dire) en être persuadé. À partir de là, il devient courageux et volontaire de tuer ses ennemis qu'ils soient ou non des civils, des femmes ou des enfants, des paysans russes ou juifs ou même des prisonniers américains. C'est la guerre, "krieg groBe maleur". 

    Une fois l'idéal épuisé, car le Führer, condition sine qua non pour entrainer l'ensemble, est mort, tout s'arrête. Le diable allemand rentre dans sa coquille, le sortilège est dissipé.

    On s'interrogera longtemps sur les 3 derniers mois de la folie, les plus meurtriers de tous, à tous les étages de la maison en feu, quand tout se passait comme si l'on allait tout de même gagner.

    Il y en eut qui crurent que malgré tout, Hitler croyait pouvoir disposer de la "machine infernale" et espérait vraiment mettre le feu au monde avec une bombe atomique qu'il avait presque, son suicide actant l'impossibilité de la chose faute de temps: en fait, les recherches allemandes étaient trop peu avancées, c'est du moins ce que dit wikipedia. Par contre, cela est sûr et explique bien des choses de la suite de l'histoire de l'Europe, si la guerre nazie avait malgré tout continué malgré les offensives russes (qui furent jusqu'au bout incroyablement meurtrières pour eux), l'Allemagne "y aurait eu droit". Cela aurait sans doute évité la présence russe trop prolongée en Europe de l'Est, bref, une uchronie hors sujet tente de percer...

    Tout ça pour dire que les fantasmes sexuels dans le désert brulant des radiations, cela évoque la sexualité des cancéreux arrosés de rayons ou de chimies: cela les stimule ou non ? Non, en fait. Par contre, la proximité de la mort, surtout pour les organismes jeunes et pleins d'adrénaline des militaires au combat est parait il aphrodisiaque. D'où les viols sans doute, mais on eut aimé que les combats se terminent en sodomies plutôt qu'en meurtres abominables variés (voir plus haut). L'hétérosexualité groBe malheur. 

    Bien sûr, il y eut les camps, et le "lager" qui fut l'horizon et la ceinture des reichs nazis et communistes, source d'horreur et de motivation, extrême du rejet social de l'anormal et de la police des moeurs et des motivations joua le rôle qu'il joua. Prisonnier de guerre français, russe puis allemand, résistant ou juif affamé, enfant et vieillard jeté dans les chambres à gaz à leur arrivée au camp tout cela ne se vaut pas, même si le décor est le même et que l'horreur, courte ou prolongée conduisit à la mort pour beaucoup, les survivants n'étant que des traces, à la fois exemples et exceptions. Il représentait sans doute la peur permanente qui servait de cohésion sociale, alimentée généreusement par le pillage coté manche, affamée par les tickets de rationnement de l'autre. 

    Livrer des peuples entiers à la guerre est une infamie. Little a vécu les guerres de Yougoslavie et a tiré sans doute d'expériences personnelles le gout de la réflexion et de la réprésentation de la chose, nous vivons à distance l'horreur ukrainienne et les salopards qui poussent à la boucherie depuis trois ans ne sont formés que de ceux qui ne savent pas lire et qui veulent nous apprendre, quoi ? 

    (1) le documentaire sur Little https://www.youtube.com/watch?v=Vp8R7ZifANU

    (2) Blumenberg par Carmignola : http://francoiscarmignola.hautetfort.com/archive/2023/03/31/les-6436105.html

  • Les discussions de paix

    Poutine doit bientôt rencontrer Trump à Riyad... Mais de quoi vont-ils donc discuter ? 

    Ne laissons pas les journalistes français ou européens imaginer quoi que ce soit d'intéressant: enfoncés dans la chiasse qu'ils émettent depuis trois ans, ils ne sont pas en état. 

    Alors quoi? D'abord Trump a-t-il des exigences hors son propre intérêt de pacificateur et de destructeur de l'État profond américain qui l'a tant combattu ? Bien sûr que non, et tout sera compatible avec l'abaissement complet des stratégies en rapport, mais bien sûr dans l'axe qu'il a défini. Tout d'abord, Trump veut, et c'est sans doute son objectif numéro un, se remettre en position face à la Chine, d'un point de vue économique et monétaire. La discussion avec la Russie sera sur ce sujet et tout sera mis en oeuvre pour cela. Inutile de dire que le sort de l'Ukraine à cette aune n'a aucune espèce d'importance et l'abandon complet de la plaine inutile à qui voudra est évidemment ce qu'il est prêt à laisser pour cela. 

    Naturellement j'exagère, et il résistera, les terres rares, le cobalt et l'uranium de l'ouest de l'Ukraine seront défendues et exploitées autant qu'il est possible, et puis bien sûr il tentera, à la place des Européens qui n'ont pas encore compris, de défendre mordicus Odessa et la Mer Noire que Poutine, pour sûr, convoite... Qu'importe ! L'essentiel est ailleurs pour un président américain qui débarrassé de l'Afghanistan se doit de se débarrasser de l'Ukraine pour remettre une Amérique qui dores et déjà, est en mauvaise posture. 

    Maintenant que veut Poutine exactement ?

    On ne parlera donc pas d'Odessa pour l'instant, c'est le but et ce qui attend toute vraie résistance ou "rapport de force" (comme disent les européens) irréaliste ou prétentieux. On réalisera à ce sujet que l'annexion de la totalité de la Novaya Russya par la Russie rendrait l'État Ukrainien non viable, à la merci d'une tutelle quelconque, voire de partitions supplémentaires.  

    L'essentiel est bien sûr l'accord de sécurité globale entre la Russie et les USA et la mise au clair du rôle de l'OTAN, y compris son existence même, dont la remise en cause serait logique, voire suggérée par Poutine. Compatible avec les exigences déjà anciennes de Trump, la disparition de l'alliance fantoche ou sa prise en charge complète par des pays non  nucléaires éventuellement armés moyennant finance par les USA permettrait à Poutine de s'engager auprès des USA, cela serait à son tour, de ne pas tenter de reprendre les pays baltes. Il faudra pour cela des garanties supplémentaires de navigation en mer Baltique, cela à coup sûr. Cette discussion doit avoir lieu, est demandée depuis 2021 et constitue le but essentiel de Poutine, cela est clair, visible à tous les yeux ouverts du monde, et cela d'autant plus qu'il est décrit, demandé et explicité de toutes les manières possibles depuis bientôt trente ans. 

    Que secondairement à cette discussion, mais indispensable à sa tenue, la question de l'Ukraine soit traitée est une évidence, et ne pourra se faire évidemment qu'avec des discussions détaillées sur la manière dont sera faite la reconnaissance du démembrement de l'Ukraine et... de son étendue. Évidemment, il faut commencer par là, avec au passage la question de l'arrêt de l'alimentation en armes de l'État Ukrainien, clé du "cesser le feu", expression dont il faut réaliser par avance qu'il est pour les Russes synonyme de la destruction complète de l'appareil militaire ukrainien. 

    Car l'Ukraine future, neutralisée et démilitarisée n'aura pas d'armée, la chose lui étant devenue inutile. Cette discussion, partie de l'accord global de sécurité, en est donc un préalable. 

    Cette compréhension des choses est aujourd'hui inaccessible aux Européens, dont le rôle pour l'instant tout à fait nul, pourrait devenir dangereux pour les personnes de ses dirigeants. Toujours engagés dans la fourniture de "matériel" et auteurs de diatribes enflammées ne semblant pas comprendre la diplomatie américaine redéfinie, ceux-ci pourraient devenir un problème et leur remplacement par de plus lucides, nécessaire. Faudra-t-il des révolutions oranges anti wokes pour dégager tous ces connards ?  Ce qui se passera en Allemagne au mois de Mars sera intéressant à regarder, cela est certain, et l'atlantisme de façade du futur chancelier, qui apparait un peu vain, pourrait se mitiger suivant le score de son partenaire dans la coalition implicite qui le maintiendra au pouvoir... En tout cas, un acteur important de la folie suicidaire allemande de ces trois dernières années disparait la semaine prochaine. Que (ne) faudrait-il (pas) faire en France pour qu'une disparition du même ordre se produise ? 

    L'alternative à cette alternance souhaitable pourrait être que les nains s'arcboutent autour d'Ursula en tentant de continuer à délirer, donnant une excuse à Poutine pour continuer à taper et pour s'emparer, comme on l'a dit, d'Odessa. Cela pourrait-il être compatible avec une situation tendue, et un Trump qui supporterait, ainsi, de passer pour un con par la faute des zérospéens ? Ceux-ci vont donc se faire presser les couilles (ou plutôt pincer les tétons), cela est certain. On en revient donc au bon vouloir (...) de Trump, plus que jamais en charge de remettre de l'ordre dans son camp, c'est en tout cas ce que lui fera remarquer Poutine, qui a déjà fait une allusion aux remuages de queue des affidés qui vont être remis à leur place d'ici peu. 

    Une allusion récente du quasiment seul homme politique "ordinaire" à émettre une voix discordante dans le domaine, Pierre Lelouche (1), évoque la stratégie minimale des européens au sujet de l'Ukraine, à savoir son rôle futur dans la situation ukrainienne après l'abandon américain, maintenant inéluctable. Réduits à ne disposer que d'un strapontin dans la future discussion, va-t-elle s'engager à une admission rapide dans l'Union d'une Ukraine démembrée animée par une haine féroce contre la puissance russe ? La Russie acceptera-t-elle cette folie au nom de son refus (évidemment) à réparer les destructions qu'elle a causé.

    (1) Lelouche Le Figaro : https://youtu.be/BCNwzZUGx_k

     

  • Ils le savaient... Mais ils n'ont rien fait.

    L'arrivée tonitruante de Trump au pouvoir, tout en restant pour l'instant réjouissante, est en train de laisser un gout amer dans la bouche, voire bien pire. Prenons les devants: une tristesse diffuse va bientôt se répandre partout, infestant tous les vouloirs et tous les souvenirs. Le sentiment général est celui qui dut submerger les survivants des camps de retour dans leurs appartements squattés, les partis pour Londres de retour dans les ministères désertés, les désespérés de la défaite revenus blessés là d'où ils partirent sous les insultes: quatre ans laissés dans leur cloaques et leurs propagandes, les lâches et tout simplement les imbéciles crétinisés par les convenances et la fausse morale se rangent lentement à ce qui sera désormais le réel, mais qui ne l'est pour eux pas encore tout à fait.

    Quatre ans de propagandes insensées, de détestation d'un ogre moqué et vilipendé au-delà du possible, et aussi pour mieux s'en persuader, de défense éperdue d'un bien qui justifiait l'impensable et l'invivable: la liberté d'un pays attaqué "sans raisons" (without causes) contre la corruption et la sénilité évidente, sénilité aveuglante et malsaine qu'il fallut toucher dans un débat qui fit enfin basculer l'insupportable. Pour pas beaucoup mieux, le perpétuel rictus denté d'une fausse black n'illustrant que la bêtise, le hors sol et l'incompétence de la meilleure du camp du bien, le camp de la gerbe, le dégueulis woke de l'ignoble hypocrisie. 

    Le Monde (28 juin 2024) (1) :

    Joe Biden et son prédécesseur se sont affrontés jeudi sur CNN lors du premier duel de la campagne présidentielle américaine. Le président américain, fatigué, n’aura pas réussi à faire taire les inquiétudes liées à son âge face à un Donald Trump peu cohérent mais combatif, multipliant comme à l’accoutumée les mensonges.

     

    En Europe on avait l'équivalent, mais il est toujours au pouvoir, simplement en train de réagir avec lenteur au retour psychique de l'appréciation fausse enfin contredite. Comme toujours, et à part les quelques résistants valeureux mais étouffés pendant la période, voire abattus sans pitié à l'occasion, un basculement du normal vers le normal sans honte ni regrets, juste le soupir du regret des idéaux bafoués: on ne chante pas extasié quatre ans les louanges d'un bien impossible sans regretter, précisément, cette impossibilité.

    Les pièces du procès sont là, dans les débats de télévision, dans les discours politiques, dans les déclarations des responsables: on a poursuivi 4 ans dans la boue des tranchées, dans la merde et le sang des autres, l'impossible provocation qui causa des souffrances inouïes, et dont le seul silence mortuaire empêche qu'on ne fracasse les sales gueules de ces tarés dans cette même violence. Car l'encouragement guerrier à la saloperie fut celui des années 40 en France: caché derrière les gardiens de camps, à qui on donnait du matériel et bien sûr des encouragements: merci à toi garde ukrainien des camps, de te salir les mains à tuer nos juifs, c'est pour ton bien et le nôtre, contre l'immonde yakoute.

    Qu'avons-nous fait pendant ces quatre ans ? D'abord, nous avons rompu le contact et quitté le pays. Habitués pour cause de Covid, à ne pas discuter collectivement et à s'isoler pour manger et boire, nous avons renoncé à réfléchir et à discuter. Hors les célébrations antiretraites à plus de 60 ans, le peuple n'a pensé à rien de tout cela, et a communié dans ce qui le rassemblait: la guerre à l'Est. Les contradicteurs, ceux qui réfléchissaient et pouvaient argumenter, lire et expliquer, se turent. Nous nous sommes tu. Nous n'avons rien dit. 

    Dans les entreprises, tétanisées de plus par le woke, les parcours climat et la parité, envisager que Poutine puisse avoir ses raisons n'était pas concevable: la mort sociale c'est aussi la mort de son salaire et le consensus dur imposé par le monde officiel, le monde "réel", quoi, est affreusement lourd. Sur tous ces sujets, l'unanimité obligatoire est absolue et la dissidence aussi dangereuse que le suicide, seul moyen de se sortir sans spolier aussi sa famille, de l'étouffoir généralisé. Nous n'avons rien dit, vous n'avez rien dit. 

    Mieux, vous avez parlé, mais dans ce sens-là, et en rajoutant. Faut-il que je mélange, à dessein, à regrets, ou pour mieux mélanger les dégouts dans ma petite tête: haine du LGBT, de l'antiracisme, de l'Ukraine, ou bien que je différencie, analyse et comprenne ce qui me met à l'écart de l'humanité de mon temps et affirme mon "extrême droitisation" ? Infréquentable, indiscutable, il n'y a que les antifas, voire le terrorisme islamique qui pourrait me faire taire tant je suis haï. Et bien je le leur rend bien et cela cause ma damnation, mon silence et ma tristesse. 

    Pour redoubler ce détestable sentiment, l'actualité est d'une aide précieuse, et le journal du jour, prière démoniaque à l'absurde qui gouverne le monde, en est l'occasion: la Grande Bretagne par la voix de son premier ministre (2), évoque l'envoi de troupes britanniques en Ukraine, "si nécessaire". Le reste des crétins hallucinés, Suédois et bien sûr Français, se chie dessus avec application en proclamant la nécessité de continuer la guerre autant que la sécurité de l'Europe le nécessitera. A pleurer: trois ans d'encouragement veules sans rien faire, en fournissant le dixième de ce que leur maitre sénile les obligeait  à compléter, ventant toutes les corruptions, célébrations nazis et surtout mensonges, mensonges répétés à plus soif tout cela en contemplant la ruine de leurs industries organisée par eux-mêmes.

    L'odeur qu'émet l'"incontinent" est affreuse. La terrible odeur de charogne et de merde qui avait saisi les libérateurs des camps, il y a quatre-vingts ans exactement. Russes et Américains, ceux qui encore une fois décident des affaires du monde sur le dos des chiens bouffeurs de merde que n'ont jamais cessé d'être les zéro péens, ont du  boulot, et rien à foutre des lémures qui "remuent la queue" (Poutine Dixit). 

    A l'instant même,  un journaliste bien informé de France Info (qui est ce? , Stephane Vernay). Ils sont plusieurs à dire ça, et au combien) le réaffirme en forme d'exortation au public qui bien sûr rechigne à vouloir envoyer des troupes (alors qu'on le rappelle nous sommes le 17 février, cela ne serait pas de la science fiction, d'après Clément Beaune éminent macroniste), ses enfants, au combat: Poutine ne croit qu'au rapport de force et ce que Zelenski affirme est une (il scande le mot) "réalité": après l'Ukraine ce sera la Pologne et les Etats Baltes: "on est face à une puissance qui a des vélléités impériales etc etc".

    En boucle depuis 3 ans, ignorant de tout et du reste, soumis à on ne sait qui, sans doute payé pour dire ça par les dernières gouttes de la saloperie démocrate américaine, le misérable enculé jappe sa terreur de la botte qu'on devrait lui écraser sur sa sale gueule etc etc. 

    En parlant de similaire, on s'esbaudira avec le même mépris, dégout et haine au sujet du bon BHL qui vient proclamer ce soir (le 18 février 2025) que Poutine est notre ennemi, et que lui BHL  est du côté de Kashoggi et de Navalny (et pourquoi pas de celui d'Adama Traore?). 

     

     

    (1) https://www.lemonde.fr/international/article/2024/06/28/ce-qu-il-faut-retenir-du-debat-trump-biden_6244932_3210.html

    (2) https://actu.orange.fr/monde/guerre-en-ukraine-des-troupes-britanniques-bientot-envoyees-sur-le-front-magic-CNT000002hxyhi.html

  • Les derniers feux

    Dans une récente interview (1) Eric Zemmour toujours aussi franc et délié, évoque l'échec possible de ce qu'il représente et qui se trouve lié à la génération des "boomers" qui une fois disparue laissera la place à une population grand remplacée, déjà inscrite dans les chiffres actuels: 30% de descendants d'Afrique, en passe de dépasser la moitié de la population à la fin du siècle, ce que peu d'entre nous verront et cela est mieux pour eux. 

    Cette mécanique du remplacement des générations se trouve ainsi en charge d'arranger bien des choses dans l'avenir, en particulier les apparents paradoxes de la modernité actuelle, qu'on se propose de dénombrer, en reprenant des analyses actuelles (2)(3).

    Tout d'abord, sur fond de la réduction des inégalités, impôts monstrueux oblige, la persistance et l'accroissement d'une inégalité importante et qui est la propriété foncière: en trente ans, le nombre de propriétaires aisés a augmenté et celui des peu fortunés a diminué... Cela d'une manière très importante: le paradoxe des écarts de richesse, à la fois réduits et augmentés, les consommateurs étant ceux qui sont libérés de payer les dispendieux loyers... 

    Et puis, et surtout, tous les paradoxes liés à l'individualisation, marque certaine, tout le monde s'y accorde, de la société actuelle.

    D'abord, l'individualisation des perceptions individuelles de l'autre, et pourtant partout, comme pour mieux contredire les dires personnels, des antagonismes ethniques globaux publics affirmés et présents tout le temps. Une sorte de hiatus local/global, privé/public, comme s'il fallait compenser mutuellement des exagérations: plus on pense seul, plus on dénonce des masses de pensées indistinctes ennemies et non pas des individus à notre image...

    Ensuite la tolérance généralisée envers les moeurs, origines vêtements et autres préférences et pourtant, aussi, une explosion des violences verbales et physiques publiques à motivation futile. Les colères individuelles se multiplient au sein d'un laisser aller permettant par ailleurs tout, donc ça, donc. La tolérance est aussi celle de son contraire, et le hiatus inévitable, ainsi. Ce paradoxe va assez loin, puisqu'il va jusqu'à "autoriser" et donc "expliquer" la réaction à la tolérance, tolérée elle aussi... 

    En matière politique, on doit voir derrière une critique généralisée du personnel politique et de son incapacité technique et symbolique non pas la volonté de le remplacer et donc de s'engager, mais l'inverse: on s'abstient et le politique critiqué est en fait rejeté comme non intéressant. L'abstention, qui devient énorme, sauf à quelques moments où elle se réduit (sans toutefois exagérer, il faut le dire) est le symptôme d'une attitude générale qui se généralise: des éduqués par ailleurs bavards et passionnés de politique, se détournent des urnes, prônant une démocratie participative à base de reconnaissance des bulletins blancs et des référendums populaires que paradoxalement, ils ne semblent pas vouloir vraiment mettre en oeuvre, ne luttant pas pour en tentant de modifier les lois...  

    Toujours en matière politique, la tolérance généralisée, qui concerne tout le monde, y compris une extrême droite dédiabolisée, respectueuse de l'islam et des homosexuels s'accompagne d'une radicalisation de tout le champ politique qui survalorise des oppositions en train de devenir haineuses entre les extrêmes. Et ce sont bien des musulmans policés en apparence défenseurs d'une laïcité sourcilleuse qui exigent le port du voile d'après elle, et qui se font prêcher par des assassins fanatiques les pires bigoteries sans vouloir vraiment s'en différencier... 

    Car le deuxième aspect de cette tolérance envers tout (que certains voudraient voir comme l'expression d'une gauche victorieuse, à rebours de la soit-disant droitisation des esprits) est bien s'additionnant à la tolérance envers l'extrême droite, celle envers l'islamisme ! Aspect conforté par un paradoxe supplémentaire, identique dans les deux voies, qui est celui de la confusion en attaque et en défense entre les deux positions qui se ressemblent: la "modérée" et la "radicale", les deux refusant de se distinguer en théorie mais exigeant hautement de se distinguer en morale. L'islam nie l'islamisme et vice versa, tout comme la droite anti immigration nie l'extrême droite et vice versa, cela pour mieux tenter de rallier à sa cause un camp qui lui reste proche.  

    Le monde est complexe et donc n'est pas ce qu'on en dit, ou bien est en même temps tout ce qu'on en dit. 

    En particulier, il faut bien se rendre compte de la réalité et les arguments de la droite quant à sa domination culturelle et à sa dénonciation sous forme de révélation des désordres actuels. Ils révèlent en fait sa défaite inéluctable: majoritaire dans l'opinion et la société, la volonté suicidaire effective, agissante et majoritaire de la disparition de la totalité du monde passé, bien qu'il ait pu survivre à la modernisation, est maintenant visible: ce n'est qu'un provisoire grand nombre (les vieux boomers encore vivants et leurs souvenirs bavards) et une sur représentation (dans les isoloirs et audiences des médias d'information)  qui donne provisoirement droit de cité à l'"extrême droite". Nous vivons en fait ses derniers feux.

    La chose est vraie, et décrite comme telle aux USA, dont la rage anti woke actuelle n'est elle aussi qu'un dernier feu: Trump mourra et les "soixantehuitards" qui l'entourent n'expriment que les désordres de la société qu'ils critiquent et dont ils font partie: ils ne changeront rien et ne feront qu'accentuer les absurdités du monde qu'ils croient dénoncer. 

    Ainsi, le dénonciateur (2) du "mythe de la droitisation" aurait raison en fait.

    Pourtant, son discours est un peu forcé et on note d'emblée sa volonté du fait de l'importance des sondages, de les surveiller de "très très prêt". Il est vrai que partie intégrante des médias, ceux-ci doivent donc aussi être contrôlés et on va bientôt tous rire des sondages "corrigés" voire "défakés" qu'un certain parti, encore aux manettes, va bientôt nous balancer... D'autre part, se plaindre qu'au téléphone on ment (en disant qu'on est contre les arabes) alors qu'on dit la vérité face à un enquêteur le sourcil levé est aussi un peu forcé et puis les comparaisons des réponses aux questions posées me semblent à moi transparentes: 

    L'immigration est-elle : 

    • un enjeu qui préoccupe : 25%
    • un sujet de discussion :  27% 
    • un danger pour la société : 5%

    Montre en effet qu'il y a une différence avec les réponses aux questions "orientées": 

    Êtes-vous: 

    • pour la préférence nationale:   71%
    • satisfait de la loi votée en 2023: 72 % 

    Bref, le coeur parle, et il y a une différence entre un avis soumis à la bonne entente civile et des décisions politiques évidentes qui auraient du être prises depuis longtemps. 

    On pourrait interpréter cela comme une marque de "sécularisation". Alors que la religion et toutes ses loyautés a été manifestement remplacé par la gauche, ses rituels et sa démonologie, le remplacement (de religion) qui mit longtemps étant maintenant complètement achevé, on note l'apparition d'un athéisme de nouvelle manière, un peu frondeur, qui tout en admettant, paix dans la famille oblige, l'essentiel des valeurs communes partagées par tous, se permet de décider avec du bon sens pour ce qui concerne le domaine laïc... D'où la différence entre un peuple resté religieux et catholique mais voulant les pouvoirs de la prêtrise respectée un peu limités et se décidant, au moins dans les enquêtes à se prononcer au nom du bon sens. 

    Car il faut comprendre l'ampleur des attitudes et rigidités du "système" qu'on vient de décrire, tout entier fait d'arcs-boutants vermoulus appuyés les uns sur les autres. L'origine du délitement fut sans doute l'effondrement catholique et son remplacement par des valeurs zombies, le projet, qui est celui de la "gauche" du XIXème siècle finissant de se réaliser complètement sous nos yeux avec la disparition statistique complète de toute pratique chrétienne populaire cohérente hors niches socioculturelles elles-mêmes variées, allant du schismatique ancien catholique à l'évangélisme africano-sud américain en passant par un christianisme socialisant perdu dans l'aide aux migrants.

    Pour se débarrasser de l'autoritarisme bigot traditionnel, il fallut bien des efforts, et la question morale, c'est-à-dire la question sociale, démarcation essentielle entre damnés et sauvés, reste active comme centre de la nouvelle bigoterie en lutte contre les démons. Pour s'en accommoder fut inventée la tolérance, veille valeur des lumières, mais ici transformée en acceptation et justification au nom de la liberté de toutes les bizarreries possibles du nouveau culte. Par un prodigieux renversement du sens, on associa alors à la valeur majeure de l'individu, la liberté, la possibilité d'imposer aux autres toutes ses lubies, et dieu sait si la frénésie religieuse en est potentiellement riche. La tolérance complète obligatoire s'imposa alors, telle la chape de plomb totalitaire, et la totalité du symbolique nécessaire à l'institution du social, au nom de la liberté fut jeté cul par-dessus tête.

    Nous en sommes actuellement à un stade assez avancé. La différence sexuelle est aujourd'hui niée pour des raisons éthiques mais aussi biologiques et le progressisme éthique marche ainsi de pair avec le progressisme scientifique, les différences entres sexes mais aussi peuples, races et cultures étant niées au nom de la raison et aussi du savoir. La différence entre humains suivant leurs appartenances citoyennes est tout aussi niée et les mêmes droits, sociaux et citoyens doivent donc leur être attribués sans distinction.

    On évoquera, antérieurement à cette évolution, l'indistinction (ou quasiment) des droits accordés aux couples mariés ou non mariés et à leurs enfants, la pratique du contrat de mariage devenant réduite à une vague réduction d'impôts que l'on peut grignoter par optimisation fiscale. Les trois cas sont une application extrême du principe de tolérance, l'équivalence symbolique et juridique entre les humains se devant de passer devant la signification même des mots, la réalité se devant de s'y plier de manière de fait à abolir la nomination même des règles sociales, de fait réduites à néant.

    Mentionner aussi la fiction que fut l'"idéal européen" toujours révéré et qu'on voulut substituer en dernier recours à l'essoufflement apparant de l'idéal de la gauche, gravement atteint sous sa forme politique par l'effondrement du communisme. Repris avec enthousiasme par les franges centrisées de la gauche et de la droite, vieillissantes et lassées des conflits de classe, l'idéal sacrifiait là l'idée même de Nation, au nom de la tolérance à l'équivalence (et donc à l'amitié) maintenant décidée entre Français et Allemands, peuples pour toujours réconciliés, parait-il. 

    Nous avons donc là le résultat de quarante ans d'évolution sociétale, marquée par un accroissement inouï de la tolérance en général, c'est ce qui apparait évident, cela se faisant au détriment (évidemment) de tout ce qui a par ailleurs disparu avec et dont des derniers feux se plaignent. 

     

    (1) Zemmour et Eric Morillot https://youtu.be/-VNPHcdI5e0

    (2) recension de la "droitisation" de Tiberj  https://laviedesidees.fr/Vincent-Tiberj-La-droitisation-francaise#nh3

    (3) la non archipelisation https://laviedesidees.fr/Comment-mesurer-la-cohesion-sociale#nh5