Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Les sonates de Scarlatti

Maria_Barbara_de_Braganza.jpg

Domenico Scarlatti est un escroc ! C'est Maria Barabara qui a tout joué, tout inventé. La voilà. 

La plus intrigante œuvre musicale composite après les cantates de Bach est formée des 500 sonates dites de Scarlatti. Ca tombe bien le mec est né la même année que Bach, en 1685 et a entrepris une exploration systématique d'une planète dont on se demande si elle est finie, mais dont on est sûr qu'elle existe. 

Chaque sonate est un voyage, une découverte, en tout cas plus qu'une idée ou un arbitraire. Il y en a de toutes les sortes et donner sa préférée est un choix au hasard sans signification. 

Il y a les connues, ultra connues, K27 par exemple, dont on a l'impression qu'on les connait depuis toujours... Je dis ça je dis rien, comment savoir depuis quand on ne l'a pas entendu? Quand on l'a entendue pour la première fois ? 


 

Et il y en a 500 comme ça. 

Prenons K95, qui peut être jouée de différentes manières. 

 

Un peu rapide... 

 

Ici avec le soin qu'il faut, à mon avis... 

 

Et puis le massacre par l'infante asiate: 

Ces trois exemples montrent l'incroyable profondeur de cette musique qui fascine tant les grands virtuoses. 

Une K 466 particulièrement inspirée, pour la route: 


Conçues et jouées d'abord pour clavecin, elles sonnent admirablement au piano: comme si LA musique existait hors de toute expression, enfin cette musique là. Et puis, il y a la manière de concevoir les petites mélodies en forme d'idées ou de choses toujours là, à la fois évidentes et éternelles et sorties de nulle part, inattendues. Des êtres vivants. C'est pour cela qu'il faut les caresser, les faire venir et puis le silence revient, vraiment mystérieux... 

Voilà d'ailleurs une K 466 au clavecin: 


Les commentaires sont fermés.