Les vraiment libres
Dans le grand silence de la mort d'un looser inutile, Jacques Chirac, part du MIT l'un des plus grand héros des temps modernes (1). Richard Stallman (2).
On ne décrira pas ici ce qu'il est, ce qu'il représente pour le monde et l'occident: le plus prolifique contributeur au savoir humain de toute l'histoire du monde, le seul vrai communiste, le seul véritable homme libre.
L'abjection politiquement correcte américaine lui fait quitter sa sinécure. Il n'en reste pas moins pro Sanders, écolo, et déconnant, quoique constant. Par exemple:
"We approve of what respects users' freedom, whether done for profit or not, and we condemn what tramples users' freedom, whether done for profit or not."
La liberté (freedom) attribut et caractère essentiel de l'humanité s'étend à tout et donc au logiciel.
Cela devient le "free software" et l'homme en le créateur et le théoricien, béni soit il, jusqu'à la fin des temps.
Libéral libertaire au delà de tout, pédophile au sens de Cohn Bendit, fouteur de merde total, il promeut ce qui fait qu'"on" peut tout lui pardonner. "on" ? Qui ça "on" ? Et bien c'est tout le problème.
Certains "on" ne pardonnent rien, voire accusent à tort, pour le principe. Ces "on" là, généralement bien intentionnés agissent pour le bien collectif et causent un mal infini. Ils suscitent dés maintenant, par principe et pour toujours, du fait des méfaits au nom du bien qu'il assument, une haine incommensurable, de fait très supérieure à celle qu'ils éprouvent et qu'ils croient infinie: ils seront battus, en haine, et physiquement un jour.
Stallman est d'abord le codeur d'EMACS. Control A, Control E: depuis l'aube de l'histoire du vrai monde, c'est comme ça qu'on fait pour aller au début et à la fin d'une ligne. Point final. Ensuite il théorisa, imposa et mis en pratique le logiciel libre ou "free software", objet partagé particulier, véritable nouvel être, car structuré pour se reproduire.
Le copyleft, license particulière d'utilisation d'un logiciel, l'accompagne de plein droit et impose avec la publication de la totalité de son code source (et donc de la capacité de reproduire et de le faire fonctionner sans limites), impose donc de transmettre à son propriétaire ou auteur toute modification ou utilisation logicielle de ce source. L'objet, noué comme une serviette a acquis une identité qui lui est propre; il ne peut être "copié" et utilisé à loisir: il appartient à quelqu'un mais peut être vu librement.
Véritable invention géniale ce principe a pour conséquence de "lier" tout ce qui utilise le logiciel: tout ajout, toute liaison avec du code "propriétaire" que l'utilisateur souhaiterait protéger ou vendre suivant ses conditions à lui devient alors soumis à la license "libre" et donc disponible à tous. C'est le caractère "viral" de l'objet qui en fait un sparadrap indécollable, une plaie, un virus législatif.
Inventé pour GNU EMACS en 1985, le concept est à l'origine d'une effervescence invraisemblable, de la plus extraordinaire floraison de construction logique d'objets abstraits de l'histoire, l'informatique moderne, en quelque sorte. Le capitalisme dévastateur, qui produisit Windoze, l'infâme système oppresseur satanique qui a soumis le monde, a produit et a exploité intensivement par ailleurs la seule vraie matérialisation du communisme partageur : l'"open source". Extraordinaire et magnifique.
(3) https://www.theregister.co.uk/2019/09/17/richard_stallman_final_interview/
(4) https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_du_logiciel_libre