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  • Les réponses à Jack Le Fou

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  • Les révélations

    À propos de bien des discussions menées ou entendues, on peut réaliser que se révèle à l'occasion tout un monde avec tout l'ensemble de conséquences dramatiques à prévoir des récentes déclarations et politiques mises en oeuvre en Europe et en France à propos de l'Ukraine. 

    L'Amérique

    L'Europe est particulièrement concernée car laissée seule par une Amérique qui semble bien se retirer. Paralysée par un congrès hostile qui refuse de payer Zelinsky autant que le voudrait Biden, l'Amérique s'achemine progressivement vers son retrait de l'affaire et sa presse, loin d'être unanime se pique de plus en plus de lucidité, sans aller toutefois encore vers la célébration de ce qui pourrait être en fait un immense succès de la politique étrangère des USA: une Europe ruinée, définitivement séparée de la Russie, et cliente éternelle des hydrocarbures et armements US va prendre le relais et financer l'Ukraine afin de lui permettre de payer ses dettes ... aux USA (l'Amérique n'a rien donné et tout prêté, une affaire juteuse, je vous dis pas). 

    L'Europe

    Cette Europe avait suivi les 20 dernières années une trajectoire inverse de celle de la Russie. Acharnée à sa mondialisation et donc à la ruine de ses nations, elle s'est volontairement suicidée sur ses valeurs, ses monnaies et ses économies. Pour compenser l'échec, le toujours plus d'Europe a fait flores, au point que les pires souffrances suicidaires inutiles qu'elle s'est récemment infligé (Covid, Ukraine) n'ont eu pour objet et avantage, au dire de ses dirigeants, que de renforcer l'Union. Étonnant que la destruction volontaire de soi soit menée au nom du renforcement de sa cohésion, tout suicide (cela en a maintenant toutes les caractéristiques) ayant pour objet de se sauver, en fait.

    Le coup d'État fédéraliste du belliciste Macron n'a pas d'autre objet: il souhaite utiliser à son bénéfice un futur de Napoléon atomique, et célébrer son malaise adolescent de victime de l'emprise pédophile de la façon la plus nihiliste qui soit. Il veut envoyer des troupes, pour se les faire tuer sans doute,  pour ne pas (ou pas) déclencher une guerre atomique, et voit cela comme avantageux et nécessaire.

    La Russie

    Pendant ce temps, soumise aux terribles stress de la fin de la puissance, à l'instauration brutale du pire des libéralismes sans prospérité et surtout à l'effondrement de la moralité globale qui justifia les pires criminalités, la Russie glissa vers l'abime, se retrouvant rattrapée par les cheveux par ce qui restera un grand personnage de son histoire. La nation et la patrie, plus la grandeur et la sécurité en passant par une prospérité acceptable de plus en croissance, tout fut restauré dans un cadre autoritaire qui ne pouvait que convenir à une culture restée ce qu'elle est, et aussi à une religion "orthodoxe" remise à sa place, protégée des errements catholiques et surtout, comme depuis l'origine, attachée à l'État. 

    On a là l'essentiel des différences entre Europe et Russie, ce qui a suffi pour instaurer la guerre entre des projets en sens inverses qui se haïssent donc par nature... On peut y ajouter le mépris, il ne faut pas l'oublier, et qui n'est pas près de se réduire. Valeurs ? Idéaux ? En fait le clivage, celui des projets sociétaux et nationaux est définitif: nous ne sommes plus dans la même civilisation, effectivement, et ce qui s'appelle l'Europe aujourd'hui devra disparaitre absolument pour qu'on se rabiboche, l'Europe effective, celle de l'histoire, se devant de vomir l'infecte saloperie nommée Union Européenne pour se restaurer comme elle est, si elle y arrive, tant son abaissement, en fait consommé depuis un siècle, semble définitif. 

    L'UE-RSS doit donc, et va certainement, comme l'URSS, manger dans la misère le pain moisi des illusions débiles, du crime et de la corruption. Fasse que les Russes nous plaignent, plus qu'on ne les a plains il y a trente ans. 

    On rira au passage de la GPA et de la prostitution, grandes pourvoyeuses d'argent frais aux familles détruites par l'effondrement d'un système social et non pas caractères anthropologiques d'une race asiate, qui est en train de se venger et qui sera sans doute notre prochain client, en bitcoins... Car en parlant d'Asie, la Russie hériterait des mongols qui la dominèrent longtemps une forme anthropologique "holiste" (Jacques Sapir dixit) qui la sépare effectivement pour longtemps de l'individualisme forcené des européens de l'ouest. Les Thaïlandais aussi fournissent des putains pour s'en sortir. 

    Les 3 États 

    Pour enfoncer le clou, on parlera des trois types d'États que connait l'histoire.

    Il y a d'abord le non-État, celui des marxistes, des anarchistes, et des ultra-libéraux: l'État mauvais à limiter et à humilier. 

    Ensuite, il y a l'État progressiste, architecte, ingénieur et manipulateur des peuples: au nom de la raison, le bien doit être obtenu de force malgré la bêtise et l'obscurantisme du peuple. 

    Et puis il y a l'État conservateur des traditions, qui ne se pense que comme le continuateur de l'essence du peuple et de sa puissance à garder et à transmettre. 

    De Gaulle, comme Poutine, sont les chefs d'un État conservateur inspiré par la raison, en fait le seul État qui vaille et qui s'affirme, ce dont toute nation a besoin au moins une fois par siècle pour ne pas disparaitre. Hitler fut un anarchiste. L'Union Européenne est le modèle du progressisme, exactement l'impérialisme austro-hongrois dont il a la direction, la volonté germanique de restauration et l'impuissance éternelle. 

    Ce qu'on appelle le "management" qui inspire le monde moderne se pensant comme une machine progressiste sans conflits, fut inspiré par l'anarchisme des individus autonomes auto administrés et interchangeables. Alors que le politique, lieu de la désignation de l'ennemi est par essence assise sur le vrai vouloir qui ne peut être que celui des vieilles traditions. 

    Les anarchistes se bouffent entre eux par haine de l'autre et les progressistes se suicident de désespoir devant l'échec de leur solitude. Deux formes d'échecs pour la volonté de se passer du passé. 

    L'invasion

    On se moquera des bellicistes opposés à l'invasion ("non provoked") de l'Ukraine par la Russie, apparente origine des émois de l'Occident global révulsé par le franchissement du rhin gelé par des barbares venus de l'est. 

    Submergés par les migrants qu'ils font entrer volontairement et autoritairement aussi bien en Europe qu'aux USA, les progressistes ne voient l'invasif que dans les moeurs russophones de barbares non basanés, le bronzage de la peau valant papiers et moralités pour ceux dont ils croient qu'ils vont payer les retraites (et pourquoi pas les enterrements, tant qu'on y est ?). L'opposition et le clivage est d'autant plus rigolo que l'Ukraine chérie est déjà et va devenir à la puissance dix, une terre d'émigration, et donc d'invasion qui sera armée par-dessus le marché. L'effondrement démographique, militaire et social de ce qui restera de ces deux ans de gaspillage insensé va se répandre en Europe, qui plus est avec la haine forcenée envers ceux qui les ont trahis et aussi leurs armes légères et lourdes. De grandes compagnies d'Ukrainiens proxénètes et esclavagistes vont venir faire la loi en Europe, c'est toujours comme ça que ça se passe, les goths n'étaient que des slaves poussés par les huns. 

    Des chiffres

    On terminera par des chiffres, éloquents, et en fait à peine connus.

    D'abord par le nombre d'habitants de la Russie, même après ses conquêtes récentes: 140 millions, bien trop faible pour assumer avec en plus une démographie à problème, l'occupation de l'Europe de l'Ouest, occupation définitivement écartée par un récent rapport public de la CIA, qui contredit ainsi ce qui semble convaincre nos dirigeants et justifier leurs politiques de défense agressive contre un danger qui n'existe pas. 

    Ensuite, le prix des chars russes T 72, 6 fois moins cher à l'unité qu'un char Léopard de dernière génération, tout comme le prix des obus de 152,  10 fois moins cher à l'unité que l'obus de 155, le rapport des prix valant le rapport des feux. 

    Et puis le nombre: la Russie produit par an 3 fois plus d'obus que les USA envisagent d'en produire par an dans deux ans. En 2024, la production russe de munitions, plus les fournitures nord coréennes excèderont très largement (d'un facteur 3 ) tout ce que les USA et l'Europe réunis pourront fournir ou fabriquer. 

    Pour finir, un no d'article c'est l'article 5 de l'OTAN qui engage l'ensemble de ses membres à prendre fait et cause pour l'un de ses membres agressé. Il se trouve que les accords de sécurité passés entre chacun des membres de l'OTAN, en tout la France, l'Italie, l'Allemagne et bien d'autres. Cela signifie-t-il que pour ces pays, l'article 5 ne s'applique plus, l'intervention d'un pays en Ukraine dans le cadre d'un accord de sécurité bilatéral ne pouvant engager les autres pays?  Si la présence de troupes françaises sur le sol ukrainien en vertu de cet accord se traduit par des dommages reçus de la Russie, l'OTAN pourra-t-il se voir invoquer l'article 5 ? C'est toute la question, et il se pourrait que non, les USA pouvant ne pas se sentir engagés à déclencher une guerre nucléaire généralisée du simple fait qu'un petit trou du cul de français se serait fait tuer une centaine de pauvres bidasses engagés sans nécessité.  

  • Les accords de libre échange

    Disposant de sources d'information variées, on peut et doit se faire un avis sur des points discutés, centraux pour nos pays et en plus essentiels à l'Occident global dans un monde qui se fracture. Faut-il ratifier le CETA ? Ah le beau débat. 

    POUR

    En faveur de la chose, la ratification, le fait qu'expérimenté depuis 7 ans (il est appliqué depuis 2017, et fut ratifié par l'assemblée nationale en 2019) il a effectivement accru nos exportations dans les filières concernées dont les fromages, les vins et les pruneaux d'Agen, mais pas que. Comme le prévoit à raison la théorie économique, le libre échange accroit les exportations des filières dans lesquelles on se spécialise et profite globalement aux économies. 

    On est là dans le dogme vérifié de la prospérité économique partagée dans la liberté, essence supra naturelle du monde civilisé inventé en Europe il y a deux siècles et demi, et théorisé avec talent par David Ricardo. 

    Bien sûr, il y a d'autres arguments: la viande dont on se plaint (on va en parler) n'a pas été importée en Europe pendant l'expérimentation. Les accords autorisaient pourtant 100 fois plus d'exportations canadiennes (2%  des quotas de viande, soit 1000 tonnes furent utilisés par le Canada). À croire que ce boeuf là n'est pas rentable... Notons qu'il y a aussi la viande de porc, avec obligation au Canada de les produire selon certaines normes européennes. Notons tout de suite que l'utilisation des antibiotiques et des OGM pour l'alimentation du bétail, sans parler (horreur) des farines animales, réglementée voire interdite en Europe, ne l'est pas au Canada, leur boeuf importé n'a pas le même traitement, et pourrait donc être moins cher: chic ! Mon steak va baisser. 

    Et puis, il y a une partie essentielle, qui est l'instauration d'un cour de justice liée au traité, destinée à résoudre les différents commerciaux et les manquements aux accords. Juges et procédure, tout est détaillé et aboutit à une justice extra-territoriale destinée à protéger les commerçants internationaux contre les errements des pays signataires, contraints quel que soient leurs changements politiques, de respecter ce qui fut signé. Pacta sunt servanda.  

    Unis et unanimes, bien des responsables économiques plaident de manière véhémente pour l'accord avec le Canada, mettant en avant les avantages considérables qu'en tirent d'autres filières, dans les services et l'industrie, et cela, il est vrai que c'est manifeste, sans désavantage criant en défaveur de l'agriculture, au contraire, on vient de le voir. 

    L'inquiétude

    Car le premier soupçon est bien sûr là, et les manifestations récentes d'agriculteurs partout en Europe l'ont montré, ils ont une vraie inquiétude, qu'on peut justifier par ailleurs: l'Union Européenne a bien pour projet de réduire globalement son activité agricole intensive au profit des services et de l'industrie en négociant à travers le monde sa spécialisation grace à des traités de libre échange favorisant l'important de produits agricoles. C'est l'objet en particulier du MERCOSUR, qui lui n'attend qu'un feu vert pour faire déferler de la bidoche piquousée à travers l'atlantique, ce qui devrait réduire considérablement les productions bovines européennes destinées à se cantonner au veau peigné à la main sous sa maman et au boeuf de kobé-sur-seine, élevé au son des quatres saisons de vivaldi et vendu la peau du cul aux gastronomes. 

    Réduction des subventions à un secteur déjà sinistré, et surtout déjà écrasé par les normes insensées imposées par les adeptes du néo végétarianisme woke qui règnent partout, encouragés démagogiquement par les très corrompus hiérarques bruxellois, persuadés qu'ils vont sauver la planète en faisant que, moins nombreuses nos vaches pètent moins au total. 

    Faudra-t-il que l'on ratifie le CETA, pour que subitement, et avant le Mercosur honni, la bidoche frelatée nous bombarde? Cela aura été prévu, en tout cas et la simple mention des quotas négociés rendra la chose possible.

    La chose est d'autant plus nette que le bénéficiaire industriel européen principal de ces accords est l'Allemagne: le "lobby toto" boche avec ses bagnoles et tout ce qui va avec est exportateur structurel et veut s'étendre à tout prix. En bout de course en Chine où il commence à se faire remplacer, il veut absolument s'installer dans les amériques avant qu'il ne soit trop tard. Inutile de dire que les évènement gaziers récents renforcent la nécessité de la chose... 

    Contre

    On reprendra l'inquiétude, et on se posera la question sur le marché mondial de la viande, dont certains hiérarques français veulent nous faire croire que nous en serons en Chine les cadors. Quelle réalité?  Et suivant quels avantages compétitifs, alors que nous avons ruiné à coup de normes, comme indiqué, toute velléité de le rendre aussi rentable que ceux de nos vrais concurrents américains, disposant de grands espaces, de maïs ogm et de médicaments faisant grossir les bêtes dont ils usent sans limites ? 

    Le projet européen est végétarien, point final. Nous devons nous préparer après l'interdiction logique à venir (ou pas) de la viande impure de nos concurrents, à bouffer des insectes, et de toute façon la viande DOIT être importée. 

    On sera donc contre les quotas de bidoche: no meat. Cela devrait simplifier les accords et par voie de conséquence, tuer le Mercosur, à moins que la lâcheté de Macron devant ses agriculteurs ne soit qu'une fausse promesse, la France ne pouvant s'opposer à la signature de ces accords, décidés à la majorité en Europe, sans veto possible. La question de l'absence des "clauses miroir", garant évident de la compétitivité sud américaine et principale justification de sa signature ferait débat ? Ben voyons ! Car le problème est ailleurs en fait et l'Allemagne tient beaucoup à l'accord en question(elle a des trucs à fourguer en retour)  et on peut être certain que la discussion est loin d'être finie. 

    On avancera pourtant d'autres arguments.

    D'abord qu'on devrait échanger sur des marchés mondiaux à organiser, et cela sur la base de différenciations minimes, comme pour le pétrole (les pétroles ont plusieurs qualités). Les accords de libre échange basés sur des échanges truqués sacrifiant des pans entiers de l'activité de certains pays au bénéfice d'autres sont des monuments de corruptions complexes et sont des monstres invivables. Qui plus est, comme par hasard ils portent sur des produits qui ne sont pas différenciés et qui ne sont tout simplement pas concurrents: une fois acceptées dans le grand hachoir à burgers qu'est la boucherie industrialisée, ces viandes n'ont plus qu'une seule origine: celle du pays dont les règlementations sanitaires sont les plus inexistantes. Point de pétrole lourd qu'on raffine habilement: un seul flot liquide de bidoche toxique. 

    Il n'y a pas de marché mondial de la viande, et les réglementations locales en ces matières ne peuvent être contournées, justes relâchées quand trop absurdes, c'est comme ça depuis toujours. Par contre, il y a un marché mondial du blé, qui veut l'inclure dans des accords de marchands de tapis entre corrompus véreux ? 

    Car les juridictions internationales associées à ces types de traité, laissant entendre et comprendre que la liberté des échanges pourrait et devrait être régulée par des institutions auxquelles les États seraient liés. Dans le principe, hors le projet d'instituer des gouvernements mondialisés, ce type d'institutions ne peut avoir de réalité acceptable. Jamais le libre échange, hors le respect des juridictions LOCALES n'a eu vocation à instituer de tels empires, dont l'histoire montre qu'ils ne sont que le faux nez d'intérêts globaux cachés qui cherchent à se soustraire à tout contrôle démocratique, mettant ainsi fondamentalement en cause les droits des peuples. Habituer les pays développés à se lier à de telles entraves pour mieux inciter le monde sous-développé à s'y astreindre à son tour est une illusion, un mensonge et une prédation, et le clivage actuel du monde signera à coup sûr la fin de telles chimères. 

    Quel droit international empêchera que soit simplement mentionné la possibilité de confisquer 300 milliards de dollars à un producteur de pétrole de la taille de la Russie? Ce droit manifestement pourri et dégénéré vient de cesser d'avoir une réalité et le monde s'est clivé, rompant avec la séculaire domination d'une monnaie unique dont l'hypocrisie de son pouvoir vient de se révéler... 

    En bref, le droit "international" est un projet post-libéral daté qui est en train de s'essouffler, voire de disparaitre. Ce fut celui de la grande mondialisation du début du XXIème siècle, et il atteint ses limites: les États ne peuvent se soumettre à de telles rigidités et si libéralisme il doit y avoir, il ne pourra être que dans la liberté... 

     

    P.S. La ratification du traité est refusée au Sénat le 21 mars. J'ai été convaincant...